Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Moi, ma vie, mon oeuvre et mes z'amis

  • Entendu au Parc à Chiens, Paris 16ème...

    Après des demandes incessantes, voici donc que je poste ici ce dont j'abreuve mon Compte Instagram et qui plaît énormément.

    Comme le résume si bien ma voisine : "A quoi bon aller au théâtre quand on a l'espace canin du parc ? Une comédie à huis-clos avec ses énigmes, ses intrigues, ses déchirements et ses joies !"

    Je n'avais jamais mis les pieds dans un parc à chiens du temps où j'avais ma Maya car elle ne s'entendait pas avec ses congénères... A présent que j'ai Louise, c'est différent. j'ai découvert un lieu charmant et après quelques mois de fréquentation, j'ai décidé de retranscrire ce que j'y entendais... 

    Précision : tout est vrai, je n'ai rien modifié ou enjolivé. Je laisse bien entendu l'anonymat des personnes. Mais... Beaucoup de gens du parc me suivent sur les réseaux, donc je sais qu'ils apprécient et que lire les anecdotes les fait sourire.

    Enjoy !

    Et si tu veux continuer à lire, tout est regroupé dans la Story permanente "Dog Park" sur mon Instagram.

    Lire la suite

  • Les magnifiques Thés rares de Page de Thé. Aussi beaux à regarder qu'à déguster.

    Une fois n'est pas coutume les gars : aujourd'hui, si tu veux bien, j'te demande de filer un p'tit coup de pouce à ma copine Eve (t'sais, celle qui vit là-bas dans le Grand Est rugueux).

    Elle a pondu un concept génialissime ! J'te jure. Le seul souci : c'est qu'il n'est (malheureusement) pas assez connu.

    Faut réparer ça, t'es bien d'accord n'est-ce pas ?

    Lire la suite

  • Les Comptes Instagram qui achètent des Followers

    Bonjour les gens,

    Aujourd’hui une note qui va en intéresser certains ou pas du tout.

    J’ai regardé ce qu’il se disait sur le oueb et ya pas grand-chose.

     

    Dernièrement est sorti un nouvel outil de vérification des Comptes Instagram : Hype Auditor.

    Ça ne fonctionne que pour vérifier un compte Instagram et c’est plus précis que Social Blade.

    NB : Social Blade pouvait vérifier la crédibilité d’un compte Instagram mais ne « voyait » pas si la personne avait acheté des « packs » de followers en petite quantité genre par 2000.

    Avec le nouvel outil : même les petits achats sont visibles… Et comme on dit : les petits ruisseaux font de grandes rivières… Si j’achète 1000 par ci et 3000 par là, ça se voit moins que d’en acheter 10000 ou 50000 d’un coup (en plus c’est pas très cher je crois).

    Lire la suite

  • La chouette histoire du vélo, ou comment j'ai découvert un trésor dans ma maison.

    Oyez !

    Non lecteur, je ne suis pas partie (Bonjour Lecteur !).

    Je suis toujours là, mais j'ai eu comme qui dirait une grosse flemmingite aiguë post-vacances doublée de procrastination.

    Et je suis super active sur mon Instagram si le cœur t'en dit :)

    Avant de reprendre les billets Sport & Beauté (et j'en ai des choses à dire...), laisse-moi te conter le truc de ouf' qui m'est arrivé vers Juin/Juillet.

    C'est une histoire qu'elle est vraie, mais surtout qu'elle est belle.

    Nan ça va pas causer Sport (pour ceux qu'aiment pas) et ça va pas causer Beauté (pour ceux qu'aiment pas non plus).

     

    Lire la suite

  • J’ai testé pour toi : mon premier acte de délinquance.

    Ouais les gars, attendre mon âge avancé pour sortir des sentiers battus, franchir les lois, faire sa p’tite rebelle et tout !

    Bon… V’là le contexte… A ce jour, je sais toujours pas si je dois en avoir honte ou en être fière.

     

    Atta je t’essplique.

    J’y arrive que maintenant vu qu’il fallait d’abord que je laisse passer comême quelques mois, histoire de digérer le truc.

     

    Ya donc un bon moment, je me réveillates un beau matin avec un mal de dos.

    Jusque là : rien d’original. Mal du dos, mal du siècle comme on dit.

    Moi j’sais depuis longtemps que j’ai de l’arthrose de la vieillerie, donc je vis avec ça et ça me dérange pas plus.

    "Gaman" comme ils disent en Japonie : faut accepter les choses sans lutter quand elles ne peuvent pas être changées.

     

    Alors donc j’me réveille avec mon arthrose, comme une vieille amie qui passe te voir de temps en temps quoi.

    Et je bosse et tout. Et je rentre le soir et elle était toujours là.

     

    Le lendemain, vu qu’elle s’incrustait et ne voulait visiblement pas se barrer, je décidates de prendre rendez-vous chez l’ostéopathe.

    Que c’est un monsieur que je vois de temps en temps et qui a la faculté de me remettre tout mon squelette dans le bon sens (nan, ya rien de sessouel dans cela).

    Vu tout c’que j’cours, ya des choses qui se déplacent dans mon body.

    Parfois, j’arrive dans son cabinet (de consultations !) courbée façon "Les Misérables". Puis, au bout d’une heure de manipulation, je repars comme si que c’était la Cour des Miracles et tout.

    Ouais, Lourdes (la ville, pas la fille à Madonna), miracle, cierges et tout le toutim.

     

    Mais cette fois-ci, mon mal de dos il voulait rien savoir.

    48 heures après la séance d’ostéo : c’était pire.

     

    Ce qui n’était pas normal.

    Ce qui puait grave du cul.

    Ce que je ne voulais pas réaliser.

    Ce que je souhaitais occulter du plus profond de mon être.

     

    La Pancréatite de sa race, de la race de sa mère.

    Cette morue de maladie du Moyen-Âge.

    Nan ! Ça ne pouvait pas être ça…

     

    Mais t’sais que parfois, l’ignominie qui peut se loger n’importe où, toussa toussa…

     

    V’là que je sors mon chien un beau matin avant d’aller bosser.

    mms_img5595353381.jpg

    Ma gardienne (sympa, pas la taupe) me dit gentiment que j’ai une sale gueule (elle est cool et toujours très franche, je l’aime d’amour).

    Je réponds que j’ai très mal au dos.

    Elle prend Louise (le chien), me dit qu’elle le garde et que moi : ben faut que j’aille aux Urgences.

    Et quand Marijuana (ma gardienne) m’ordonne un truc, crois-moi que c’est mieux de pas la contrarier.

    J’y laisse Louise (tu l’as pas encore vue ? Checke mon Instagram d’jeuns !).

     

    Et je traîne mon body, mon dos, ma carcasse, ma peine, jusqu’à l’hosto le plus proche.

     

    Là… j’attends à peu près : 3 ans. Normal.

    On se plaint pas, c’est comme ça.

    Moi je Gaman du service public. On est en France, on a le meilleur système de santé du monde.

    Faut juste dire Merci. Et donc quand on va aux Urgences, on attend. Longtemps. Beaucoup.

    Bref. J’étais préparée.

     

    Je te passe les tenants et les aboutissants.

    Mais le résultat est tombé au bout de quelques heures.

    Je sentais cela, aucune surprise. Tel un acarien qui trouve la direction du Salon de la Moquette…

     

    Pancréatite.

    De sa mère.

    De sa race.

     

    Rappel vulgarisé : si le pancréas il va pas bien, en gros et pour te la faire courte, c’est comme un troll, il faut pas lui donner à manger sinon il grossit.

    Et qu’est-ce qu’il fait quand il va de plus en plus mal ?

    Et bien il s’auto-digère !

    Oui m’sieurs-dames.

    Tout le monde ne le sait pas, mais dans notre corps (c’est merveilleux la nature humaine, cette truie) : nous avons des organes qui peuvent se manger tout seuls.

    Moi j’dis que c’est beau.

    Limite que ça me rendrait flasque de rire cette affaire-là.

    Mais cela-dit, c’est une information capitale que j’aurais vraiment préféré ne pas expérimenter personnellement.

    Nan, vraiment, n’insiste pas.

     

    Et le plus drôle, t’sais quoi ? Quand cet abruti de pancréas se boulotte lui-même : et bien il coule sur ses voisins les z’aut’ organes.

    Cet irrespect sans déconner.

    Il coule.

    Comme un connard. Il inonde ses collaborateurs sans demander la permission de s’étaler. C'est l'inondation chez toi.

    Hormis le fait que ça fasse un mal de chien. Ouais, quand t’as une pancréatite, t’as pas mal dans le ventre, mais dans le dos… Des « douleurs irradiantes » que ça s’appelle.

    C’est poétique nan ?

    Je t’en foutrais de la radiance de la douleur moi.

    J’vais te dire : je souhaite même pas ça à mon pire ennemi.

    Imagine l’insulte suprême : « Hey bouffon ! Chope-toi une pancréatite et des douleurs irradiantes ! ».

     

    Donc, pour résumer : quand t’as une pancréatite, faut pas boire (même pas une goutte d’eau) et pas manger.

    Sinon t’as un Alien qui se développe dans le ventre et peut inonder tout le monde.

    Comme ça en fait :

    maxresdefault.jpg

     

    Paie donc bien ta misère. très seyant.

    On m’a mise dans un lit, sans boire, ni manger.

    3 jours.

     

    Je sais pas comment font les gens qui font des stages très chers où ils paient pour pas bouffer une semaine (je ne critique pas, chacun son truc).

    Un stage de jeun que ça s’appelle. Cela-dit, ils peuvent boire (de l’eau ou du jus de légume).

    Paraît que le corps s’habitue.

    Moi le mien il est programmé à bouffer.

    Si je ne mange pas toutes les 6 heures minimum : je deviens une personne que je maîtrise pas et sans aucun gramme de sens commun.

     

    Les analyses le premier jour, elles disaient que j’avais un taux défiant toute concurrence niveau inflammation de ce bolosse de pancréas.

    Mon dos il me faisait tellement mal qu’on m’a mise sous morphine.

    Là ça allait à peu près, flotter au Pays des Bisounours c’est comême merveilleux.

     

    Le second jour : tiens-toi bien. Mes analyses elles disaient que le taux d’inflammation du pancréas il était redevenu normal.

    J’ai demandé : Ah ben j’peux manger alors ?

    Ils ont dit : Nan on surveille.

    Je crevais tellement de soif qu’en me brossant les dents, j’ai commis l’acte de rébellion suprême n°1, attention, c’est hard…

    J’ai bu UNE gorgée d’eau.

    Ne fais jamais ça en cas de pancréatite. Tu peux crever. Vraiment. Et là je suis sérieuse.

    Mais, j’t’avoue qu’à ce moment précis, j’me suis dit dans le dedans de moi-même : J’vais p’têt’ mourir, mais pas de soif et desséchée comme un pruneau.

     

    Je sais. C’est pas malin. C’est pas intelligent.

    Je ne suis pas un exemple niveau lumière.

     

    Le 3ème jour, c’est là que le seum m’est monté.

    Grave.

    J’étais affamée.

    Oui nourrie par perfusion, mais mon body il se connecte pas à ça, que veux-tu.

    Et quand le seum te monte… Tu peux pas lutter.

     

    Après Scanner, Echographie, Cardio, prélèvements de morceaux de ma personne, analyses diverses et variées, là est apparue LA vérité : j’avais pas de pancréatite.

     

    J’me rappelle même plus sur quoi je me suis jetée en premier pour manger.

    Probablement ma voisine de chambre.

    Mais c’est un passage de ma vie que je préfère occulter.

    (en plus elle était très gentille)

     

    Mais je pense (vraiment) que je l’ai ingérée dans son entièreté.

    Acte de rébellion numéro 2 donc.

     

    Après avoir également dévoré une infirmière qui avait eu le malheur de passer par là, j’ai demandé candidement : « Ben alors pourquoi j’ai mal au dos ?».

    Ils ont dit qu’ils savaient pas.

    J’ai également demandé : « Pourquoi que vous avez dit que c’était une pancréatite alors que c’est pas une pancréatite ? Pourquoi j’ai pas mangé et bu pendant 3 jours ? Et c’est long 3 jours, très très long… Pourquoi mon taux il est monté alors qu’en fait nan ? Why ? »

    Ils ont répondu qu’ils savaient pas non plus, mais qu’ils allaient me garder pour m’étudier un peu.

     

    C’est là que j’ai commis mon 3ème acte de rébellion.

    Il était 21h.

    J’ai demandé à signer une décharge.

    Pas la poubelle.

    Le papier.

    Pour dire que je me cassais en prenant l’entière responsabilité de mon body qui finalement n’avait plus de risques de se manger tout seul.

     

    Ils ont pas voulu.

    Y avait personne pour m’autoriser.

    J’ai dit qu’une décharge ça nécessitait juste une signature de moi-même.

    Ils voulaient pas.

    Ils m’ont donc laissée branchée à ma perfusion en me disant : "On va se renseigner sur vot’ cas".

     

    Ils sont revenus au bout de 1000 ans avec cette phrase très intéressante : « Vous ne sortez pas ce soir ».

     

    J’ai donc tiré sur mon cathéter toute seule comme une sagouine (ne.fais.jamais.ça).

    J’me suis rhabillée (toujours en mode porcasse).

     

    En bonne petite fille, je suis allée me présenter au bureau où c’est que tout le monde bavassait.

    Habillée en civil et sans perfusion.

    Y en a une qui en a laissé tomber ce qu’elle mangeait.

    J’ai juste dit : « Bon… M’sieurs-Dames, je pars. Bonne soirée, merci, cordialement, bien à vous, bisous ».

    (chuis pas certaine de la fin de la phrase)

     

    Ce dont je suis sûre, c’est que ma môman était avec moi.

    Qu’elle me courait derrière en disant : « Soniaaaaaaaaa !!! J’ai la Légion d’Honneur et tu me rends complice de ton évasion ! ».

    Ce à quoi j’ai répondu (vraiment, j’ai pas changé un seul mot) : « Maman, dans le cas présent, on s’en fout de ta décoration : trace ! ».

     

    Jusqu’au lendemain, j’ai cru que la Maréchaussée allait v’nir me chercher chez moi.

    Môman me répétait en boucle : « Tu as commis un acte de délinquance ! Je ne t’ai pas éduquée de la sorte ! ».

    Moi, la bouche pleine de saucisson (rho ça va hein, j’avais des carences, fallait que je me régénère) : « Môman, j’allais pas coûter de l’argent à l’Etat alors que je n’avais rien et que j’ai passé tous les examens de la terre ! ».

     

    Au final, t’sais que j’ai ?

    De l’arthrose.

    Ouais.

    Encore.

    Ne dis rien.

    Je suis lamentable.

     

    Et aussi, j’ai reçu ça par la Poste.

    hosto.jpg

     

     

    Voilà, je suis officiellement une vile petite délinquante ayant entraîné sa maman dans un acte répréhensible.

    Mais au moins je peux me baffrer sans craindre que mon corps coule dans le dedans.

     

    NB : je précise que j’ai beaucoup de respect pour tout le corps médical des hopitaux. Qu’on vienne pas me faire dire ce que je pense pas.

    Les erreurs ça arrive.

     

  • (Thalasseo) - Calendrier de l'Avent/Idée Cadeau pour Noël : une idée de séjour à petit prix.

    Gens, 

    Jusqu'à la Fête de la Nativité, que même si tu fêtes pas, ben t'as besoin d'idées cadeaux, je vais poster ici (même que je vais tenter de le faire le plus régulièrement possible) : un billet.

    Parfois y aura aussi un truc à gagner, genre cadal (ouais ouais, ça te manque hein ?). 

    Je vais essayer de satisfaire tout le monde, les p'tits, les grands, dans pas mal de domaines et à tous les prix.

    NB : je te rappelle que je ne touche pas de commissions sur les ventes et que mes liens ne sont pas sponsorisés.

     

    Aujourd'hui : THALASSEO !

     

    Lire la suite

  • J'ai testé pour toi : l'Escape Room "Epsilon Escape".

    Rhaaaa, joie ! Depuis le temps que je voulais tester ça ! Tu avais du voir sur mon Instagram que j'y étais allé.

     

    Là tu vas te demander : mais c'est quoi une Escape Room ?

    Ben comme son nom l'indique : un endroit dont tu dois t'échapper. Sauf qu'ya un temps limité.

    Attention hein, c'est pas genre Houdini où c'est qu'on t'enferme dans une malle avec des chaînes, des cadenas et tout, et après débrouille-toi.

    Nan nan, dans une escape room : tu fais juste marcher ton cerveau.

    epsilon1.jpg

     

    Ce qui est cool c'est que tu peux regarder sur le net, ya pas la solution aux énigmes. En même temps, c'est mieux non ? Si tu connais les réponses, autant rester chez toi sinon...

    Alors l'Escape Room, t'y vas miminum à 3 personnes et maximum à 5.

    Ya différents thèmes, y en a des très très très biens et des très très très nazes.

    Mon ami Guillaume (oui le vilain qui dit des choses sur l'Internet) il a donc testé TOUTES les Escape Rooms de Paris et a fait un classement dans sa tête. Ça c'était à l'époque où ça venait juste d'arriver en France. Maintenant, ça pullule à Paris et franchement y en a des nullissimes.

    Ensuite, Guillaume il s'est enfermé dans un bureau avec son meilleur ami (Florent, l'un des 2 qui a créé le Site Adopte un Mec) et ils se sont dit : nous on va mettre en place la meilleure Escape Room de Paris.

    Ça leur a pris du temps, beaucoup de temps... Pour élaborer l'histoire, les énigmes, trouver un lieu digne de ce nom et l'aménager.

    C'est ainsi qu'est né il y a quelques mois à peine : EPSILON ESCAPE.

    escape4.JPG

    L'endroit est très grand, avec de beaux fauteuils Chesterfield.

    On te fait patienter avec des boissons, et puis on te donne les consignes : faites juste marcher votre matière grise, ne démontez pas les installations, aucune force physique n'est nécessaire.

     

    L'ambiance est digne de celle du film "Vol au-dessus d'un nid de coucou". L'histoire s'appelle "Le patient de la chambre 8".

    Il y a quelques années, le Professeur Edmond Epsilon passe quelques temps à la clinique Sinople.

    Un patient, celui de la chambre 8, va particulièrement attirer son attention...

    Dès lors, le Professeur se pose une seule question : comment cette personne a-t'elle fait pour s'échapper de la clinique hautement sécurisée ?

    EScape5.JPG

     

    Notre équipe a donc du chercher les "clés" afin de se mettre dans la peau du patient, puis... trouver la sortie.

    Temps limite pour arriver à s'évader de la clinique : 70 minutes.

    Un seul mot d'ordre : vous avez le droit de tout fouiller (ça c'est ce que j'ai préféré, arriver dans un endroit et être autorisé à mettre la dawa le foutoir, c'est vraiment le rêve !).

    On y est allés à 5, avec un ami qui a fait HEC, on s'est dit que vu qu'on était tous un peu teubés, il fallait au moins quelqu'un d'intelligent avec nous :).

    Bien entendu que je ne vais pas te raconter ce qu'on a pu trouver comme indices, ni comment étaient les pièces, ni ce qu'on a vu et entendu.

    Epsilon2.jpg

     

    Tout ce que je peux dire c'est que la dame qui de temps en temps nous donnait des infos (un Maître du Jeu que s'appelle, un Game Master, ouais) je crois qu'elle en pouvait plus de nous tellement qu'elle a du nous entendre raconter des âneries ou partir sur des pistes improbables...

    Nous avons pu sortir en 65 minutes très exactement et on a tellement rigoulé qu'on en avait mal aux côtes.

    Franchement, les énigmes sont super élaborées (parfois perchées) et surtout complètement vicieuses tellement on peut arriver à croire des choses pas vraies.

    Pour le coup, je ne veux pas tester d'autre Escape Room pour l'instant, tellement j'ai peur d'être déçue par un endroit et une ambiance "de plus bas niveau".

     

    2016 07 04 20h RDC.JPG

     

    Un seul conseil : courez-y ! Vous allez vous éclater et c'est un super moment à passer entre amis.

    J'ai hâte qu'ils créent une seconde aventure dans quelques mois avec un thème totalement différent !

     

    L'Expérience Epsilon Escape coûte 135€ par équipe.

    137, boulevard de Sébastopol - Paris 2ème
    01 44 82 94 21

    Réservation uniquement sur leur Site Web.

     

  • Ivana m'a offert une robe...

    Note le level que l'on vient d'atteindre :

    1°) Je te poste une photo d'une qualité désastreuse (t'inquiète que je vais en mettre d'autres un peu plus dignes de ce nom... Normal, c'est pas moi qui les ai prises). Remarque, si c'était pas de la photo poucrave, ça serait pas moi (c'est un peu ma marque de fabrique...).

    2°) J'te cause de Mode.

     

    La dernière fois que j'ai parlé chiffons sur ce blog, c'était dans ce billet... Ya plus de 7 ans, lorsque j'ai quitté le monde merveilleux de la Haute-Couture.

    Ivana, mon ex-Boss, c'est chez elle que j'étais allée en Zagrébie.

    Nos chemins ne se sont jamais perdus. Lorsqu'elle passe à Paris, ça nous arrive de dîner ensemble.

    Elle a d'abord été Directrice Artistique de la Maison Martin Margiela.

    Puis, dernièrement, elle a enfin réalisé son rêve : créer sa propre marque.

    L'an dernier, elle m'a envoyé son premier look-book pour sa collection Automne-Hiver.

    Et récemment, voilà, ça y est, sa griffe à elle, son nom, Ivana Omazic, simplement sous ses initiales : IO.

     

    V'là qu'elle m'envoie un message en me demandant mon adresse.

    Moi j'y donne en pensant qu'elle va m'envoyer une spécialité Croatienne.

     

    Nan, nan...

    J'ai reçu ça :

    IO.jpg

     

    Une bouate magnifique, avec du papier de soie dedans, un mot d'amour pour moi, et... une merveille...

    Une robe de créateur, que c'est Ivana la créatrice.

    J'ai été très très très émotionnée t'sais...

    Vraiment, je m'attendais pas à ça...

    Je l'ai appelée immédiatement pour remercier.

    img_1083.jpg

    C'était celle-ci.

     

    J'ai dit à Ivana : Bon... La robe est un peu grande... Je vais la faire reprendre par un retoucheur.

    Elle a répondu : Tu touches à cette robe, je te tue ! Elle est réalisée à la main, en atelier, elle n'est pas faite pour être retouchée par une tierce personne. Tu me la renvoie et je te fais parvenir celle qui est à ta taille. D'ailleurs... Si tu veux un autre modèle de la collection, tu me dis...

    Alors évidemment que j'ai louché sur la gamme (Ivana elle n'aime que les robes ou les jupes, donc elle ne fabrique que ça. Et ça c'est drôlement bien, passque je ne mets pas de pantalons, ouais...).

    Donc j'y ai envoyé cette photo, avec juste pour légende : "I think that this one calls my name !!!" ("Je crois que celle-là crie mon nom !").

    img_1467.jpg

     

    Et 3 jours plus tard, j'ai reçu cette fabulosité absolue :

    img_1459.jpg

     

    Alors oui, faut assumer de la porter sans soutif... M'en tape, j'assume grave.

    Elle est d'une qualité mes z'enfants... C'est de la popeline, aérienne, mais en même temps elle épouse parfaitement les formes. Entièrement doublée, donc pas transparente.

    Le haut est cousu d'une façon que c'est tout bien comme il faut. Ça tombe parfaitement, ça ne fait pas de bec quelque part. C'est taillé sur toi. Tu comprends pourquoi ça coûte cher, ya du boulot dessus...

    NB : sur le site ce sont des tailles Italiennes. Par exemple, je fais du 40, j'ai pris une taille 44.

     

    Mais j'avais tout de même hésité avec celle-ci...

    img_1124.jpg

     

    J'attends qu'il fasse beau (et un peu plus chaud) pour la porter.

    Non, je ne peux pas la mettre au bureau (rapport au décolleté du dos, et ça serait pêché que de porter un gilet par-dessus).

    Cette robe elle se porte telle quelle.

    Je l'aime d'une force.

    Ivana m'a dit : "C'est ma première collection officielle, c'est une robe qui m'a donné beaucoup de travail à imaginer et à fabriquer. Je suis heureuse de te l'offrir".

    C'est ma robe Couture, ma robe de designer, ma robe quoi.

    Fierté.

    Du coup, j'y fais aussi un cadeau en postant ce billet (elle est pas au courant...) et j'y enverrai le lien avec vos commentaires dedans (elle lit le français).

     

  • L'Art du Rangement...

    T'as vu ya du changement ici !

    La nouvelle bannière a été réalisée par la talentueuse Faustine.

    Il y a encore quelques réglages à effectuer. Alors ça plaira, ça ne plaira pas, mais l'ancien design avait plus de 7 ans, il était temps de changer pour quelque chose qui me correspond mieux aujourd'hui (moins de rose, plus de sobre, toussa toussa). Si ça ne s'affiche pas chez toi : Touche F5.

     

    Pourquoi le titre ?

    Parce que récemment j'avais posé quelques jours de congés et n'avais pas prévu de partir quelque part, mais... : de ranger ma maison.

    Non pas que ce soit un joyeux bordel, mais depuis 9 ans je me suis laissée envahir par les objets inutiles... Disons que je suis une très grande adepte de : ça je garde, on sait jamais, ça peut toujours servir.

    J'ai alors regardé ce que conseillait la spécialiste du rangement (oui ça existe), une dame qui s'appelle Marie Kondo. Il y a des articles ICI, ICI & LA.

    Bon... Honnêtement j'ai pas tout respecté hein. Ya des trucs trop nébuleux pour moi (saluer sa maison ou parler aux objets par exemple).

    Mais globalement, les conseils étaient applicables. 

     

    Alors j'ai commencé : par jeter. Jeter, jeter, jeter... Plein plein plein de choses... Je te rassure, oui j'ai trié, non tout n'est pas parti à la benne (j'ai beaucoup donné... Des bigoudis chauffants par exemple, qu'est-ce que je peux en faire sur moi, hein ? Autant que ça fasse plaisir à quelqu'un au lieu de prendre la poussière).

     

    Le cas des vêtements...

    Ça c'était le principal problème : les armoires qui débordent.

    Un truc très simple pour savoir si "il faut garder cette jupe, ce serait dommage de m'en débarrasser car je peux avoir envie de la porter un jour".

    Tous tes vêtements, faut les mettre sur cintres sur penderie ou dans l'armoire (pas pliés).

    Tu tournes les crochets des cintres tous dans le même sens.

    A chaque fois que tu portes quelque chose : tu le remets sur cintre dans l'autre sens.

    Au bout d'un an : tous les cintres qui sont restés dans le sens initial, ce sont des vêtements que tu n'as pas portés, et que donc tu ne porteras plus jamais (tu crois que si, mais en fait : non). Donc : on s'en sépare.

    Perso, j'ai rempli 3 énormes sacs de 100 Litres et ai tout apporté à un organisme qui collecte les vêtements (il y en a partout). J'y ai également mis des manteaux, ça tient beaucoup de place et la coupe ne me va plus.

    Ce dont je n'arrive vraiment pas à me séparer par sentimentalisme : je conserve. Par exemple une magnifique jupe Christian Lacroix qui est devenue mille fois trop grande pour moi : je l'ai apportée à la retouche (genre j'aurais pas pu le faire plus tôt ?). Ben non, vu que je l'avais perdue (traduction : je savais plus où elle était car cachée au milieu du merdier...). Toi aussi tu cherches des vêtements et tu ne sais plus où ils sont hein ???

    Ben j'peux te dire que ça fait un bien fou de pouvoir enfin accéder à ses fringues, et des fringues qui te vont (pas celles où te dis "rho j'ai envie de porter ça, mais est-ce que je rentre encore dedans ?").

    Quant aux chaussures : j'ai trié également et en ai laissées plein au dépôt-vente. Pour les baskets, toutes rangées ensemble et donc facilement localisables et pas en exposition.

     

    Le cas des livres.

    Je les ai donnés. C'est pas plus compliqué que ça.

    Je les ai lus, relus, appréciés... Faut donc que ça fasse plaisir à quelqu'un... Remarque, ça je fais ça souvent. Quand je termine un bouquin : je le laisse sur un banc dehors.

     

     

    Dans son livre, Marie Kondo elle dit qu'il faut ranger toutes les pièces en même temps. Si tu fais une pièce par une pièce en pensant que tu vas t'occuper de l'autre plus tard : tu ne le feras jamais. 

    Si tu ranges tout en même temps : tu seras bien obligé de le faire sinon tu vivras au milieu de tranchées (zones sinistrées).

    Donc ça m'a pris très exactement : 4 jours complets.

    Puis j'ai demandé à mon ami d'enfance (Designer d'intérieur) de venir m'aider à faire de l'aménagement de pièces (car à ce stade je n'avais plus de cerveau). Il a tout changé de place : résultat, j'ai l'impression d'avoir gagné 20 m² de salon !).

    Ensuite, ça a été : ménage à fond et cirage du parquet. A présent je respire et me sens mieux.

    Le pire c'est que ça fait 2 semaines et que je me tiens à l'ordre. J'ai acheté deux belles bouates pour mes papiers au lieu de les laisser s'entreposer (Marie elle est contre les piles, les piles c'est le mal). Et plus rien ne traîne dans l'entrée dans le vide-poches, hormis le strict nécessaire (tu sais, là où il y avait des piles, des boutons, des tickets de caisse...).

    Voilà, j'espère que ça t'inspireras, perso ça m'a fait un bien fou !

     

    J'ai mis qu'une seule photo passque c'est chez moi et que je veux pas trop le partager partout :)

     

  • Comment j'ai (presque) arrêté de fumer (tout du moins : diminué la cigarette) grâce à l'hypnose.

    Gens, v'là la note qu'on me réclame depuis des lustres !

    NB : le but n'est pas de donner l'adresse de la praticienne en message privé. Des personnes qui pratiquent l'hypnose il y en a de très compétentes partout, suffit d'avoir le feeling ou des avis.

     

    Bon...

    Alors, dans la vie, moi j'crois qu'ya jamais de faux-hasards...

    V'là qu'un matin j'étais présentement en train de promener Maya de Bencouscous, lorsque j'avise une plaque sur une entrée d'immeuble, un truc tout frais qu'était posé de la veille (la plaque, pas l'immeuble) et que je pouvais donc pas avoir vu avant :

    Mme Truc Machin

    Hypnose

    n° de Téléphone

     

    Là, direct je pense à un pote à moi que j'adore et qui n'a plus touché une seule cigarette pendant 2 ans, après une seule séance. Bon... Fallait qu'il dise "lapin rose" à chaque fois qu'il avait envie de fumer... Son mari (oui, il a un mari) m'a dit qu'il en avait marre de l'entendre hurler "laaaaaapin rooooose !!!" le soir à la fenêtre... Mais ça a fonctionné 2 ans (là, il re-fume... Il dit que les chasseurs ont tué le lapin...).

    Quelqu'un d'autre m'a dit qu'il avait du se faire hypnotiser pour avoir son permis car il le ratait tout le temps...

     

    Je note le numéro dans un coin de ma tête (chuis super bonne pour retenir par cœur les numéros).

    kaa6.jpg

    Un peu plus tard dans la journée : j'appelle la dame.

    J'y demande : "Voualà, j'ai vu vot' plaque et je voudrais savoir si vous pratiquiez les séances pour l'arrêt du tabac ? Rapport au fait que je fume comme un vieux sapeur et que pour préparer le Marathon ça fait un peu désordre...".

    La dame, elle répond : "Oui, ça fonctionne très bien d'ailleurs, mais je préfère être honnête, il faut minimum 3 ou 4 séances afin d'obtenir des résultats probants".

    Vite fait, je compte dans ma tête et obtient le ratio cartouche de cigarettes VS prix d'une séance (90€).

    Je prends rendez-vous assez rapidement.

     

    Quelques temps plus tard, j'arrive dans le cabinet de la dame, la clope au bec.

    Elle commence à me causer en me demandant ce que la cigarette m'apporte. Je réponds : rien, ya que des inconvénients.

    Elle s'en fichait de savoir depuis combien de temps j'avais commencé à fumer.

    Elle m'a pas fait de topo sur "la cigarette c'est le mal". Ça on le sait, on est adultes.

    Elle m'a juste demandé combien de cigarettes je fumais... par semaine... Ce que j'ai bien été incapable de savoir...

    Mais j'me sentais bien, j'avais envie de lui faire confiance (pas de me barrer en courant et en rigolant comme quand j'étais allée voir la dame qui avait cloué mes oreilles !).

    Après avoir fait connaissance, la dame m'a alors plongée en hypnose...

    C'est super étrange...

    Tu entends, mais tu n'écoutes pas ce qu'elle te raconte (tu visualises la différence ?).

    Elle parle, elle parle, elle parle très longtemps... Mais c'est pas à toi qu'elle s'adresse : c'est à ton inconscient. Çui qui relie ta main à la clope, quoi.

    Me demande pas ce qu'elle m'a dit : j'en sais rien.

    Combien de temps ça a duré : aucune idée.

    pendule.jpg

     

    En partant, j'y ai demandé : Bon ben je fais quoi maintenant ? J'évite de fumer ?

    Elle a répondu : "Non. Vous fumez si vous en avez envie, rien n'est interdit. Vous faites comme vous voulez".

    C'est juste que je suis rentrée chez moi : et que j'ai plus touché une cigarette.

    Disons que les jours suivants, si je fumais 3 cigarettes par jour, c'était bien le maximum.

    Je n'en avais plus du tout envie, étant donné que j'étais pas privée : ben je n'éprouvais pas la nécessité de m'en griller une (ou alors j'en fumais des bouts par ci par là).

     

    J'ai ensuite éprouvé une sensation bizarre : la fragilité... Comme si j'étais au bord de la tentation tu vois ?

    Donc chuis retournée la voir.

    Elle m'a dit que c'était normal et que sa méthode à elle n'était pas le zéro clope du jour au lendemain, sinon on pouvait retomber dedans à la suite de n'importe quelle contrariété.

    Elle a également une autre méthode : t'en dégoûter carrément, mais là t'as des nausées permanentes (et je ne voulais pas de ça).

    Ça a donc été comme ça pendant quelques semaines.

     

    Et puis... Il y a eu ce vendredi 13 Novembre 2015... 

    J'ai passé la soirée scotchée devant BFM TV... Atterrée... Le paquet de clopes à la main...

    Ouais.

    pascale.jpg

    Avec la Pascale qui a tout de même eu le mérite de me faire rire...

     

    J'ai donc repris ma consommation (honte sur moi). Chuis retournée voir la dame : elle m'a trouvée trop stressée, donc pas possible de faire une séance. Elle a préféré travailler sur le fait que mon opération chirurgicale arrivait et que j'étais angoissée.

    Ensuite, il a fallu que je passe la période post-op et les nuits compliquées (d'ailleurs en passant, MERCI pour le coup du Miel de Manuka à appliquer sur les cicatrices et l'aloé véra : c'est miraculeux !). Donc, pas possible de se concentrer sur la clope. Alors j'ai re-fumé.

     

    Là, j'ai eu une très très grosse contrariété en début d'année.

    La dame elle dit qu'on ne peut traiter qu'un souci après l'autre...

    Donc, on "travaille" sur ce qu'il faut travailler. J'ai refait une séance anti-clope dernièrement, et j'ai re-diminué ma conso.

    J'y vais doucement car c'est vrai que c'est super perturbant. P'têt' que la première fois j'étais pas encore prête à des résultats aussi rapides (d'où le fait que j'ai craqué à la première perturbation).

    Je suis super confiante. C'est la première méthode où je crois aux résultats (le machin électronique, les patchs, les bouquins, toussa : ça n'a rien donné).

    Ya le Marathon en Avril... Tu sais comme je suis têtue lorsque j'ai un objectif : je me donne les moyens d'y arriver.

     

    Voualà voualà pour mon expérience.

     

     

     

  • Paolo et les Poulets.

    Bonjour les gens !

    Alors on va faire court : Akemashite omedetō gozaimasu ! 

    En Japonais, ça veut dire : "félicitations pour cette nouvelle année qui commence".

    Voualà, ça c'est fait.

     

    Je crois que je te l'ai déjà dit, mais ya pas mal d'Italiens dans mon entourage, et notamment quelques uns avec lesquels je cours.

    Paolo, c'est çui qui avait fait Prince à la Course des Princesses du Château de Versailles.

    Paolo, il est très gentil, et il a une très grande passion dans la vie : les poulets. A un point que ça en est une addiction, et que je lui ai dit que j'allais en faire un billet sur ce blog...

     

    J'ai commencé à m'en rendre compte, quand il est venu me voir pour me faire part d'un truc qui envoie du bois...

     

    Paolo : Chonia ?

    Moi : Oui Paolo ?

    Lui : Yé acheté oune poulet.

    Moi : Rhooo, ben c'est formidable ça ! Félicitations, je suis super heureuse pour toi !

    Lui : Il est énoooorme ! Il pèse au moins 3 kilous !

    Moi : Incroyable. Ça me remplit de joie d'apprendre un truc pareil, dis donc...

    Lui : Yé l'ai mis dans lé chaudron, et yé pouvais plous touiller. Y avait trop dé poulet dans la marmite.

    Moi : T'as vraiment une vie passionnante... 

    Lui : Après, yé trouvé qu'il était vraiment troup gros pour lé manger moi tout seul.

    Moi : Ben qu'est-ce que tu as fait alors ?

    Lui : Ben yé invité mon coulocataire Giuseppe à vénir lé manger avec moi.

    Moi : Vous m'impressionnez les gars... Vous avez vraiment des soucis...

    Lui : Y'aurais pas du acheter un poulet aussi gros.

    Moi : Moi je juge pas, tant que ça te fait plaisir. Ta vie est passionnante :)

    Lui : Vraiment il était énorme.

    Moi : J'en doute pas, Paolo. J'en doute pas... On sent que ça te fait du bien d'en parler. Faut pas garder des choses comme ça pour toi.

     

     

    Puis, ça a continué avec ça :

     

    Paolo : Chonia, tou sais, yé sous tellement déçou d'avoir fait 44 minutes aux 10km qué yé vais racheter oune poulet pour lé manger et mé détendre !
     
    Moi : T'as vraiment des gros problèmes dans la vie, toi... Je sais que tu as une passion pour les poulets, mais essaye de ne pas prendre la taille géante pour une fois :)
     
    Lui : Oui, sinon il né rentre pas dans la marmite et yé né peux pas lé touiller !
     
    Moi : C'est fascinant...
     
     
     
    Il y a eu une autre fois où Paolo a eu une baisse de régime (si je puis dire) :
     
     
    Il a subitement déclaré "Yé né sais pas cé qu'il m'arrive, mais yé crois qué yé né veux plous manger de poulet... Ils sont troup gros, et yé mets 3 jours à lé terminer".
     
     

    Puis, les nouvelles aventures de Paolo et les poulets (aka ses conneuries sur les gallinacés...).

    Moi : Bon alors... Explique-moi ce qui s'est passé au semi-marathon de Vincennes, étant donné que je n'ai pas trouvé ton score. Tu l'as pas couru ? Je t'ai pas vu...

    Lui : Chi chi, y'étais là...

    Moi : mmm... Hier, quand je t'ai appelé à 15h30 depuis le stand de retrait des dossards, je t'ai dit que ça fermait à 18h, et que c'était un peu à l'autre bout de la ville...

    Lui : Yé sais... Mais yé vénais jouste dé mé mettre à table... Yé souis Italien !!! Et tou m'as dit que yé pouvais prendre lé dossard dimanche matin... Donc yé préféré manger mon gros poulet...

    Moi : Mais pourquoi t'es pas classé dans la course ???

    Lui : Ben... C'est à diré qué... Tou m'as qu'ils né mé donneraient pas lé dossard sans la pièce d'identité dé Nina (ma collègue lui a donné son dossier car elle était blessée). Et y'avait rien pour imprimer chez moi... Alors, dimanche matin yé souis allé au bureau... Et yé sonné, et yé pas trouvé lé gardien... Il devait faire sa ronde... Alors yé souis allé prendre lé départ dé la course, sans dossard...

    Moi : Petit délinquant, va !

    Lui : Et... Tou trouves pas qué c'est long 21km ???

    Moi : Ben, c'est un semi-marathon ! La distance tu la connais, non ? C'est pas comme si tu ne l'avais jamais fait !

    Lui : Au 8ème km, yé sais pas cé qui s'est passé... Y avait le décalage d'heure tou sais... Donc, il était midi en fait... Y'avais FAIM !

    Moi : Et t'as arrêté ???

    Lui : Oui... Y avait trop envie dé manger dou poulet...

    Moi : Donc, si je résumé... Tu t'es levé tôt un dimanche matin, pour aller au bureau, puis jusqu'à l'autre bout de Paris, faire un semi sans dossard, et arrêter au tiers pour aller bouffer un poulet... Je... Non... Rien...

    Lui : Ben quoi ? Yé couru 8km, ça m'a fait ma sortie dou dimanche !

    Moi : Au lieu de te lever tranquillement, pour aller courir 1 heure en bas de chez toi...

    Lui : Et ch'était dur dé sé garer...

    Moi : Sérieux, t'es mon idole... Ne change rien...

     

    "Chooonia ?"
    "Oui Paolo ?'
    "Yé crois qué yé un proubleme avec lé poulets"
    "Ben c'est pas nouveau..."
    "Lé boucher, il sait qué yé viens tout le temps chez lui... Il mé fait payer 30€ pour oune poulet !"
    "J'espère qu'il est fermier au moins... T'as les pommes de terre avec à ce prix là ?"

     

    J'ai fini par lui envoyer ça, et il a déclaré "Yé veux la poulette en bas résille !".

     

    poulet.jpg

     

     

     

  • Faites gaffe aux faux-Policiers (*)

    (*) ce qui peut s'adapter également aux : représentants de toute sorte, agents EDF/GDF & Co, ramoneurs, démarcheurs, vendeurs de calendriers de fin d'année, etc.

    Bon, j'tape cette note sur un mode léger, passque sur le coup je l'ai pris à la rigolade, mais avec le recul : je ne rigole pas du tout.

    Loin de moi l'idée de vous faire basculer dans la psychose, et je ne veux pas faire de généralités, mais ce qui m'est arrivé dernièrement me pousse à ouvrir l’œil... 

     

    civisme.JPG

     

     

    Dernièrement, et très tôt le matin, avant de partir travailler, v'là que j'étais dans la rue afin que Maya de Bencouscous puisse effectuer sa promenade du début de journée (pour le milieu de journée, j'ai une dog-sitter, mais ça c'est une autre histoire).

    Précision importante : je pense faire preuve de beaucoup de civisme en matière de "j'aime mon quartier, je ramasse". Les personnes qui ne ramassent pas, en général, je suis la première à aller les voir en leur disant : "mmm... Pardon Monsieur, Pardon Madame, mais je crois que vous avez oublié quelque chose derrière vot' chien...".

    Après, les gens font comme ils veulent, je m'en fiche. C'est le choix de chacun.

    Bon, il s'est trouvé ce matin-là que : les cordonniers sont les plus mal chaussés.

    Pourquoi est-ce que je n'ai pris qu'un seul sac à popo, juste le jour où Maya a décidé de faire deux fois ? Aucune idée. Ya des matins comme ça... Bref (la paille dans l'oeil du voisin, la poutre qui est dans le tien, toussa...).

    L'air déconfit, j'me dit dans le dedans de moi-même : "Merde" (c'était le cas de le dire).

    Et je m'apprête à faire ce que je déteste : partir le nez en l'air, avec la mine de celle qu'a rien remarqué (c'est pas bien, c'est mal, c'est très mal !).

     

    C'est là qu'un type est venu me voir. Un type avec l'air pas aimable du tout.

    Il sort rapidement une carte de Policier. Une carte de Gardien de la Paix (il se trouve que je sais à quoi ça ressemble). C'était l'ancien modèle, format A5 (or, elles commencent à être remplacées par des Cartes en format Pass Navigo - genre carte de crédit si tu veux).

    Sa carte, je la sentais pas... Y avait un truc qui clochait...

    Il me dit : "blablabla... Vous avez commis une infraction".

    Je ne cherche pas à discuter (je suis en tort, j'ai fait une conneurie, ça ne sert à rien de parlementer et d'argumenter), et réponds : "Je suis d'accord. C'est une incivilité de ma part".

    Mais le mec, je ne le sentais pas du tout du tout... Il portait des dreadlocks (ce dont je me fiche hein, entendons-nous bien, j'ai rien contre cette coiffure, c'est juste pour décrire), mais dans la Police, j'ai jamais vu...

    Il dit : "Vérification d'identité !".

    Je réponds : "J'ai rien sur moi. Juste ma gueule". (je suis pas une rebelle face à l'autorité, mais c'était vrai).

    Il demande : "Vous habitez où ?".

    Moi : "Chez des amis". (pourquoi est-ce que j'ai répondu ça ? Aucune idée...)

    L'air menaçant : "C'est quoi l'adresse ?".

    Je suis restée silencieuse.

     

    Là, il a sorti un petit carnet à spirale où il y avait déjà visiblement des noms écrits dans tous les sens (où était le carnet à souches avec les Amendes ?), et il m'a demandé de décliner mon identité.

    J'ai donné un faux nom (oui, j'assume, mais il y avait vraiment un truc qui n'allait pas...).

    Ensuite, il m'a redemandé mon adresse (j'en ai également donné une fausse).

     

    Puis il a demandé : "Mais... Ce chien... C'est bien le votre, non ?".

    En priant qu'il ne regarde pas la médaille de Maya où tout était écrit dessus : "Lui ? Jamais vu... Connais pas... Chaipas qui c'est" (pardon ma fille, pardon... Et en plus, j'te fais passer pour un mec).

     

    C'est là qu'il est devenu de plus en plus bizarre, genre guerre psychologique, tentative de déstabilisation, tu vois ? : "Emmenez-moi chez vous. Vous allez prendre votre pièce d'identité et me la montrer !".

    Moi : "Non. Je vous ai déjà dit que j'étais chez des amis. C'est... Compliqué".

    Lui : "Ah bon ? Vous ne savez pas où vous habitez ?".

     

    A part savoir à quoi ressemble une carte de Policier (donc : pas la sienne), ya un truc qui a jailli dans mon esprit : un Gardien de la Paix en civil avec des dreadlocks ne donne pas d'amendes pour des crottes de chien. Ce sont soit des agents de surveillance mandatés par la Préfecture de Police et disposant d'une carte estampillée "Inspecteur", soit des Inspecteurs de Sécurité. Par exemple, à Paris, ce peut être des Agents/Inspecteurs de Salubrité du CAPP (Centre d'Action pour la Propreté de Paris), mais il y en a dans tous les départements de France. Ils peuvent verbaliser en tenue civile ou en uniforme.

    Et surtout : en aucun cas, ils n'ont le droit de se rendre chez les gens. Ils n'ont pas le droit de rentrer chez eux, même sous le prétexte de vérifier une identité.

    Imagine si j'avais été naïve ?

    Imagine si j'avais cru à sa carte ?

    Imagine si je l'avais fait rentrer chez moi ?

     

    Dans la matinée, j'ai téléphoné à mon Commissariat qui m'a bien confirmé que cette histoire puait gravement du cul.

    Et : en cas de non-présentation de la carte d'identité, l'Agent peut appeler le Commissariat afin que la vérification se fasse sur place, ou directement au Poste. Mais rentrer au domicile des personnes : no way. Ils ne sont pas autorisés à faire ça.

    Les Inspecteurs mentionnés plus haut ne peuvent pas percevoir d'amende sur place (c'est 35€ l'infraction). Je précise que le type ne m'a pas demandé d'argent dès le moment où je lui ai dit que je n'avais rien sur moi...

     

    Tu penses bien que j'ai averti la dog-sitter, les p'tites vieilles du quartier, les copains de chiens...

     

    NB : si vous vous faites verbaliser parce que vous avez commis une incivilité (même pour avoir jeté un truc dans la rue, oui c'est possible), ne tombez pas dans la psychose car la personne en face de vous est généralement habilitée à le faire, mais... Faites attention quand même... (c'est la même chose si ça sonne à votre porte).

    Lecteurs de la Maison Poulaga : s'il y a des inexactitudes dans ce billet, n'hésitez pas à me reprendre, car je ne veux vexer personne, hein :) (j'ai vérifié avant, mais on ne sait jamais, j'ai pas la science infuse).

     

     

    Enfin... J'peux dire que dorénavant, j'ai au moins toujours 3 sacs sur moi. Ça m'apprendra !

     

     

  • L'accessoire que j'ai pas testé, que je ne testerai pas, mais que mes copines disent qu'il faut que j'en parle quand même !

    Alors là les gars, attention, on va atteindre le summum de la classe sur le Blog !

    Aujourd'hui, je vais te causer d'un ustensile étrange, que je refuse d'essayer, mais paraît que ça peut intéresser quand même.

    Quand j'ai reçu le dossier de presse : j'ai lolé gravement (en fait, je ne pouvais plus m'arrêter de rigouler).

    Le monsieur m'a dit : Voulez-vous le tester ? Je vous en envoie un si vous voulez ?

    J'ai répondu : Nan (j'ai une dignité) et également une crise de fou-rire !

     

    Ensuite, j'ai partagé l'info auprès de mes coupines.

    Et là, ben je me suis rendue compte qu'il y avait 2 avis bien distincts : les filles (ouais, car ça concerne uniquement les filles. Désolée Messieurs !) qui se tenaient les côtes de rire, comme moi ; et les filles qui trouvaient ça génial.

    Les filles qui trouvaient le concept intéressant m'ont dit : Vaz-y, si tu veux, on essaye le bidule à ta place !

    J'ai répondu : Personne ne va rien essayer, car vous imaginer avec ça, ça me perturbe... Je vais juste informer le vaste monde que cette chose existe...

     

    La première fois que j'ai vu ce truc, c'était au Salon Running Expo.

    Avec Sandra, on ne s'est pas remis de l'invention.

     

    De quoi je cause ?

    Toi aussi fais pipi comme un homme, avec le GO GIRL !

    gogirl.JPG

    Debout les Filles ! - 19,90€ (réutilisable à vie)

     

    Voualà, tu as compris, pas besoin de faire un dessin...

    Ceci est bien un urinoir de poche qui t'empêche d'en mettre plein tes chaussures.

    Ouais.

     

    On va pas t'esspliquer comment ça fonctionne (les images parlent d'elles-mêmes...). Sinon, le mode d'emploi est ICI (j'ai une limite à rentrer dans les détails - si je puis dire...).

    Tu as une envie pressante, et pas une seule portière de voiture ou buisson à l'horizon ?

    Pas de soucis !

    Dégaine donc ton GO GIRL et fais pipi contre un arbre ! (djizeusse... Rien que l'idée me fascine... Imagine la tête des gens qui te voient faire ça ?).

     

    Ma chère Mumba a très bien résumé (toujours avec son langage fleuri) : 

    mumba.JPG

     

     

    Je ne dis pas le contraire que ça peut être bien pratique, mais vraiment : très peu pour moi. Je n'en veux pas et ne testerai pas.

    Voualà, si tu es intéressée par cette innovation, tu peux l'acquérir en toute discrétion va, même pas besoin de te dévoiler ici. Ton secret sera conservé !

     

    Je crois que ce sont les conseils d'entretien qui m'ont le plus fait rire ;) Allez hop, au lave-vaisselle avec les couteaux et les fourchettes !

     

     

  • Idée Cadeau pour Noël : l'accessoire improbable Japonais...

    Les gens, vous allez loler gravement, et j'vous préviens, le truc dont je parle ci-dessous : je ne sais pas où on l'achète, ni comment ça s'appelle.

    Voilà. Quel talent n'est-ce pas ? Vraiment formidable le niveau de ce Blog : on te propose des trucs inconnus et que l'on ne peut pas acquérir (j'crois qu'on tient un concept, les gars...).

    Bon.

    Alors voualà, cette semaine, j'ai eu l'immense surprise de recevoir ma Soeur Japonaise qu'a déboulé à Paris du jour au lendemain sans prévenir (Joie & Grand Bonheur).

    Yumi, elle est comme ça. Elle se pointe à l'arrache, et ça fait bien plaisir tu sais.

     

    Elle s'est mariée avec son Sushi ya 3 semaines, et elle l'a embarqué sous le bras pour une visite à Paris.

     

    Ya un jour où elle est venue déjeuner avec moi (pour une fois, elle était à l'heure et ne s'est pas perdue. Ce qui est assez rare et doit donc être souligné).

    A la fin du repas, elle m'a dit : Tiens, au fait, je t'ai apporté "un truc".

    Je déballe "le truc" en question.

     

    Atta, tu vas voir, c'est grandiose...


    chauffe-touffe.jpg


     

    Qu'est-ce donc que cet objet, te demandes-tu dans les tréfonds de ton petits corps ?

     

    Mesdames-Messieurs, non, il ne s'agit pas d'une protection hygiénique.

     

    Ceci, est : un Chauffe-Touffe.

     

    Oui, tu as bien lu. Tu en avais rêvé ?

    Les Japonais l'ont fait !

     

     

    Il s'agit d'un accessoire à placer dans ta culotte (si t'en portes une), afin de te tenir chaud à la moule l'hiver...

    Dès fois que t'ailles t'enrhumer de ce côté-là, mieux vaut être prudent, on ne sait jamais !

    Le rhume de foufoune ne passera pas par moi !


     

    WP_20131130_14_35_04_SmartShoot.jpg

    Il y a des pictogrammes drôlement intéressants en bas à gauche,

    notamment un qui essplique que ça ne s'utilise pas en dormant...


    Vernis 448 de Kiko de la Collection "Satin"

    (un vrai Bleu Majorelle, le parfait Dupe de celui d'Yves Saint-Laurent !

    Merci Louise de m'avoir fait faire Bêêêhhh sur ce coup-là)


     

    Je ne compte pas utiliser cet objet (le déballer serait péché), et je connais un garçon qui court sans slip (ne le jugeons pas, s'il se sent mieux dans son corps, c'est là l'essentiel) qui serait ravi de l'essayer (apparemment, c'est unisexe).

     

    Yumi me voyant interloquée, a déclaré le plus sérieusement du monde : Mais si Sonia, j'te jure que c'est très pratique ! Tu vois les Coréennes par exemple, elle s'habillent très court, et ne portent pas de collants, même en hiver. Et bien ça leur rend service, tu sais !

    J'ai répondu : Certes... Mais on ne peut pas avoir froid à cet endroit-là précisément, non ?

    Elle a dit : Ca dépend de quelles personnes...

    J'ai rétorqué : Je connais des gens qui n'en auraient absolument pas besoin...

     

    Sont fous ces Japoniens :)