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Tellement émotionnée que je ne sais même pas par quel bout commencer ce billet. Je viens de vivre une expérience esseptionnelle. Ouais : vraiment.
Lorsque l'Agence Bernascom m'a demandé si je voulais faire partie d'une Team Polar pour le Triathlon de Cannes, j'ai relu le message pour comprendre (il me faut un certain temps pour que les informations montent dans mon cerveau, t'sais bien... La dimension parallèle, toussa).
Le Triathlon, je sais ce que c'est.
Faut nager (là on te parle pas de barboter en faisant plouf dans une piscine...).
Faut monter sur une bicyclette (oui, j'appelle ça une bicyclette, ça a 2 roues, des pédales, une selle et un guidon, donc c'est une bicyclette).
Faut courir.
Et entre toussa : faut changer de tenue (passque si tu fais du vélo en tenue de poisson, ça risque d'être problématique et si tu cours avec des chaussures de vélo ça peut devenir très très compliqué...).
Bizarrement, les 2 premiers paramètres : je les ai occultés.
Pis après j'ai réfléchi... (ouais ça m'arrive de temps en temps).
1°) Concrètement, on va pas se mentir : je nage comme une enclume... Dans un style pas très académique, mais je coule pas, c'est déjà ça (t'imagines sinon le merdier si on devait me mettre des brassards comme pour les gosses ? Mais on en est pas loin les gars, on en est pas loin...).
2°) Le vélo ? On en reparle ou tu es bien au courant que j'ai un GROS souci avec cet engin de Satan ? Pas la peine que j'te rappelle ce qui s'est passé à Bali et en Martinique, j'ai une dignité (que le formateur en VTT il en rigoooole encore, mais paraît toujours que je suis sa chouchoutte sur les 150 nénettes. Ouais).
En gros, les bicyclettes, si ya un p'tit panier derrière et que genre c'est l'été, que je porte une longue robe blanche et vaporeuse : ça va. Le Vélib' aussi ça va.
Mais le vélo de route ? Seriously ? C'est quand Isabelle a commencé à me parler de la sale affaire des pédales automatiques que j'ai renoncé à comprendre. Qui qu'a inventé ça ? Des pédales où c'est que tu restes accroché dessus ? Si ton vélo tombe, vu que tu peux pas poser les pieds par terre : ben tu tombes aussi. Voici le concept.
Pardon Fred, ils sont super beaux tes vélos Lapierre, je sais qu'ils ne pèsent que 7kgs,
c'était gentil de nous les prêter, mais bon... :)
3°) Courir. Ça je sais faire... Mais... Hum... Concrètement : comment peut-on faire un Triathlon quand tu sais juste barboter et que t'as peur des bicyclettes ???
Ben les gens, j'y suis allé au culot : j'ai remercié la Madame de Bernascom en esspliquant que j'étais une dinde, et : si y avait genre possibilité de faire le Triathlon en relais ?
Et t'sais quoi ? C'est possible !
D'autant qu'un certain Charles voulait bien v'nir mais juste pour nager...
Restait à trouver un cycliste... C'est Nadia qui a accepté de le faire...
Là, ils me font croire qu'ils ont aperçu Alessandro Gassman en train de courir en slip sur la Croisette.
(en fait c'était le Maire de Cannes, oui oui c'est vrai et il est super cool)
Nous nous sommes positionnés sur le parcours M, aka :
1km de nage
52km de vélo
8km de course
Sinon, y avait un format L, que 2 personnes du groupe ont fait (et là c'est quasiment le double de celui du-dessus).
Alors là mes z'enfants... Je pensais que ma Tom-Tom Cardio était à la pointe de la technologie et qu'elle me suffisait amplement... Franchement : je vivais dans une grotte.
On doit porter la Polar V800 avec une ceinture cardio (ça aussi je pensais que ça allait être problématique) : que nenni (une fois installée, rien ne bouge, rien ne gratte).
Cette montre-là, elle t'attrape un signal GPS à la vitesse de l'éclair et après elle reste suspendue à lui comme un koala à son eucalyptus.
Elle t'explique tout ce que tu peux fabriquer sur une bicyclette.
Elle va sous l'eau (ouais).
Et alors les mesures pour le Running : c'est un truc de malade.
V'là que c'est d'une précision à toutes épreuves, que vraiment tu la règles sur ton moi personnel et pas celui du voisin.
Pour moi qui possède 2 bras gauches et qui ne comprends rien à la technologie : j'ai tout pigé du premier coup.
En plus : elle t'écris des mots... Genre qu'il faudrait que tu te bouges le fondement, ou que tu t'es trop entraîné ou que t'as pas assez récupéré, donc il faut que tu restes dans ton canapé car c'est mieux pour ton body.
Ah, et si tu veux : elle analyse aussi ton sommeil pour savoir s'il est de qualité (ouais, c'est pas une blague).
C'est alors que nous sommes joyeusement partis à environ une bonne douzaine de personnes, dans le TGV pour Cannes.
Il y avait la délicieuse Clémence de Runninglicious, François de chez TF1, Stéven (et non pas Stiveune), le très drôle Gérald (Rédac Chef de RMC Sport), Nathalie Simon (la Véliplanchiste), Olivier (le proprio du Magazine Joggeur), Géraldine de Run Chic, Matthieu (journaliste chez Bike Eco), Guillaume (le Coach de Frogita) et le Photographe Frédéric Poirier (les photos pro de ce billets sont de lui).
Et aussi Samuel Etienne, le Présentateur de Questions pour un Champion
(qui a eu le droit à "Je voudrais un 4 à la suite !" tout le ouikend. Le pauvre, j'crois qu'il n'en peut plus de nous... Surtout quand il a eu le malheur d'oublier son téléphone ouvert sur Touitteur...).
Note donc : que des Hulks... Et moi...
C'est là qu'on s'est dits dans le dedans de nous-mêmes : que ce séjour allait être Absolutely Fabulous !
Sur place on a retrouvé David Hauss, le Champion de Triathlon qu'a été sélectionné pour les Jeux z'Olympiques de Rio... Ne dis rien, je sais c'que tu penses...
A suivre... (j'vais pas faire trop long, j'trouve que c'est déjà pas mal comme Teaser).
Ça fait longtemps qu'il n'y avait pas eu de note de ce type ici ?
Normal : en général, chuis fidèle à ma routine, même si j'aime bien les adaptations :)
Mais étant donné qu'il est toujours agréable de se tenir à l’affût des dernières nouveautés, voici donc ce que j'ai essayé dernièrement :)
NB : quand je dis "essayé" c'est pas rapidos sur le dos de la main hein... Nan nan, c'est bien comme il faut minimum 1 mois (sinon je vois pas comment on peut donner un avis).
Ça faisait des lustres qu'on l'attendait et même qu'on n'y croyait plus !
Je suis particulièrement fière de ce produit car il a d'abord été testé par un panel pioché dans mes lecteurs sur le Groupe Face Book (oui oui).
Une quinzaine de personnes ont ainsi pu essayer les échantillons et donner leur avis en avant-première.
Au final, c'est la composition ayant reçue le plus de suffrages positifs qui a été mise sur le marché. C'est pas génial ça ?
Il a une texture incroyable et une jolie couleur nacrée.
L'odeur : identique à la gamme des produits Nominoë (les afficionados connaissent).
Conseil d'utilisation : appliquer le produit de préférence le soir sur une peau démaquillée en couche généreuse. Laisser la peau "boire" la crème. Quant à l'excédent : légèrement humidifier afin de transformer la matière en huile, puis masser. Ensuite : on va se coucher et on observe les résultats le lendemain matin.
Alors c'est pas une crème de nuit, donc il est normal que la texture paraisse plus riche, étant donné que c'est un masque.
Il est également normal de se réveiller le matin avec une sensation de "film" sur la peau. C'est juste que la peau n'a pas tout absorbé.
Je conseille de bien nettoyer le matin sous la douche, avec un nettoyant moussant (si tu possèdes celui de la gamme c'est très bien, sinon un autre "savon" peut faire l'affaire).
C'est un masque de nuit, donc une fois par semaine c'est largement suffisant.
Les effets : peau repulpée, traits retendus, teint plus frais.
Le produit est adapté à tous les types de peaux (même sensibles et acnéiques) et à tous les âges. Et oui, même si c'est un produit estampillé hydratant, les peaux grasses en ont besoin aussi.
Les produits Asiatiques certifiés Bio (oui oui, ça existe !)
Et pas une certification nébuleuse, nan nan, c'est vraiment estampillé Ecocert (c'est marqué dessus).
Doit-on encore rappeler les multiples vertus de cette plante ?
Ça cicatrise, ça apaise, ça hydrate, ça calme les gratouilles, etc.
Bon, le problème que j'ai avec les Lotions c'est qu'elles me font 15 jours vu l'usage intensif que j'en fais... Chuis vraiment pas un bon exemple (à croire que je bois la bouteille).
Pour en revenir à cette lotion en elle-même, je dirais qu'elle est "douce". Oui c'est bizarre de dire ça mais j'ai pas trouvé de meilleur qualificatif :) Elle sent le frais, très agréable à l'application, elle pique pas, elle irrite pas et tout et tout. Pis surtout : elle laisse la peau fraîîîîche !
En ce moment c'est ma crème de nuit et elle fait du bon travail.
Je sais qu'elle existe en version "whitening" pour les peaux ayant un problème de tache (sans chapeau sur le "a" siouplaît :) Si Gus passe par là elle va être contente que je le rappelle car ça fait des années qu'elle s'escrime contre cette faute de français, mais là j'crois qu'elle a renoncé...).
Cette crème, juste en version hydratante, elle me va très bien. Elle sent bon et l'absorption est rapide sans laisser de film inconfortable. Très bon job ! J'vais p'têt' également l'utiliser la journée pour voir ce qu'elle donne sous le maquillage.
Niveau compo et effets, j'te laisse regarder sur le site, ya un tas de légumes dedans (véridique).
Ensuite, nous avons le p'tit frère dans la gamme :
Il est aussi chouette que ses p'tites sœurs. Une pipette suffit pour tout le visage, donc ça va on le conserve sur une durée raisonnable (si seulement je pouvais dire ça des lotions...).
L'acide hyaluronique, je rappelle que tout le monde en a dans son body depuis la naissance et que malheureusement on en perd dès qu'on grandit... A quoi ça sert donc ? A te repulper la face ! (note que j'ai pas employé le terme de pomme flétrie, mais ça peut être un bon exemple). Ça donne à boire à ta peau et tu peux pas y faire d'allergie (c'est ça qui est chouette avec un composant naturel).
La texture du produit est huileuse, mais ça rend pas gras du tout et ça pénètre dès l'application (comme de l'eau).
Pour les personnes accro à l'Huile Cara Recipe au Thé Vert (avec les feuilles qui flottent dedans) : c'est quasiment la même odeur.
Il nettoie d'une force mais alors d'une force (j'ai pas dit qu'il décapait non plus hein, vu qu'il convient aux peaux sensibles).
Il est pas fabriqué avec de l'eau, mais avec des jus de fruits (ya même de la matière dedans, ce sont des graines fermentées).
Le diffuseur te délivre une mousse aérienne en 2 pressions. Le flacon va faire 6 mois à ce tarif là ! (si je pouvais dire pareil des Lotions... Oui je sais, j'me répète).
Lui il est pas certifié Ecocert, mais blindé de composants naturels (j'te laisse visualiser la compo sur le site si ça t'intéresse...).
La Crème de Luxe Bio
Bon... Les enfants, asseyons-nous : soyons clairs, j'ai hésité à vous en causer.
Pas parce que c'est pas bien hein ! Bien au contraire (soupir).
Mais uniquement passque les commentaires constructifs du type : ouais, c'est cher... Ouais ben moi je mettrais jamais autant d'argent là-dedans... Ouais c'est que du Marketing... Ben voilà quoi... (c'est pour cette même raison que j'ai refusé de recevoir en test la gamme au Caviar de La Prairie : je n'y crois pas).
J'ai tout de même décidé de parler de ce produit car il le mérite (beaucoup). Et puis aussi parce que je suis certaine que des personnes, même si elles sont en petit nombre, recherchent ce type de crème.
Tu sais, pas show-off expliquant que tu vas rajeunir de 10 ans grâce à elle.
Juste : parce que c'est bien, quoi. Tout simplement.
J'ai eu la chance de rencontrer le monsieur qui a créé cette gamme et j'ai beaucoup aimé sa philosophie de vie.
Les Laboratoires Bimont sont tranquillement installés dans le Sud de la France et v'là qu'ils prennent tout leur temps pour développer des produits d'exception basés sur la pharmacopée Asiatique (déjà là, ça me parle beaucoup). D'ailleurs c'est la première entreprise qui a pu légaliser cela en France.
Mais ya quoi donc de spécial dans cette crème te demandes-tu ? Essentiellement de la poudre de perle et du lait d’ânesse. La texture est cocon de chez cocon, la senteur est douce et enveloppante (fleur d'orchidée).
On y trouve également : extraits de chlorelle, d’alfalfa, d’algue rouge, de trémelle à fuseau, de rose blanche, acide hyaluronique, cellules végétales de narcisse des poètes...
Les actions :
Extrait de nacre : Régénérante - Nutritive - Affine les pores - Redonne de l’éclat au teint
Poudre de lait d’ânesse bio : Nutritive - Hydratante - Apaisante - Effet tenseur et raffermissant
Jus d’aloe vera bio : Adoucissant - Illuminateur – Cicatrisant - Régénérant
Huile de camélia sinensis bio (thé vert) : Assouplissante - Émolliente - Nourrissante
Macérât huileux bio d’orchidée blanche sur base d’huile de son de riz (inédit en cosmétique) : Protecteur et régénérant.
Tu noteras qu'il y en a des choses dans le pot, hein ?
Que ça plaise ou que ça ne plaise pas à cause d'a priori relatifs au prix : le monsieur il a confiance en son produit car il sait qu'il est top. Il sait également que ceux qui l'essayent y reviennent (je veux bien le croire).
Comme je l'ai déjà expliqué maintes et maintes fois : les matières premières ça fait tout.
Tu peux avoir un produit tout à fait convenable avec des bases correctes, et ça fera le job (rien à dire là-dessus).
Mais si tu es p'tit peu plus pointilleux, tu peux rechercher des matières premières plus fines, plus rares (toujours pareil, voilà pourquoi je prône à morte l'Huile d'Argan de Melchior & Balthazar). Dans ce cas, ça s'appelle viser l'excellence. Et c'est exactement ce qu'a voulu faire le monsieur en créant sa super-crème.
J'avoue qu'au niveau crème de nuit, je n'en ai jamais testé d'aussi bien (oui, vraiment).
Lors de la première application, le produit a peluché. J'ai donc envoyé un mail à la scientifique pour y demander pourquoi ?
Elle m'a répondu : tu fumes, c'est normal... La crème va pelucher lors des premières fois, le temps de virer les vilaines cellules mortes en surface. Ensuite, la peau va s'habituer, c'est parce qu'elle est "stressée".
J'ai pas tout compris car mes cellules je les gomme régulièrement. Mais visiblement, la crème va encore plus loin que ça.
Un peu dubitative, j'ai continué à appliquer la crème tous les soirs. Au bout d'une semaine : plus du tout de peluches !
Pour les Scientifiques, voici un schéma.
Franchement, force est de constater que VRAIMENT tu remarques une amélioration de ta face, les traits toussa, c'est plus pareil. Truc de malade.
Les promesses du départ qui doivent se faire sur 28 jours :
• Éclat du teint • Défroissage • Anti inflamm’aging • Anti « burn-out » cutané • Stretching de la peau • Protection originelle • Action clarifiante • Action anti-pollution • Énergie (oui, tout ça, vérifié).
Est-ce que je la rachèterai : oui, assurément en fin d'année avec une prime je me l'offre car elle est réellement étonnante. Vu les effets, ça vaut le coup et au final ça revient au même que 2 séances de trucs chez le dermato (je pratique pas).
Après on peut juste reprocher à un produit de Luxe (car oui, là pour le coup on est vraiment dedans) de ne pas offrir un packaging plus "hype". M'enfin perso les flacons en verre me vont très bien.
Les produits que j'ai pas aimés (désolée mais il en faut...)
Chuis têêêêllement triste... Je misais tellement dessus... Mais faut bien que ça arrive de temps en temps...
Ils peluchent... Et là j'me suis dit dans le dedans de moi-même qu'il fallait juste être patiente et que ça allait faire comme la crème plus haut : ça allait passer...
Ben nan, rien à faire... J'ai terminé les flacons : Sérum, Crème de Jour, Crème de Nuit. Ça a toujours peluché.
Pourtant l'odeur est terrible (hyper fraîche, ça sent comme le masque aux Herbes de Clarins, tu connais ?). La texture est toute verte. Et moi je reste avec mes peluches vertes sur la figure (j'ai tout essayé pourtant, avec juste le Sérum et une autre crème par-dessus, ou sans le Sérum ou avec un autre Sérum, peine perdue).
En plus ça m'hydrate pas du tout et j'ai les traits tous secs dans la journée. Bref...
J'espère sincèrement que d'autres ont aimé (ou alors j'ai pas la peau qu'il faut pour...).
Ça ne m'empêche pas d'être fidèle aux autres produits de la marque !
Ya un aut' truc que j'ai pas aimé : le shampoing sec de Rahua. Horrible. Les cheveux sont encore plus sales qu'avant, ça poisse et surtout : c'est électrique, tu ne peux rien faire.
Et c'est exactement ce qui s'est passé le dimanche 3 Avril 2016 dans les rues de Paris.
On reprend dans l'ordre chronologique ? Désolée Pascale, tu vas râler mais j'ai pas réussi à faire court... Ya tellement de choses à dire. J'ai vu, entendu, senti, touché, goûté... Les 5 sens étaient en éveil et il est encore difficile de redescendre... (ou alors c'est la fatigue, je suis sur les rotules, c'est le cas de le dire !).
Spoilons directement, voici ma (hum) performance de cette année :
Aujourd'hui, la petite Sonia t'apprends : "le Marathon pour les Nuls" (pas taper).
J-15 jours
Judith m'appelle. Elle était avec moi dans la Team Asics de l'an dernier, mais n'avait finalement pas pu prendre le départ car blessée. L'organisation lui a offert un Dossard pour 2016 (beau geste).
Elle est terrorisée. J'essaye humblement de lui donner tous les conseils que je peux en terme de nutrition et de préparation du Jour J.
Notamment grâce à cette chose formidable qui était dans la dotation Isostar : le Malto Carbo !
Ce sont des sachets à prendre 3 fois par jour (en diluant dans de l'eau et ça n'a aucun goût), pendant les 3 jours précédant la compétition. Ça hydrate à mort et évite les crampes (j'en ai pas eu une seule, même pas une tétanisation des cuisses, incroyable !)
Je lui dit que c'est avec joie qu'elle peut se positionner avec nous dans la Team Tortue :)
Elle répond (je cite) : Je ne veux pas être un boulet...
J-10 jours
Séance de mésothérapie chez le médecin.
Je lui demande de me doper.
Il rigole et me dit que c'est pas possible.
Du coup il pique tout ce qu'il peut. J'ai des bleus partout mais ça me rassure..
En parallèle, je débute la cure de gélules d'Arnica sous forme homéopathique...
J-1 semaine
Je rêve que je fais le Marathon en 7h30 à cause que je me suis perdue Rue de Lyon...
Bizarrement, Avenue Foch : les gens attendent encore.
C'est pas comme si je ne connaissais pas le parcours par cœur...
L'angoisse annuelle commence...
J- 6 jours
Avec Guillaume, mon co-coureur, nous partons pour notre dernière sortie longue.
J'ai promis à Thibault de No Pain No Gain, de ne faire que 2 heures maxi en entraînement (il m'a dit : c'est normal que tu veuilles courir 3 heures, ça te rassure... Mais ne le fais pas une semaine avant...). Puis, il a rajouté : "Sinon, ça va Sonia ? La clope que tu viens de t'allumer, elle est bonne ?" (degré zéro de crédibilité la Sonia... Oui, je fume encore. Moins. Mais j'ai pas complètement arrêté).
Les chiffres sont déjà tracés sur le sol dans le Bois de Boulogne, on repère le 35, 36, 37, 38, 39 & 40 (on n'a jamais trouvé le 41). Arrivés devant le 42ème : on s'incline. Les automobilistes de l'avenue Foch nous prennent pour des tarés en se demandant sur quoi on se recueille (limite si on brûle pas un cierge).
Devant le 38ème km, on se pose la question : "dans quel état on sera quand on passera là Dimanche ?". On ne préfère pas y penser... Mais on est certains d'une chose : on ne sera pas en train de courir aussi allègrement...
Guillaume n'a rien dit à son entourage, même pas sa famille. Il veut garder secrète sa première participation à l'affrontement de la distance Reine.
Les jours d'avant :
Sketch habituel : minimum de 3 litres d'eau par jour, des féculents complets à tous les repas et à partir de jeudi : aucun légume vert - rapport à la digestion... (ras le bol de manger des pâtes, du quinoa, de l'épeautre... Je rêve de frites et de religieuse au chocolat).
La machine Compex chauffe à fond les ballons tous les soirs (ça aussi ça a bien fonctionné, ya rien à dire... Rien de rien sur les muscles).
J'ai hâte que le 3 Avril arrive (en même temps, j'ai peur, j'angoisse).
Je ne fait rien d'autre que travailler et penser à ça...
Même la communication... C'est uniquement avec les gens "qui en seront".
Le Jeudi :
Je passe chercher mon Dossard au Stand Compex du Salon du Running.
Une pensée pour le Papa de Cerise qui a couru le Marathon en 3h30 en 1981,
avec des Stan Smith (Adidas) aux pieds... Quand il voit ce qui existe aujourd'hui : il rigole !
Fébrilité... Chuis pas dedans... Tétanisée de stress.
On m'a dit : "C'est normal que tu aies peur, c'est que ça compte pour toi... Même à l'approche d'un quinzième Marathon on a autant la frousse que la première fois".
Le Vendredi :
Retour au Salon du Running. J'ai besoin d'un Camel Bak (sac à dos contenant une poche à eau reliée à une pipette).
Je n'en trouve aucun qui me plaise (trop lourd, trop p'tit, pas de poches devant).
Je rencontre plein de monde, dont la belle Annelore de Babaorun. Elle me montre un joli Buff (tour de cou multi-usages) où est inscrit "42,195km". Je l'achète, il partira avec moi Dimanche, autour de ma tête.
Achat d'une paire de chaussettes chez MC David. Je ne connais pas du tout mais j'aime bien le nom, ça fait un peu "Master of Ceremony" et elles sont douces, je ne pense pas qu'elles grattent. On verra bien...
Je papote avec ma coupine, l'adorable Carmen (1ère femme au Marathon de Paris 2013 !) et Géraldine, la Fondatrice de Run Chic (qui était également avec moi au Raid des Alizés).
Puis, histoire de me détendre un peu, je passe à l'apéro organisé par Run Disney (dont j'avais parlé ICI). Il reste des places pour le Semi-Marathon chez Mickey en Septembre... Je dis ça, je dis rien hein :)
En attendant, je rêvasse devant les somptueuses médailles :
Et encore... Je t'épargne la vision de la brûlure sur le bras...
J'en profite pour acheter également une polaire pour supporter le froid de l'attente dans le sas avant le départ. Sur les côtés sont disposées des corbeilles de recyclage afin de donner des vêtements à des nécessiteux.
Je prévois également un "sac à viande". Celui que j'avais en Martinique pour le Raid des Alizés sera très bien et en plus il est propre.
C'te touche que j'avais au départ, quand même...
Le Dimanche :
Levée à 6h. Même sketch habituel : enveloppement de chaque doigt de pied dans un pansement spécial Ampoules et passage des "zones libres" à la Crème Nok.
J'applique la crème chauffante sur les cuisses, le roll-on articulations sur les genoux et les chevilles, et je termine avec l'Huile de Massage spéciale Sport (c'était dans le colis, j'utilise !).
Pour la tronche, je me tartine de Crème Solaire Tingerlaat (au moins je sais qu'elle ne piquera pas les yeux avec la sueur). Puis, je passe le solaire compact de Shiseido (valeur sûre, je sais qu'il ne bougera pas), un peu de blush Mac et du rouge à lèvres.
8h45, je retrouve Nadia, Judith et Guillaume au Métro Kléber.
Presque 48 000 coureurs au départ... Et des Snipers sur les toits... On a des pensées... Vite balayées..
Dans le Sas, nous rejoignent la sexy Claudia, une amie Italienne de Nadia et un copain à elle nommé Jonathan, que nous baptisons "le petit. C'est leur premier Marathon.
Judith ne répond que par onomatopées. J'ai l'impression qu'elle communique par émoticônes verbales :) Je n'insiste pas, j'étais comme elle il y a 3 ans, je sais ce qu'elle peut ressentir...
Guillaume me demande ce qu'on fait là.
Je réponds qu'on va courir 42,195km, parce que nous ne sommes pas très nets dans notre tête.
Il dit qu'il veut sortir du sas et aller bruncher.
«J'ai eu autant de doutes que n'importe qui d'autre. Debout sur la ligne de départ, nous sommes tous des trouillards.» - Alberto Salazar, trois fois vainqueur du marathon de New York.
Nous partons...
Le "petit" a bien suivi jusqu'à environ 15km et à un moment on ne l'a plus vu... Paraît qu'il n'a pas terminé et était très mal en point... Ça me fait de la peine...
On a également paumé Nadia, Judith et Claudia lors d'un ravitaillement. Judith ira au bout, Claudia prendra le mur au 37è km mais franchira également la ligne d'arrivée, quant à Nadia, je ne me fait aucun souci, c'est son 6ème Marathon.
Jusqu'au semi-marathon, tout était nickel. Les temps de passage respectés à la minute (et parfois même en avance sur le chrono prévu).
NB : merci aux lectrices qui ont braillé mon prénom !!! Je vous ai vues et entendues :)
Vers 22-23km, j'entends : Soniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
A l'Ouest, je réponds : Oui.... Merci... (c'est marqué sur mon dossard).
Puis je ré-entends : Mais Soniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
Là, dans les spectateurs : ma chérie Spike en tee-shirt rose !!!
Elle attend son petit Chinois afin de l'accompagner sur quelques kilomètres.
Elle me demande si ça va.
Je réponds que ça va pas, que j'ai mal au genou, que je sens qu'il commence à se coincer.
Elle trottine à mes côtés, on se tient par les épaules : "Nan mais tu vas nous faire un chrono hein ? Tu vises 5h j'espère !".
Je dis que oui, qu'on est dans les temps, mais que mon genou, lui, il coopère pas.
On arrive presque sur les quais. Avec Guillaume on compte plus en minutes mais en "oranges".
Ouais parce qu'aux ravitaillements, tous les 5km : ya des toilettes mobiles (que j'ai jamais eu besoin d'utiliser vu toute l'eau que je perdais) et des oranges que des bénévoles découpent.
On les mange pas, on les met sur ses dents et on aspire le jus (les oranges, pas les toilettes mobiles ou les bénévoles). C'est ce qu'on préfère.
J'ai jamais autant aspiré d'oranges en une seule journée. J'ai des oranges collées sur les dents.
Je suis désormais écœurée des oranges. Je crois que je ne mangerai plus jamais d'oranges.
Vraiment saoulée par mon histoire de genou, v'là qu'on arrive sur les quais.
Un grand type me dit : "Allez ma Bibiche, cours Bibiche !".
Plus tard dans les tunnels, c'est moi qui lance : "Allez mon Bibiche !".
A un moment, vers la Concorde, avec Guillaume on s'arrête pour étirer nos muscles, et là je déclare nonchalamment : "Mon lapin, au lieu de se détendre le jonc, si on s'agite un peu la nouille, on tient les objectifs !".
Là une spectatrice s'étrangle. Rouge de confusion avec mon pied en l'air sur une barrière, je bredouille : "Ah nan mais scusez-moi Madame, j'vous promets que je suis bien élevée normalement hein... Là, j'ai laissé mon cerveau vers la Bastille... D'où mon langage fleuri !". La dame est morte de rire. J'y demande si elle passe une bonne journée ? Elle répond qu'elle est certainement meilleure que la notre :)
On repart, et je traîne toujours autant la patte.
Il y a un concours des meilleures pancartes, beaucoup annoncent (avec une fleur ou une abeille au milieu) : Touchez ici pour avoir du Power !
Moi je touche tout c'que j'peux... D'où le titre du billet : la chaleur humaine dégagée par les spectateurs est incroyable... Voilà pourquoi il m'est impensable de faire une course officielle avec de la musique dans les oreilles... Comment profiter de l'ambiance et des bonnes z'ondes sinon ?
28è km : ma collègue de Teutonie est là. Je sais qu'avec Kat-la-Hulkette (qu'est tranquillement arrivée 1ère femme dans sa catégorie aux 30km de l'éco-trail, en toute simplicité), ya pas le choix : tu avances sans moufter.
J'y essplique que mon genou ça va pas du tout, ça fait comme des décharges électriques à chaque fois que je lève le pied. C'est le syndrome du TFL, "l'essuie-glace" comme disent les pro... Je l'ai eu à droite ya 2 ans, maintenant c'est à gauche. Pour le traitement : glaçage, repos et nouvelles semelles chez le Podologue (le problème c'est que je peux pas faire ça présentement là tout de suite maintenant).
Alors je m'accroche, je serre les dents, je souffre en silence. J'alterne course et marche rapide, une catastrophe.
J'enrage intérieurement... Les 5h étaient faisables. Plus maintenant. Je dis à Guillaume qu'il peut me laisser, je ne veux pas lui gâcher son premier Marathon. Il ne veut pas, il s'en fout du chrono et déclare qu'il restera avec moi jusqu'au bout.
Vers 30km, on rencontre Aline, au bout de sa vie... C'est moi qui lui ai dit de s'inscrire cette année... Elle me souffle : "Ah ben Sonia, tu tombes bien ! Ça fait plusieurs kilomètres que je suis en train de t'insulter mentalement".
Kat lui conseille de s'accrocher à nous. Peine perdue, elle ne peut pas...
On entend une spectatrice dire à son petit garçon : "On aurait du prévoir une bouteille d'eau pour Papa".
L'enfant répond : "Ne t'inquiète pas Maman, j'en ai ramassées plein par terre !".
Un Monsieur passe devant nous couvert de sang.
D'autres avec des ampoules géantes qui ressortent des baskets...
Kat remplit régulièrement une bouteille d'eau fraîche aux points d'épongeage, afin que je puisse la verser sur mon genou.
L'eau imbibe mes chaussettes, j'ai les baskets trempées. Dedans, je sens que les pansements commencent à former un gloubi-boulga infâme... Je me retrouve à courir sur du plastique... Je ne veux même pas penser à l'état de mes pieds.
2 filles sont devant nous avec le même tee-shirt rose.
Sur le dos de l'une : " => J'ai inscrit ma sœur au Marathon et je l'aime".
Sur le dos de l'autre : " <= Ma sœur m'a inscrite au Marathon, je la hais".
Un spectateur dit à son pote : "Ah, là ils sont plus lents...".
Guillaume râle : "Nan mais ta race toi ! Désolé, on n'est pas Kényans. Viens le faire à notre place et on en reparle...".
J'entends souvent quelqu'un dire je ne suis pas un vrai coureur. Nous sommes tous des coureurs, certains courent plus vite que d'autres. Je n'ai jamais rencontré un faux coureur. » - Bart Yasso
Les décharges électriques sont de plus en plus fortes. Je tiens à peine 1km en courant avant de devoir alterner avec un peu de marche. J'ai envie de hurler, mais je le garde pour moi. Je répète : "J'ai pas mal, j'ai pas mal, j'ai pas mal".
Bois de Boulogne, l'hécatombe. Pire que d'habitude... Les véhicules de secours ne cessent de défiler.
Nous voyons un Monsieur par terre branché avec des électrodes, il ne respire pas.
J'ai envie de pleurer.
J'ai pas mal.
J'ai pas mal.
J'ai pas mal.
Kat souhaitait que je m'arrête au poste de Secours du Trocadéro. J'ai dit que je ne voulais pas prendre la place de quelqu'un qui était en urgence vitale. C'est qu'un genou coincé. Ça fait mal, mais ça ne m'empêche pas de vivre. Je suis debout. J'avance. Avec peine, mais j'avance.
"Ne vous découragez pas, c’est souvent la dernière clef du trousseau qui ouvre la porte."
- Paolo Coelho
Dans le Bois de Boulogne, on le sait que c'est la fin. Mais j'ai un goût amer dans la bouche. J'ai pas fait 5 heures...
A cause de moi, Guillaume n'a pas fait 5 heures.
« Ne vous embêtez pas juste d’être meilleur que vos contemporains ou prédécesseurs. Essayez d'être mieux que vous-même. » William Faulkner
Des mecs tiennent un grand drap sur lequel est inscrit : "Allez les filles, plus que quelques kilomètres et vous rentrez dans votre robe !".
(please, ne crie pas au sexisme... Franchement, ça a fait rigoler tout le monde ! Cela-dit, à ce stade... Si on nous dit "poil" : on rigole)
Et puis, la magie...
Le Rond-Point de la Porte Dauphine. Kat nous laisse, elle va prendre le métro. Je la remercie, l'embrasse et demande sa canonisation.
Guillaume me prend la main.
Je pleure...
Je lui dit : "Allez ma couille, voilà l'arrivée, tu es Marathonien ! Tu l'as fait ! Allez, ma gueule !".
Il ne peut plus parler, il dit que je vais le faire pleurer.
195 mètres...
"Guillaume tu es Marathonien !".
On se prend dans les bras juste après la ligne. Secoués d'émotion...
J'attrape mon téléphone et j'y braille en pleurant auprès de ma famille : "Je suis Triple Marathonienne !!!".
«La course est la plus grande métaphore de la vie, parce que vous en tirez ce que vous y mettez.» - Oprah Winfrey
La Médaille, quand je l'ai vue au Salon du Running, j'ai pensé : mais qu'elle est moche cette année.
Kat a même déclaré qu'elle la trouvait "trop prétentieuse".
A présent, je peux te dire que je la trouve magnifique et que toute déception est envolée !
Le Marathon, c'est d'une violence inouïe... C'est impossible à décrire...
A mon sens, autant on peut se lancer à l'arrache sur un 10km, autant on peut s'aligner sur un semi avec un minimum d'entraînement... Mais 42,195km c'est pas la même chose...
Il y a la préparation de minimum 3 à 4 mois à raison de 3 sorties hebdomadaires.
Il y a les privations alimentaires, la dé-sociabilisation.
Il y a tout ce que ça te chamboule dans la tête.
Un Marathon c'est 30km de course et 12km de mental...
NB en passant : les gens de l'orga, tout était parfait, rien à dire. Mais VRAIMENT : vous voulez pas retirer ce panneau "Bravo, vous venez de franchir le mur du 30ème km !" ? Avec les briques en 4x3 et tout... Franchement : c'est pas drôle...
Heureusement qu'au 30ème, y avait Steve, notre super animateur du Raid des Alizés ! Je l'ai couvert de bisous !!!
Regarde sa fantastique vidéo !
Au moins tu te rends compte de l'ambiance :)
On me voit à partir de 3 minutes 50.
Un Marathon, ça te remue les tripes. Je n'arrive pas à m'alimenter depuis hier alors que je rêvais de frites depuis 15 jours. 1 semaine que je louche sur la boite d'After Eights de ma collègue, et là j'ai même pas envie d'y toucher, j'ai une nausée permanente... (sûr que c'est la faute des oranges, ça !).
Alors je peux t'assurer une chose, lecteur : je ne ferai qu'un Marathon par an, et ce sera celui de Paris.
On me dit souvent : Alooors, bientôt New-York ?
Ben, écoute : non. Désolée, mais ça ne me fait pas rêver.
Quand je vois la peine que j'ai à me traîner jusqu'au Métro depuis l'Avenue Foch, pour ensuite rester en mode cachalot échoué dans mon canapé...
Prendre un avion, ne pas retrouver mes marques ? Non merci. Restons humbles. Paris me suffit.
Rappel de la phrase du mari de Céline C. : "Comment mange-t'on un éléphant ? Bouchée par bouchée...".
« Je cours parce que c'est tellement symbolique à la vie. Vous devez vous pousser à surmonter les obstacles. Vous pensez peut-être que vous ne pouvez pas. Mais alors, vous trouvez votre force intérieure, et réalisez que vous êtes capable de beaucoup plus que vous pensiez. » - Arthur Blank
Nan mais vraiment les filles hein (désolée Messieurs, ce billet ne va donc absolument pas vous concerner... Quoique je vais poster des photos de jolies nanas - si les belles nénettes vous intéressent, bien entendu - je ne me compte pas dans le lot...).
Tu connais ce blog, j'assène jamais de vérité absolue en disant : il faut faire comme si ou il faut faire comme ça.
Mais les seins c'est important !
Quand je cours, je vois très très souvent passer des filles qui :
- portent leur soutien-gorge habituel (donc non adapté à une pratique sportive)
- portent une brassière de mauvaise qualité (ça bloblotte)
- ne portent rien
Et rien que voir ça : ça me fait mal...
Que l'on soit en possession de seins de taille microscopique ou d'une poitrine généreuse, vraiment, je vous le demande : portez un soutien-gorge de sport, mettez-y le prix (s'il vous plait, c'est important).
Lors d'une pratique sportive, on peut dire que ça secoue. Et qu'est-ce qui morfle directement ? Les fibres des nichons... Ouais. Et une glande mammaire ça ne se récupère pas, même avec des massages quotidiens à l'huile de pâquerette (raffermissante) mais c'est pas ça qui fera remonter le matos : une fois que c'est affaissé, c'est affaissé et c'est toujours la loi de la gravité qui gagne (même avec des exercices de muscu). Sans parler des vergetures...
Perso, en 3 ans de pratique, je ne fais confiance qu'à une seule marque sur le marché : ANITA.
Alors oui, c'est pas donné. Mais niveau maintien et tenue : incomparable au reste... Tu peux les laver 1000 fois, ils ne se détendent pas, ne bougent pas. Lors de la course : aucun frottement à déplorer (surtout aux épaules).
J'avais débuté avec des brassières premier prix. J'ai vite compris qu'il allait falloir investir dans un peu mieux.
Ça se détendait au bout de 5 lavages, et la fermeture gondolait jusqu'à me rentrer dans les chairs.
Dernièrement, v'là justement que Anita m'a conviée à tester un de leur nouveau bébé lors d'une séance de boxing-circuit...
Moi toujours curieuse de connaître de nouvelles choses, bien évidemment que j'accepte !
Et v'là que je me retrouve parachutée là-bas dans le 16ème au Club Aqualoft, un centre de remise en forme assez formidable je dois dire :)
Bon... Ok... Il se trouve que par le plus gros des hasards, c'est aussi dans ce Club que je suis inscrite (avec mes deniers personnels) aux cours de Cross-Fit (ça m'a fait rigouler quand la dame d'Anita m'a dit que ce serait là-bas d'ailleurs). Le monde est p'tit !
V'là qu'on nous a donc équipées de brassières d'un joli bleu turquoise et croisé dans le dos (pratique sous un débardeur).
Et nous voici en place pour le cours de Boxe qui, de par son nom "circuit" est couplé à divers exercices avec des boulasses, du gainage et de la corde à sauter...
J'ai beaucoup aimé j'dois dire ! Mais honnêtement, je ne pense pas en refaire car ya cette sombre histoire d'enchaînement... Et niveau chorégraphie, j'ai un gros problème de coordination. Toujours pareil : tu me dis d'aller à gauche, je vais à droite. Tu me montre plus de 3 mouvement à répéter : j'y arrive pas, ça rentre pas, je capte rien (c'est un souci d'oreille interne à c'qui paraît).
Donc, là on a enchaîné tout un circuit. Fallait taper sur des gros boudins gonflables.
La Coach nous a dit : "tapez en imaginant que c'est quelqu'un qui vous a beaucoup énervé cette semaine !".
Perso j'ai envie de taper sur personne, c'est pas constructif.
Alors j'ai pensé très fort au Marathon et chuis allé mettre une race au sac de frappe.
Note la fille qui fait de la corde à sauter sans corde à sauter à cause qu'elle a peur de se gaufrer...
(irrécupérable je suis).
Ensuite, puisque visiblement ça n'était pas suffisant, on a fait une séance complète de cross-fit (ouais).
Rincées qu'on était.
A la fin, on se masse tous les muscles avec ces gros tubes noirs rigides (ça fait mal... Mais ça détend bien, je pense en acheter un pour chez moi d'ailleurs).
La brassière testée sur cette séance est le modèle Dynamix Star et existe en plusieurs couleurs.
Toutes les photos ont été réalisées par M. Frédéric Poirier.
NB : pour le Marathon, c'est Dimanche 3 Avril. Je serai donc en short noir et tee-shirt rouge Compex.
Si tu es par hasard sur le parcours : je cours à droite de la route (dans le Bois de Boulogne, vers la fin, c'est là qu'on a besoin le plus d'encouragements et ya pas grand monde, on se sent un peu seul...). JDCJDR...
J'ai peur, j'ai très peur...
Le plan s'affiche en plus grand si on clique dessus.
Et pour la première fois, je me suis fait faire un bracelet des temps de passage...
Mais alors, les gens, sache que j'ai fait ça comme la dernière des pouillasses et que mon exemple n'est absolument pas à reproduire !
Pourquoi est-ce que je me suis amusée à ça ? Pour voir, juste une fois en passant...
Alors, important : c'est pas un billet pour recueillir des conseils de fabrication et de dosage et des "moi j'fais comme si et moi j'fais comme et ça serait mieux si tu faisais comme ça", étant donné que je ne le referai plus. Voualà voualà :)
Pour la fabrication d'un déodorant maison, ya une tonne d'articles à ce sujet sur le grand Google mondial.
J'ai beaucoup de respect pour les tambouilleuses (et tambouilleurs) alors je voulais seulement essayer. C'est fait.
Tout d'abord, j'ai commencé par glaner ci et là divers conseils sur les matières premières et les dosages.
Et en recoupant les informations, je me suis donc munie de ceci :
Du Bicarbonate de Soude en grains fins - 3 cuillères à soupe pas trop pleines
De la Fécule de Maïs (la Maïzéna ça fonctionne aussi)
- 1 ou 2 cuillères à soupe (m'en rappelle plus en fait)
De l'Huile de Coco (achetée à une lectrice qui la fabrique au Bénin) - 3 cuillères à soupe
De l'Huile Essentielle - 3 à 5 gouttes (j'ai du en mettre plus sans faire gaffe)
De la Cire d'Abeille - à la louche
Faut d'abord mélanger le Bicarbonate de Soude avec l'Huile de Coco (ou alors tout c'que tu veux d'abord). Y en a qui font un bain-marie (c'était trop élaboré pour moi...).
Ensuite on incorpore la Fécule de Maïs et les gouttes d'Huile Essentielle (ou on les met avant, c'est comme on le sent).
Pis on fait fondre la Cire d'Abeille et on mélange.
Après on fait tout refroidir au frigo et on obtient une pâte assez compacte que l'on utilise avec les doigts pour se tartiner les aisselles.
Voualà.
Sur le papier ça a l'air simple hein ?
Sauf que quand on s'appelle Sonia la Porcinette : on fait n'importe quoi.
Aka que les z'Houiles Essentielles, c'est mieux d'en prendre certaines et pas d'autres.
Moi chuis allé sniffer les bouteilles et y avait rien qui me plaisait dans les flacons (me demande pas les noms, c'est trop compliqué).
Donc... Et là tu vas lever les zyeux au ciel, toi la pro de la tambouille : j'ai pris de l'Ylang-Ylang.
Ouais, rigole (tu peux).
Mais le pire c'est pas ça...
J'ai fait 40 000 boutiques pour acheter de la Cire d'Abeille... Oui je suis allée chez les Bio et tout...
Ben j'ai pas trouvé.
Au point où j'en étais, j'ai fini par atterrir au rayon cirage et je me suis dit dans le dedans de moi-même que ça allait nous emmener beaucoup trop loin cette affaire-là...
J'ai donc acheté...
Hum...
J'te préviens tu vas pas être content...
Ça :
T'as le droit de loler (en vrai : je me consterne moi-même).
C'est écrit "cire d'abeille" dessus, donc j'ai pris sans chercher à comprendre.
NB : oui, je sais, j'aurais du commander par Internet ou aller voir un apiculteur, mais je refuse de donner des sous à Aroma-Zone (avis perso qui n'engage que moi).
Bon, où c'est qu'on en était ?
Ah oui : au micro-ondes avec la cire dépilatoire dedans.
Une fois que c'était mou (le pot), j'ai pris un peu de chose collante et j'ai mélangé à la pâte de départ.
C'est quand j'ai sorti le carnage du frigo que j'ai compris qu'y avait comme une couille dans le potage (si j'puis dire...).
Le mélange il allait bien, très très bien même (belle couleur, belle texture pas trop compacte ni trop molle, juste comme il faut).
C'est juste que la Cire Veet elle nageait joyeusement dessus toute compactée (ça sert à solidifier un peu la préparation car elle peut mollir quand il fait chaud, sinon tu la laisse au frigo et tu sors le truc quand t'en as besoin).
La petite impertinente avait refusé de se mélanger ! Tu te rends compte ? Quelle insolence...
Le pire, c'est que étant glabre, je n'en ai plus l'utilité de ce gros pot !
Et là tu vas me demander ? Ouais mais ta tambouille, elle a donné quoi au final ?
Ben je l'ai utilisée, mes enfants ! Et même si la fabrication n'était pas académique, et ben c'est efficace (mine de rien). Aucune odeur de transpi après 3 heures de Running aujourd'hui pour ma prépa Marathon (ouais, grave).
Mais j'me vois pas recommencer (en fait, j'ai tout simplement pas envie, c'est pour ça que j'en ai pas fait beaucoup).
Donc laissons à César ce qui appartient à César. Si vous voulez fabriquer du déo maison : ne vous fiez pas à ce billet, il est carrément nul et lisez des choses sérieuses sur le Net, ça n'en manque pas :)
Important : faites gaffe quand même... A jouer à fabriquer son propre déo, j'en connais qui se sont brûlées les aisselles et ont terminé avec un abcès...
Sinon, je continue à utiliser Schmidt's (valeur sûre et déjà prête, confectionnée par des pro et garantie sans cire dépilatoire flottant à l'intérieur).
Qu'est-ce que c'est que cette grosse bête te demandes-tu dans les tréfonds de ton petit corps ? (ou alors tu ne te le demandes pas du tout, car tu t'en fous et t'as bien raison).
C'est une séance de sport toute droit importée des Z'Etats-Z'Unis de l'Amérique et qui commence à cartonner en France.
Qu'est-ce que ça a de différent avec les séances de sport que nous on connaît ici ?
TOUT.
Déjà ça se passe pas dans une salle, mais dans une BOX.
Aka, que c'est pas là que tu vas trouver des miroirs où reluquer tes fesses (ou celles du voisin) : y en a pas (des miroirs). De toutes façons, j'vais te dire, avec ce qu'on nous y fait faire, crois-moi que t'as même pas le temps ni l'envie de regarder des fessiers ou de savoir quelle tête tu as.
Une Box c'est tout sobre. C'est noir, pas de fioritures, pas de déco. Limite un garage. Limite industriel. Aucune machine de muscu à l'horizon.
Le sol c'est mou (comme du tartan sur les pistes d'athlétisme), mais noir aussi.
Ouais, et alors on y fait quoi ?
De l'entraînement à haute intensité les gars !
Déjà on n'est pas 4000 à suivre une chorégraphie, mais entre 8 & 10 maxi (enfin ça peut varier, mais dans la Box où je vais c'est 8 maxi par cours et ya que 2 filles, moi compris). Aucune chorégraphie à suivre (ce qui m'arrange bien, étant donné que j'ai un gros problème de coordination des mouvements... Si tu me dis d'aller à droite : je vais à gauche, voilà pourquoi je peux pas faire de Zumba ou tout truc semblable).
Les exercices ne sont pas connus à l'avance, tu ne sais jamais ce qui va se passer.
Ça commence par un gentil échauffement (qui varie aussi).
On peut t'envoyer courir pendant 15 minutes (vite et même s'il pleut) ou alors te faire faire 4km de rameur ou des pompes ou encore bien autre chose.
Une fois que t'es chaud : on te présente la séance à laquelle tu vas avoir droit.
C'est un circuit à haute intensité pendant lequel tu vas répéter une série de plusieurs mouvements.
Il peut y avoir :
- du lever de boulasse de différents poids (des kettlebell que ça s'appelle)
- des squats en descendant le plus bas possible avec les fesses bien en arrière et le dos droit
- de la planche gainage
- des abdos
- du lever de barres (sur lesquelles on peut mettre des poids)
- encore du rameur
- de la course
- du maniement de ballon de médecine mou (mais qui pèse le poids d'un âne mort)
Et encore un tas d'autres trucs, pour l'instant ça fait 1 mois que j'y suis et j'ai pas encore vu tous les exercices possibles.
Je sais que l'on peut aussi aller se suspendre à des genres d'agrès, ou faire de la corde à sauter, etc.
En gros, tu fais de l'haltérophilie, du cardio et de la gymnastique.
Et alors tous ces exercices, ça porte des noms bizarres (que j'ai pas tous retenus).
Quand tu arrives au Cross-Fit, tu dois saluer tout le monde. Si ya un nouveau qui arrive : faut aller se présenter et lui demander de se présenter aussi.
Les enchaînements durent à peu près 15 à 20 minutes en musique à fond. Le but est de les réaliser le plus vite possible et le plus intensément.
Sans cesse, un coach passe afin de corriger les poses ou t'encourager.
Parfois on est par 2. Le lendemain du semi-marathon chuis allé faire une séance. Le coach nous a fait courir 15 minutes à 12 km/h, puis faire 4km de rameur (et c'est long, très très long). Pendant ce temps-là, l'autre devait faire des pompes (et c'était que l'échauffement...).
Tu finis : rincé, écumant (et parfois tu vas faire un p'tit vomito, mais c'est normal - ami émétophobe, Pardon si tu es à table).
Quand la séance se termine : faut aller taper dans les mains de chaque personne présente (et ranger le matériel, rien ne doit traîner et personne ne fera le ménage à ta place).
Ce que j'aime : la cohésion. Si y en a un qui a du mal, on l'encourage. Personne ne juge personne (il est écrit "laissez votre égo au vestiaire").
Mais c'est aussi valable dans l'autre sens : si quelqu'un arrive en retard ou ne va pas au bout de sa série, ça donne des pénalités à tout le groupe, et on peut par exemple nous envoyer faire 100 burpees (une ignominie).
J'avais déjà fait une séance de Cross Fit il y a plusieurs mois et j'avais adoré, mais c'était à l'autre bout du monde dans Paris.
Donc, là lorsque j'ai vu qu'une Box ouvrait juste en face de chez moi, je suis directement aller acheter une carte de 15 séances (15€ la séance) !
Je pense que lorsque j'arriverai au bout, j'achèterai carrément l'abonnement à environ 100€ par mois pour entrées illimitées.
Là j'y vais 2 fois par semaine, mais pas plus car ya les 3 entraînements Marathon hebdomadaires et faut au moins 2 jours de repos dans la semaine.
J'te parle des courbatures ? Nan, ça vaut pas la peine... Mais j'te préviens d'avance que tu sens bien passer la chose...
Les bénéfices ?
Ça te gaine de l'intérieur assez gravement (ya plein d'avant/après sur le grand Google Images mondial, c'est assez impressionnant. Et si tu es une fille, tu vas pas te retrouver avec des bras de déménageur, ça c'est important à mon sens...). Ta posture est modifiée et tu sens chaque abdo vivant (les muscles des cuisses et des fesses aussi...). Mais au fur et à mesure, l'habitude vient et ton corps s'y fait... Pour la course à pied c'est un très bon complément.
Sur la photo ça a l'air simple, mais j'ai mis 4 séances avant de faire les Squats comme la dame
et bien me baisser. Maintenant j'y arrive :)
Vraiment les gars, si vous avisez une Box dans votre quartier : courez essayer, la première séance est gratuite ! Ya tous les niveaux, personnes n'est là pour se montrer, ya des p'tits maigrichons comme des dodus et tout le monde s'en contrefiche (cela-dit, ils restent pas maigrichons ou dodus très longtemps car les changements arrivent très vite).
Y en a qui causent du côté "secte" du Cross Fit vu qu'il y a des codes et un langage bien spécial. Perso, on m'a jamais saoulée avec la nutrition ou des trucs de science infuse "tu devrais faire comme ci ou comme ça". On respecte qui tu es et pourquoi tu viens là. C'est tout.
NB : faites gaffe quand même, faut que ça s'appelle "Cross Fit" et que les Coachs aient un vrai diplôme (comme tous les trucs à la mode, ça a tendance à être copié...).
Cliquer sur l'image pour qu'elle s'affiche en plus grand (ça résume tout).
Depuis le temps que vous me la demandez cette note !
Aloooors voici donc, le tout en précisant que c'est un comparatif fait à mon humble niveau.
J'ai pas essayé Nike, Kalenji , Salomon & Saucony (mais je voudrais bien).
Dans cette note, je ne parle pas de New Balance, Brooks & Adidas : testé 2 fois, vraiment rien de probant...
NB en passant qu'a rien à voir avec le steak :
Je remercie du fond de mon slip la lectrice-spectatrice qui a hurlé "Vaz-y Sooooonia, in gloss we trust !" pendant le Semi-Marathon de Paris (mon 3ème ici !), et je remercie tout également cette adorable fille qui est venue me voir à la fin alors que j'avais une pomme dans la bouche. Merci merci merci !
Les baskets pour courir, donc !
Comme d'hab', on s'esscuz' pour la qualité de photo pourrie hein (mais z'avez l'habitude !).
NB : j'ai indiqué les liens fournisseurs pas tous des sites marchands, mais ces chaussures se trouvent partout sur le net et en magasins spécialisés (et tu me connais depuis le temps : les liens sponsorisés, je fais pas, sinon je te le dirais).
Tu vas me dire : euh... Mais t'as besoin d'autant de pompes pour courir ?
Ouais.
Y en a pour les entraînements, pour le Trail et aussi pour les courses officielles. Voualà.
Rhaaaa, mes premières chaussures de quand j'étais encore toute petite dans le Running.
C'est avec cette marque que j'ai franchi la ligne d'arrivée de mon premier Marathon (love cœur étoiles paillettes et licornes roses).
Elles étaient moches, elles étaient vertes, elles ne m'ont jamais lâchées
(me rappelle même plus quel modèle c'était).
Depuis Avril 2014, je ne les ai plus jamais rechaussées, mais une chose est certaine : jamais elles n'iront à la poubelle.
Du coup, j'avais réinvesti dans les petites sœurs en rose & noir et idem : nickel.
C'est une marque que j'aime depuis le départ et j'en rachèterai certainement (une fois que j'aurai bien usé tout le reste, donc ya encore le temps... D'ici là ils sortiront encore de nouveaux modèles sympas !).
Je ne peux donc que les conseiller à tout le monde, débutants comme confirmés.
L'amorti ya rien à redire, le confort idem, pas de frottements, résistantes et tout. Super rapport qualité/prix.
Rha la la... J'en ai eu des soucis avec cette marque...
J'avais d'abord acheté une paire hors de prix à 200€ (ouais, ça m'a fait mal).
J'ai pu les mettre : 3 fois seulement (me rappelle plus du modèle).
Tu imagines la sensation de courir avec du béton armé ? Ben voilà...
Lourdes, pas souples, insupportables. Je devais tout le temps m'arrêter pour soulever ces énormes péniches car elles me filaient des crampes.
J'ai fini par les déposer dans une bouate "Africa Run" où c'est que tu peux donner des chaussures en bon état pour les petits z'enfants d'Afrique. J'espère qu'un pied Kényan les a trouvées parfaites ! En tous cas : pas pour moi.
Ensuite est arrivé le Challenge Asics où fallait courir le second Marathon avec une paire de la marque...
Comment dire que j'ai essayé 3 modèles différents avant que ça passe.
Donc, les Cumulus c'est également pas pour moi (rapport que ce sont également des péniches hyper lourdes à trimbaler).
Au final, les Nimbus c'était parfait et elles ont tenu les 42,195km sans problème :)
A présent, je les enfile de nouveau pour quelques entraînements ou courses officielles. Mais force est de constater qu'elles sont presque usées et prêtes à être réformées dans quelques kilomètres...
Est-ce que j'en rachèterai : non. C'est définitivement pas ma marque préférée. Désolée pour ceux qui ne jurent que par Asics.
J'ai bien remercié la marque pour le cadeau, c'est utile, mais on n'est pas hyper fusionnels tu vois...
Idem : pour l'entraînement ! Sinon, au bout d'un moment j'ai les pieds qui s'ankylosent. Elles sont tout de même différentes de celles que j'ai utilisées au Marathon 2015. Chaipas quoi vous dire d'autre mes z'enfants...
Dès qu'elles sont apparues sur le marché, on s'est dit : "Mais c'est quoi cette marque Française ? Ça doit être hyper lourd ça !".
Il me fallait des chaussures de Trail. J'ai donc fait une étude comparative de la chose.
Pis j'ai fini par essayer les Hoka sur un stand lors d'une course. Ben vous fiez pas aux apparences : elles sont limite plus légères que toutes les chaussures du marché.
C'est simple : on se croirait sur coussin d'air !
Donc j'ai fini par jeter mon dévolu sur le modèle Trail, et délestée d'environ 140€ v'là que je suis sortie de chez "Le Vieux Campeur" avec mon precious sous le bras.
Ah ben nickel pour les courses nature hein !
Le bémol : je fais du 40 en chaussures de ville, j'ai du prendre du 42,5 chez Hoka. Ça taille hyper petit cette affaire-là !
Donc je les use pas trop car elles ne me servent que dans certains cas.
Sauf que... Elles m'ont beaucoup déçues lors du Raid des Alizés, quand j'étais tout là-haut sur la Montagne Pelée. Aucune accroche dans la grosse gadouillasse. Elles glissaient glissaient...
Depuis, elles sont répudiées (ouais chuis comme ça moi). Pourtant, lors de mes trails de l'été ça allait (on peut tout de même leur reprocher un manque de stabilité, aka si t'as les chevilles fragiles : tu oublies).
Voilà. Pis vu qu'elles sont hyper grandes, elles me font un peu mal sur le dessus du pied (mais la demi-pointure en-dessous c'est trop p'tit. Va comprendre Charles...).
Est-ce que j'en rachèterai : je sais pas... Faut voir, elles sont tout de même confortables... Ou alors un modèle vraiment à ma taille et certifié avec crampons, quoi !
Ben non (voilà, après ça je vais être tricarde, mais désolée je dis ce que je pense...).
Elles sont super rigides, pas un gramme de souplesse, hyper lourdes...
Pour du Fitness, je veux bien (et encore... J'ai commencé le Cross Fit, je me suis payée une carte dans une Box, faut que je t'en cause: j'adooooooore !).
Mais impossible de courir avec ça.
Donc que te dire d'autre ?
Ben rien en fait. Elles et moi, on va se dire Au Revoir et en rester là j'crois bien.
Je les mets toutes ensemble car ya pas à pondre une pendule : ce sont les gagnantes toutes catégories.
Dans l'esprit des gens, la marque renvoie à ce qu'elle faisait au début : des chaussures un peu genre orthopédiques ou les claquettes de randonnée là, tu vois ?
Ben là, depuis qu'ils ont ouvert la division Sport Performance : waouw !
C'est simple, j'ai aimé depuis que j'ai essayé. Mon coupain Thibault de No Pain No Gain, il ne jure que par elles.
J'en ai une autre paire (pas sur la photo qui fait également Trail), elles se réfléchissent dans le noir. Ce qui est bien pratique !
Pour le Marathon 2016, j'ai décidé que ça sera avec le modèle FORZA.
Chouf, elles existent aussi en rose (mais en bleu & orange, j'aime bien aussi ! En fait, je crois que j'aime les couleurs bizarres et pas trop "fifilles").
Franchement, c'est une marque qui gagne vraiment à être plus connue.
Déjà, elle est moins chère que les marques les plus connues.
Au niveau technicité ya rien à dire. L'amorti est au top, mais pour ceux qui recherchent une foulée plus minimaliste : ya aussi des modèles adaptés et pour tous les goûts !
Pour les Forza par exemple, le "drop" est de 8mm avec une sorte de bascule à l'intérieur. Ça fait bizarre au début, mais on s'y fait très vite. Très agréables, confortables et légères.
Point important à mentionner : du fait de cette histoire de bascule, ça t'oblige à courir mieux (encore cette sombre histoire d'attaque talon). Donc là, tu attaques plutôt en medio-pied (pour employer un langage de Runner...). Ça donne : au début t'as gravement mal aux mollets mais faut persister, c'est normal. Ensuite : tes mollets ils se musclent et ça c'est bien, très très bien pour courir mieux (faut juste persister... Comme dit mon ami Alexis : "Chérie, transcende ta douleur, fais de ta douleur un plaisiiiiir !").
Et surtout, le point à mentionner : si tu fais du 40 en chaussures de ville, tu prends du 40 chez Skechers (ouais, ça c'est bien cool !).
Finalement, niveau chaussures pour courir, je pense que ça fait comme les Cosmétiques : j'aime pas trop les marques Star dont tout le monde parle, mais les marques de niche dont on ne parle pas assez et qui gagnent à être connues.
J'te cause pas des machines diaboliques que tu vois au télé-achat qui te promettent que tu vas devenir tout musclé et tout mince en 3 semaines, hein... Nan, j'te parle d'un appareil super sophistiqué et spécialement destiné aux sportifs : le COMPEX.
Ya quelques mois, v'là que je me disais dans le dedans de moi-même que pour le Marathon ça serait bien cool de faire partie d'une Team, comme j'ai fait pour le Challenge Asics l'an dernier. Ça permet de se motiver mutuellement et d'être quelques uns à être embarqués dans la même galère aventure.
Donc je traîne un peu sur les pages sportives de Face Book, et v'là que j'avise exactement ce que je recherche : Compex veut monter une équipe de 30 sportifs (j'ai encore du mal à accepter ce qualificatif me concernant...). C'est pas un jeu où c'est qu'il faut aller se prostituer pour des Like. Faut juste compléter un questionnaire et rédiger une lettre de motivation.
Moi j'essplique que je suis une ancienne fille sur le banc, que je cours aussi vite qu'une tortue asthmatique et je demande benoîtement si les machines elles peuvent faire d'un âne un cheval de course ?
Pis j'y pense plus, étant donné que j'apprends que 3000 personnes ont participé.
Quelques semaines après, je ramasse mes zyeux dans mes mains (comme le Saint chaipukoi qui portait les siens sur un plateau) : je lis que je suis prise dans l'équipe, youhou !
Chuis derrière avec mon bonnet oreilles de lapin...
Donc, à quoi ça nous donne droit cette affaire-là ?
- Le Dossard du Marathon (quand tu sais que ça peut monter jusqu'à environ 120€ cette plaisanterie, on va dire que c'est bienvenu !).
- Le prêt d'une machine Compex SP 6.0 pendant 6 mois. Tu peux la torturer tant que tu veux, après faut la rendre en bon état ou on a la possibilité de la racheter à moitié prix.
- Une tenue pour le Marathon : un bas et un haut techniques (c'est mieux, on va pas y aller à poil non plus hein).
- Un ouikend d'entraînement à l'INSEP ! En vrai, c'était ça qui m'intéressait le plus, vu que j'ai jamais amené mon fondement là-bas.
Donc j'ai bien reçu la machine (vu qu'elle me faisait peur et que je savais pas m'en servir, ben elle est restée dans sa bouate pendant quelques jours). Pendant ce temps, on recevait des conseils par mail de la part du coach le plus drôle de la terre (chaipas ce qu'il prend, ni où c'est qu'il a exactement mis ses électrodes, mais c'est de la bonne baby !).
Ya quinze jours, j'y suis allée au ouikend de l'INSEP... - Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance - C'est là que j'ai appris à bien utiliser le Compex, aka : où c'est que doivent se placer les électrodes (la vérité que j'avais besoin d'une formation et qu'on me montre les p'tits dessins, sinon j'aurais fait n'importe quoi !).
Là y avait un Hulk qui s'appelle Jérôme Bartoli, super cool, qui court vachement vite et qu'est champion de plein distances (j'ai pas tout retenu, c'était trop violent pour moi).
L'équipe était super sympa. On nous a présenté un Monsieur de la Maréchaussée qu'est aussi représentant Compex et qui nous a esspliqué qu'il avait une hanche en plastique et que maintenant il courait "tranquillement" le Marathon en 2h50 (ouais...). Pis après il a fallu l'arrêter vu qu'il avait avalé une cassette et qu'il parlait beaucoup (mais apparemment il est toujours comme ça).
Nous avons également eu droit à une généreuse donation de la part du partenaire :
Ya des tas de trucs intéressants (j'ai pas tout essayé, j'ai qu'un seul estomac, chuis pas une vache)
Mais j'aime beaucoup les pâtes de fruits, les gourdes à la pomme verte et les barres chocolatées.
Ensuite ya eu des tas d'exercices où c'est qu'il fallait tourner autour de la piste (d'ailleurs : qu'est-ce que c'est beau l'INSEP !!! C'est dans un parc immense dans le Bois de Vincennes, ya des installations pour TOUS les Sports, c'est incroyable).
Dans la Team Compex, y avait des gens de partout en France qu'étaient spécialement venus en train ou en avion. On pouvait dormir sur place (moi chuis rentrée à la maison).
J'ai été particulièrement impressionnée par ce garçon qui réussit des courses incroyables en catégorie Handisport.
Une fille super sympa (Marie-Cécile) m'a proposée de venir me reposer dans sa chambre en attendant le dîner. C'est là qu'elle m'a raconté qu'elle avait fait un podium à l'Iron Man...
Rappel : l'Iron Man, c'est 3,8km de natation, 180km de vélo (avec des côtes sinon c'est pas drôle) et on termine joyeusement par 42,195km de Marathon. Toussa : dans la même journée, avec une barrière imposée de 15 ou 16h (je sais plus trop...). Voualà voualà, ça c'est spatial... Si tu veux, regarde le film "de toutes nos forces" avec Jacques Gamblin, inspiré de l'histoire vraie du papa et de son fils handicapé aux z'Etats-Z'unis de l'Amérique (j'tai déjà posté la vidéo), tu vas chialer ta maman...
Ensuite, nous sommes allés dîner. Incroyable ce réfectoire gigantesque où c'est qu'on peut même te peser la nourriture et où ya que des trucs super bons et frais spécialement cuisinés pour les sportifs.
Et la machine alors, vas-tu me demander ?
Ben je peux plus m'en passer... Pour sûr qu'à la fin du Challenge : je la rachète au prix préférentiel !
Tu as un boitier avec des électrodes. Il faut coller des patchs sur différents points de ton body (tout est bien esspliqué). Ensuite, on y accroche les électrodes, on choisit son programme et c'est parti pour des séances de 20 à 50 minutes à diverses intensités. Tu peux faire d'autres trucs en attendant, tant que c'est collé, c'est pas gênant pour te mouvoir dans l'espace.
Je sors même le chien quand je fais une séance. Suffit que je porte ce magnifique pantalon que m'a donné ma Mumu pour le Raid des Alizés et que j'use à force de le porter car il est rudement pratique, même si j'ai pas encore bien compris à quoi il servait vraiment au départ... (c'est un "pantalon de transition" qu'y disent, utilisé en Triathlon, sauf que je sais pas quand on le met étant donné qu'on peut pas nager, faire du vélo ou courir avec).
Sinon, c'est bluffant au niveau de la récupération (la machine diabolique, pas le pantalon).
Je m'en sers principalement pour les mollets et les cuisses, avec les programmes suivants :
- Jambes lourdes
- Capillarisation (pour que tes globules rouges y se développent)
- Massage régénérant
- Prévention des Crampes
- Endurance
Bilan : j'ai les jambes plus légères, et vu que j'enchaîne 4 sorties par semaine, je sens moins la fatigue et j'évite les blessures de sur-entraînement.
Quand toussa sera passé, j'irai m'attaquer au programme de raffermissement du fondement et de "dessin" des bras. Ya un programme pour le bidou, mais pour l'instant chuis trop p'tite et après je ne suis qu'abdominaux pendant 3 jours. Donc, on verra plus tard !
Est-ce que c'est agréable ? Non.
Est-ce que ça fait mal ? Oui.
Mais c'est efficace et c'est tout ce qu'on lui demande... C'est comme pour le Marathon : si c'était facile, tout le monde le ferait ! On n'a rien sans rien mes z'enfants...
Et le truc super super drôle, on nous a distribué la plaquette officielle, que voici :
Mon n'oeil a été attiré par un truc...
J'ai demandé si je pouvais recevoir la photo originale :
Mais sans déconner, c'est Cerise et moi, en violet, au départ du Marathon 2015 (récit : ICI) !
Ça pourrait être normal pour un billet, mais quand on me connaît, on se demande : où est le fuck ?
Rappelle-toi mon p'tit bouchon... C'que je pense du fond de teint, je l'ai écrit ICI.
NB : je ne fouette juge personne, les gens peuvent porter du fond de teint ou pas, je m'en contrefiche, c'est leur souhait et je le respecte.
Bon, il se trouve que j'étais tout de même assez curieuse de savoir ce que ça donnait cette affaire-là... J'veux dire que j'ai pas mis de fond de teint depuis mes années lycée (donc ça date, hein...) et que j'avais juré mes grands dieux que nan nan nan plus jamais ça passerai par moi !
Mais, j'me suis dit dans le dedans de moi-même : essayer un fond de teint naturel , c'est pas comme si je mettais du fond de teint normal, non ?
Alors voualà que cette chose de chez Ilia Beauty (c'est Canadien, mais basé aux Z'Etats-Z'unis de l'Amérique) est arrivée entre mes mains par l'opération du Saint-Esprit (en vrai : on me l'a offert). C'est pas passque je l'ai pas payé sur mes deniers personnels que je dois obligatoirement en dire du bien (tu me connais depuis le temps, n'est-ce pas ?).
Honnêtement, je ne comptais pas l'utiliser passque c'est contre ma religion, et donc : ne jamais en causer. Voilà, tu sais tout.
Pis quelques jours plus tard, un matin où je trouvais que j'avais particulièrement une sale tronche (oui, ça m'arrive, je suis humaine), j'ai avisé la bouteille et j'ai pensé que j'avais rien à perdre à essayer...
C'est là que j'ai ressorti un truc que j'avais pas utilisé depuis des années (sauf pour Halloween) : le gros pinceau plat à fond de teint de chez Make Up For Ever. Même quand je mets de la BB Crème, c'est avec mes mimines. Je n'ai que rarement eu recours aux z'éponges et tous les aut' trucs. Et encore une fois : j'ai pas d'avis sur la question, chacun fait bien comme il veut :)
Le flacon doseur est très cool car tu presses une seule fois dessus et il te délivre la juste dose de toute la matière qu'il faut pour te couvrir la face. Au début je pensais que ça ferait trop (je rappelle que j'ai pas l'habitude...), mais en fait c'est pile-poil ce dont on a besoin, pas plus, pas moins (après c'est toi qui décide).
Le produit s'applique très bien, il est tout fondant. Niveau texture, il est très fluide (pour ceux qui connaissent, et à titre de comparaison : beaucoup moins compact que la BB Crème de Lily Lolo).
Je le laisse bien sécher. Puis j'applique une poudre de type translucide (pour pas changer la couleur) comme celles que font Mac et Make Up For Ever (les toutes blanches, mais qui font pas blanc au final, tu vois ?).
Sinon, ya celle de finition de RMS qu'est très bien aussi (elle je l'adore !). Mais sur du fond de teint, moi je trouve que ça fait trop compact.
J'ai fait plein de tests, j'ai même ressorti mes Météorites de Guerlain (les boulasses colorées qui sentent bon, c'est mon côté vintage). Nickel.
C'est là que tu vas me demander : Aloooooors ? Qu'est-ce que ça donne ?
Ben c'est Waouw ! Désolée, j'ai pas trouvé de qualificatif plus approprié...
Ça illumine là où c'est qu'il faut illuminer, et ça floute c'qu'y faut flouter. Ah ça, t'as zéro défaut après !
C'est couvrant (mais pas plâtre). Ça fait un teint photoshopé (c'est juste ça qui me dérange, parce que c'est pas moi et que montrer mes imperfections ne m'embête pas plus que ça).
Je pense que c'est adapté à tous types de peaux (même sensibles). On ne le sent pas sur la figure (ça c'est important).
Quant à la tenue : je dirais 8h à la louche. La durée d'une journée de travail, quoi. Pas besoin de faire de retouches, ça vire pas, ça brille pas, ça file pas dans les plis.
Sinon, la marque fait un rouge à lèvre super sympa que tu peux moduler en appliquant couche sur couche en fonction de l'intensité que tu veux lui donner. Il hydrate gravement, et surtout : il tient terrible !
Est-ce que je vais carrément me remettre au fond de teint ? Franchement : non. Tu peux vite être addict à la tête que tu as car c'est fort plaisant faut bien le reconnaître. Mais : c'est pas moi...
Je reste donc fortement attachée à la Crème toute Rose d'Akane, car c'est celle qui me correspond le mieux ("Illudescente" c'est un terme qui me parle beaucoup...).
Mais... Je reconnais qu'en fin de semaine, quand je suis bien bien crevée et que je veux faire illusion : j'attrape le joli flacon doré de chez Ilia (oui, je le confesse...).
Est-ce que je l'aurais acheté si on ne me l'avait pas donné ? Oui. Même à ce prix, vu que je ne vais pas l'utiliser tous les jours et que le flacon risque de tenir longtemps. Egalement, parce que c'est une marque de niche (ce que j'aime) et car j'ai apprécié ce qu'a dit la dame qui l'a fabriqué (en substance) : "J'ai créé un fond de teint naturel longue tenue, parce que j'en avais marre des fond de teint Bio qui ne tiennent pas."
Gens, v'là la note qu'on me réclame depuis des lustres !
NB : le but n'est pas de donner l'adresse de la praticienne en message privé. Des personnes qui pratiquent l'hypnose il y en a de très compétentes partout, suffit d'avoir le feeling ou des avis.
Bon...
Alors, dans la vie, moi j'crois qu'ya jamais de faux-hasards...
V'là qu'un matin j'étais présentement en train de promener Maya de Bencouscous, lorsque j'avise une plaque sur une entrée d'immeuble, un truc tout frais qu'était posé de la veille (la plaque, pas l'immeuble) et que je pouvais donc pas avoir vu avant :
Mme Truc Machin
Hypnose
n° de Téléphone
Là, direct je pense à un pote à moi que j'adore et qui n'a plus touché une seule cigarette pendant 2 ans, après une seule séance. Bon... Fallait qu'il dise "lapin rose" à chaque fois qu'il avait envie de fumer... Son mari (oui, il a un mari) m'a dit qu'il en avait marre de l'entendre hurler "laaaaaapin rooooose !!!" le soir à la fenêtre... Mais ça a fonctionné 2 ans (là, il re-fume... Il dit que les chasseurs ont tué le lapin...).
Quelqu'un d'autre m'a dit qu'il avait du se faire hypnotiser pour avoir son permis car il le ratait tout le temps...
Je note le numéro dans un coin de ma tête (chuis super bonne pour retenir par cœur les numéros).
Un peu plus tard dans la journée : j'appelle la dame.
J'y demande : "Voualà, j'ai vu vot' plaque et je voudrais savoir si vous pratiquiez les séances pour l'arrêt du tabac ? Rapport au fait que je fume comme un vieux sapeur et que pour préparer le Marathon ça fait un peu désordre...".
La dame, elle répond : "Oui, ça fonctionne très bien d'ailleurs, mais je préfère être honnête, il faut minimum 3 ou 4 séances afin d'obtenir des résultats probants".
Vite fait, je compte dans ma tête et obtient le ratio cartouche de cigarettes VS prix d'une séance (90€).
Je prends rendez-vous assez rapidement.
Quelques temps plus tard, j'arrive dans le cabinet de la dame, la clope au bec.
Elle commence à me causer en me demandant ce que la cigarette m'apporte. Je réponds : rien, ya que des inconvénients.
Elle s'en fichait de savoir depuis combien de temps j'avais commencé à fumer.
Elle m'a pas fait de topo sur "la cigarette c'est le mal". Ça on le sait, on est adultes.
Elle m'a juste demandé combien de cigarettes je fumais... par semaine... Ce que j'ai bien été incapable de savoir...
Après avoir fait connaissance, la dame m'a alors plongée en hypnose...
C'est super étrange...
Tu entends, mais tu n'écoutes pas ce qu'elle te raconte (tu visualises la différence ?).
Elle parle, elle parle, elle parle très longtemps... Mais c'est pas à toi qu'elle s'adresse : c'est à ton inconscient. Çui qui relie ta main à la clope, quoi.
Me demande pas ce qu'elle m'a dit : j'en sais rien.
Combien de temps ça a duré : aucune idée.
En partant, j'y ai demandé : Bon ben je fais quoi maintenant ? J'évite de fumer ?
Elle a répondu : "Non. Vous fumez si vous en avez envie, rien n'est interdit. Vous faites comme vous voulez".
C'est juste que je suis rentrée chez moi : et que j'ai plus touché une cigarette.
Disons que les jours suivants, si je fumais 3 cigarettes par jour, c'était bien le maximum.
Je n'en avais plus du tout envie, étant donné que j'étais pas privée : ben je n'éprouvais pas la nécessité de m'en griller une (ou alors j'en fumais des bouts par ci par là).
J'ai ensuite éprouvé une sensation bizarre : la fragilité... Comme si j'étais au bord de la tentation tu vois ?
Donc chuis retournée la voir.
Elle m'a dit que c'était normal et que sa méthode à elle n'était pas le zéro clope du jour au lendemain, sinon on pouvait retomber dedans à la suite de n'importe quelle contrariété.
Elle a également une autre méthode : t'en dégoûter carrément, mais là t'as des nausées permanentes (et je ne voulais pas de ça).
Ça a donc été comme ça pendant quelques semaines.
Et puis... Il y a eu ce vendredi 13 Novembre 2015...
J'ai passé la soirée scotchée devant BFM TV... Atterrée... Le paquet de clopes à la main...
Ouais.
Avec la Pascale qui a tout de même eu le mérite de me faire rire...
J'ai donc repris ma consommation (honte sur moi). Chuis retournée voir la dame : elle m'a trouvée trop stressée, donc pas possible de faire une séance. Elle a préféré travailler sur le fait que mon opération chirurgicale arrivait et que j'étais angoissée.
Ensuite, il a fallu que je passe la période post-op et les nuits compliquées (d'ailleurs en passant, MERCI pour le coup du Miel de Manuka à appliquer sur les cicatrices et l'aloé véra : c'est miraculeux !). Donc, pas possible de se concentrer sur la clope. Alors j'ai re-fumé.
Là, j'ai eu une très très grosse contrariété en début d'année.
La dame elle dit qu'on ne peut traiter qu'un souci après l'autre...
Donc, on "travaille" sur ce qu'il faut travailler. J'ai refait une séance anti-clope dernièrement, et j'ai re-diminué ma conso.
J'y vais doucement car c'est vrai que c'est super perturbant. P'têt' que la première fois j'étais pas encore prête à des résultats aussi rapides (d'où le fait que j'ai craqué à la première perturbation).
Je suis super confiante. C'est la première méthode où je crois aux résultats (le machin électronique, les patchs, les bouquins, toussa : ça n'a rien donné).
Ya le Marathon en Avril... Tu sais comme je suis têtue lorsque j'ai un objectif : je me donne les moyens d'y arriver.
Ouais... Tu vois c'que j'veux dire hein ? Ceux qui savent, savent (on a vraiment de gros problèmes nous autres coureurs...).
Des sacs à dos avec lesquels je cours, j'en ai quelques uns (4 en fait).
2 camelbak, aka des sacs tout légers dans lesquels tu insères une poche à eau reliée à un tube. Le dit-tube il est fixé sur l'épaule et tu le retires de temps en temps afin de bouare.
J't'avoue que les 2 que j'ai, c'est vraiment du 1er prix (Go Sport & Lidl) et ça fait très bien son office pendant l'entraînement. Mais je ne les prendrai pas sur sortie longue ou sur Marathon (rapport au fait qu'à un moment les sangles "chauffent" et le contact avec l'épaule ou le dos (surtout quand t'es en ticheurte), ça peut devenir compliqué, voire même brûler... Donc, faudra vraiment que je pense à acheter du matos digne de ce nom avant le 3 Avril. En plus, hormis une barre de céréales et des clés, tu ne peux rien mettre d'autre dedans..
J'ai également un sac à dos avec lequel je cours. C'est un Asics que l'on m'avait offert l'an dernier lorsque j'ai fait le Challeng'Elles pour le Marathon 2015. Donc : un gros sac, dans lequel tu mets tes affaires et... qui n'est absolument pas fait pour courir (mais moi j'courais avec quand même à cause que chuis rien qu'une grosse rebelle !).
En hiver, quand tu sors en oignon multi-couches, ça peut passer. Mais : ça bloblotte... Ca bouge dans tous les sens, c'est pas fonctionnel (normal ça sert juste à transporter ses affaires en principe).
Pourquoi que j'ai besoin d'un GROS sac pour courir, te demandes-tu ?
Ben passque je suis absolument pas du matin... Je me réveille déjà à 6h tous les jours, donc je ne me vois pas me lever à 4h ou 5h pour aller courir (pis je trouve que c'est pas très sûr quand il fait tout noir dehors et qu'ya vraiment personne dans les rues, imagine que je me fasse kiddenapper par des extra-terrestres ?).
Nan nan, moi chuis du soir, définitivement. J'ai l'énergie de la vibe du Running à partir de 19h.
C'est pour ça que je prends mon sac à dos avec toutes mes affaires de course dedans. Je me change dans les toualettes du bureau après ma journée de travail. Je mets ma tenue de journée dans le sac (genre sac à main et trucs légers. Le reste plus lourd, genre chaussures, doudoune toussa, je le laisse sur place et je le reprends les jours où je cours pas, sinon ça peut vite faire dressing annexe).
Ouais M'sieurs-Dames, c'est de l'organisation !
V'là donc que j'ai eu la joie de recevoir le sac Karkoa (sur lequel je louchais déjà et que de toutes façons j'aurais fini par acheter...). NB : c'est de fabrication française !
Çuilà il est spécialement fait pour contenir tout ton merdier tes affaires ET courir !
Pourquoi ? Ben tout simplement passqu'il est en constante amélioration, vu qu'il est testé par des coureurs !
Ça c'est top.
C'est pas genre juste des machines hyper compliquées qui ont décidé que mettre la sangle là, c'est optimal.
Nan, ce sont des vrais gens qui ont d'abord essayé en situation réelle et après ont dit : ah mais là, ce serait mieux si y avait ça ici.
Voilà, c'est tout simple, mais moi ça me parle (beaucoup).
Déjà, ya un truc génial dedans, c'est que l'endroit où tu mets tes chaussures (rarement propres), ça touche pas le reste (qu'est souvent propre...) vu qu'ya un système de rabat de protection dans le fond. Niveau hygiène : ouane poïnte.
Les sangles elles sont hyper réglables. Ca c'est important pour moi, à cause que je me promène avec une vingtaine de centimètres de cicatrices sur le corps (j'ai arrêté de mesurer, ça me déprimait) et que si ça frotte ça peut vite être carrément handicapant. Donc, là ça frotte pas du tout vu que t'adaptes comme tu veux et que les bretelles sont bien larges et rembourrées.
Le dos il est aéré et "respirant" (c'est comme ça qu'on dit). C'est pour ça que ça chauffe pas le dos.
Je peux pas porter trop lourd (toujours rapport à ma chirurgie), alors je charge pas trop la mule (si je puis dire).
En plus il est carrément joli tu trouves pas ? Il existe en d'autres couleurs sinon. Moi je l'ai en gris clair.
Qu'est-ce que je pourrais demander comme adaptation ? Puisque c'est comme ça que ça fonctionne.
Ben perso, je voudrais bien un endroit devant sur la sangle où c'est que je pourrais déposer une p'tite bouteille d'eau à prendre facilement, tu vois. Tu vas me dire qu'il y a déjà un compartiment prévu pour la bouteille (derrière le compartiment où tu mets tes chaussures). Je sais bien, sauf que je peux pas l'attraper en courant.
Une poche aussi devant, ouais, ça ce serait bien une poche (pour mettre un mouchoir ou une clé).
Sinon, le plus important : il bloblotte pas (ce qui est très important), pas de "chauffe", d'épaule vrillée ou de dos qui s'irrite. Il te colle au corps comme une moule à son rocher (c'est pas très élégant comme formule, mais c'est tout ce que j'ai trouvé !) et tu ressembles pas à une tortue Ninja car il est ultra ergonomique.
Bonjour les gens, dites ça fait longtemps n'est-ce pas ? (sans rentrer dans les détails, et comme à peu près à la même période que l'an dernier : où c'est que j'étais ? A la clinique ! Rien de grave hein... 5 heures d'anesthésie générale après, quelques temps à me traîner dans le pâté et de magnifiques cicatrices à vie, tout va bien ! J'ai même recommencé à courir après 1 mois d'arrêt total de la course à pied à cause que mon body y pouvait pas. Mais j'ai un 3ème Marathon à faire en Avril, et crois-moi que je le ferai !).
On commence donc joyeusement l'année avec un test sur ma personne : le Layering d'Akane, qu'a eu la bonne idée de sortir 3 produits Millefeuille !
Alors les Cosmétiques Akane j'en ai déjà moultement causé ici : ce sont les produits à la pomme rouge Japonaise, composant qui procure plein de bonnes choses dans le dedans de toi-même (c'est tout bien esspliqué LA). Là certains n'iront pas râler sur la compo, vu que c'est certifié Ecocert :)
C'est une tout p'tite entreprise Française, donc une marque de niche que ça s'appelle (et moi j'aime ça, les ptites marques que pas beaucoup de gens connaissent).
C'est aussi chez eux que je m'approvisionne régulièrement en Crème Toute Rose Illudescente (une merveille pour le teint que j'utilise plus que frénétiquement et dont j'ai déjà beaucoup parlé sur ce blog).
Donc, la marque avait sorti déjà ya quelques temps : une Huile.
J'ai dit à la Madame (Aline qu'elle s'appelle), que c'était une super huile qui dégommait bien tout sur son passage, qui sentait très bon et tout (la pomme rouge Japonaise donc), mais qu'elle avait un seul défaut : le flacon était trop p'tit et ça se finissait trop vite cette affaire-là.
Après, j'y ai dit que l'Huile (dans mon cas personnel hein, moi j'oblige personne) : c'était chouette quand y avait son p'tit frère le Savon et sa p'tite sœur la Lotion :)
La dame elle a dit qu'elle mettait ça dans un coin de sa tête, et quelques temps plus tard, nous voici donc avec : un Rituel complet youhou !!!
Et Cerise on ze gâteau : la Lotion en flacon grande taille, yeah !
NB : j'ai lu ça et là que certains trouvaient que l'Huile était un peu épaisse et avait du mal s'éliminer au lavage.
=> Oui, chuis bien d'accord qu'elle est assez "dense" et ne s'émulsionne pas, mais perso (mon avis qui n'engage que moi) : ça ne me pose aucun problème.
Comment que je fais ?
1°) Je dépose quelques pressions dans la main (4 maxi je crois, c'est largement suffisant).
2°) Je masse bien ma face partout.
3°) Une fois que je ressemble à un raton-laveur (d'ailleurs je mentionne que l'Huile retire bien le Smoky et qu'elle ne pique pas les yeux, ça c'est important) : ben je retire tout simplement l'excédent avec un morceau de papier (ouais).
4°) J'applique le Savon sur la Visapure et crois-moi que excédent d'Huile il n'y a plus.
Donc, l'Huile on ne la présente plus. Elle est belle, agréable et sent horriblement bon (cette odeur de pomme rouge me rend dingue...).
Lui il est tout vert (Hulk ?), contient de l'Aloé Véra et mousse gravement bien.
Il sent affreusement bon également (ce qui est un jugement purement personnel).
Si je devais lui reprocher une seule chose : la texture est assez épaisse (ce qui est cependant un avantage dans la mesure où l'on en utilise moins), ce qui fait que la pompe peut avoir un peu de mal à distribuer le produit... C'est pas grave hein ! Ça oblige seulement à dévisser la chose afin de verser la quantité requise sur la Visapure (by ze way, je parle d'appareil diabolique, mais ça fonctionne très bien avec une éponge Konjak ou une Mousseline/filet moussant).
Seul bémol : elle m'a fait 15 jours vu l'usage intensif que j'en ai fait (mon éternel problème avec les Lotions, elles descendent à une vitesse hallucinante... Mais je reconnais que c'est entièrement de ma faute car j'ai la main lourde et je suis la seule à blâmer).
Ah, ya un truc bien, c'est que si tu veux essayer le Rituel (ou que tu es vierge en matière de Millefeuille), les 3 produits sont également proposés sous forme de trousse découverte (attention : c'est du 50ml) et accompagnés d'une éponge Konjak :
Le matin de la dernière épreuve, j't'avoue qu'on était encore bien toutes sonnées de la veille...
Les traits étaient tirés, les corps fatigués...
La p'tite Miss Bourgogne (Marie) m'a dit : "Tu sais, je suis une solitaire normalement...".
J'ai répondu : "Mon p'tit bouchon... Moi aussi je le suis... Là c'est l'aventure qui est comme ça... Ya pas de récup' entre les épreuves, on est TOUTES ensembles, on ne dort pas dans notre lit confortable après une bonne douche bien chaude, il y a toujours du monde. On a signé dès le départ pour ça. Si tu veux t'isoler un peu, tu peux quand même le faire, même pas longtemps. Juste 30 minutes le matin avant le "feu", ça suffit !".
Tu vois dans la vidéo cet esprit que j'ai adoré : la fatigue, les conditions extrêmes. Qu'est-ce qu'on en retient au final ? Les gens sont heureux, mesurant leur chance de se retrouver là, dans ce cadre paradisiaque, même en poussant leurs limites (c'est ça qui est bon).
Sur ces considérations, v'là qu'on est parties pour la dernière épreuve : le Run & Bike de 16km avec 200m de D+, à 10h du matin, sous un soleil de plomb.
Finalement, courir c'est ce que je préfère !
Le pouce bien protégé par un bandage à toutes épreuve, on nous a filé un VTT pour nous 3. Le concept étant : 2 qui courent, une sur le vélo, et on échange en cours de route.
Perso, je ne pouvais pas poser la main sur le guidon (ce qui m'arrangeait bien de ne pas toucher à cet objet ignominique...). Poser ses fesses sur la bicyclette (ouais, j'appelle ça une bicyclette, et alors ???) ça permettait de se régénérer.
Le départ a été donné, et nous sommes parties sur les cailloux et les grandes plaines (la "Savane" que ça s'appelle).
C'était : FABULEUX. J'ai adoré. Les paysages traversés étaient absolument superbes (même si parfois nous avions de l'eau jusqu'aux genoux, franchement, je m'en fiche, c'était génial !).
Le moment le plus beau a été la traversée d'une sublime plage (la grande anse des Salines). Un bijou, un paysage de carte postale, des eaux turquoises cristallines, du sable blanc, des palmiers...
C'est là que tu as envie de t'arrêter pour plonger dans la mer, PLOUF ! Mais nan, fallait continuer (je crois que je ne voulais pas que ça s'arrête en fait... Ça signifiait la fin de l'aventure...).
Bon, on a fait ça gentiment sans stress, aucune compet' à l'horizon...
A la fin de l'épreuve, nous nous sommes retrouvées aux "Salines" à Sainte-Anne.
C'était terminé le Raid des Alizés.
Un moment incroyable pour une photo qui reste gravée dans les mémoires.
Après un bon repas (d'ailleurs, mention spéciale à la nourriture pendant toute la durée du séjour), nous avons repris les bus afin d'être acheminées vers l'Hôtel ! Youhou, une chambre, des vrais lits avec un matelas, une douche chaude et le shampoing à l'horizon... Et... LA GLANDOUILLE SUR LA PLAGE L'APRES-MIDI ET LE LENDEMAIN MATIN AVANT DE REPRENDRE L'AVION !!!
Ouais, on le savait qu'on était pas venu faire du Tourisme... Mais profiter de la mer c'était tout de même super appréciable !
Tu aurais vu ça... Toutes les chambres présentaient la même configuration : une terrasse et un jardin. Jardin dans lequel on a fait sécher toutes nos affaires trempées (précédemment fourrées dans des sacs en plastique, oui j'te fais pas de dessin). Ça va que les voisins étaient tous bien cools et n'ont rien dit. Ils étaient même super sympas et sont venus nous demander ce que c'était que toutes ces gonzesses qui étalaient des baskets partout !
Le soir, il y avait "Soirée Blanche" pour le Gala (tu parles qu'à 22h j'étais couchée...).
Le lendemain matin, j'ai profité du lever de soleil très tôt.
Les Participantes au Koh-Lanta de cette année se sont bien lâchées :)
Puis il a été temps de faire ses valises afin de partir pour l'aéroport, avant de retrouver le froid Parisien.
Qu'est-ce que j'ai retenu de tout cela ?
Et bien tout simplement : sortir de sa zone de confort.
J'avais jamais fait de camping de ma vie. Ça ne m'a pas posé problème de dormir sur un tapis de sol, sous une tente, avec d'autres personnes.
Le premier soir j'ai fait ma maline en effectuant un Millefeuille complet avec une demi-bouteille d'eau.
Les soirs suivants, je crois que j'ai du me coucher avec une toilette du chat (ou pas du tout, ouais carrément dans mon jus). Est-ce que ça m'a dérangée ? Non.
Dormir sur un tapis de sol, avec des bosses dans le dos, toute habillée... Ça non plus, c'était pas plus gênant que ça. Etant toutes logées à la même enseigne, y en a pas une seule qui s'est plaint.
Quand je cours un Marathon, je prends le Métro et j'ai très exactement 5 stations avant de retrouver mon chez-moi, une bonne douche chaude, du calme et tout ce que j'aime avant de dormir dans mon lit douillet.
Là, il y avait du Bus, une douche froide (si tu as la foi de faire la queue), des gens, du bruit, et le bivouac.
Est-ce que ça m'a gêné ? Non.
Spike, avant que je ne parte (et pas qu'elle), elle m'a dit qu'elle rigolait d'avance de me savoir vivre dans ces conditions.
Ben je l'ai fait. C'est pas un défi (franchement, j'ai été lamentable sur le VTT, et j'ai pas terminé le Trail pour les raisons que tu connais). C'est juste prendre sur soi et savoir que tu ne pars pas en Hôtel 4**** all inclusive.
Est-ce que je le referai l'an prochain ? Oui. Assurément, même avec les parcours secrets, même avec le pouce fracturé. J'ai mis une bonne semaine à redescendre de mon nuage...
J'insiste : si tu es une fille, vas-y en Novembre 2016... Tu ne seras plus jamais la même ensuite... Tu apprendras pas mal de choses insoupçonnables sur toi...
- Jean-Christophe de TV Sport Events et toute son équipe qui envoie du bois (oui, promis, la place à-côté de moi dans l'avion, elle est pour toi lapin !). Question orga, vous êtes au top les gars ! (si vous cherchez un chargeur à portable tout rose, j'en ai gardé un... Ouais...).
- M. Frédéric Gallois, ancien Commandant du GIGN, pour vos valeurs, votre confiance, vos mots et votre sourire. Vous l'avez dit très justement, nous étions là "sans fards".
- Vanessa, la plus belle Reporter Radio que j'ai jamais vu de ma vie (sans déc', ils recrutent au physique, hein ?).
- Steve Kondo, le meilleur animateur de tout l'Univers, pour ta bonne humeur permanente et cette capacité incroyable à nous pousser sans cesse vers le haut.
- Manon & Adrien, les Community Manager les plus adorables du monde.
- Toutes les filles du Raid des Alizés, TOUTES. Restez comme vous êtes, U Rock Girls ! Pourtant j'avais peur au départ... Pas une Princesse, pas une seule Diva, pas une seule "fifille". CANONS, vous êtes CANONS !
- Isabelle de Koh-Lanta 2015 (toi tu sais).
- Les gens que j'aime à Paris, qui étaient là au téléphone quand j'étais debout dès 4 heures du mat'...
Pourtant, j’attendais ça avec impatience… Chuis venue, j’ai vu, mais j’ai pas vaincu.
Au brief on nous a annoncé : Trail de 17km avec un Dénivelé Positif de 1200 mètres (sauf qu’en vrai c’était 18, avec 1300 D+).
Je me suis dit dans le dedans de moi-même que j’avais déjà fait un 25km avec 1000 mètres de D+ en 3h45 (dont j’avais mis 1 semaine à me remettre), donc sur un malentendu ça devrait marcher.
Sauf que :
15 jours avant qu’on arrive, la Martinique avait gravement été inondée de partout
Le Trail c’était sur la Montagne Pelée (qu’est pas pelée du tout, qui serait même plutôt du genre « Jungle » bien fournie, tu vois)
Qui dit forêt, dit herbes, dit terre, dit boue, bien grasse
Qui dit grosses intempéries, dit que terre devient (très) boueuse collante
Qui dit gros dénivelé dit que ça monte, dit que ça descend (beaucoup) et que ça glisse bien comme il faut.
D’jà le matin ça avait pas trop bien commencé.
V’là qu’on monte dans le bus et que je retrouve ma coupine Audrey (bisous si tu lis :) ).
Moi j’étais toujours assise sur la première banquette à l’avant (à cause que sinon je suis malade).
Audrey, Martiniquaise, était toujours assise devant aussi, mais à cause du fait qu’elle n’a absolument aucune confiance envers les chauffeurs de bus locaux…
Je me rappelle d’un soir mémorable où elle a demandé un truc au conducteur, qui, s’est retourné pour lui répondre, tout en continuant à conduire (dans les lacets). Au final : il est rentré dans un talus, il a cassé son rétro (c’est Audrey qu’est sorti réparer) et il a aussi fait une autre conneurie mais j’ai oublié (une sombre histoire de voyant qui restait allumé, je crois…).
C’est alors qu’est apparu le p’tit rigolo du séjour, celui sur lequel beaucoup ont lancé un contrat sur la tête : Christophe Assailly…
Lui, j’peux te dire qu’il me déteste, mais alors : bien cordialement.
Ce sympathique Monsieur (au demeurant) c’est çui qui a fabriqué tous les parcours du séjour.
Dans le bus, tout gentiment, il commence à nous dire que le parcours est un peu glissant.
Je lève un sourcil et demande : Tu entends quoi par glissant ?
Il répond : Ben sur certains tronçons, j’ai installé des cordes pour se tenir, et des échelles pour descendre.
J’ai rétorqué : Euh… C’est inquiétant tes mots là… C’est un Trail ou de l’escalade ?
Il a juste dit : Nan nan t’en fais pas, c’est A.C.C.E.S.S.I.B.L.E.
Sache, ami lecteur, que j’ai commencé à bien faire la gueule, car je savais profondément : que ça n’était absolument pas vrai.
Sur la ligne de départ, y avait de la musique et tout.
Note ma tête de fille qui ne le sentait pas, mais alors pas du tout…
Et voilà comme nous sommes joyeusement parties pour une ascension de plusieurs heures (ça faisait que monter monter monter, pas un seul truc plat). En même temps, c’est normal, c’est une montagne.
Les 2 premières heures, ça se passait dans la jungle, donc ça allait encore… Aka qu’y avait de l’herbe et des chemins.
C’est quand j’ai été bien sonnée en me prenant un tronc d’arbre dans le front, que j’ai commencé à sacrément faire la gueule en touchant ma bosse (si y avait eu que ça, ça n'aurait pas été grave).
2 heures à grimper, ça use… Tu sais combien de temps fallait pour accomplir péniblement 1 seul pauvre kilomètre : environ 40 minutes (ouais…).
Imagine l’état de sueur dans lequel nous étions… Imbibées de transpiration…
C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à me vautrer lamentablement…
1 première plaque de boue en pente ascendante
1 seconde gadoue dans une montée
Au bout de la 3ème gamelle (et du second tronc d’arbre dans le front), j’ai essayé de me retenir péniblement à des lianes.
Et j’ai glissé encore plus… Sur l’épaule… Qui a commencé à me faire drôlement mal et à lancer gravement.
4ème gamelle (& 3ème tronc d’arbre) : soudain, pouf. Plus rien, trou noir, éblouissement, des étoiles, au bout de mes limites. J’étais tombée dans les pommes (ouais).
Des gens habillés en orange (des serre-files qu’il s’appellent) étaient chargés de nous encadrer.
Comme dans un rêve, j’entends une dame parler dans un talkie-walkie : « Oui, c’est une fille de l’Equipe 38… Elle a perdu connaissance… Oui, c’est une petite jeunette ! ».
T’y crois que ça m’a fait me réveiller de suite pour dire : « Nan nan Madame, j’ai 43 ans !!! ». (véridique, ça c’est vraiment passé comme ça).
Je me relève, blanche comme un bidet, avec des fourmillements partout…
Derrière moi, j’entends hurler : une autre concurrente, Véronique, une Martiniquaise, tétanisée par le vertige.
Je t’en parle des chemins de 20cm de large avec le ravin de l’autre côté ? Non, c’est mieux si je t’en parle pas en fait…
Je t’en cause des (fameuses) cordes auxquelles s’agripper, pour (justement) ne pas tomber dans le dit-ravin ?
5ème gamelle. J’entends un gros CRAAAAC. Voilà, mon pouce venait de se fracturer.
Là c’est moi qui me suis mise à hurler comme un putois.
Remarque, ça rend pas trop mal ce camaïeu de bleu-gris, ya de l'allure :)
Je regarde ma montre : seulement 4km. Il fallait encore souffrir au moins 1 heure avant d’arriver au premier poste de contrôle des 5km.
Ben j’ai pris sur moi, mon pouce et mon épaule, et ma dignité…
Jamais jamais jamais de ma vie, je n’ai ressenti être tellement arrivée au bout de toutes mes capacités.
Et se mêlait également à la douleur et la fatigue, un autre sentiment : la peur. Le parcours était vraiment très très très dangereux.
Muriel m’a avoué plus tard : « J’ai cru que j’allais mourir… Et je suis sérieuse quand je dis ça… J’y ai vraiment pensé… ».
Uniquement motivée par l'acquisition prochaine d'une poupée Vaudou à l’effigie de Christophe Assailly, j’ai fini par arriver au point des 5km.
Là, on m’a installée sur le lit de camp pour me soigner (très compliqué de toucher au pouce).
J’étais frigorifiée, donc on a pris ma tension, puis enveloppée dans une couverture de survie.
Il fallait attendre Véronique que j’entendais toujours crier d’angoisse au loin.
Quand elle a fini par arriver : elle s’est serrée contre moi, et on ne s’est plus décollées par la suite (une bien belle histoire d’ailleurs).
La plaisanterie a continuée lorsqu’on nous a toutes les deux mises dans le 4x4 d’un mec super sympa.
J’ai demandé : « Vous allez nous déposer sur la ligne d’arrivée ? ».
Il a répondu : « Non, je vous emmène à la plage. A Grand-Rivière, là où c’est que vous êtes arrivées en canoë hier ! ».
J’ai dit : « Ah bon ? Mais pourquoi faire ? ».
Il a précisé : « Parce que c’est un hors-bord qui va venir vous chercher… ».
Avant même que j’hyper-ventile je dise quoi que ce soit, Véro a hurlé : « Ah nan nan, ça va pas être possible, j’ai la phobie des bateaux !!! ».
J’ai dit à Véro : « Tu m’ôtes les mots de la bouche, toi… Tu veux pas être ma nouvelle amie pour la vie ? ».
Et on a continué à se serrer l’une contre l’autre…
Au bout de 1000 ans, faisait une chaleur de dingue, mais moi j’étais toujours frigorifiée dans ma couverture en or.
Le hors-bord a fini par arriver, et dedans, j’ai vu une des plus belles filles que j’ai jamais vu de toute ma vie : elle s’appelait Audrey, c’était une métropolitaine, brune aux yeux bleus et un chapeau de paille.
Avec un grand sourire, elle a tenté de nous rassurer. Bizarrement, j’avais tellement envie de réconforter Véro que j’en oubliais ma phobie à moi concernant les trucs qui flottent…
Véro a demandé : « Il va vite votre bateau ? ».
Audrey a répondu : « Oui… Et plus on ira vite, plus on sera à l’arrivée… Il faut compter 30 minutes de traversée…».
Je te précise que la mer était encore plus démontée que la veille, ou bien ?
J’ai pas demandé où étaient les sacs en papier. Véro s’est collée contre moi, les yeux fermés (vraiment une grande histoire elle & moi) et elle a demandé à ce qu’on n’arrête pas de lui parler.
Donc on a parlé, de tout, de rien.
J’ai occulté le hors-bord sur les grosses vagues déchaînées.
J’ai pas eu le mal de mer (pourtant, là y aurait vraiment eu de quoi…).
Faut tout de même avouer que ça fait du bien quand ça s’arrête et qu’on peut enfin marcher sur un ponton en bois…
Là j’ai demandé à Audrey : « Alors la ligne d’arrivée, elle est de l’autre côté de la route, c’est ça ? ».
Audrey, elle a dit : « Oui, mais je suis responsable de vous. C’est moi qui vais vous y conduire, dans ma voiture ».
J’ai répondu : « Rho, t’embêtes pas… C’est déjà gentil, on peut y aller à pied ! ».
Elle a dit : « Non. Vous allez monter dans mon 4x4… Mais d’abord, faut que je vous prévienne… Il est très très très vieux… Il faut que vous soyez très très open d’esprit… ».
On a rigolé en répondant que vraiment non y avait pas de soucis.
C’est quand on s’est assis dedans (enfin… Quand je dis « asseoir », je me comprends) qu’on a fait : « Euh… Ah ouais… Quand même… La ceinture de sécurité c’est pas la peine hein ? Ya pas l’air d’y en avoir de toutes façons ?
Audrey elle a répondu : « Nan, ya juste le volant pour moi… Mais sinon, touchez pas trop aux portes, vous pourriez attraper le tétanos ».
On a dit que c’était pas un souci vu qu’on avait du se faire vacciner pour le Raid.
Après s’être fait des bisous, on a enfin rejoint la ligne d’arrivée (qui tenait plus de la cours des Miracles tellement les gens claudiquaient et étaient épuisés).
Je suis retournée au poste de secours, me faire soigner le pouce (fracture constatée par le médecin).
Dans le billet précédent, ya des gens qui réclamaient des photos où j'en chie... Voilà, ça c'est fait !
Nadia, Isa & Mumu ont fini par franchir la ligne au bout de 8h… HUIT HEURES… Je te laisse imaginer leur état.
Perso, j’ai trouvé ça inhumain, dangereux, sans aucune prise de plaisir. Bref : j’ai détesté ce parcours qui était supposé « accessible ».
Z'inquiétez pas pour mon pouce, ça se répare doucement.
Le soir, nous avons appris qu’une concurrente avait le pied fracturé et dans le plâtre (Poke Aïcha ci-dessous...).
Nadia n’avait même pas la force de manger, il pleuvait, il y avait de la boue dans les tentes, une partie du bivouac inondé, et pour couronner le tout : le générateur installé à-côté de nous (qu'on entendait même avec les bouchons d'oreilles).
Pour clôturer ce sympathique billet, voici un peu de douceur avec les 3 Miss :
Guadeloupe - Chloé la blonde, Bourgogne - Marie et France - Flora qui va à Miss Univers prochainement !
Après une nuit à peu près réparatrice, nous nous sommes réveillées pour la dernière épreuve sous un magnifique soleil : le Run & Bike de 16km avec 200 m de D+.
« Comment je me suis découvert une passion subite pour le canoë
– bon… ok… une fois qu’on a péniblement réussi à partir car les éléments étaient déchaînés… »
Entendons-nous bien mes enfants, soyons clairs : never j'ai posé le fondement sur quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un canoë-kayak...
Dois-je re-préciser que j'ai le mal de mer sur quoi que ce soit qui flotte ? Même sur un Zodiac ? Oui.
Tu vois le Châlet des Îles dans le Bois de Boulogne ? Bucolique comme endroit n'est-ce pas ? Ben j'ai jamais mis les pieds là-bas à cause du fait qu'il faut prendre un bac pour traverser la rive (3 minutes la traversée, note... Irrécupérable je suis).
Muriel, elle m'a dit : "T'en fais pas pour le canoë, franchement ça tiendra plus de la barque !".
NB : ne jamais plus écouter Muriel.
J'ai bien informé tout le monde que si barque il y avait : vomito de ma part il y aurait (ça va ensemble, amis émétophobes : pardon d'avance).
Bref.
V'là que Frédéric Gallois, ancien Chef du GIGN et Directeur Sportif du Raid, a commencé à nous faire le brief concernant la traversée.
On pensait 6km, mais en fait c'était 8km (on croit que c'est pas grand chose, mais c'est long, très très long...).
Perso, j'avais décidé de me concentrer sur l'optique balade et appréciation du paysage (on devait longer toute la côte, là où c'est que la Mer des Caraïbes rejoint l'Océan Atlantique). Je dis ça pour occulter le fait que ramer ça fait mal aux bras...
NB : sachez que c'est en général là que l'océan et la mer se battent, ils aiment visiblement pas trop se retrouver... Ne jugeons pas, c'est un avis qui n'appartient qu'à eux...
D'abord, on a toutes du enfiler un gilet de sauvetage des plus seyants ET un tee-shirt. Voilà donc ce que ça donne : 150 Bidendum Michelin en train de faire le culbuto sur la plage. Beaucoup étaient pieds-nus. Nous, on avait les Women's Go Walk 3 de Skechers à semelles anti-dérapantes (respect éternel).
Note que ça rend joli tout cet alignement de canoës.
Là où on a tout de même fini par s'inquiéter un p'tit peu, c'est en constatant l'état de la mer qu'était pas contente du tout du tout... Y avait un tas de grosses grosses vagues, plein d'écume et genre des rouleaux pas gentils, quoi...
Steve, notre super animateur a lancé le départ via un coup de sifflet et v'là qu'on a toutes couru vers nos embarcations, le cœur plein d'espoir, à l'assaut des vagues...
Comment te dire ? C'est beau d'avoir de l'ambition et d'essayer de bien faire.
Mais quand l'Univers se loge dans des vagues et décide que tu vas pas partir tout de suite, et ben t'as rien d'autre à faire que de te résigner. C'était comme dans Brice de Nice : l’océan ne nous voulait pas, les éléments étaient déchaînés et contre nous.
Franchement, au bout de 5 retournements de canoë (et dois-je préciser que c'est lourd ? Très très lourd, surtout quand tu te le prends sur l'ensemble du corps à chaque fois...) j'ai cru qu'on allait jamais réussir à partir.
Isa elle a appelé ça : "Il faut sauver le Soldat Ryan, les obus en moins - à part les nôtres".
Moi j'ai surnommé cette expérience intéressante : "La fin du monde, la plage du Débarquement...".
Chouf si je raconte des conneuries !
Vautrée de tout mon long à l'arrière de l'embarcation, telle une tortue, je ne pouvais plus m'arrêter de rigoler !
Un Monsieur est venu nous prêter main forte : "Arrêtez de rigoler Madame ! Redressez-vous !".
Moi, morte de rire : "Je peux pas...".
Lui : "Madame, asseyez-vous !"
Au final, je me suis assise à l'arrière, Nadia au milieu, et Isa a grimpé devant.
C'est là que nous sommes parties pour presque 2 heures de traversée.
Ben t'sais quoi ? Même pas j'ai été malade (truc de ouf). J'ai même adoré faire ça !!!
Y avait des types à-côté dans un bateau... Eux, j'ai franchement failli les étrangler... Ils arrêtaient pas de brailler : "Pagayez ! Pagayez !".
Ce à quoi je répondais élégamment : "Mais vous croyez quoi ? Qu'on est en train de tricoter ou bien ?".
Après il a été question que si on arrivait au gros rocher là-bas sans se vautrer dessus, y aurait de la langouste grillée en cadeau (rappelle-toi : la drague, Sport National en Martinique). Au final, on n'a jamais vu la langouste (Barbie grosse menteuse).
Isa a été transformée dans le dedans d'elle-même... Je sais pas ce qui s'est passé exactement, mais subitement elle ne savait plus dire que 2 mots : GAUCHE & DROITE !
A un moment, j'ai lancé un : "Rhooooooooooo les filles, regardez comme c'est beau ce paysage, quelle chance on a d'être là vraiment !!!".
Isa a répondu : "Tais-toi on s'en fout, PAGAYE ! Gauuuuuuuuuuuuuuche ! Droiiiiiiiiiiiiiiite !".
Ensuite, y avait genre une tortue géante à regarder (mais on a du lui faire peur, passque vraiment on braillait parlait trop fort).
Au bout d'un long moment d'efforts. Mais vraiment, je me répète : j'ai beaucoup aimé ! La ligne d'arrivée s'est enfin dessinée à l'horizon.
D'après le brief c'était simple : à quelques mètres avant la plage, fallait descendre du kayak, le porter, courir entre les poteaux d'arrivée et aller ranger l'embarcation à-côté des autres qui étaient déjà sagement alignées.
Ben on n'a rien compris...
On était joyeusement en train de rigoler car tout de même contentes d'arriver, lorsque... en 1/4 de seconde, je me suis juste demandé : "Mais par quel prodige, par quel miracle ? Qu'est-ce que je fous à la verticale de la mer ???".
Là, j'ai été projetée droit devant moi (en heurtant Nadia qui était sous moi).
Je me suis pris une gamelle mémorable et j'ai atterri toujours dans la position de la tortue, mais SUR la plage directement. Sans lunettes, sans casquette.
Quant au canoë, même pas besoin d'y toucher : il est parti se ranger tout seul avec ses copains jaunes & rouges :)
Complètement hébétées, on était en train de se regarder de l'air de dire : "M'enfin, il s'est passé quoi là ?".
Moi je braillais : "Mes lunettes, mes lunettes !!!!".
Muriel est venu me voir : "Laisse tomber... On a toutes perdu nos lunettes à l'arrivée. Tous les kayaks se sont retournés. La mer est pleine de lunettes...".
Après un lavage à la douche froide sur la plage, ensuite, on nous a ramenées au campement.
Inutile de te dire qu'on était déjà bien fatiguées par cette première journée tu sais...
Steve nous a même dit plus tard qu'il n'y avait pas besoin qu'il anime nos soirées, étant donné qu'à 22h maxi on était déjà quasiment toutes en train de roupiller.
J'ai constaté qu'il y avait des blessées de guerre. Les chutes à VTT du matin + pluie de canoës = bleus partout sur les corps... Une mention spéciale au formidable champs de patates douces dans lequel était installé le bivouac de la seconde nuit (oui, il changeait de place tous les soirs). Visiblement, le motoculteur avait fraîchement retourné la terre en laissant un tas de sillons qui faisaient comme des bosses dans le dos (pour dormir c'est d'un pratique... Conditions extrêmes qu'y z'ont dit...).
Les p'tites Miss (France, Guadeloupe & Bourgogne) étaient à-côté de not' tente. On a décidé que désormais on serait leurs 3 mamans. Donc on leur a esspliqué que vu que le champs était en pente, il fallait installer les tapis de sol dans l'aut' sens, histoire que le sang monte pas trop à la tête en dormant.
En allant faire pipi à 2 heures du matin (toute une expédition : enjamber Nadia, ne pas faire trop de bruit en ouvrant le zip de la tente, mettre sa frontale en lumière rouge pour ne pas attirer les moustiques), j'ai vu un mec avec une lampe torche dans le bivouac.
J'ai pensé : "Mais qu'est-ce qu'il fait là, lui ? Qui c'est ?".
En fait, il ramenait Isabelle, du Koh-Lanta de cette année (pour ceux qui connaissent), qui s'était pris le matin le VTT dans l'aine et dans la poitrine, et avait donc été emmenée aux urgences.
Quand elle m'a vu dans ma p'tite chemise de nuit à rubans façon Laura Ingalls (c'était une blague dé départ pour contrecarrer le fait que ma Delph comptait bivouaquer en nuisette), elle m'a dit : "S'te plaît Sonia, me fais pas rigoler, j'ai maaaaaaal !".
En fait, elle était interdite d'épreuves, donc privée de trail le lendemain.
Comment te dire... Monter sur la Montagne Pelée, sous forme d'un Trail de 18km avec 1200 mètres de Dénivelé Positif...
Si j'avais su... J'aurais pas venu tenu compagnie à Isabelle...
définitivement, cet objet de Satan et moi nous ne serons jamais d’accord".
Le matin après la première nuit de ma vie où c’est que j’ai dormi sur un tapis de sol, ben ma foi : il était genre 4h30 du matin. Merci le décalage horaire, j’étais fraîche comme un gardon et surtout morte de faim !
Par chance que le buffet du petit-déjeuner était déjà ouvert. Y avait des jolies mamas en robes à madras qui servaient des tonnes de choses à manger : œufs, confitures, pain, viennoiseries, beurre, fruits, céréales, et la révélation de ce séjour : le porc de Noël ! Une merveille cuite chaipas comment mais qui relègue la simple tranche de jambon ou de saucisson au rayon des nullités…
Après cet intermède gustatif des plus agréables, v’là que la chaleur commençant doucement à monter, je décidates d’affronter ma première épreuve de la journée : prendre une douche.
Les dites-douches étant installées en plein air, sur des sortes de pilotis en bois. A 5h30 du mat’, ça va qu’il n’y avait pas foule.
Le truc c’est que tu pouvais repérer facilement où c’est qu’elles se trouvaient, étant donné qu’émanaient toujours de cet endroit divers hurlements (aka que c’était de l’eau froide uniquement, et que donc : ça réveille).
Une mention spéciale au p’tit rigolo qui avait fait exprès de découper les rideaux à exactement la moitié de la largeur de la douche… Traduction : mets ta fierté de côté ou reste en maillot de bain pour te laver. Comme dit la mémé de ma meilleure amie : « Un cul vu n’est pas perdu ! » (note qu’on ne sort pas des histoires de fesses depuis le billet précédent).
Perso je sais pas me laver en maillot… Pis ayant constaté que tout le monde était nu, ben c’était facile de faire pareil et de dire Adieu à sa dignité…
Après avoir bien hurlé comme mes voisines de cabine, je suis retournée sous la tente afin d’enfiler le cuissard-potiron, car : fallait affronter l’ignominie du VTT (de sa race).
Merci à Nadia & X-Bionic de nous avoir fourni cette merveille de confort absolu anti-maloderrière !
Ya rien à dire, ya rien à faire : j’aime le vélo, chuis pas hostile à un guidon, des pédales, une selle, 2 roues et des vitesses.
Mais faut bien reconnaître que le VTT a été inventé rien que pour faire chier le monde.
T’as beau m’expliquer les histoires de petit plateau et de grand plateau : j’y comprends rien. Chuis pas coordonnée avec le concept qu’est vraiment trop compliqué pour moi. N'ayant aucune coordination dans mes mouvements, en bref et pour faire simple : j’aime pas ça.
Une fille m'a dit (très justement) : "ton problème, c'est que tu refuses l'idée de la chute à vélo. Ça faut l'accepter pour dompter le truc...". Elle a raison. Je veux bien me gameller n'importe où, mais pas faire un soleil en pédalant ou en freinant.
En attendant le départ, avec Miss France, on a décidé de faire de la photo-poupouffe :)
Tu te rappelles que je t’ai dit qu’à Bali sur le volcan j’avais tenu très exactement 15 minutes avant de jeter la bête dans le camion ?
Ben là j’ai tenu 2 heures avant de déclarer forfait… Note qu’ya de l’amélioration hein…
Enfin… Disons que j’ai plus trottiné à-côté que mis mes fesses dessus (c’est un point de vue… Certes, peu académique, mais bon…).
Donc, au bout de 1h30 de cette plaisanterie, avec Isa & Nadia, on a décidé de faire une pause pour diverses raisons d’embêtements dans le dedans de nos corps respectifs.
Je me suis affalée sous un bananier. Il faisait chaud sa mère (plus tard, on nous a dit qu'on était à-côté de la maison préférée des mygales...). Quand je dis qu'on a manqué de peu de se faire dévorer par des bêtes féroces, c'est pas des conneuries !.
J’ai demandé à mes coéquipières si elles ne voyaient pas d’inconvénients à ce que j’arrête au prochain point de contrôle. Comme elles en avaient déjà ras-le-bol de ma gueule sont mignonnes : elles ont dit que nan, c’était pas un problème.
La bouche en cœur (en vrai j’étais énervée), me suis pointée devant des types super sympas, j’ai mis le VTT par terre, et j’ai dit que j’arrêtais là. Que plus rien ne pouvait me faire bouger de cet endroit jusqu'à la fin de ma vie.
Le Monsieur Frédéric (qui allait devenir mon nouveau meilleur ami du séjour), manque de bol pour moi : c’était un formateur en VTT… Il a donc décidé que j’allais continuer et qu’il allait me filer un cours accéléré de manipulation de la bête.
J’ai répondu : Nan.
Il a dit : ton problème, c’est que la chose orange que tu as jetée par terre, tu ne veux même plus la voir, c’est ça ?
J’ai dit : oui (et que je ne voulais plus y toucher non plus, à part pour la mettre dans un camion).
Ce à quoi il a rétorqué : en tous cas Sonia, t'es ma mascotte du séjour, ma préférée. T'aimes pas le VTT, tu le sais, tu ne t'en es jamais caché, mais t'es venu quand même en faire et affronter ta peur !
(voualà, il a tout compris ce monsieur !)
Sur ces entrefaites, on m’a mis dans le camion d’un Monsieur qui travaillait dans la bananeraie.
Camion dont je suis sortie 5 minutes plus tard à cause que le 4x4 ne pouvait passer nulle part du fait du terrain impraticable…
Et ben qu’est-ce que j’ai fait à ton avis ? J’ai repris l’ignominie orange et au bout de 1000 ans (et de ma vie, et de 4 milliards de calories) je suis repartie jusqu’au point de contrôle suivant… Où j’ai attendu Isa, Nadia, Frédéric et les autres.
Là, y avait enfin un 4x4 qui pouvait circuler sur le terrain accidenté et qui m’a arrêtée là :
Ouais, rigole… Mon pote Séb était mort de rire :
« Toi, quand on te dépose quelque part, c’est évidemment à la distillerie ! »
Faut dire que l’endroit était charmant, et que j’en ai profité pour faire quelques photos.
Un mec de l’armée est venu me voir (ouais, le Raid des Alizés c’est encadré par l’ancien chef du GIGN, ainsi que plein de militaires). Il m’a dit : « T’as arrêté le VTT ? »
Moi : « Ouais… J’angoisse sur ce truc… »
Il a répondu : « t’as raison. En vrai on s’en bat la race ».
Toujours dans mon reportage photographique, chuis tombée sur les ouvriers de la Rhumerie qui ont fait la causette avec moi. C’est quand ils m’ont proposé la dégustation de vieux rhum que j’me suis dit que ça allait nous emmener beaucoup trop loin cette affaire (NB : la drague en Martinique, c’est vraiment le sport national !).
Là, chuis repartie dans un aut’ camion avec des tas de types sympas, et j’ai attendu mes coéquipières sur la ligne d’arrivée.
Puis les 3 bus sont venus chercher les 150 participantes, afin de nous emmener déjeuner sur la plage (toujours sous forme de buffet délicieux servi par des mamas en Madras).
En faisant sécher nos affaires trempées de sueur au soleil, on regardait la houle démonter la mer.
Là, l’ex-Chef du GIGN est venu nous esspliquer comment que ça allait se passer pour le canoë l’après-midi…
La veille du départ, mon sac n'était pas encore prêt.
Cela-dit, je crois que pas grand monde n'avait préparé son paquetage...
Ma maison ressemblait à un vaste champs de mine, avec des fringues étalées partout, du sol au plafond.
Le tout sous l’œil amusé d'Isabelle (Frogita) qui avait décidé de me tenir compagnie. Nadia, avait besoin de se vider la tête en faisant du yoga (et de ce fait, sa valise n'était pas prête non plus).
Sur Face Book, on nous avait ouvert un groupe secret histoire que les 150 participantes fassent connaissance.
Dedans y avait une dame nutritionniste qui donnait des conseils. Moi j'y ai demandé si c'était possible de me nourrir exclusivement de couscous juste avant de partir. Je crois qu'elle m'a détestée directement.
Pis, on l'a achevée avec cette photo...
TV Sport Events, la société organisatrice du Raid avait remis à chaque participante le même sac à roulettes, bleu marine, très pratique, avec le numéro d'équipe noté dessus en très gros, et unique bagage toléré en soute. V'là qu'on avait plus qu'à le remplir...
Le lendemain : départ pour Orly avec Muriel (de Santé Sport Magazine, çui qui a sponsorisé not' voyage) et on retrouve ma Delphine de Oh my Tri.
Dès l'arrivée, on a pu constater que l'organisation était au top (d'ailleurs elle l'a été tout au long du séjour).
Il y avait un petit desk rien que pour nous, avec Corsair qui nous souhaitait la bienvenue et tout. Une gentille Madame a bien voulu me donner un siège devant la sortie de secours afin que je puisse étaler mes grandes pattes.
C'est en montant dans l'avion qu'on a commencé à faire un peu de bruit... A tel point que les Stewards ont dit à Jean-Christophe, assis à-côté de moi, que ça serait bien qu'on se calme un peu (et encore... on était environ que 80, étant donné que les autres participantes étaient déjà sur place aux Antilles, car originaires de la Martinique ou de la Guadeloupe).
JC m'a filé une petite go-pro, à moi (Sonia) afin que j'aille filmer des filles, toujours dans l'optique de faire amie-amie.
Moi, tu me connais, je sais pas manipuler ce genre d'appareil...
Donc v'là que j'étais tranquillement en train filmer les narines de Flora, la Miss France 2014 (mais je savais pas que c'était elle en fait... La fille elle va représenter la France au Concours Miss Univers, et moi j'y filme ses narines et même pas elle dit quoi que ce soit...), quand soudainement j'ai senti qu'une main touchait mes fesses (ça doit être le collant de compression Skins qui fait ça... Ça moule vraiment les chairs... Oui, j'ai voyagé avec car c'est encore mieux qu'un collant de contention pour éviter les jambes lourdes) .
Je me retourne, et là je tombe sur un vieux pervers avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Je demande : "Ça va, je ne te dérange pas ? T'es tranquille, tu te sers ?".
Lui, mort de rire. Moi, pas du tout.
Je vais voir Jean-Christophe, furieuse et je lance : "Ya un crétin qui vient de me mettre la main au cul, c'est scandaleux !".
JC part le voir. Demande à la femme du Monsieur si si ça la dérange pas trop que son mari tripote des fesses devant elle. Silence radio.
J'en remets une couche au steward (qui riait) : "Je suis pas hostile au concept, mais j'aime bien donner ma permission ! Sans déconner... On est présentement dans un avion, et sur 80 paires de fesses, faut que ça tombe sur les miennes ?".
Le steward il répond : "Le problème c'est que vous ne pouvez pas faire d'esclandre ici... Est-ce que vous souhaitez que la Police attende ce Monsieur à l'arrivée à Fort-de-France ?".
Moi : "Nan... C'est mon jour de bonté...".
Bon, après j'ai fait amie-amie avec les Stewards à cause que je les ai gaulés en train de dire : "Ouais... Tu imagines... 150 filles en bivouac dans la jungle pendant 3 jours... Faut voir ce que ça donne au niveau épilation hein...".
Moi : "Hé !!! Je vous ai entendus !!! Vous voulez l'adresse ?".
Eux : "Ouich :) " (et un type derrière moi a levé la main en disant qu'il voulait l'adresse aussi...).
9h30 de vol surréaliste plus tard, arrivée à l'aéroport Aimé Césaire, chaleur étouffante, doudoune Parisienne roulée dans le sac à dos.
Le rêve commence : des photos du Raid des Alizés sont partout sur les écrans de l'aéroport.
J'entends énormément de sons de tambours à l'extérieur. Je demande aux Douaniers : "C'est quoi ce bruit dehors ?". Ils répondent en souriant : "C'est pour vous... Bienvenue en Martinique !".
Et en sortant : le truc de fou. Toutes les Martiniquaises & Guadeloupéennes en haie d'honneur en train de nous accueillir !
Un orchestre de tambours rien que pour nous... (voir la vidéo du billet précédent). La folie qui commence. Nous dansons. C'est incroyable comme ambiance.
Puis, nous montons dans 3 bus, afin de nous acheminer vers le camps au bout de 2h de trajet.
Et enfin : c'est la découverte du bivouac. Le village des Schtroumpfs !
On nous emmène dîner. Avec le décalage horaire, à 22h heure locale, je m'endors sur la table en grignotant un peu de salade comme un lapin.
Sous la tente, je trouve le moyen de faire un Millefeuille complet avec une Nadia dubitative à-côté...
Il y avait 10 douches d'eau froide. Pas la foi de faire la queue. Isabelle a eu plus de courage que nous. Se laver attendra le lendemain matin.
1ère nuit sur un tapis de sol. La chaleur est étouffante, même pas besoin de me glisser dans le sac de couchage. Demain : rendez-vous à 7h30 sur la ligne de départ pour 15km de VTT avec 500 mètres de dénivelé positif, et ce sera canoë l'après-midi.
Géraldine de Run Chic propose une distribution générale de Stilnox. Pas besoin, avec la fatigue je m'endors comme un bébé, les sons de la nature autour de moi...
C'est chouette le vendredi, c'est la fin de la semaine.
C'est chouette quand c'est vendredi 13, ça porte bonheur. Les collègues reviennent de leur pause-déjeuner avec un ticket de loto à la main et les yeux qui brillent. Peut-être que si lundi on ne le revoit pas ce collègue, c'est parce qu'il aura gagné et fera comme dans la publicité ?
C'est chouette le vendredi soir, on sait qu'on va avoir du temps pour les potes, que le lendemain c'est samedi et qu'on peut couper le réveil. On peut veiller, prendre le dernier métro pour rentrer, on s'en fout, le temps ne compte pas le vendredi soir. Et puis, peut-être que demain on pourra aller voir la mer ?
On fait comme les Parisiens, on n'est pas des bobos nous autres, mais on va poser nos fesses en terrasse pour boire du vin en mangeant des tranches de saucissons. On n'est pas des bobos, mais on va dans les quartiers bobos, parce que faut dire que c'est là que c'est sympa quand même. Il y a de la musique, des jolies filles, des beaux garçons. Il y en a aussi du côté des Champs-Elysées, mais c'est pas pareil. Les filles y sont aussi jolies et portent de beaux souliers, les garçons également, mais c'est pas comme dans le centre de Paris. C'est mieux quand c'est plus populaire (qu'on dit, pour faire genre qu'on n'est pas trop snobs quand même) et les talons ça fait mal aux pieds.
On parle de la semaine au bureau (mais pas trop), on boit (un peu) et on rigole.
Il fait bon. C'est chouette l'été Indien à Paris, on peut se mettre en terrasse chauffée, même si on râle sur ces saletés de Parisiens qui envoient la fumée de cigarette dans le nez des gens.
On râle sur les impôts, sur les voisins, sur les collègues, mais c'est vendredi soir, il y a les potes.
On n'est pas sur les Champs-Elysées, c'est moins cher pour passer le vendredi soir. On peut se prendre une assiette à plusieurs, et de ce vin à la ficelle, oh on ne sera pas très regardant sur la qualité. C'est vendredi soir avec les potes, on est là pour rigoler.
C'est vendredi 13 et parfois c'est une date qui porte malheur. Si ce collègue ne revient pas lundi, ce n'est pas parce qu'il a fait comme dans la publicité.
C'est vendredi 13 et Paris a basculé dans la barbarie la plus ignoble. Gratuitement. Juste parce qu'on était assis à une terrasse à boire du vin à la ficelle et à manger du saucisson, ou dans une salle de concert pour écouter son groupe préféré, vous savez : ces satanistes aux cheveux longs qui font de la musique de sauvage.
C'est vendredi 13 et le monde entier est sonné.
On pensait "plus jamais ça" après Janvier. C'est pire.
On occulte ce que l'on peut lire ça et là de nauséabond sur l'amalgame, ça émane de personnes pas très intelligentes, donc très peu dignes d'intérêt.
Le semi-marathon de Boulogne a été annulé ce matin. Tous les joggeurs croisés dans le Bois de Boulogne étaient vêtus de noir, le visage fermé. Normalement, c'est habillé en fluo et heureux un runner, car courir ça file des endorphines.
Mais il y avait des gens, plein de gens qui souriaient, des enfants sur des patinettes, des vieilles dames sur des vélos, des couples qui se donnaient la main.
Dimanche 15 Novembre 2015. Il faisait très beau. Le soleil brillait sur Paris, capitale de la perversion et des abominations.
Sortez les gens, bougez, baisez, racontez des bêtises à vos amis, buvez du Coca ou du vin rouge le vendredi soir en terrasse, à Paris ou ailleurs, mariez-vous avec des hommes ou des femmes (qu'importe que vous soyez un homme ou une femme) ou ne vous mariez pas mais embrassez qui vous voudrez, mangez une plancha ou un steack vegan, portez des jupes courtes, regardez ce joli garçon furtivement en espérant qu'il croisera votre regard, ça n'est pas interdit, vous êtes libres, vous n'avez pas peur, vous ferez encore les couillons, vous irez écouter de la musique dans les concerts et râlerez sur vos voisins ou les impôts, soyez sérieux ou soyez irrévérencieux, mais par pitié putain : VIVEZ.
Les gens, chuis pas rate, je vais te laisser passer le Pont du 11 Novembre avec un Concours (oui Pascale, réjouis-toi...).
En fait, c’est passque j’ai testé dernièrement la nouveauté Filorga (Filorga, les adeptes, on en cause ? Ce sont eux qui font la medi-cosmétique) et que j’ai trouvé qu’il déchirait tellement, qu’il fallait que je partage ça avec le vaste monde (ici, quoi).
Qu’est-ce que ce masque a d’étonnant par rapport à un masque lambda ?
Va-t’il te faire paraître immédiatement 10 ans de moins ?
Et bien non, Maryse. Ce serait mentir. Ou alors ça s’appelle du floutage (sinon tu peux te maquiller, ça peut le faire).
Nan mes lapins. Ce masque est étonnant du fait de son application. Ouais.
Tout d’abord, il se présente dans un pot Airless (tu sais, ce pot où c’est qu’il faut appuyer DESSUS afin de faire sortir le produit). En clair, les pots dont tu ouvres le couvercle, mais que t’as pas besoin de mettre les doigts dedans.
L’avantage : niveau hygiène, c’est super car la matière n’entre jamais en contact avec les bactéries.
L’inconvénient : tu sais pas vraiment combien qu’il reste de produit (vu que c’est opaque).
Donc, on appuie sur le couvercle qui n’en est pas un (tu suis ?).
Le produit sort (normal, sinon ce serait de l’arnaque). NB : fais pas comme moi… Evite d’avoir la main lourde… Juste 4 ou 5 pressions, à mon sens, c’est bien suffisant.
La matière se présente comme une crème très fluide (genre un Sérum, tu visualises la texture de la chose ?).
A l’application sur le visage : tu sens que cela contient une multitude de petits grains très fins.
Bien joué : il s’agit donc d’un gommage !
MAIS (pas que ça) !!!
C’est là qu’arrive la magie sous tes yeux ébahis : plus ça gomme, plus ça mousse (ouais, ça mousse).
La matière s’épaissit, puis crépite (oui j’te jure, j’ai rien fumé… D’ailleurs j’ai arrêté de fumer, et ça faut que je t’en cause plus tard).
Donc : on a de la mousse sur le visage (en assez grosse couche, je dois dire, alors qu’on partait avec pas grand-chose au départ…). Cette mousse fait plein de bulles, et ça fait comme si on avait un truc gazeux sur la figure (non ya pas de fumée, faudrait pas charrier non plus).
Donc : on se retrouve avec toute les bulles mousseuses crépitantes sur la figure, et on attend (le chaland).
C’est là que je me suis décidée à attraper le mode d’emploi afin de savoir combien de temps qu’y fallait laisser poser cette affaire-là.
Et ben y avait rien d’indiqué en terme de temporalité si tu veux…
Y avait juste marqué : tant qu’ya de la mousse qui crépite façon cachet d’aspirine, tant que les bulles éclatent, il faut laisser poser. C’est marrant parce que tu as vraiment l’impression que tu fais un masque à la mousse à raser de ton homme.
Ce qui était juste déroutant c’est que j’avais sans cesse la sensation que tout allait me couler dans le cou (que nenni, rien n’a glissé, rien n’est tombé, j’ai rien sali de mes vêtements).
La compo pour ceux que ça intéresse (donc : pas moi :) ).
Au bout de quelques temps (disons une vingtaine de minutes je crois) : j’ai fini par me regarder dans la glace. Le masque avait entièrement séché (je ne m’étais rendu compte de rien parce que ça ne tirait pas). Mon visage était complètement transparent (c’est-à-dire qu’on ne pouvait pas deviner que j’avais présentement un masque dessus, quoi).
Bien évidemment, une fois cette constatation faite : faut aller te laver la face.
Et le résultat : dingue.
Peau rafraîchie, comme aérée. Je sais pas trop expliquer en fait.
Limite que si j’avais le temps, je ferais ça le matin car je range ce produit dans la catégorie des masques anti-sale tronche à faire le matin pour que le maquillage tienne mieux et que les traits soient détendus quand t’as pas beaucoup dormi (mon champion toutes catégories dans ce domaine : l’Herb Mask de Menard bien sûr, what else ?).
Bref : j’ai pas été payée pour dire du bien de la nouveauté Filorga.
J’ai juste essayé.
J’ai été bluffée.
C'est pour cette raison que j’te propose d’en gagner 3 (comme ça tu te feras ton propre avis, vu que ça convient à tous les types de peaux, même sensibles).
ou votre commentaire risque de ne pas être publié)
Please : ne cliquez pas plusieurs fois sur votre commentaire
pour le valider, sinon il s'affiche en triple exemplaire ! Merci.
Le Concours est clôturé, voici les 3 commentaires gagnants :
Allez hop, fini le masque !
Écrit par : Darth Vader
Quand Chuck Norris utilise le masque Filorga, c'est le pot qui est exfolié.
Écrit par : Grelucha
Sinon cette nuit, j'ai rêvé que j'étais en compagnie d'un homme extrêmement charmant que, toute pleine d'assurance, j'avais décidé de séduire quand soudainement, je me rendais compte non sans horreur, que j'avais mis mes Louboutin à l'envers - le détail qui tue, avouons-le - et qu'en fait, le type avait le visage de Pascale. Malaise. (true story)