Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Trucs de Sport - Page 2

  • Jour 3 du Raid des Alizés en Martinique : le Trail (de sa race !).

    Pourtant, j’attendais ça avec impatience… Chuis venue, j’ai vu, mais j’ai pas vaincu.

    trail1.JPG

     

    Au brief on nous a annoncé : Trail de 17km avec un Dénivelé Positif de 1200 mètres (sauf qu’en vrai c’était 18, avec 1300 D+).

    Je me suis dit dans le dedans de moi-même que j’avais déjà fait un 25km avec 1000 mètres de D+ en 3h45 (dont j’avais mis 1 semaine à me remettre), donc sur un malentendu ça devrait marcher.

    Sauf que :

    • 15 jours avant qu’on arrive, la Martinique avait gravement été inondée de partout
    • Le Trail c’était sur la Montagne Pelée (qu’est pas pelée du tout, qui serait même plutôt du genre « Jungle » bien fournie, tu vois)
    • Qui dit forêt, dit herbes, dit terre, dit boue, bien grasse
    • Qui dit grosses intempéries, dit que terre devient (très) boueuse collante
    • Qui dit gros dénivelé dit que ça monte, dit que ça descend (beaucoup) et que ça glisse bien comme il faut.

    trail2.jpg

     

     

    D’jà le matin ça avait pas trop bien commencé.

    V’là qu’on monte dans le bus et que je retrouve ma coupine Audrey (bisous si tu lis :) ).

    Moi j’étais toujours assise sur la première banquette à l’avant (à cause que sinon je suis malade).

    Audrey, Martiniquaise, était toujours assise devant aussi, mais à cause du fait qu’elle n’a absolument aucune confiance envers les chauffeurs de bus locaux…

    Je me rappelle d’un soir mémorable où elle a demandé un truc au conducteur, qui, s’est retourné pour lui répondre, tout en continuant à conduire (dans les lacets). Au final : il est rentré dans un talus, il a cassé son rétro (c’est Audrey qu’est sorti réparer) et il a aussi fait une autre conneurie mais j’ai oublié (une sombre histoire de voyant qui restait allumé, je crois…).

    trail3.jpg

     

    C’est alors qu’est apparu le p’tit rigolo du séjour, celui sur lequel beaucoup ont lancé un contrat sur la tête : Christophe Assailly…

    Lui, j’peux te dire qu’il me déteste, mais alors : bien cordialement.

    Ce sympathique Monsieur (au demeurant) c’est çui qui a fabriqué tous les parcours du séjour.

     

    Dans le bus, tout gentiment, il commence à nous dire que le parcours est un peu glissant.

    Je lève un sourcil et demande : Tu entends quoi par glissant ?

    Il répond : Ben sur certains tronçons, j’ai installé des cordes pour se tenir, et des échelles pour descendre.

    J’ai rétorqué : Euh… C’est inquiétant tes mots là… C’est un Trail ou de l’escalade ?

    Il a juste dit : Nan nan t’en fais pas, c’est A.C.C.E.S.S.I.B.L.E.

    Sache, ami lecteur, que j’ai commencé à bien faire la gueule, car je savais profondément : que ça n’était absolument pas vrai.

     

    Sur la ligne de départ, y avait de la musique et tout.

    trail4.jpg

    Note ma tête de fille qui ne le sentait pas, mais alors pas du tout…

     

    Et voilà comme nous sommes joyeusement parties pour une ascension de plusieurs heures (ça faisait que monter monter monter, pas un seul truc plat). En même temps, c’est normal, c’est une montagne.

    Les 2 premières heures, ça se passait dans la jungle, donc ça allait encore… Aka qu’y avait de l’herbe et des chemins.

    C’est quand j’ai été bien sonnée en me prenant un tronc d’arbre dans le front, que j’ai commencé à sacrément faire la gueule en touchant ma bosse (si y avait eu que ça, ça n'aurait pas été grave).

     

    2 heures à grimper, ça use… Tu sais combien de temps fallait pour accomplir péniblement 1 seul pauvre kilomètre : environ 40 minutes (ouais…).

     

    Imagine l’état de sueur dans lequel nous étions… Imbibées de transpiration…

    C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à me vautrer lamentablement…

     

    1 première plaque de boue en pente ascendante

    1 seconde gadoue dans une montée

     

    Au bout de la 3ème gamelle (et du second tronc d’arbre dans le front), j’ai essayé de me retenir péniblement à des lianes.

    Et j’ai glissé encore plus… Sur l’épaule… Qui a commencé à me faire drôlement mal et à lancer gravement.

     

    4ème gamelle (& 3ème tronc d’arbre) : soudain, pouf. Plus rien, trou noir, éblouissement, des étoiles, au bout de mes limites. J’étais tombée dans les pommes (ouais).

     

    Des gens habillés en orange (des serre-files qu’il s’appellent) étaient chargés de nous encadrer.

     

    Comme dans un rêve, j’entends une dame parler dans un talkie-walkie : « Oui, c’est une fille de l’Equipe 38… Elle a perdu connaissance… Oui, c’est une petite jeunette ! ».

    T’y crois que ça m’a fait me réveiller de suite pour dire : « Nan nan Madame, j’ai 43 ans !!! ». (véridique, ça c’est vraiment passé comme ça).

     

    Je me relève, blanche comme un bidet, avec des fourmillements partout…

    Derrière moi, j’entends hurler : une autre concurrente, Véronique, une Martiniquaise, tétanisée par le vertige.

    Je t’en parle des chemins de 20cm de large avec le ravin de l’autre côté ? Non, c’est mieux si je t’en parle pas en fait…

    Je t’en cause des (fameuses) cordes auxquelles s’agripper, pour (justement) ne pas tomber dans le dit-ravin ?

     

    5ème gamelle. J’entends un gros CRAAAAC. Voilà, mon pouce venait de se fracturer.

    Là c’est moi qui me suis mise à hurler comme un putois.

     

     

    pouce1.jpg

    Remarque, ça rend pas trop mal ce camaïeu de bleu-gris, ya de l'allure :)

     

    Je regarde ma montre : seulement 4km. Il fallait encore souffrir au moins 1 heure avant d’arriver au premier poste de contrôle des 5km.

    Ben j’ai pris sur moi, mon pouce et mon épaule, et ma dignité…

    Jamais jamais jamais de ma vie, je n’ai ressenti être tellement arrivée au bout de toutes mes capacités.

    Et se mêlait également à la douleur et la fatigue, un autre sentiment : la peur. Le parcours était vraiment très très très dangereux.

    Muriel m’a avoué plus tard : « J’ai cru que j’allais mourir… Et je suis sérieuse quand je dis ça… J’y ai vraiment pensé… ».

    Uniquement motivée par l'acquisition prochaine d'une poupée Vaudou à l’effigie de Christophe Assailly, j’ai fini par arriver au point des 5km.

     

    Là, on m’a installée sur le lit de camp pour me soigner (très compliqué de toucher au pouce).

    J’étais frigorifiée, donc on a pris ma tension, puis enveloppée dans une couverture de survie.

    Il fallait attendre Véronique que j’entendais toujours crier d’angoisse au loin.

    pouce2.jpg

     

    Quand elle a fini par arriver : elle s’est serrée contre moi, et on ne s’est plus décollées par la suite (une bien belle histoire d’ailleurs).

     

    La plaisanterie a continuée lorsqu’on nous a toutes les deux mises dans le 4x4 d’un mec super sympa.

    J’ai demandé : « Vous allez nous déposer sur la ligne d’arrivée ? ».

    Il a répondu : « Non, je vous emmène à la plage. A Grand-Rivière, là où c’est que vous êtes arrivées en canoë hier ! ».

    J’ai dit : « Ah bon ? Mais pourquoi faire ? ».

    Il a précisé : « Parce que c’est un hors-bord qui va venir vous chercher… ».

     

    Avant même que j’hyper-ventile je dise quoi que ce soit, Véro a hurlé : « Ah nan nan, ça va pas être possible, j’ai la phobie des bateaux !!! ».

    J’ai dit à Véro : « Tu m’ôtes les mots de la bouche, toi… Tu veux pas être ma nouvelle amie pour la vie ? ».

    Et on a continué à se serrer l’une contre l’autre…

     

    Au bout de 1000 ans, faisait une chaleur de dingue, mais moi j’étais toujours frigorifiée dans ma couverture en or.

    Le hors-bord a fini par arriver, et dedans, j’ai vu une des plus belles filles que j’ai jamais vu de toute ma vie : elle s’appelait Audrey, c’était une métropolitaine, brune aux yeux bleus et un chapeau de paille.

    Avec un grand sourire, elle a tenté de nous rassurer. Bizarrement, j’avais tellement envie de réconforter Véro que j’en oubliais ma phobie à moi concernant les trucs qui flottent…

    Véro a demandé : « Il va vite votre bateau ? ».

    Audrey a répondu : « Oui… Et plus on ira vite, plus on sera à l’arrivée… Il faut compter 30 minutes de traversée…».

    Je te précise que la mer était encore plus démontée que la veille, ou bien ?

     

    J’ai pas demandé où étaient les sacs en papier. Véro s’est collée contre moi, les yeux fermés (vraiment une grande histoire elle & moi) et elle a demandé à ce qu’on n’arrête pas de lui parler.

    Donc on a parlé, de tout, de rien.

    J’ai occulté le hors-bord sur les grosses vagues déchaînées.

    J’ai pas eu le mal de mer (pourtant, là y aurait vraiment eu de quoi…).

     

    Faut tout de même avouer que ça fait du bien quand ça s’arrête et qu’on peut enfin marcher sur un ponton en bois…

     

    Là j’ai demandé à Audrey : « Alors la ligne d’arrivée, elle est de l’autre côté de la route, c’est ça ? ».

    Audrey, elle a dit : « Oui, mais je suis responsable de vous. C’est moi qui vais vous y conduire, dans ma voiture ».

    J’ai répondu : « Rho, t’embêtes pas… C’est déjà gentil, on peut y aller à pied ! ».

    Elle a dit : « Non. Vous allez monter dans mon 4x4… Mais d’abord, faut que je vous prévienne… Il est très très très vieux… Il faut que vous soyez très très open d’esprit… ».

    On a rigolé en répondant que vraiment non y avait pas de soucis.

     

    C’est quand on s’est assis dedans (enfin… Quand je dis « asseoir », je me comprends) qu’on a fait : « Euh… Ah ouais… Quand même… La ceinture de sécurité c’est pas la peine hein ? Ya pas l’air d’y en avoir de toutes façons ?

    Audrey elle a répondu : « Nan, ya juste le volant pour moi… Mais sinon, touchez pas trop aux portes, vous pourriez attraper le tétanos ».

    On a dit que c’était pas un souci vu qu’on avait du se faire vacciner pour le Raid.

     

    Après s’être fait des bisous, on a enfin rejoint la ligne d’arrivée (qui tenait plus de la cours des Miracles tellement les gens claudiquaient et étaient épuisés).

    Je suis retournée au poste de secours, me faire soigner le pouce (fracture constatée par le médecin).

    pouce.JPG

    Dans le billet précédent, ya des gens qui réclamaient des photos où j'en chie... Voilà, ça c'est fait !

     

    Nadia, Isa & Mumu ont fini par franchir la ligne au bout de 8h… HUIT HEURES… Je te laisse imaginer leur état.

    Perso, j’ai trouvé ça inhumain, dangereux, sans aucune prise de plaisir. Bref : j’ai détesté ce parcours qui était supposé « accessible ».

    Z'inquiétez pas pour mon pouce, ça se répare doucement.

     

    Le soir, nous avons appris qu’une concurrente avait le pied fracturé et dans le plâtre (Poke Aïcha ci-dessous...).

    151121jp003564.jpg

     

    Nadia n’avait même pas la force de manger, il pleuvait, il y avait de la boue dans les tentes, une partie du bivouac inondé, et pour couronner le tout : le générateur installé à-côté de nous (qu'on entendait même avec les bouchons d'oreilles).

     

    Pour clôturer ce sympathique billet, voici un peu de douceur avec les 3 Miss :

    miss.jpg

    Guadeloupe - Chloé la blonde, Bourgogne - Marie et France - Flora qui va à Miss Univers prochainement !

     

    Après une nuit à peu près réparatrice, nous nous sommes réveillées pour la dernière épreuve sous un magnifique soleil : le Run & Bike de 16km avec 200 m de D+.

     

    A suivre…

     

  • Après-midi du Jour 2 du Raid des Alizés en Martinique : le Canoë.

    Ou plutôt avec le sous-titre c’est mieux :

    « Comment je me suis découvert une passion subite pour le canoë

    – bon… ok… une fois qu’on a péniblement réussi à partir car les éléments étaient déchaînés… »

     

    Entendons-nous bien mes enfants, soyons clairs : never j'ai posé le fondement sur quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un canoë-kayak...

    Dois-je re-préciser que j'ai le mal de mer sur quoi que ce soit qui flotte ? Même sur un Zodiac ? Oui.

    Tu vois le Châlet des Îles dans le Bois de Boulogne ? Bucolique comme endroit n'est-ce pas ? Ben j'ai jamais mis les pieds là-bas à cause du fait qu'il faut prendre un bac pour traverser la rive (3 minutes la traversée, note... Irrécupérable je suis).

    Muriel, elle m'a dit : "T'en fais pas pour le canoë, franchement ça tiendra plus de la barque !".

    NB : ne jamais plus écouter Muriel.

     

    J'ai bien informé tout le monde que si barque il y avait : vomito de ma part il y aurait (ça va ensemble, amis émétophobes : pardon d'avance).

    Bref.

    V'là que Frédéric Gallois, ancien Chef du GIGN et Directeur Sportif du Raid, a commencé à nous faire le brief concernant la traversée.

    On pensait 6km, mais en fait c'était 8km (on croit que c'est pas grand chose, mais c'est long, très très long...).

    Perso, j'avais décidé de me concentrer sur l'optique balade et appréciation du paysage (on devait longer toute la côte, là où c'est que la Mer des Caraïbes rejoint l'Océan Atlantique). Je dis ça pour occulter le fait que ramer ça fait mal aux bras...

    NB : sachez que c'est en général là que l'océan et la mer se battent, ils aiment visiblement pas trop se retrouver... Ne jugeons pas, c'est un avis qui n'appartient qu'à eux...

    kayak1.jpg

     

    D'abord, on a toutes du enfiler un gilet de sauvetage des plus seyants ET un tee-shirt. Voilà donc ce que ça donne : 150 Bidendum Michelin en train de faire le culbuto sur la plage. Beaucoup étaient pieds-nus. Nous, on avait les Women's Go Walk 3 de Skechers à semelles anti-dérapantes (respect éternel). 

     

    canoe4.jpg

    Note que ça rend joli tout cet alignement de canoës.

     

    Là où on a tout de même fini par s'inquiéter un p'tit peu, c'est en constatant l'état de la mer qu'était pas contente du tout du tout... Y avait un tas de grosses grosses vagues, plein d'écume et genre des rouleaux pas gentils, quoi...

    Steve, notre super animateur a lancé le départ via un coup de sifflet et v'là qu'on a toutes couru vers nos embarcations, le cœur plein d'espoir, à l'assaut des vagues...

     

    Comment te dire ? C'est beau d'avoir de l'ambition et d'essayer de bien faire.

    Mais quand l'Univers se loge dans des vagues et décide que tu vas pas partir tout de suite, et ben t'as rien d'autre à faire que de te résigner. C'était comme dans Brice de Nice : l’océan ne nous voulait pas, les éléments étaient déchaînés et contre nous.

    canoe2.jpg

     

    Franchement, au bout de 5 retournements de canoë (et dois-je préciser que c'est lourd ? Très très lourd, surtout quand tu te le prends sur l'ensemble du corps à chaque fois...) j'ai cru qu'on allait jamais réussir à partir.

    Isa elle a appelé ça : "Il faut sauver le Soldat Ryan, les obus en moins - à part les nôtres".

    Moi j'ai surnommé cette expérience intéressante : "La fin du monde, la plage du Débarquement...".

     

    canoe3.jpg

    Chouf si je raconte des conneuries !

     

    Vautrée de tout mon long à l'arrière de l'embarcation, telle une tortue, je ne pouvais plus m'arrêter de rigoler !

    Un Monsieur est venu nous prêter main forte : "Arrêtez de rigoler Madame ! Redressez-vous !".

    Moi, morte de rire : "Je peux pas...".

    Lui : "Madame, asseyez-vous !"

    Au final, je me suis assise à l'arrière, Nadia au milieu, et Isa a grimpé devant.

    La vidéo du départ c'est ICI.

     

    C'est là que nous sommes parties pour presque 2 heures de traversée.

    Ben t'sais quoi ? Même pas j'ai été malade (truc de ouf). J'ai même adoré faire ça !!!

    Y avait des types à-côté dans un bateau... Eux, j'ai franchement failli les étrangler... Ils arrêtaient pas de brailler : "Pagayez ! Pagayez !".

    Ce à quoi je répondais élégamment : "Mais vous croyez quoi ? Qu'on est en train de tricoter ou bien ?".

    Après il a été question que si on arrivait au gros rocher là-bas sans se vautrer dessus, y aurait de la langouste grillée en cadeau (rappelle-toi : la drague, Sport National en Martinique). Au final, on n'a jamais vu la langouste (Barbie grosse menteuse).

     

    canoe.jpg

     

    Isa a été transformée dans le dedans d'elle-même... Je sais pas ce qui s'est passé exactement, mais subitement elle ne savait plus dire que 2 mots : GAUCHE & DROITE !

    A un moment, j'ai lancé un : "Rhooooooooooo les filles, regardez comme c'est beau ce paysage, quelle chance on a d'être là vraiment !!!".

    Isa a répondu : "Tais-toi on s'en fout, PAGAYE ! Gauuuuuuuuuuuuuuche ! Droiiiiiiiiiiiiiiite !".

    Ensuite, y avait genre une tortue géante à regarder (mais on a du lui faire peur, passque vraiment on braillait parlait trop fort).

     

    Au bout d'un long moment d'efforts. Mais vraiment, je me répète : j'ai beaucoup aimé ! La ligne d'arrivée s'est enfin dessinée à l'horizon.

    D'après le brief c'était simple : à quelques mètres avant la plage, fallait descendre du kayak, le porter, courir entre les poteaux d'arrivée et aller ranger l'embarcation à-côté des autres qui étaient déjà sagement alignées.

    Ben on n'a rien compris...

    On était joyeusement en train de rigoler car tout de même contentes d'arriver, lorsque... en 1/4 de seconde, je me suis juste demandé : "Mais par quel prodige, par quel miracle ? Qu'est-ce que je fous à la verticale de la mer ???".

    Là, j'ai été projetée droit devant moi (en heurtant Nadia qui était sous moi).

    Je me suis pris une gamelle mémorable et j'ai atterri toujours dans la position de la tortue, mais SUR la plage directement. Sans lunettes, sans casquette.

    Quant au canoë, même pas besoin d'y toucher : il est parti se ranger tout seul avec ses copains jaunes & rouges :)

     

    Canoe1.JPG

     

    Complètement hébétées, on était en train de se regarder de l'air de dire : "M'enfin, il s'est passé quoi là ?".

    Moi je braillais : "Mes lunettes, mes lunettes !!!!".

    Muriel est venu me voir : "Laisse tomber... On a toutes perdu nos lunettes à l'arrivée. Tous les kayaks se sont retournés. La mer est pleine de lunettes...".

     

    Après un lavage à la douche froide sur la plage, ensuite, on nous a ramenées au campement.

    Inutile de te dire qu'on était déjà bien fatiguées par cette première journée tu sais...

    Steve nous a même dit plus tard qu'il n'y avait pas besoin qu'il anime nos soirées, étant donné qu'à 22h maxi on était déjà quasiment toutes en train de roupiller.

     

    J'ai constaté qu'il y avait des blessées de guerre. Les chutes à VTT du matin + pluie de canoës = bleus partout sur les corps... Une mention spéciale au formidable champs de patates douces dans lequel était installé le bivouac de la seconde nuit (oui, il changeait de place tous les soirs). Visiblement, le motoculteur avait fraîchement retourné la terre en laissant un tas de sillons qui faisaient comme des bosses dans le dos (pour dormir c'est d'un pratique... Conditions extrêmes qu'y z'ont dit...).

    Les p'tites Miss (France, Guadeloupe & Bourgogne) étaient à-côté de not' tente. On a décidé que désormais on serait leurs 3 mamans. Donc on leur a esspliqué que vu que le champs était en pente, il fallait installer les tapis de sol dans l'aut' sens, histoire que le sang monte pas trop à la tête en dormant.

     

    En allant faire pipi à 2 heures du matin (toute une expédition : enjamber Nadia, ne pas faire trop de bruit en ouvrant le zip de la tente, mettre sa frontale en lumière rouge pour ne pas attirer les moustiques), j'ai vu un mec avec une lampe torche dans le bivouac.

    J'ai pensé : "Mais qu'est-ce qu'il fait là, lui ? Qui c'est ?".

    En fait, il ramenait Isabelle, du Koh-Lanta de cette année (pour ceux qui connaissent), qui s'était pris le matin le VTT dans l'aine et dans la poitrine, et avait donc été emmenée aux urgences.

    Quand elle m'a vu dans ma p'tite chemise de nuit à rubans façon Laura Ingalls (c'était une blague dé départ pour contrecarrer le fait que ma Delph comptait bivouaquer en nuisette), elle m'a dit : "S'te plaît Sonia, me fais pas rigoler, j'ai maaaaaaal !". 

    En fait, elle était interdite d'épreuves, donc privée de trail le lendemain.

    Comment te dire... Monter sur la Montagne Pelée, sous forme d'un Trail de 18km avec 1200 mètres de Dénivelé Positif...

    Si j'avais su... J'aurais pas venu tenu compagnie à Isabelle...

     

    20151122_150251.jpg

     

     

    A suivre...

     

     

  • Matin du Jour 2 du Raid des Alizés en Martinique : le VTT.

    Ou plutôt avec le sous-titre c’est mieux :

    vtt matin.jpg

    "Comment le VTT a été un carnage…

    définitivement, cet objet de Satan et moi nous ne serons jamais d’accord".

     

    Le matin après la première nuit de ma vie où c’est que j’ai dormi sur un tapis de sol, ben ma foi : il était genre 4h30 du matin. Merci le décalage horaire, j’étais fraîche comme un gardon et surtout morte de faim !

    Par chance que le buffet du petit-déjeuner était déjà ouvert. Y avait des jolies mamas en robes à madras qui servaient des tonnes de choses à manger : œufs, confitures, pain, viennoiseries, beurre, fruits, céréales, et la révélation de ce séjour : le porc de Noël ! Une merveille cuite chaipas comment mais qui relègue la simple tranche de jambon ou de saucisson au rayon des nullités…

    Après cet intermède gustatif des plus agréables, v’là que la chaleur commençant doucement à monter, je décidates d’affronter ma première épreuve de la journée : prendre une douche.

    Les dites-douches étant installées en plein air, sur des sortes de pilotis en bois. A 5h30 du mat’, ça va qu’il n’y avait pas foule.

    Le truc c’est que tu pouvais repérer facilement où c’est qu’elles se trouvaient, étant donné qu’émanaient toujours de cet endroit divers hurlements (aka que c’était de l’eau froide uniquement, et que donc : ça réveille).

    Une mention spéciale au p’tit rigolo qui avait fait exprès de découper les rideaux à exactement la moitié de la largeur de la douche… Traduction : mets ta fierté de côté ou reste en maillot de bain pour te laver. Comme dit la mémé de ma meilleure amie : « Un cul vu n’est pas perdu ! » (note qu’on ne sort pas des histoires de fesses depuis le billet précédent).

    Perso je sais pas me laver en maillot… Pis ayant constaté que tout le monde était nu, ben c’était facile de faire pareil et de dire Adieu à sa dignité…

    Après avoir bien hurlé comme mes voisines de cabine, je suis retournée sous la tente afin d’enfiler le cuissard-potiron, car : fallait affronter l’ignominie du VTT (de sa race).

    xbionic.png

    Merci à Nadia & X-Bionic de nous avoir fourni cette merveille de confort absolu anti-maloderrière !

    The Trick Bikings Pants

     

    Départ à 7h30 qu’ils nous ont dit.

    vtt2.jpg

    Note qu'à ce moment-là je souris encore...

     

    Ya rien à dire, ya rien à faire : j’aime le vélo, chuis pas hostile à un guidon, des pédales, une selle, 2 roues et des vitesses.

    Mais faut bien reconnaître que le VTT a été inventé rien que pour faire chier le monde.

    T’as beau m’expliquer les histoires de petit plateau et de grand plateau : j’y comprends rien. Chuis pas coordonnée avec le concept qu’est vraiment trop compliqué pour moi. N'ayant aucune coordination dans mes mouvements, en bref et pour faire simple : j’aime pas ça.

    Une fille m'a dit (très justement) : "ton problème, c'est que tu refuses l'idée de la chute à vélo. Ça faut l'accepter pour dompter le truc...". Elle a raison. Je veux bien me gameller n'importe où, mais pas faire un soleil en pédalant ou en freinant.

    MF.jpg

    En attendant le départ, avec Miss France, on a décidé de faire de la photo-poupouffe :)

     

    Tu te rappelles que je t’ai dit qu’à Bali sur le volcan j’avais tenu très exactement 15 minutes avant de jeter la bête dans le camion ?

    Ben là j’ai tenu 2 heures avant de déclarer forfait… Note qu’ya de l’amélioration hein…

    Enfin… Disons que j’ai plus trottiné à-côté que mis mes fesses dessus (c’est un point de vue… Certes, peu académique, mais bon…).

    vtt.jpg

     

    Donc, au bout de 1h30 de cette plaisanterie, avec Isa & Nadia, on a décidé de faire une pause pour diverses raisons d’embêtements dans le dedans de nos corps respectifs.

    Je me suis affalée sous un bananier. Il faisait chaud sa mère (plus tard, on nous a dit qu'on était à-côté de la maison préférée des mygales...). Quand je dis qu'on a manqué de peu de se faire dévorer par des bêtes féroces, c'est pas des conneuries !.

    arrêt.jpg

     

    J’ai demandé à mes coéquipières si elles ne voyaient pas d’inconvénients à ce que j’arrête au prochain point de contrôle. Comme elles en avaient déjà ras-le-bol de ma gueule sont mignonnes : elles ont dit que nan, c’était pas un problème.

    La bouche en cœur (en vrai j’étais énervée), me suis pointée devant des types super sympas, j’ai mis le VTT par terre, et j’ai dit que j’arrêtais là. Que plus rien ne pouvait me faire bouger de cet endroit jusqu'à la fin de ma vie.

    Le Monsieur Frédéric (qui allait devenir mon nouveau meilleur ami du séjour), manque de bol pour moi : c’était un formateur en VTT… Il a donc décidé que j’allais continuer et qu’il allait me filer un cours accéléré de manipulation de la bête.

    J’ai répondu : Nan.

    Il a dit : ton problème, c’est que la chose orange que tu as jetée par terre, tu ne veux même plus la voir, c’est ça ?

    J’ai dit : oui (et que je ne voulais plus y toucher non plus, à part pour la mettre dans un camion).

    Ce à quoi il a rétorqué : en tous cas Sonia, t'es ma mascotte du séjour, ma préférée. T'aimes pas le VTT, tu le sais, tu ne t'en es jamais caché, mais t'es venu quand même en faire et affronter ta peur !

    (voualà, il a tout compris ce monsieur !)

      

    Sur ces entrefaites, on m’a mis dans le camion d’un Monsieur qui travaillait dans la bananeraie.

    Camion dont je suis sortie 5 minutes plus tard à cause que le 4x4 ne pouvait passer nulle part du fait du terrain impraticable…

    Et ben qu’est-ce que j’ai fait à ton avis ? J’ai repris l’ignominie orange et au bout de 1000 ans (et de ma vie, et de 4 milliards de calories) je suis repartie jusqu’au point de contrôle suivant… Où j’ai attendu Isa, Nadia, Frédéric et les autres.

    Là, y avait enfin un 4x4 qui pouvait circuler sur le terrain accidenté et qui m’a arrêtée là :

     

    distillerie.jpg

    Ouais, rigole… Mon pote Séb était mort de rire :

    « Toi, quand on te dépose quelque part, c’est évidemment à la distillerie ! »

     

    Faut dire que l’endroit était charmant, et que j’en ai profité pour faire quelques photos.

    paysage.jpg

     

    Un mec de l’armée est venu me voir (ouais, le Raid des Alizés c’est encadré par l’ancien chef du GIGN, ainsi que plein de militaires). Il m’a dit : « T’as arrêté le VTT ? »

    Moi : « Ouais… J’angoisse sur ce truc… »

    Il a répondu : « t’as raison. En vrai on s’en bat la race ».

    Toujours dans mon reportage photographique, chuis tombée sur les ouvriers de la Rhumerie qui ont fait la causette avec moi. C’est quand ils m’ont proposé la dégustation de vieux rhum que j’me suis dit que ça allait nous emmener beaucoup trop loin cette affaire (NB : la drague en Martinique, c’est vraiment le sport national !).

     

    Là, chuis repartie dans un aut’ camion avec des tas de types sympas, et j’ai attendu mes coéquipières sur la ligne d’arrivée.

    Puis les 3 bus sont venus chercher les 150 participantes, afin de nous emmener déjeuner sur la plage (toujours sous forme de buffet délicieux servi par des mamas en Madras).

    séchage.jpg

    En faisant sécher nos affaires trempées de sueur au soleil, on regardait la houle démonter la mer.

     

    Là, l’ex-Chef du GIGN est venu nous esspliquer comment que ça allait se passer pour le canoë l’après-midi…

     

    A suivre...

     

  • Jour 1 en Martinique - Raid des Alizés

    La veille du départ, mon sac n'était pas encore prêt.

    Cela-dit, je crois que pas grand monde n'avait préparé son paquetage...

    Ma maison ressemblait à un vaste champs de mine, avec des fringues étalées partout, du sol au plafond.

    Le tout sous l’œil amusé d'Isabelle (Frogita) qui avait décidé de me tenir compagnie. Nadia, avait besoin de se vider la tête en faisant du yoga (et de ce fait, sa valise n'était pas prête non plus). 

    Sur Face Book, on nous avait ouvert un groupe secret histoire que les 150 participantes fassent connaissance.

    Dedans y avait une dame nutritionniste qui donnait des conseils. Moi j'y ai demandé si c'était possible de me nourrir exclusivement de couscous juste avant de partir. Je crois qu'elle m'a détestée directement.

    bière.jpg

    Pis, on l'a achevée avec cette photo...

     

    TV Sport Events, la société organisatrice du Raid avait remis à chaque participante le même sac à roulettes, bleu marine, très pratique, avec le numéro d'équipe noté dessus en très gros, et unique bagage toléré en soute. V'là qu'on avait plus qu'à le remplir...

    sac.jpg

     

    Le lendemain : départ pour Orly avec Muriel (de Santé Sport Magazine, çui qui a sponsorisé not' voyage) et on retrouve ma Delphine de Oh my Tri.

    Dès l'arrivée, on a pu constater que l'organisation était au top (d'ailleurs elle l'a été tout au long du séjour).

    Il y avait un petit desk rien que pour nous, avec Corsair qui nous souhaitait la bienvenue et tout. Une gentille Madame a bien voulu me donner un siège devant la sortie de secours afin que je puisse étaler mes grandes pattes.

    C'est en montant dans l'avion qu'on a commencé à faire un peu de bruit... A tel point que les Stewards ont dit à Jean-Christophe, assis à-côté de moi, que ça serait bien qu'on se calme un peu (et encore... on était environ que 80, étant donné que les autres participantes étaient déjà sur place aux Antilles, car originaires de la Martinique ou de la Guadeloupe).

    JC m'a filé une petite go-pro, à moi (Sonia) afin que j'aille filmer des filles, toujours dans l'optique de faire amie-amie.

    Moi, tu me connais, je sais pas manipuler ce genre d'appareil...

    Donc v'là que j'étais tranquillement en train filmer les narines de Flora, la Miss France 2014 (mais je savais pas que c'était elle en fait... La fille elle va représenter la France au Concours Miss Univers, et moi j'y filme ses narines et même pas elle dit quoi que ce soit...), quand soudainement j'ai senti qu'une main touchait mes fesses (ça doit être le collant de compression Skins qui fait ça... Ça moule vraiment les chairs... Oui, j'ai voyagé avec car c'est encore mieux qu'un collant de contention pour éviter les jambes lourdes) .

    Je me retourne, et là je tombe sur un vieux pervers avec un sourire jusqu'aux oreilles.

    Je demande : "Ça va, je ne te dérange pas ? T'es tranquille, tu te sers ?".

    Lui, mort de rire. Moi, pas du tout.

    Je vais voir Jean-Christophe, furieuse et je lance : "Ya un crétin qui vient de me mettre la main au cul, c'est scandaleux !".

    JC part le voir. Demande à la femme du Monsieur si si ça la dérange pas trop que son mari tripote des fesses devant elle. Silence radio.

    J'en remets une couche au steward (qui riait) : "Je suis pas hostile au concept, mais j'aime bien donner ma permission ! Sans déconner...  On est présentement dans un avion, et sur 80 paires de fesses, faut que ça tombe sur les miennes ?". 

    Le steward il répond : "Le problème c'est que vous ne pouvez pas faire d'esclandre ici... Est-ce que vous souhaitez que la Police attende ce Monsieur à l'arrivée à Fort-de-France ?".

    Moi : "Nan... C'est mon jour de bonté...".

    Bon, après j'ai fait amie-amie avec les Stewards à cause que je les ai gaulés en train de dire : "Ouais... Tu imagines... 150 filles en bivouac dans la jungle pendant 3 jours... Faut voir ce que ça donne au niveau épilation hein...".

    Moi : "Hé !!! Je vous ai entendus !!! Vous voulez l'adresse ?".

    Eux : "Ouich :) "  (et un type derrière moi a levé la main en disant qu'il voulait l'adresse aussi...).

     

    9h30 de vol surréaliste plus tard, arrivée à l'aéroport Aimé Césaire, chaleur étouffante, doudoune Parisienne roulée dans le sac à dos.

    Le rêve commence : des photos du Raid des Alizés sont partout sur les écrans de l'aéroport.

    J'entends énormément de sons de tambours à l'extérieur. Je demande aux Douaniers : "C'est quoi ce bruit dehors ?". Ils répondent en souriant : "C'est pour vous... Bienvenue en Martinique !".

    Et en sortant : le truc de fou. Toutes les Martiniquaises & Guadeloupéennes en haie d'honneur en train de nous accueillir !

    Un orchestre de tambours rien que pour nous... (voir la vidéo du billet précédent). La folie qui commence. Nous dansons. C'est incroyable comme ambiance.

    Puis, nous montons dans 3 bus, afin de nous acheminer vers le camps au bout de 2h de trajet.

     

    Et enfin : c'est la découverte du bivouac. Le village des Schtroumpfs !

    bivouac.jpg

    On nous emmène dîner. Avec le décalage horaire, à 22h heure locale, je m'endors sur la table en grignotant un peu de salade comme un lapin.

    Sous la tente, je trouve le moyen de faire un Millefeuille complet avec une Nadia dubitative à-côté...

    Il y avait 10 douches d'eau froide. Pas la foi de faire la queue. Isabelle a eu plus de courage que nous. Se laver attendra le lendemain matin.

    1ère nuit sur un tapis de sol. La chaleur est étouffante, même pas besoin de me glisser dans le sac de couchage. Demain : rendez-vous à 7h30 sur la ligne de départ pour 15km de VTT avec 500 mètres de dénivelé positif, et ce sera canoë l'après-midi.

    Géraldine de Run Chic propose une distribution générale de Stilnox. Pas besoin, avec la fatigue je m'endors comme un bébé, les sons de la nature autour de moi...

     

    A suivre.

     

  • Raid des Alizés en Martinique

    Je ne serai plus jamais la même après cette parenthèse de 5 jours dans ma vie...

    Laissez-moi redescendre, me remettre du décalage horaire et de la (très grande) fatigue, je reviens vous raconter tout très vite...

    En attendant, je vous laisse avec cette magnifique vidéo (histoire de voir à quelle sauce nous avons été mangées).

    C'était : incroyable !

     

     

  • Tu fais quoi dimanche prochain ? Et si tu courais solidaire pour l'UNICEF ?

    Sympa ce concept mes z'enfants. Quand on me l'a proposé, j'ai dit oui tout de suite !

    LE TEAM UNICEF WORLD RUN

    unicef.JPG

    C'est super simple.

    Où que tu te trouves dans le monde, le dimanche 15 Novembre 2015 : entre 00h01 & 23h59, tu peux courir 10km, à ton rythme, et tes kilomètres parcourus seront transformés en sous pour l'UNICEF.

    Par exemple, moi ce jour-là chuis inscrite au Semi-Marathon de Boulogne : donc, sur les 21,1km j'en donne 10 à l'UNICEF (mais en fait j'en donnerai plus).

    Comment qu'y faut faire ?

    1°) D'abord, faut s'inscrire (super rapidement) sur le Site ICI. Le prix de l'inscription est de 5€.

    2°) Tu trouves 3 partenaires car l'équipe doit être composée de 4 personnes.

    Moi chuis avec Benjamin de Runnergeek, Fabien de GeekAndRun et Anne-Sophie de JosyRunning. Et tu sais quoi ? Je ne connais pas ces personnes, je ne les ai jamais vues, Je ne sais pas où elles habitent, je ne sais pas à quelle heure elles vont courir ni à quel rythme. Juste un point commun : on va tous courir le challenge pour la même cause, et grâce à BODY TALK (qui m'a pas payée pour écrire ce billet, manquerait plus que ça, tiens !).

    3°) On connecte son appli ou sa montre sur le site (manque de bol, ils prennent pas ma Tom-Tom Cardio, donc je vais négocier pour savoir comment faire... Au pire, je vais emprunter la montre Garmin de quelqu'un).

    4°) Dimanche 15 Novembre 2015 : on court minimum 10km (ou +) n'importe où, en course officielle, tout seul dans la montagne, ou en entraînement avec ses potes.

     

    Voilà. C'est tout simple.

    Tes 5€ d'inscription seront remis à l'UNICEF. Cela servira à financer les actions de protection et d'éducation des enfants (et bien entendu : la vaccination).

    Si tu ne veux pas courir, tu peux soutenir notre équipe ICI en faisant un don déductible des impôts (le nom de la notre c'est BODYTALK).

     

    D'ailleurs, qui est BODYTALK ?

    bodytalk logo.jpg

     

    Là, j'te jure que j'ai dit : Waouw c'est sympa ce que vous faites !!!

    C'est une ligne de vêtements de sport. Ouais. Et chouettes les vêtements, très très chouettes :)

    Ils ne te promettent pas de courir plus vite, c'est pas du technique, c'est juste : beau et cocoon.

    Quand à la fin d'une course tu finis transpirant et écumant, tu n'as qu'une envie (c'est en général là que je perds toute pudeur...) : te glisser dans des vêtements secs et chauds (ouais, râle pas, ça se lave ensuite hein...).

    Chouf comme c'est meugnon :

    legging.jpg

    Legging femme 3/4 avec jupe intégrée - 32€

    (pratique, très très pratique la jupette,

    j'en ai déjà un comme ça et j'aime beaucoup beaucoup le concept)

     

     

    0E7Z9882.jpg

    Sweat zippé à capuche - 69€

     

    C'est une marque d'origine Grecque, de la fabrication soigneuse et artisanale (pas de petits enfants qui pédalent dans la cave...), des matières nobles, de belles coupes, de jolies couleurs, et surtout : de la super bonne qualité qui ne se détend pas au premier lavage...

     

    Leur Face Book

    Leur Instagram

    Leur Twitter

     

    Je reviendrai après le 15 Novembre te dire combien que j'ai fait pour mon Semi-Marathon (le 20ème je crois... pppfff... ça passe vite depuis mes débuts à me traîner comme une tortue...). P'têt' même que je posterai des photos de ma personne :)

    Et je t'esspliquerai aussi comment par quel truchement, par quel miracle, dernièrement j'ai réussi à faire 58 minutes aux 10km (ouais, enfin ! A force de patience et persévérance, tout arrive un jour...).

     

     

  • Je pars en Martinique !

    Mes z’enfants, c’est avec une très grande joie dans le dedans de moi-même que je t’annonce que je viens de m’engouffrer dans un truc de folaï, une histoire de malade… 

    1.jpg

     

     

    Figure-toi, par on ne sait quel truchement (la vérité que j’ai rien fait, tu m’connais en 10 ans de Blog, mon crédo : ne jamais rien demander), on est venu me chercher pour me dire, là, comme ça, en toute simplicité et heureusement que j’étais assise : Sonia, tu pars en Martinique.

    La Martinique, je visualise à peu près où c’est que c’est : là-bas, aux Antillies, pas très loin de la Guadeloupie, là où née Maya de Bencouscous (la Rivière Salée pour ceux qui connaissent).

    Sache une chose : j’y ai jamais mis l’ombre d’un seul des doigts de mes pieds. Ouais.

     

    2.jpg

     

    Qui qu’est venu me chercher te demandes-tu ? (ou alors tu t’en tapes cordialement, et tu as bien raison). Ben ma coupine Muriel. Une des coupinettes de la Team Asics avec laquelle j’ai fait le Marathon de Paris, sous coaching de Marc Raquil.

    La coupine Mumu, non seulement il se trouve que c’est ma wasine, mais c’est aussi la dame à laquelle appartient le journal Santé Sport Magazine (que c'est ce magazine qui me sponsorise tout le wayage).

    Et ça, ben figure-toi que je l’ai su bien longtemps après, un soir, alors qu’on était en train de manger un truc horriblement gras dans un bistrot en bas de chez nous (ouais ouais).

    Là tu vas me dire : ouais, c’est chouette, la vérité, tant mieux pour toi, mais je m’en tapes. Tu pars faire quoi sous les cocotiers ?

    Ben… Euh… Comment te dire… C’est là que tu vas dire que je suis complètement dingo (en même temps, c’est pas un scoop).

     

    Je vais…

     

    Hum…

     

    Faire un Raid.

     

    Ouais, t’as bien lu.

     

    Un R.A.I.D.

     

    Dormir en bivouac, dans un sac de couchage, sous une tente, avec les moustiques, en tentant de ne pas trop brailler (sous peine que mes coéquipières me noient ou m’abandonnent dans la jungle afin que je me fasse dévorer par de dangereux animaux féroces).

    Blague à part, c’est merveilleux, je suis extrêmement honorée, car je participe :

     

    raida.jpg

     AU RAID DES ALIZÉS !!!

    (ouais, coller un joli nom poétique derrière le mot « Raid »,

    ça fait moins peur que « Raid » tout seul hein ?)

     

    Ouééééééééééééééééééééééééééééééé, sonnez les trompettes !

    Pour résumer, ya :

    - 150 Filles (oui, c’est exclusivement féminin, même si nos Coachs sont des types du GIGN… Ricane, ricane...)

    - Nous sommes divisées en équipes de 3. Donc tu as bien compté Maryse : ya 50 équipes au total.

    -  On fait 1 journée de Canoë, 1 journée de VTT, 1 journée de Trail, ainsi que du Run & Bike.

    -  Chaque équipe représente une Association Caritative.

    -  On va traverser l’Île du Nord au Sud (ou alors du Sud au Nord, je sais plus trop), mais le parcours est secret, et tous les soirs on dort dans un endroit différent qu’on sait pas où c’est (normal si c’est secret tu me diras…). Donc c’est gentil de la part de ceux qui connaissent et voudraient me donner des conseils de visite : z’inquiétez pas, j’peux pas faire, mais j’ferai quand même !

     

    AZ.png

     

    -  Mon équipe est composée de Frogita & de Nadia, et bien évidemment nous avons décidé de défendre les couleurs violettes de Laurette Fugain !

    On résume cela par une aventure Humaine, Sportive & Solidaire.

     

    Avec Frogita ça fait 10 ans qu’on se connaît, et depuis 2 ans on s’est vachement rapprochées (genre coupines, pas genre qu’on se grimpe dessus, faudrait pas charrier quand même, j’la trouve zoulie, j’l’aime beaucoup mais ça va hein).

     

    Nadia, ça fait presque 2 ans. Un soir d’Halloween, on nous a dit : vous allez courir toutes les 2 ensembles, accrochées par une corde.

    Je mesure 1m80, Nadia fait 1m60. J’ai tout de suite trouvé ça follement sympathique comme idée de génie.

    Pis toutes les 3, sans le savoir auparavant : on s’est retrouvées dans la Team Asics du Marathon de Paris.

    Et également à présent, et sans le savoir avant : on part aux Antilles et dans la même équipe (on n’aurait pas pu rêver mieux).

    Là, c’qu’on fait en ce moment, dès que l’on peut : on court ensemble, pour voir comment on s’entend, comment on gère. Et ma foi : on est toutes différentes, et ça colle super bien !

    20km.jpg

     

    Nadia est morte de rire quand je commence à brailler des insanités à la fin des 20km de Paris, et que je lui cause de « petite côte de bâtard ».

    Isabelle reste calme et sereine, hyper patiente (comme d’hab’ quoi).

    J’ai fait croire aux 2 que je ronflais la nuit (pourvu qu’elles ne lisent pas ce billet, faut qu’elles croient jusqu’au bout que c’est vrai). Vu qu’on va dormir sous la même tente, autant poser les bases dès le départ.

    Je t’entends déjà rigoler toi dans le fond…

    Sonia en Camping ? Ben ouais, pour 4 nuits j’peux prendre sur moi.

    Mumu elle sait que j’ai le mal de mer (sur une barque dans le Bois de Boulogne, chuis malade… C’est pour cette raison que je vais pas au Chalet des Îles, à cause de la sale affaire du bac qu’il faut prendre pour traverser. Quoi y en a pour 2 minutes ? Ouais, même 2 minutes, je peux pas monter sur un truc qui flotte ou je deviens vert & orange à la fois).

    Ça va être sympa pour le Canoë…

    Le VTT… Hum… Dois-je reparler de ce qui s’est passé à Bali ? Ça aussi Mumu elle est au courant (j’y cache rien). Avec un peu de chance, j’vais tomber sur un Vélib’ à Fort-de-France (ben quoi ? On sait jamais. Tout est possible. Sur un malentendu…).

    Bon, en tous cas, heureusement qu’il y du Trail (ça je sais faire… Je braille, mais je sais faire). Et pour le Run & Bike, ma foi : tant que je peux faire du Run hein J

    Mumu elle nous a dit : on y va pour le fun avant tout. Si vous pouvez pas faire : vous marchez (ouais… surtout pour le Canoë, si on peut pas faire, on va marcher sur l’eau façon Djizeusse !).

    De toutes façons, on a tout misé sur Isabelle (Frogita). C’est elle la plus forte, et elle fait du Triathlon. Si on braille trop, elle saura nous faire taire avec une pelle motiver.

     

    Sinon, les gens de Laurette Fugain, j’ai préféré les prévenir avant : on court pour vous, on représente vos couleurs, mais on pense pas vous rapporter des milliers d’euros hein…

    Ils ont dit que c’était l’intention qui comptait (sont gentils).

     

    BANNIERE LF 960x300.jpg

     

     

    Bien évidemment que je vous ferai un compte-rendu (toujours dans l'optique de si chuis pas dévorée par une bête sauvage et abandonnée par mes coéquipières).

    On part le jeudi 18 Novembre, et on rentre le mardi 24 Novembre (si chuis pas ingérée et digérée par un animal exotique). Ouais c’est court. Mais ça va être intense !!!

     

    Mumu, que c’est une p’tite rigolotte. Elle nous a fait une liste du matériel obligatoire. Mes zyeux ils ont refusé de lire plus loin que « truc à injecter au cas où c’est que tu te fais boulotter par un serpent ». Mais sans déconner…

     

    Raid.JPG

     

    Avec toussa on est allé joyeusement se faire vacciner toutes les 3 contre la Rage (ou un truc qui y ressemble, je sais plus j’ai occulté). Ça c’était en cas d’attaque de lianes… De toutes façons, depuis la sale affaire du perroquet qui m'avait mordue à 8h du matin en plain Paris, je crois être immunisée (laisse-moi rêver s’te plaît).

     

    Quant à l’équipement… Hé hé :)

    Ma Lolo (encore elle) de chez Go Sport, elle a eu la bonté de nous fournir les sacs de couchage et les sacs.

     

    sac de couchage.jpg

     Sac de Couchage Laki Light - Wanabee - 20€

     

    Tu savais toi que les sacs de couchage c’était en fonction de la hauteur des gens ?

     Tu savais toi que les sacs de couchage, y avait plusieurs sortes de "chaleur" ?

    Mais comment que j’aurais pu deviner un truc pareil ???

    Là, çui qu'on a pris il est pour gens de 1m80 (môa), 1m70 (Isa) & 1m60 (Nadia).

    Niveau thermique : c'est medium. Aka qu'il va faire environ 25 C° à cette période de l'année, mais que la nuit ça peut cailler un peu, mais c'est pas le froid polaire non plus.

    Pis quand il se roule, il tient pas trop de place (ça c'est bien).

     

     

    sac a dos.jpg

     Sac de Randonnée Foehn 45L. + 10L. - Wanabee - 59,99€

     

    Pour les sacs de randonnée, je visualisais pas trop… C’est là que Isa (qui s’y connaît, heureusement qu’elle est là j’te jure, sinon Nadia & moi on passerait notre temps à se remettre du vernis sur les z’ongles) a dit : c’est bon 55 Litres c’est top !

    55 Litres… Je savais même pas ce que ça voulait dire.

    C’est gros 55 Litres. Même le sac de couchage il rentre dedans (avec un drap de soie qu’elle a dit qu’il fallait Isa, qu’elle soit bénie celle-là - c'est pour faire genre sous-couche feuilletée).

    La question de l’oreiller ergonomique. Que quand j’ai pas un oreiller ergonomique : je dors pas.

    Ben on va occulter aussi hein.

    T’as vu comment qu’on arrive à faire face à l’adversité avec un certain courage et beaucoup de dignité ?

     

    Les vêtements :

    On est super fières, trop contentes.

    On est toutes habillées pareil (enfin, à peu près).

    On a les Compressions SKINS (que c’est d’la bombe baybay). Ça fait combien de temps que je vous en cause avec des z’étoiles dans les z’yeux ? Ben depuis que j’ai découvert cette marque au Salon du Running (et que je taille du M chez eux). Ego content.

    Ya 400 points de compression. A ne pas confondre avec de la contention, ça n’a rien à voir.

    S’il fait froid : t’as chaud.

    S’il fait chaud : tu restes au frais.

    Pour résumer : tes muscles y sont pas fatigués, le sang y circule bien.

     

    skins.JPG

     Corsaire Femme A400 - 110€

     

    Râle pas pour le prix s'te plaît : ça les vaut largement.

    Le collant que j'ai depuis Avril est indestructible, hyper confortable et incroyable au niveau de la tenue. Tu sens que c'est vraiment actif au niveau des muscles. Truc de malade (il a même surpassé le 2XU que j'avais auparavant, et qui de toutes façons était devenu trop grand...). Ya pas de problème de couture qui se relâche ou qui gratte...

     

     

    manchons.JPG

     Isa & moi on a également les manchons (pour éviter les doigts qui gonflent façon Knakis Herta). Nadia a préféré les compressions pour les mollets. Nan on n'aura pas trop chaud avec, car justement : ça régule la chaleur.

     

     

    J’oublie pas mes brassières ANITA chéries (dont celle à motifs camouflage, qui sera tout à fait appropriée à l’occasion). 

    anita.JPG

     

    J’en ai 5, je prends les 5 On va transpirer comme des castors. Même si on sent le poney, on reste des gens distingués avant tout.

    J'en remets une couche : s'te plaît, ne prends pas n'importe quoi à ce niveau-à... Les nénés c'est fragile, qu'ils soient gros ou petits : c'est très important d'avoir un bon maintien. Je vois des filles courir parfois... J'te jure que ça me fait mal de voir les ballottements.

    Chez Anita, ils vont du Bonnet A au H, et ya plusieurs niveaux de maintien. Les brassières peuvent passer en machine des centaines de fois : rien ne se détend, rien ne gratte. Les bretelles sont confortables et larges (aka que ça ne te vrille pas les épaules). Franchement, on y met le prix, mais c'est à mon sens la meilleure qualité du marché.

     

    J'emporte également cette très jolie petite chose de chez Planet Fitness. Allez voir, ils ont vraiment une chouette collection ! Les motifs sont sympas, et c'est très technique (pas juste joli à regarder, ya une vraie technologie derrière...).

     

    collant.JPG

     Collant de Compression Reebok CrossFit Violet - 85€

    Je suis dingue de la couleur !

    Et c'est également de la Compression, comme son nom l'indique. De toutes façons, la compression, une fois que t'y as goûté, tu ne peux plus t'en passer... Ça agit vraiment sur les muscles, et les coutures qui ne gênent pas, c'est super appréciable.

    Je me rappelle mes débuts quand je portais un simple legging. Ça gênait à l'entrejambe, ça se détendait, ça craquait aux coutures, ça tenait chaud ou ça collait. Une cata.

    Une fois que j'y ai mis le prix, crois-moi que j'ai senti la différence ! Et mes vêtements de sport, vu l'usage que j'en fais, z'ont plutôt intérêt à être costauds...

     

    Et chouf ça aussi si c'est pas trop meugnon ?

    debardeur-les-mills-noir.jpg

    Débardeur Les Mills - 39€

    Le dos nageur est superbe, nan ?

    La matière est très agréable (et ne colle pas aux chairs quand tu transpires...).

    Pis c'est pratique de ne pas avoir de manches je trouve. t'es libre de tes mouvements et tout.

    NB : chez Planet Fitness, si tu hésites entre 2 tailles, prends la plus petite, ça a tendance à tailler grand.

     

     

    Pour les Baskets, je prends :  

    oneone.jpg

     Mes Hoka One One pour le Trail

    La chaussure de l'espace, que t'as l'impression que ça pèse une tonne, mais en fait c'est monté sur coussin d'air, et ça pas lourd du tout.

    En revanche, ça taille très petit, et j'ai du acheter du 42,5 (ouais... Oublie ta dignité...).

     

    Et puis pour la Route, je prends mes Skechers.

    Rhaaaa, depuis que j'ai découverts cette marque ya quelques mois, c'est le Graal. Et moins cher que ce que l'on peut habituellement trouver sur le marché, en plus !

    Rien à dire au niveau tenue de route, maintien et amorti. Merci à mon copain Thibault de No Pain No Gain. Il fait 2h35 sur Marathon et ne jure que par cette marque. Il m'a dit : essaye !

    J'ai adopté.

     

    strada.JPG

     Go Run Strada - environ 100€ 

    Si tu optes pour Skechers, fais attention à ne pas passer tout de suite au minimalisme niveau amorti. Vas-y progressivement, avec un modèle "transition".

     

    J’ai également cette chouette veste de chez Compressport :

     

    TR Hurricane Jacket - white movement 01b.png

     Coupe-vent Hurricane - 139€

    Cette veste est accompagnée d'un intéressant mode d'emploi qui t'essplique comment que ça se fait que ça ne colle pas au corps quand tu cours (important). Tu te vois faire du sport en k-way ? Ben là c'est pas ça. Ça ressemble à un k-way, mais ça n'a rien à voir (hormis la poche pratique pour plier le coupe-vent, c'est le seul point commun. Et une fois pliée, elle tient dans la main, aérienne j'te dis !).

    Il peut tomber des cordes, ya pas une goutte qui traverse !

    Il peut faire froid : t'as chaud.

    Il peut faire chaud ET pleuvoir ET y avoir du vent : tu sens rien dans le dedans de toi-même.

    Tu peux mettre un sac à dos en-dessous du Hurricane : ya la place extensible exprès (truc de ouf, tu ressembles un peu à une tortue, mais t'es pas gêné).

    Sincèrement, j'avais jamais vu cette matière avant de l'avoir sur moi. Très très étonnant ce vêtement (et bien pratique).

     

    Et les chaussettes (nan, j'ai pas que celles là pour faire tout le séjour... T'imagines le carnage toi ? Mes coéquipières, elles risquent de m'envoyer dormir en-dehors de la tente !) : 

    COMPRESSPORT-Ultralight-run-blue-2-18€.jpg

     Chaussettes ultra-light pro racing Run - Compressport - 18€

    Les chaussettes c'est toujours un accessoire auquel je fais hyper attention : faut pas que ça colle, faut pas que ça gratte, faut pas que ça serre, faut pas que ça se relâche, et surtout faut pas que ça occasionne des ampoules !

     

    Et avant de les enfiler, bien entendu, j'en remets une couche (si je puis dire) sur la Crème NOK d'Akiléine !

     

    Nok.JPG

     

     

    Le p'tit gars de chez Move Box, dont j'avais parlé ICI et LA, il nous a envoyé des tas de choses sympas :

     

    moustq.jpg

    Un bracelet anti-moustiques (il sent bizarre, mais je l'ai essayé cet été puisque je l'avais reçu dans la Move Box, et j'ai pas eu de piqûres).

    img-product-easy.png

    Une Batterie de secours Weex Easy qui se branche sur tous les appareils : APN, PC portables, Tablettes, Téléphone, etc.  (idem, je l'ai déjà, et elle est tout le temps dans mon sac à main).

    Et aussi des éco-tasses rétractables, des sacs à chaussures (rapport aux odeurs), des pastilles d'hydratation, et des bidons.

     

    La sale affaire du vêtement qu'y faut avoir fait une école d'ingénieur pour savoir comment le mettre.

    Dans tout ça, moi j'avais fait exprès d'occulter un truc important dans l'histoire : le VTT (sans déc', j'en tremble d'avance...). Isa, vu que c'est une pro (et que Nadia elle avait piscine. De toutes façons, en ce moment elle a aut' chose à faire vu qu'elle est partie faire le Marathon de Nou-Iork avec un des mecs des 2B3 - le pire, c'est que c'est vrai !), elle a dit qu'elle allait me mettre le fondement sur l'un de ces appareils de Satan, juste histoire de voir ce que ça donne.

    Moi, pour monter sur le vélo (ouais, j'appelle ça un vélo. Ça a des roues, une selle, un guidon, donc c'est un vélo) je m'apprêtais à acquérir benoîtement un genre de cuissard rembourré au cucul.

    C'est là qu'est apparue ma coupine Gégé dans toute sa splendeur, et elle m'a dit : Atta, à l'agence Bernascom on en a un, on te le prête !

    J'ai répondu : ah ben oui merci, j'veux bien... Vu l'usage que je vais en faire... Autant que je l'emprunte, ça c'est une bonne idée.

    V'là qu'elle m'a envoyé... CA. La combinaison de triton de l'espace :

    451504615p-010-01-1400Wx1400H.jpg

    Le Velocissima de Castelli - aucune idée du prix

    (mais me prêter ça à MOI, c'est filer de la confiture aux cochons !)

     

    J'ai reçu le truc, j'avoue : j'ai pouffé.

    J'ai arrêté de rigouler quand 3 siècles plus tard, j'étais toujours en train de me battre avec pour l'enfiler.

    Ma coupine Caro a proposé de me filer du talc et de la vaseline.

    Gégé m'a demandé si je voulais un mode d'emploi.

    Rougeaude et échevelée, j'ai arrêté de rire quand Mumu m'a dit qu'ensuite il fallait renoncer à aller faire pipi (c'est vrai que j'y avais pas pensé...).

    Pis après, j'ai commencé à me sentir très très bien dedans (faut dire que ça moule bien les chairs, c'est seyant visuellement, alors que j'avais peur de ressembler à une saucisse ficelée). J'étais à la limite de vouloir aller dormir avec...

    Après j'ai eu envie d'aller faire pipi, alors je me suis re-battue avec le Bib (c'est comme ça que ça s'appelle).

    J'ai regardé l'intérieur de la chose pour comprendre son fonctionnement.

    Et là j'ai constaté qu'y avait comme un genre de tranche de potiron qu'était cousu dedans (le fameux rembourrage cucul !). Très étrange visuellement, mais on oublie vite...

    Bon. Admettons. Au moins, j'aurai pas mal aux fesses !

     

     

    Niveau Cosmétiques :

     

    SUNLIMITED SPF50+ 20ml 14,50 euros.png

     Crème Solaire Tingerlaat Très Haute Protection - 13,90€

     

    La Crème obligatoire (ben évidemment voyons !). Pour faire du sport sous le soleil, c’est ce produit et rien d’autre (sinon les aut’ ils piquent les zyeux).

    Je t'en ai déjà causé depuis l'année dernière, quand je l'ai découverte. C'est un indispensable.

     

    Si on transpire pas trop (hum) : Esthederm (ad Vitam Eternam). Ça va qu’il m’en reste des vacances de cet été (chuis encore dans les temps limites).

     

    50.ml.photo.reverse.new.jpg

     Photo-Reverse - Haute-Protection anti-taches - 67€

    La crème qui fait que tu ne ressembleras pas à un léopard à la fin de l'été.

    Si t'as des taches avant d'aller au soleil : elles s'estomperont.

    Si t'en n'as pas à l'origine : ben tu n'auras pas de nouvelles amies une fois le soleil disparu.

    Miraculeux. Approuvé, testé, validé.

     

    Pour le reste z’en faites pas, j’ai prévu mes p’tits contenants (et des lingettes pour la toilette du chat...). Et surtout : pas d'huiles essentielles sur le visage, sous peine de photo-sensibilisation.

    J'ai pas trop posé la question au niveau des douches, mais avec 150 gonzesses sur un bivouac itinérant, je préfère ne pas trop me faire d'illusions... Ça va que pour la dernière nuit, on dort dans un hôtel :)

     

    Ah, j’emporte également un truc très pratique !

    Les Rois Mages, tu sais les 2 frangins bombasses dont je t’ai déjà causé ICI. Et ben ils ont eu la bonne idée de sortir leur huile miraculeuse sous format voyage façon roll-on.

     

    roll_on.png

     Roll-on Huile d'Argan - 19€

    Ça me servira de démaquillant (ouais… Râle pas, c’est exceptionnel pour quelques jours. Je sais, c’est pêché de gâcher une huile aussi précieuse) de sérum sous la crème solaire et de crème de nuit-contour des yeux.

     

    Pour le massage de nos muscles endoloris le soir, j’ai ce produit à l’arnica.

     

    arnica.JPG

     L'Huile de Massage à l'Arnica Bio d'Annecy Cosmetics - 100ml - 27€

     

    Elle sent délicieusement bon. Rien à voir avec les huiles à l'arnica que j'ai pu essayer avant.

    On sent que c'est plus "fin", plus élaboré. Toujours pareil avec les marques de niche (voilà pourquoi je les préfère : il y a un soin particulier apporté à l'élaboration du produit).

    Oui c'est plus cher que le lambda. Mais les matières premières sont plus "précieuses".

    La conception est plus familiale. Les fabricants plus accessibles.

    Dans le cas présent, l'huile pénètre plus vite je trouve. Et l'arnica, sur des muscles qui ont "chauffé", ben on n'a pas encore trouvé mieux pour délasser et réparer après l'effort.

     

    Et également les Roll-on réparateurs pour le body : 

    titans-blanc-baumes-et-boites-web.jpg

     Baume des Titans Blanc - Laboratoires Bimont - 9€

    Pour les coups de froid, les torticolis, tendinites et douleurs articulaires.

    titans-rouge-baumes-et-boites-web.jpg

     Baume des Titans Rouge - Laboratoires Bimont - 9€

    Celui-là il chauffe et c'est plutôt pour les douleurs musculaires.

    J'ai rencontré personnellement le Monsieur qui a créé les Laboratoires Bimont. C'était super intéressant tout ce qu'il m'a raconté. Il est très simple, super sympa, et surtout : il a fabriqué une crème de tuerie qui fera l'objet d'un billet spécial tellement chuis bluffée par l'essai ! 

     

    Bon... Ben maintenant, la question est de savoir comment que je vais arriver à faire tenir TOUSSA dans le fameux sac de randonnée de 55 Litres ?

    NB : nan, on se promène pas toute la journée avec ça sur le dos (heureusement d'ailleurs...). Le bivouac est itinérant. Des gens le démontent le matin et le remontent le soir. Nos affaires nous suivent :)

    Quoi j'ai pas parlé du Canoë ? Nan on le prend pas dans la soute de l'avion. Ils nous filent la bête sur place, et le casque qui va avec. J'ai 3 maillots de bain. Il suffit.

     

    Sinon, j’t’ai dit qu’y avait des filles de Koh-Lanta qui venaient aussi ? Une équipe de 3 gonzesses qu’ont fait le Koh-Lanta de cette année. Ya aussi la Miss France 2014 et des tas de championnes de sport...

    Nan.

     

    Ne dis rien (j’te vois rigoler dans le fond. Tu peux).

     

  • Run Disney ! Retomber en enfance : la fabuleuse matinée chez Mickey, en privilégiée, dans le parc Disneyland Paris vide…

    Mickey.jpg

     

    Gens, presque une semaine après, comme une gosse, rien qu’en y repensant j’ai des étoiles plein les yeux.

    Cela fait quelques mois que l’on parle d’un événement qui n’aura lieu qu’en Septembre 2016 (du 23 au 25 très exactement) : le premier semi-marathon chez Mickey, là-bas à Eurodisney (Disneyland Paris qu'il faut dire), du côté de Marne-la-Vallée.

    affiche.jpg

    Pour te dire qu’ils ont ouvert les pré-inscriptions depuis un moment. Les tarifs sont pas annoncés, mais les gens se pré-inscrivent quand même.

    Pourquoi ? Passque que tu cours ou que tu ne cours pas : faut faire le Run Disney, vu qu’ya plein de formats, et que c’est donc accessible à tout le monde.

    run disney.png

    Donc, môa, quand j’ai appris ça, tu te doutes bien que j’ai collé Spike & son p’tit Chinois à la pré-inscription du semi-marathon. Pis après on a regardé quelle tenue qu’on allait porter (on hésite encore entre Minnie ou un genre de fée, mais si ça se trouve on finira en Ratatouille).

    Et ya quelques temps : v’là qu’on m’invite à la présentation Presse (grâce à l’agence de Communication Bernascom avec laquelle j’avais déjà effectué le Challenge Asics, sous coaching de Marc Raquil pour le Marathon).

    J’ai mouru.

    Y avait marqué qu’on allait être reçus à l’Hôtel Disneyland pour nous esspliquer ce qui allait se passer en Septembre 2016, pis qu’après on allait dîner dans le Parc et voir la Parade, et ensuite on allait dormir à l’Hôtel New-York.

    Mais le mieux c’était le lendemain matin : rendez-vous à 6h du matin dans le hall de l’hôtel pour un p’tit run de 5km à la fraîche, dans le parc d’attractions vide.

    WAOUW !

    J’ai re-mouru.

     

    Figure-toi qu'on était une petite cinquantaine, en tenue de course, les yeux embrumés, dans le parc vide.

    Pour biiiiien nous réveiller, on nous a amenés sur une ligne de départ reconstituée. 

    FB_IMG_1442488600445.jpg

     

    Ah z'ont fait les choses en grand hein : DJ qui diffusait un son terrible (là, pour le coup on était bien réveillés), et également un coach sportif de toute bôté qui nous a prodigué les échauffements (là, c'était plus possible de dormir en fait...).

    Ensuite, on nous a divisé en 2 groupes, genre vague/sas de départ, et v'là qu'on est partis à vitesse cool.

    Moi, même pas peur, j'me suis collée dans le premier groupe tellement que j'avais hâte de partir !

    Y avait même un genre de ligne de départ avec cordon à franchir et tout (parfait, j'te dit, c'était parfait !). 

    A partir de là, c'est devenu carrément magique...

    Ce parc où je suis allée tellement de fois, vide, rien que nous, seulement le son de nos baskets devant les attractions... Magnifique (enfin ya quand même un p'tit rigolo qu'a trouvé moyen de nous chanter la chanson des Poupées... Tu sais cet air que tu gardes dans la tête très trèèèèès longtemps...).

    Quelques employés du parc étaient présents afin de nous indiquer la route ou jouer les supporters.

    Et à chaque kilomètre : un personnage Disney qui attendait afin que l'on prenne des photos avec lui.

    Ce que j'ai adoré ? Le lapin blanc d'Alice qui agitait sa montre en nous disant : "Vous êtes en retard, vous êtes en retard !!!".

    Des étoiles plein les yeux te dis-je...

     

    Le moment le plus incroyable : bon... J'avais bien remarqué que cette belle femme noire qui courait à côté de moi était Marie-Jo Pérec. Super honorée qu'elle soit là, j'étais.

     

    12041745_716428271827126_336637074_n.jpg

     Ouais, à 6h du matin, chuis pas maquillée mais je porte des oreilles généreusement offertes !

     

    Mais là où j'ai complètement halluciné... V'là qu'on était arrêtés afin de faire un selfie avec un personnage, lorsqu'un type a demandé à la blonde à ma gauche : "Ça va Paula ?".

    La dame répond en souriant dans un français parfait, avec une petite pointe d'accent anglais...

    Je me demande si ce sont mes yeux (ou la magie de Mickey)... Je pousse du coude discretos ma copine Nadia, et j'y demande : "Euh... Paula comment ?".

    Je connaissais la réponse, mais je ne pouvais y croire...

    "Radcliffe" qu'elle répond.

    J'ai re-mouru.

    Paula Radcliffe. Championne du Monde de Marathon, titre jamais égalé (même les Kényanes y arrivent pas...).

    La légende vivante, le mythe. Là, avec moi, chez la souris, en toute simplicité...

     

    12030696_716428278493792_645069724_n.jpg

     Tu te doutes bien que chuis allé quémander du selfie.

     

    Et puis ce Run hors du temps s'est arrêté à regrets...

    Le soleil se levait doucement, et l'arrivée était devant le joli Château.

    Qui qui attendait devant ?

    Imagine ces grands dadas de 30, 40 ou 50 ans en train de brailler : Miiiiiiiiiickey !

    Oui, il était là, en tenue de runner, à nous féliciter !

     

     

    paula marie jo.jpg

     

     

    Fabuleux, c'était fabuleux, te re-dis je !!!

    Ensuite, ça a été retour à l'hôtel pour prendre le petit-déjeuner, se doucher, et reprendre le RER où j'ai roupillé toute heureuse en repensant à ce que je venais de vivre.

     

    FB_IMG_1442488514055.jpg

     

    Quelques infos sur ce qui va se passer en Septembre 2016.

     

    Samedi 24 Septembre 2016 :

     

    Family Run : Course familiale ouverte à tous les participants âgés au minimum de 5 ans.

    Distance : 5km (que l'on peut même faire en marchant, l'important étant de prendre le plus de photos avec les personnages Disney disséminés sur le parcours).

    Nombre maximum autorisé : 5 500 personnes.

    NB : je précise que ça se passera dans le Parc, au milieu des attractions.

    family run.jpg

     

    Le même jour auront également lieu autour du lac du Disney Village :

    Des courses pour 1 200 enfants (de 1 à 12 ans inclus) pour des distances de 100m / 200m / 400m / 1 km / 2 km.

     

     

    Dimanche 25 Septembre 2016 : Semi-Marathon, donc 21,1km (départ à 7h du matin).

    Le parcours est décomposé comme suit :

    Parcs Disneyland : 7 km

    Territoire du Val d’Europe : 11 km

    Hôtels et Disney Village : 3,1 km  

     

    parcours.jpg

     

    Attention : il n'y aura que 12 000 participants.

    Le 6 Octobre 2015 : seront mis en vente ICI les séjours comprenant nuit à l'hôtel + dossard.

    En Janvier 2016 : on pourra acheter les dossards individuels sans la nuitée (oui, il en restera).

    Les tarifs sont pour l'instant inconnus, mais on nous a assuré que ce serait très raisonnable et équivalent au prix des courses Parisiennes.

     

    Quant aux Médailles, y en aura pour tout le monde ! 

    médailles.jpg

     

     

  • Les Parisiennes sont toujours pressées pressées, Les Parisiennes ne s’arrêtent jamais jamais !

    C'est la chanson (pour ceux qui la connaissent) que m'inspire la Course de la Parisienne.

    Tu sais, celle que j'avais juré mes Grands Dieux que jamais au grand jamais je n'irai me commettre là-dedans...

    Et comme on dit : ya que les abrutis qui ne changent pas d'avis :)

    Pourquoi que je voulais pas y aller ?

    - Passque Cerise m'avait dit qu'il fallait patienter 2 heures sous la Tour Eiffel avant de partir. Ce sont des départs par vagues, et à chaque fois il faut attendre.

    - Passque je suis Snob de la distance (quouâââ, môa me lever un dimanche matin pour aller faire 6,7km ? Même pas je sors de mon lit pour un si petit parcours !).

    - Passque j'étais de toutes façons échaudée par mon expérience précédente de ne courir qu'avec des gonzesses (voir le billet juste avant).

     

     

    150913_095222.jpg

     

    Or, là il se trouve que Neoness (les Clubs de Forme), l'un des partenaires de la Course, et l'Agence Bernascom (les gens avec lesquels j'ai couru le Marathon pour le Challenge Asics coachée par Marc Raquil) m'ont dit : Viens qu'on t'offre ton Dossard en VIP, tu partiras avec la première vague.

    Ça ça signifie : t'attends pas 2 heures.

    Alors j'ai dit oui (Snob te dis-je...).

    NB : mais c'est pas passqu'on m'a invitée que je vais dire du bien automatiquement (tu sais comment je suis...).

    Pour l'histoire de la distance, j'me suis dit dans le dedans de moi-même : bon, ben je vais y aller de chez moi en courant, et je repartirai en courant, ça me fera une sortie longue (en vrai, j'ai fait que l'aller, passque pour le retour il pleuvait, et qu'on m'attendait). Mais ça m'a quand même fait 12km, et après chuis allée manger gras (ouais).

     

    Ces 2 paramètres étant réglés, il restait plus que le concept de courir avec juste des filles.

     

    20150913_090735.jpg

    Note qu'en 1ère vague, on a de la place :)

     

    Et ben mes enfants : j'ai adoré. Tout simplement adoré.

    Il pleuvait, il faisait froid, y avait plein de boue dans le village où retirer le dossard (donc au Stand Neoness pour ceux qui suivent). On avait toutes le même ticheurte rouge avec dos nageur (super chouette).

    J'ai trouvé 2 gonzesses inconnues qui cherchaient l'aire VIP, donc on y a couru ensemble.

    Et l'ambiance... WAOUW ! Rien à voir avec "le girly show" de la Nike Woman. Pas de "fifilles" over-lookées juste là pour se montrer. Rien que du convivial et du bon enfant M'sieurs-Dames !

    Des femmes venues de partout en France, juste pour faire cette course, en famille, avec des collègues, des dames de tous âges, des copines pas là pour se prendre la tête...

    Des femmes qui ne courent pas en temps normal, qui ne cherchent pas la performance, juste là pour partager, en profitant de cette journée (ouais, pour le beau temps, on repassera).

     

     

    parisienne.jpg

     

     

    J'ai vu des équipes qui concouraient pour le plus beau déguisement, des femmes des cavernes (très sympa), et aussi tout un potager (la tomate, la grappe de raisins, la fraise, etc.). GÉNIAL !

     

    150913_122916_650.jpg

     

    Et puis ce sentiment d'être privilégiée lorsque tu attends en première vague, avec Claudia Tagbo qui ne raconte que des âneries (love) et plein de filles super sympas. Des actrices sans fards, juste présentes pour le fun.

     

    150913_093305_650.jpg

     

    Une tonne d'encouragements sur le parcours, convivialité, ambiance, bénévoles au top.

    Et puis il y a une entraide. J'ai traîné une fille inconnue qui avait décidé de marcher au bout de 1km (j'crois qu'elle parlait pas Français, et qu'elle m'adore).

    Lorsque les 6,7km s'arrêtent (j'ai fait 40 minutes tout rond), tu regrettes que ce ne soit pas plus long et que ce soit déjà fini. 

     

    Le thème de cette année c'était le Celtique, on a couru au son des binious, ils ont fait une discothèque sous les ponts. Je me suis éclatée !

    150913_093404_650.jpg

     

    C'est la plus grande course de France après le Marathon de Paris (40000 participantes quand même).

    Franchement : allez-y, c'est superbe !

    Et t'sais quoi ? L'an prochain, ça partira des Champs-Elysées, alors vaz-y inscris-toi (à partir du 1er Octobre 2015), t'as 1 an pour te préparer :)

     

    PS : ouais, y en a qui peuvent trouver ça cher pour une si petite distance, mais ya également possibilité de se faire sponsoriser par son entreprise. Les filles de VARIANCE, elles avaient toutes un tee-shirt avec un énorme soutif imprimé dessus, ça faisait un chouette effet ! 

    PS 2 : si l'an prochain chuis pas en VIP et que je dois attendre 2 heures sous la pluie, et ben c'est pas grave, ça fait partie des courses que je referai tellement j'ai apprécié !

    PS 3 : dans le sac de course, ya un beau ticheurte blanc technique, une p'tite culotte (ouais), de la lessive (alors y en a qui râlent sur le concept, mais moi chuis désolée j'aime bien passque c'est de la lessive pour les vêtements-de-sport-qui-sentent-le-poney), une rose, des choses à manger et à boire, et une médaille de toute bôté !

    20150920_163153.jpg

     

     

  • Le Running, la confiance en soi, la perception du corps, le personal branling, toussa toussa...

    En gros : l'égo, mais pas que (et heureusement) passque se faire du bien dans le dedans de soi-même, ça se voit à l'extérieur... C'est comme les yaourts (qu'y disent).

     

    run.jpg

     

    J'ai déjà pondu un billet sur ce que m'apporte la course à pied. Je peux même dire que ça a tout changé dans ma vie... Je lis consciencieusement ce que vous me dites quant aux bienfaits que vous en retirez (et je crois que c'est même ce que je préfère). Pour le coup, le moutonnage à ce niveau, je pense que ça me fait encore plus plaisir que pour les cosmétiques (oui oui).

    Les vacances se terminent doucement, je viens de me taper 6 courses en 3 semaines de congés d'été, quelque part là-bas dans le Sud. Ya une petite nostalgie qui pointe...

    Le constat premier : ça n'a rien à voir avec ce que je fais en temps normal en région Parisienne. Les gens du Sud sont plus détendus, s'en foutent que tu portes les dernières baskets à la mode et si ton ticheurte est pas assorti aux chaussettes (j'assorti rien du tout, j'm'en tape...). 

    J'dis ça car j'ai été assez échaudée par la dernière course à laquelle j'ai participé à Paris : la Nike Women Run.

    Partant du postulat que l'an dernier c'était très bien et qu'on avait gravement rigoulé. V'là que cette année, je remets ça, d'autant que le parcours avait été modifié : tu pouvais faire soit 10km, soit 15km.

    J'me suis donc positionné sur le 15km. C'tà-dire que arrivé au kilomètre 9 : où tu décides de terminer, ou tu enquilles sur 6 supplémentaires.

    Ben j'ai pas compris... Pas compris ce que je foutais là en fait... Au milieu de 10 000 filles habillées en du même tee-shirt corail, qui vues de loin faisait banc de saumon qui remonte la rivière". Je critique pas, j'en faisais partie des saumons, et je l'ai trouvé très chouette ce tee-shirt.

    Nan, la où j'ai pas compris ce que je faisais là, c'était ce déballage de tenues, de marques, de baskets neuves, de selfies, et y en a même qui se filmaient à la go-pro. Spike et moi on s'est dit qu'on était tout simplement trop vieilles pour ça.

    Une fille m'est rentrée dedans en voulant aller rejoindre ses copines. Je lui ai gentiment indiqué de mon air le plus aimable que la course était dans ce sens-là, et pas dans l'autre.

    J'ai adoré le fait que les filles massivement positionnés sur le 10km (et donc arrivant avant nous) s'étaient allègrement servies en médailles (un collier en fait). Et vaz-y que j'en prends pour ma soeur/ma mère/ma tatie Janine/ma meilleure copine.

    Résultat, en terminant le 15km : plus de médailles pour nous, et les filles du 10km avec 4 ou 5 colliers chacune en train de reprendre des selfies.

    M'en fiche dans l'absolu de la médaille (ils ont fini par m'en envoyer une plusieurs semaines après. J'vais la donner à ma copine géante de Suissie car elle l'aime bien, et c'est la mienne que je lui donne, j'ai pas piqué celle de quelqu'un d'autre), mais ça m'a fait m'interroger sur tout ce bizness... Faire courir uniquement des filles ensemble, oui, pourquoi pas, l'idée est bonne et se retrouver entre copines permet de mieux se dépasser, mais ya franchement des trucs qui m'échappent...

    Une course marketée ne me dérange pas, en général c'est bien géré (l'an dernier, en tous cas ça l'était), mais je ne pense pas que je referai la Nike Women Run. Ça fait certainement vieille conne, mais bon.

    Je reste pas bornée hein ! Même que Neoness vient de m'offrir un Dossard pour la Parisienne (que je ne connais finalement pas) et je suis contente de voir ce que ça donne :) Ben oui, énormément de personnes m'en ont parlé, et faut bien que j'aille voir en vrai ce que ça donne, non ?

    Ouais j'vais me lever un dimanche matin pour aller faire 6,4km au milieu de 40 000 nénettes. Faut que je vive ça en vrai :)

     

    Ça m'a fait du bien de courir cet été ailleurs qu'en région Parisienne. Tu payes 7 à 10€ maxi et on t'offre du miel, du vin, une caisse de pêches, de la bière (ouais). Ya pas de médaille (ils disent que c'est uniquement pour les enfants). L'ambiance est chouette, tout le monde se parle, s'entraide, et on fini par reconnaître les mêmes têtes. Quelle détente.

    Le ravitaillement de la fin c'est de la pastèque dans des verres en plastique, et c'est vraiment bon d'être là... 

    Lors d'un trail j'ai même retrouvé une lectrice qui avait couru la Noctambule avec moi à Paris l'an dernier !

     

    lille.jpg

    Tu noteras que Maya a sa coupe d'été :)

     

    Le chrono : on s'en fout. Bon... Ya 2 fois où j'ai enfin réussi à faire 1h00 aux 10km (le Chef des Hulks du coin m'a dit la première fois : tu fais plus d'1 heure, je te tue ! Il me croyait pas, et pensait que je l'avais banané avec la montre chrono, et a été voir lui-même les résultats sur le tableau d'affichage... La seconde fois, il a pris son VTT - en ce moment il est blessé et ne peut pas courir - et m'a suivie du début à la fin en m'octroyant le droit de boire 4 uniques gorgées d'eau sur tout le parcours. C'est raide, mais ça fonctionne, j'ai pas eu de point de côté !).

    Les gens étaient là pour courir pour le plaisir, tout ce que j'aime ! Pas de selfies, pas de go-pro. J'ai vu une seule fois une fille au corps splendide, hyper lookée et qui faisait beaucoup de bruit... Elle a arrêté le Trail au bout de 5km... Moi j'ai continué, et chuis arrivée dernière... Pour la première fois de ma vie... Les organisateurs m'ont félicitée et remis la médaille de l'endurance (oui rigole, comme un môme donc...) en disant qu'ils ne considéraient pas que j'étais dernière car c'était un Trail très difficile, avec beaucoup de Dénivelé et qu'il y avait eu énormément d'abandons... Personne ne m'a jugée, c'était chaleureux, j'avais des baskets Skechers bleu marine aux pieds, des chaussures pas du tout lookées (j'vais vous faire une revue prochainement, je pense avoir trouvé le Graal).

    fontaine.jpg

    Vise-moi quand même cette tête de fin du monde dans le fond de la fontaine...

     

     

    médaille.jpg

     La Médaille de l'Endurance (qu'y disent...)

     

    En gros, je continue mon bonhomme de chemin, à mon rythme, en me tenant à l'écart des donneurs de leçons. J'veux juste terminer une course et ne pas être blessée, ça me suffit.

    Dans le Running ya des extrémistes, avec le régime alimentaire qui va avec (mon pote Yoann il s'est mis au Paléo... J'y comprends rien, mais visiblement il est heureux et ça lui suffit). Perso, l'alimentation j'y fais juste attention la veille d'une grosse course, ou 1 mois avant le Marathon. C'est tout (avis qui n'engage que moi).

    Et puis il y a aussi les diktats : toujours plus "secs", toujours plus minces, toujours plus lookés, toujours plus gainés et affûtés. Idem, je regarde, je lis ça et là, mais je reste fidèle à ce que je pense. Des blogs font légion dans ce domaine, photos d'abdos à l'appui, corps exposés, objectifs toujours plus hauts, récits de courses très techniques, tenues hyper fashion. Je ne m'y reconnais pas.

    Frogita a d'ailleurs pondu un très beau billet sur ce concept. Isa c'est une fille qui m'épate, simple, avec son ventre qui bloblotte (comme elle dit) et elle vise les Triathlons et l'Iron Man (elle a des jambes, mais alors des jambes, aïe aïe aïe). 

     

    leucate.JPG

    Oui, je continue à me maquiller avant de courir, tu crois quoi toi ? Que j'ai tant changé que ça ? Juste qu'avant je n'aurais jamais osé m'exposer en short ici...

    J'aime tout simplement la personne que je suis devenue, avec du gras encore ça et là, les jambes griffées par les ronces, et je m'en fiche...

    Ma copine Carine dit que ça me donne un côté "wild". J'aime bien l'idée :) Vise-moi cette brassière Anita camouflage de toute bôôôté ! C'est pas mieux que le rose ?

    Sivouplaît les filles, soutenir ses nénés, qu'ils soient gros ou petits c'est hyper important. N'achetez pas les brassières premier prix à zip qui vous vrilleront la peau et se détendront au premier lavage... Mettez-y un peu plus, mais investissez dans la qualité, le maintien et le confort.

     

    Tu verras jamais de photos de mes abdos, pour la simple raison que j'en ai pas, et que je ne compte pas en avoir un jour.

    J'ai pas la morphologie d'une Hulkette (déjà je suis trop grande et ça je ne pourrai rien y faire), je fume, je mange des frites et du chocolat, mais je cours quand même. Je compte faire un Marathon tous les ans tant que mon organisme me le permettra et c'est tout ce qui compte...

    En bref, je disais : égo, confiance en soi, perception du corps et personal branling, n'est-ce pas ? 

     

  • J'ai créé ma Box ! (attention, spoiler inside).

    Rhaaaa les gens, que je suis jouasse et fierté dans le dedans de moi-même !

    Ça fait un moment que j'attends de te dévoiler ça. J'en ai causé qu'à quelques personnes, passque j'avais besoin de savoir si ce que j'avais mis dans la bouate c'était sympa ou pas. Et v'là que maintenant elle est (enfin) prête et que je peux (enfin) t'en causer.

     

     

    MB.jpg

     

     

    Ya quelques semaines de cela, je t'ai présenté un comparatif de Box dédiées au Running.

    Le propriétaire-créateur de la Move Box, faut dire qu'il m'avait été envoyé par sa sœur, une fidèle lectrice (coucou Mathilde). Et v'là qu'un beau jour, Thomas (c'est comme ça qu'il s'appelle le fondateur), il me dit : Sonia, est-ce que pour le Mois de Juillet, ça peut être ta bouate à toi ?

    Grandement émotionnée, j'y réponds : Ah mais grave oui ! Mais une seule condition : je veux 0 centime sur les ventes, aucun intéressement. Moi c'qui m'éclate c'est de créer une Box de A à Z. Le reste c'est TON truc, et ça ne m'intéresse pas.

    Alors on a dealé.

    Ben les gens, tu sais, on croit que c'est simple. Mais alors c'est pas facile du tout de créer une Box.

    Déjà, faut avoir des idées, et ces idées faut que tu en gardes ou que tu en jettes. Passque la Bouate, fallait qu'elle soit mixte, qu'elle plaise autant aux Trailers qu'aux Joggeurs occasionnels.

    Et puis, je ne voulais pas trop de nutrition dedans, mais un peu plus de produits Beauté. Et tout ça fallait que ça plaise aux filles et aux garçons (pas simple...). C'est pourquoi j'ai demandé des avis autour de moi et que j'ai tenté d'en tenir compte.

    Ensuite, j'ai fait le tour de mon réseau Cosmétiques & Running afin d'aider Thomas un max.

    Un seul regret : on n'a pas réussi à mettre un Buff (tour de cou). C'est l'accessoire que je voulais vraiment, de couleur violette (Poke Laurette Fugain), un indispensable dont je ne me passe pas été comme hiver.

    Ben figure-toi les gens, que en été les fournisseurs y z'en font pas trop (alors que porté en bandeau, c'est super pratique). Les coureurs utilisent plutôt le Buff en hiver afin de se tenir au chaud de la tête et du cou.

    Donc pas de Buff dans ma Box, snif.

     

    Ma Box coûte 23,90€ frais de port compris. Elle est disponible ICI de façon ponctuelle, sans aucune obligation d'abonnement ensuite (il suffit de le mentionner, Thomas fait super attention à ça). Juste l'acheter ce mois-ci, ne t'engagera pas après, sauf si tu le décides.

    Y en a que 200. Environ 130 sont déjà réservées aux abonnés. Plusieurs autres déjà achetées par les coupains-coupines. Donc y en a plus beaucoup...

    Les bouates seront toutes envoyées à partir du 8 Juillet.

     

    C'est à ce moment que je vais spoiler la Box ci-dessous.

    Si tu préfères garder la surprise : ne lis pas ce qui va suivre (j'aurais prévenu).

    Je peux juste te dire qu'il y en a pour beaucoup beaucoup plus que 23,90€, et que 3 tickets gagnants seront disséminés au hasard dans les bouates afin de gagner une paire de Baskets Go Run 4 de Skechers..

     

     

     

    Si tu veux savoir ce que tu vas recevoir pour 23,90€ : tu peux rester :)

     

     

     

     

     

    rape.jpg

    La Râpe à Pied électrique de Mercurochrome. Valeur unitaire : 29,90€ (4 Piles A4 fournies) 

     

    Un coureur, c'est bien connu ça maltraite beaucoup ses pieds. Ya même une blague qui court dans le milieu du Running : si au Printemps ou en Automne t'as pas perdu au moins 2 ongles de pieds, c'est que t'as fait une mauvaise saison (cela dit, j'ai toujours pas retrouvé mon p'tit orteil depuis le Marathon...).

    Donc j'me suis dit que cet appareil servirait à tout le monde (même sans courir).

    Il y a 3 têtes différentes :

    - Une râpe pour les cornes et callosités (avec un réservoir pour les peaux mortes... Bon appétit si vous êtes à table !).

    - Une grosse lime pour éliminer les peaux mortes.

    - Une lime fine pour le polissage final.

    C'est en acier, tout se lave (heureusement).

     

     

     

    TRES-HAUTE-PROTECTION_VISAGE&LEVRES.jpg

    La Protection Solaire Tingerlaat SunLimited Indice SPF +50 - 20ml / Valeur Unitaire : 13,90€.

     

    Je t'en ai déjà parlé l'an dernier lorsque je l'ai découverte.

    Tu sais que depuis des années, niveau protection solaire, je suis fidèle à Esthederm.

    Or... Y avait juste un seul problème : les yeux qui brûlent lorsque je cours.

    C'est alors que j'ai testé Tingerlaat dont la formulation a été spécialement faite pour les sportifs en condition extrême (sont même présent au Marathon des Sables, c'est pour dire).

    Donc ce produit c'est garanti par bibi : il pique pas les yeux. Ça m'a rendu service tout l'été dernier pour mes Trails sous le cagnard.

    Il a également un avantage : pas besoin d'en remettre toutes les heures ou toutes les 2 heures, étant donné qu'il résiste à la transpiration.

    Et niveau protection, il est 50+. Tu peux considérer ça comme un écran total. 

    Compatible avec tous les types de peau. Sans traces blanches (qui peuvent se révéler du dernier chic lorsque l'on transpire en faisant du sport...). 

    Ce produit n'est pas très connu. Moi je l'adore et il est très efficace. Je voulais vraiment le mettre en avant dans la Box afin qu'il soit connu par un peu plus de monde (car il le mérite).

    La contenance est de 20ml (nan nan c'est pas un format voyage) mais ça me fait les 2 mois d'été de Trails sans problème (je ne l'utilise que sur le visage, et pour la bronzette piscine, je prends Esthederm).

    Niveau composition, tout est mentionné sur le site.

     

     

    936_2.jpg

    La Ceinture de Running Xtens de Wantalis - Valeur unitaire : 11,90€

     

    Ça c'est marrant, car avant mon 1er Marathon, Cerise me l'avait fait acheter au Salon du Running.

    Hyper pratique car complètement extensible. On peut y loger : une toute petite bouteille d'eau, un téléphone portable, l'armoire à pharmacie et de quoi grignoter.

    Elle ne bloblotte pas et reste bien en place. Pas de frottements, et elle ne tourne pas (testée et approuvée par moi-même) et elle m'a également servie cette année au second Marathon.

    Je ne sais pas de quelle couleur sera celle que vous recevrez dans la Box, étant donné que Thomas a pris un assortiment de couleurs :)

     

     

    ultimum-sport_abricot1.jpg

    Une Gourde de Compote de Fruits Secs écrasés d'Ultimum Sport - Valeur Unitaire : 2,50€

     

    Tu me connais, la Nutrition et moi ça fait deux... Mais fallait tout de même que je mette un produit à manger dans la Box.

    Ce produit je t'en ai déjà parlé, c'est le seul qui trouve grâce à mes yeux (les gels, ya rien à faire, ça ne passe pas...).

    Là ce sont uniquement des fruits secs écrasés, et c'est vraiment délicieux. Ça te file un coup de fouet bienvenu.

    En photo, j'ai mis la saveur Abricot, mais en fait j'ai demandé un assortiment. Donc tu auras de façon aléatoire : ou de la datte, ou de la banane ou de la figue (pas d'abricot). Nan, désolée, on ne peut pas choisir... C'est comme pour la couleur de la ceinture.

     

     

    gourde.jpg

    Une Gourde souple de chez Skechers à accrocher à la taille ou à un sac à dos.

     

    J'en ai eue une l'an dernier lors d'un Trail là-bas dans le Sud, et c'est bien pratique cette affaire-là.

    Quand t'en as plus besoin : tu peux la rouler, et elle ne prend pas de place !

    Ça se boit comme un biberon.

     

    J'ai également demandé une fiche technique sur "comment réaliser le Gainage Planche sans se faire mal au dos" (important).

     

    Tu trouveras aussi ce petit document qui te permettra de calculer tes temps de passage.

     

    tableau.JPG

    Un Tableau d'Allure que ça s'appelle !

     

    Et comme je te le disais plus haut, 3 tickets SKECHERS seront disséminés au hasard dans les bouates.

    Chaque ticket donnera le droit à une paire de Baskets Go Run 4.

     

    GORUN4.JPG

    Modèle Femme 13995 ou Homme 53995 au choix. Valeur Unitaire : 109€.

     

    Ça fait 3 semaines que je suis en train de tester cette marque, donc je t'en causerai plus tard.

    Le moins que je puisse dire, c'est que c'est : déroutant ! Ça t'apprends à poser le pied d'une autre manière (pas d'attaque talon, mais plutôt sur l'avant) grâce à une sorte de bascule intérieur.

    Elles me rappellent les Hoka One One, sans ce côté over size, et surtout : en beaucoup plus léger.

    C'est grâce à mon coupain Thibault qui ne jure que par cette marque. Il m'a dit : essaye, et tu vas voir lorsque tu seras habituée, tu vas voler !

    Pour l'instant, je vole pas : je me muscle gravement les mollets surtout (ben oui, en posant le pied d'une manière différente, ça travaille). C'est Frogita qui m'a dit que ça allait être bénéfique pour mes Trails de cet été, ça !

    Avec les 3 paires de Baskets, il y aura également une serviette Skechers pour le Sport, et un sac pour contenir toussa :)

    NB : nan nan, Skechers c'est plus que les chaussures que vous connaissiez. A présent, ils ont une division "Performance" avec de la top basket technique, qui se veulent proches d'une foulée minimaliste (pour ceux qui connaissent).

     

    Voualà, c'est ma Box à moua, juste pour le mois de Juillet, et j'espère sincèrement qu'elle te plaira.

    Si elle te plaît pas, c'est point grave. Il en faut pour tous les goûts, et on ne peut pas faire plaisir à tout le monde.

    En tous cas, ça m'a bien plu de faire ça ponctuellement !

     

     

  • Comparatif de 2 Box consacrées à la Course à Pied : la Run & Co et la Move Box.

    Ça fait longtemps que l'on me demande ce que je pense des Box spécialisées en Running. Aujourd'hui, je m'exécute !

    Figure-toi que sans que je ne demande rien, on vient de m'en envoyer :) Mais c'est pas passque j'ai pas payé que je ne dirai pas tout c'que j'en pense réellement. Voilà voilà !

     

    Bon, alors comme tu sais mon petit bouchon, des Box y en a aujourd'hui dans tous les domaines : chiens, chats, bébés, thés, cuisine, beauté, alcools, etc.

    Le principe est de s'abonner (ou pas, ça peut être ponctuel sans engagement sur la durée) selon une certaine somme. Tous les mois, tu reçois chez toi une bouate qui contient des articles consacrés à ton domaine de prédilection. 

    A noter : tu ne connais pas le contenu à l'avance. C'est la surprise totale. Après, on aime le principe ou pas, selon son degré de curiosité.

    Comme toujours, cela plaît en fonction des goûts de chacun, et tout le monde ne peut pas être d'accord avec tout le monde !

    Perso, je pense que j'aimerais bien connaître le contenu à l'avance. Mais cet avis n'engage que moi, et qu'il faut respecter le principe des Box. C'est comme ça, épissétou.

    NB : je spoile tout ce qu'il y a dans les boiboites des mois de Mars & Avril 2015. Donc si tu veux pas savoir : il ne faut pas lire ce billet ! (cela-dit, ce sont les boites des mois passés, donc le contenu est déjà connu depuis belle lurette).

     

    La Box Run & Co.

    Ce que le site annonce : des nouveautés et des produits pratiques liés à l'univers du Running.

    Aka : des produits de nutrition, des soins, de l'hygiène, des accessoires, et du textile.

    Les Box sont personnalisées, car à l'inscription, chacun mentionne son sexe, sa taille et sa pointure.

    La valeur totale des produits reçus est toujours supérieure à la somme que l'on a payée.

    On y trouvera également des conseils en préparation physique et en nutrition.

     

    Les Formules :

    Box Run 1 : 24,90€ - Abonnement mensuel sans engagement / 1 Boite.

    Box Run 3 : 74,70€ - Abonnement pendant 3 mois / 3 Boites. Paiement en une seule fois.

    Box Run 6 : 143,40€ - Abonnement pendant 6 mois / 6 Boites. Paiement en une seule fois.

    Box Run 12 : 273,90€ - Abonnement pendant 1 an / 12 Boites. Paiement en une seule fois.

     

    Ce que j'ai reçu :

    Une jolie boite, très bien présentée.

     

    clif bar.JPG

    2 barres énergétiques Clif Bar. Valeur unitaire : 2,50€

     

    Celles-là je ne les ai pas goûtées, car quand je cours, je préfère les trucs que j'ai pas besoin de mâcher (bonjour, et vive la soupe !).

    Blague à part, il paraît qu'elles sont très bonnes, et ce sont les préférées de Spike (qui en a fait un stock au Salon du Running).

    Donc, je les remise de côté afin de les lui donner.

     

     

    CB.JPG

    Une barre Clif Bar Blocks. Valeur unitaire : 2,50€.

     

    Alors ça, je connais déjà et j'adore !

    C'est la lectrice avec laquelle j'avais fait la Noctambule l'an dernier qui m'en avait apportée une.

    C'est une sorte de barre toute molle, une gomme énergétique quoi. Tu croques dedans et ça fait comme un bonbon à garder en bouche pendant l'effort, et rien à mâchouiller : ça fond tout seul.

    C'est super bon, et très efficace. Ça change du sucre !

     

    Avec, il y avait également un gel énergétique classique (2,50€). Celui-là, je ne l'utiliserai pas. Ya rien à faire, ça passe pas ces trucs-là. Mais je sais qu'une majorité de coureurs ne jure que par ça.

     

     

    coco.JPG

    Une boisson Coco Viva Vaïvaï. Valeur unitaire : 1,95€.

     

    Ça c'est pour hydrater de l'intérieur. C'est 100% naturel. C'ta dire que c'est juste l'eau de la noix de coco, et rien d'autre (pas de sucres, de conservateurs ou d'édulcorants).

    Ya des gens qui ne supportent pas le goût. Moi j'adore !

    Avant le Marathon, j'en ai beaucoup bu pour la préparation du body.

     

     

     

    Alun.JPG

    Un Déodorant à la Pierre d'Alun Alepia. Valeur unitaire : 7,90€.

     

    mmm... Je crois que les p"tits rigolos de la Box ont voulu nous envoyer un message subliminal : Vous, Coureurs, vous sentez le poney !

    C'est pas faux.

    Je ne comprends pas pourquoi des vêtements de course sentent aussi fort après 1 heure de run. C'est innommable.

    Cela étant dit et assumé, la Pierre d'Alun ne fonctionne pas sur moi (pas faute d'avoir essayé avant, hein). Chez moi, ya que le bon vieux chimique L'Oréal qui ne laisse passer aucune odeur.

    Mais Mimine ne jure que par ça, donc je vais faire un heureux :)

     

     

    WP_20150503_22_07_30_SmartShoot.jpg

     Un porte-dossard. Valeur unitaire : 9,90€

     

    Alors là... Désolée les gens de la bouate, sincèrement navrée : j'aime pô.

    Je préfère attacher mon dossard sur le tee-shirt, avec 4 épingles à nourrice. A l'ancienne, quoi !

    Là, avec le porte-dossard, et ben le dossard il tient pas bien en place et s'envole, ça fait flop-flop, et le numéro n'est plus apparent. Et le sigle "Run and Co" est trop gros. C'est juste mon avis, hein. Pas taper...

     

     

    Un Dossard pour la 1ère Course connectée UNICEF Heroes Day. Elle s'est tenue le 19 Avril dernier (10 km par équipe de 4). 

    NB : j'ai pas pu la faire car je sortais du Marathon. Le Dossard a fait un heureux, ça c'est chouette, merci merci !

     

     

    Un Bon de Réduction de 25% chez Outdoor View. Idem, ça je n'en avais pas besoin, donc je l'ai donné. 

     

    Dans la Box, il y avait également un plan d'entraînement, et une recette de cuisine.

    Ce genre de choses, je ne lis pas, pour les raisons que tu connais : la rebellion, rien faire comme les autres, pas aller dans les clous, fractionné-sa-mère toussa toussa :). Mais ça n'est pas parce que ça ne m'intéresse pas moi, que ça ne plaît pas aux autres (les goûts et les couleurs).

     

    J'ai également trouvé un magazine sur la Course à Pied : Run Mag.

     

    Mon avis sur cette Box Run & Co : trop axée nutrition pour moi, mais ayant certainement été très appréciée par d'autres car c'est ce qu'ils recherchent !

    Mais ya des choses sympas, et faut voir ce que ça donne au fil des mois.

     

     

    La Move Box.

    Ce que le site annonce : des conseils et des produits spécialisés dans le domaine de la Course à Pied.

    Aka : des produits de soin, d'hygiène, de ravitaillement, des plans d'entraînement, des accessoires textiles ou techniques, et des goodies.

    Les Box sont également personnalisées, car à l'inscription, chacun mentionne son sexe, sa taille et sa pointure.

    La valeur totale des produits reçus est toujours supérieure à la somme que l'on a payée.

     

    Les Formules :

    Offre Starting Blocks : 23,90€ - Abonnement mensuel sans engagement / 1 Boite.

    Offre Challenge : 71,70€ - Abonnement pendant 3 mois / 3 Boites + 3 plans d'entraînement personnalisé. Paiement en une seule fois.

    Offre Performance : 143,40€ - Abonnement pendant 6 mois / 6 Boites + 6 plans d'entraînement personnalisé. Paiement en une seule fois.

    Box Full Strike : 262,90€ - Abonnement pendant 1 an / 12 Boites + 12 plans d'entraînement personnalisé. Paiement en une seule fois.

     

    Ce que j'ai reçu :

    Une jolie boite, très bien présentée, très chic, et avec les produits enveloppés dans du papier de soie.

    NB : j'ai reçu les bouates de Mars & Avril 2015. Impossible de trouver les prix unitaires des articles.

     

    La Boite de Mars 2015 :

     

    MB.JPG

    2 barres Mulebar. Une sucrée & une salée.

     

    Idem que pour la box précédente : ça je n'utilise pas, et Spike sera heureuse.

    Mais paraît que c'est bon, digeste et efficace.

     

     

    rywan.JPG

    Une paire de chaussettes Rywan.

     Top top top top !!!

    Je suis une grande fan de chaussettes de Running, et suis très difficile.

    Faut que ce soit confortable, que ça n'accroche pas, et n'occasionne pas d'ampoules via des frottements.

    Celles-là je les ai adoptées tout de suite (je ne connaissais pas cette marque).

     

     

    MB1.JPG

    Un sac très pratique (voir photo ci-dessus), qui te permet de conserver tes baskets dans ton sac, sans salir les autres vêtements. Idéal après un trail quand les chaussures sont boueuses (ma voiture s'en rappelle encore...).

     

     

    spray.JPG

    Un flacon de Shoe Fresh NST.

     

    Je pensais que ce spray était un déodorant pour pieds (oui, tu peux applaudir bien fort...).

    En fait, c'est un désinfectant pour les baskets... Vu toute la vie parallèle qui peut se développer à l'intérieur, c'est pas mal comme concept.

    Je rappelle que les baskets ne se nettoient pas en machine à laver, mais uniquement à la main et avec une brosse (sinon le tambour peut occasionner un affaissement de la chaussure).

     

     

    bracks.JPG

     Des serre-lacets Bracks.

     

    Tu ne connais pas ?

    C'est bien pratique, car tu n'as évidemment plus aucun souci de lacets qui se détachent !

    Je te laisse regarder sur le grand Google mondial, ya plein d'articles à ce sujet.

     

     

    kine.JPG

     

    Dans la Box, il y avait aussi des conseils de Kiné, et de préparation mentale.

     

     

    La Boite d'Avril 2015.

     

    Une paire de manchettes pour les avants-bras.

    Je me suis toujours demandé dans le dedans de moi-même à quoi servaient les manchons sur cette partie du corps.

    Ceux pour les mollets, j'veux bien croire que ça fonctionne pour les problèmes de circulation (je porte bien un collant de compression dont je ne me passerai jamais). Mais : les bras ?

    Alors on m'a esspliqué que ça servait tout bonnement à tenir chaud quand on porte un tee-shirt à manches courtes.

    ok... Ben dans ce cas-là on porte un tee-shirt à manches longues, et quand on se réchauffe, on le retrousse, non ?

    Donc je ne sais pas quoi te dire... J'avoue que je suis assez dubitative sur le concept.

    M'enfin si ça se vend, c'est que ça sert. P'têt' que j'essayerai pour voir ! 

     

    lacets_multi-sports.jpg

    Une paire de lacets élastiques Xtenex.

     

    Accessoire ultra-futé. C'est génial ces trucs. Ça te permet d'enfiler tes baskets comme ça, de ne plus t'occuper du laçage car c'est toujours réglé sur ton pied et rien ne bouge.

    J'en avais déjà une paire, mais étant donné que ces lacets sont déjà installés sur des baskets (et qu'une fois qu'ils y sont, ben ils en sortent plus...), je suis bien contente d'en avoir une paire supplémentaire pour les poser sur mes autres baskets (je t'ai déjà parlé du nombre de chaussures que j'ai ? Indécent... Je compte faire un comparatif...).

     

    Une galette énergétique Bio TIBOOM, et un Gel GU ENERGY.

    Nutrition... On en parle encore, ou tu sais déjà que c'est Spike qui va tout récupérer ?

    Apparté : tu vas croire que je ne me nourris pas... Mais si si, j'te rassure. C'est très simple... Le matin d'une course : flocons d'avoine Bio dans du lait de soja, avec des bananes coupées dedans. La veille : pâtes complètes à l'épeautre. Pendant la course : compote bio de fruits secs écrasés Ultimum (rien à mâcher), et parfois des pâtes de fruits comme celle dont j'ai parlé plus haut. C'est tout. Pas de SporDéj', de GatoSport, de boisson d'attente ou de gels énergétiques (j'y arrive pas). En revanche, j'ai testé les boissons de récup' au chocolat, et j'ai beaucoup aimé !

     

     

    cassidaine.JPG

     Un Shampoing-Gel Douche au Chocolat - La Cassidaine en Provence.

     

    Je n'avais jamais entendu parler de cette marque de niche (tout ce que j'aime).

    C'est un petit flacon tout mignon, au design adorable, et emballé de façon très soigneuse (appréciable).

    L'odeur est légère, pas entêtante, très agréable. Jolie découverte (juste utilisé sur le corps) !

     

    Dans la bouate, on pouvait également trouver un cordon poignet afin d'y accrocher ses clés.

    Bon... Certes... J'en parle ou pas ? Je juge pas, je dis pas que c'est pas pratique. Mais j'ai des popoches :)

     

    Egalement présents : des conseils en préparation mentale, et une recette diététique (on me cherche, je crois...).

     

    Ce que je pense de la Move Box : j'aime !

    Franchement, pour le prix, c'est plus que correct, et big up pour le textile. Ça me donne envie de découvrir les prochaines bouates.

      

     

  • "Et la vie elle-même m’a confié ce secret :

    Vois, m’a-t-elle dit, je suis ce qui doit toujours se surmonter soi-même."

    Friedrich Nietzsche

     

    parcours.JPG

    Ça fait toujours 20 minutes de mieux que l'an dernier :)

     

    J+1 :

    - je marche en crabe et le moindre geste est compliqué (en vrai je suis attaquée par la fatigue, mais en même temps : complètement surexcitée).

    - mon petit orteil est porté disparu, quelque part dans le Bois de Vincennes. Si quelqu'un le retrouve, il serait bien aimable de me le déposer aux objets trouvés.

    - j'ai pas tous mes neurones, eux ils sont certainement restés dans le Bois de Boulogne.

    Quelqu'un d'adulte et normalement constitué, ne braille pas dans le métro devant des inconnus morts de rire quand vous tentez péniblement de vous asseoir : "Nan mais franchement, vous trouvez pas qu'il faut être complètement frappé pour s'infliger un Marathon ? La vérité, c'est plus de mon âge ces conneuries !".

    - là, je vais faire un truc de ouf (trop une gueudin moi) : manger un Mac Do, et boire du VRAI Coca (le rouge, pas çui où ya que de l'air...).

     

    V__3563.jpg

    Mais sinon, c'était trop bien !

     

     

    Et Samedi soir, j'ai causé dans la Radio RTL. C'est à partir de la 16ème minute ICI.

     

     

    Récit :

     

    J - 1 semaine.

    Intérieur jour : cabinet du médecin.

    Même sketch que l'an dernier, terrorisée, surexcitée et m'inventant des douleurs imaginaires.

    Mon médecin dégaine sa séance d'acupuncture.

    Je braille : "Nan mais Docteur, piquez tout c'que vous voulez. J'ai peur d'avoir un point de côté... Passque lors de ma dernière sortie longue, j'ai eu un point de côté. C'était affreux vous comprenez ? Et vous êtes pas certain que j'aurais pas comme un genre de restant de la pancréatite de Janvier ? J'ai mal au ventre... A l'hosto, ils m'ont dit que si ça revenait, il faudrait m'enlever la vésicule biliaire. Moi j'veux bien hein, on peut même le faire maintenant si vous voulez ?"

    Là, il a fait comme dans la pub où un mec descend pour se plaindre auprès de sa voisine comme quoi qu'elle fait trop de bruit, et elle lui colle un gros morceau de fromage dans la bouche : il m'a dit de me taire et de me calmer.

     

    J - quelques jours.

    J'ai mal aux fesses, aux jambes, aux pieds, au ventre, au dos, aux épaules. Partout, quoi (sauf les oreilles, les oreilles vont très bien).

    Cerise me dit : "Sonia, cette année, t'essaye de pas passer tes nerfs sur moi, hein ?"

    Morte de honte, je lui demande de me bâillonner systématiquement à chaque fois qu'elle me voit.

     

    WP_20150415_22_14_02_SmartShoot.jpg

     Au lieu de ça, elle me fabrique une pancarte :)

     

    J -2

    Salon du Running. J'ai pris un RTT.

    J'y passe tout l'après-midi (après avoir enregistré l'émission sur RTL).

    Je retrouve les copinettes de la team Asics, pour faire la photo.

    30% de neurones en moins, je me pointe sur le stand sans ma tenue, juste avec ma gueule...

    On me prête un tee-shirt.

     

    Asics.jpg

    Chuis cachée dans le fond, mais chuis là quand même...

     

    Je tourne dans le salon, achète des chaussettes anti-ampoules, un nouveau collant de compression Skins (d'la bombe baybay), une brassière Anita (dont je vous causerai plus tard) et blablate avec ma cops Carmen (Championne de France du Marathon 2013).

    Avisant un stand de manucure, je décide de me faire poser du vernis vert Hulk (en plein Running Expo, oui oui, on ne se refait pas...).

    Je reste avec Nadia, Frogita, et Aline (qui a des médailles de toute beauté dans son sac, les courses qu'elle a fait chez Mickey en Amérique !).

    On n'a pas envie de prendre le Tramway, on décide de marcher 1 heure en fumant des clopes (portnawak). Avant ça, on bouffe des cupcakes (double portnawak).

     

    La veille.

    Je débriefe 40 fois par jour avec Spike (qu'a pas envie de parler).

    Je brame sur chaque personne qui me dit : Rho ça va, tu l'as déjà fait l'an dernier...

    Ouais, ben l'an dernier c'était ya 1 an, et la pancréatite-de-sa-race ne m'avait pas occasionnée de séjour à l'hosto en Janvier et privée de course à pied pendant 1 mois.

    Je commence à avoir peur (en fait j'ai déjà peur depuis plusieurs jours).

    Je fais comme Nadia a dit : une check-list pour m'assurer que je n'oublie rien. Je prépare ma ceinture. Dedans il y aura une pharmacie ambulante... Bourrée d'anti-vomito, d'anti-popo (glamour quand tu nous tient...), de citrate de bétaïne contre les crampes, d'anti-douleurs, et d'aspirine Upsa. Il y a également des pansements Compeed, du Baume du Tigre, et... mon rouge à lèvres (je t'esspliquerai plus tard...).

    Je mange mes pâtes complètes à l'épeautre, bois minimum 3 litres d'eau (ça c'est depuis 1 mois), et termine par une banane. Le camel-bak (poche à eau) est rempli à bloc, et j'y rajoute 3 compotes bio de fruits secs Ultimum.

    Pas de Gatosport cette année. Ya rien à faire, j'arrive pas à avaler ce truc.

    Pour le p'tit-déj', j'adopte la méthode simple de mon copain No Pain No Gain : flocons d'avoine dans du lait de soja, et une banane coupée dedans. Ça m'avait bien réussi au Semi-Marathon. On va faire pareil.

    Couchée à 23h30 en réglant 3 réveils (au cas où).

    Je me réveille toutes les heures pour aller aux toilettes... 

     

    Et big up à A.S.O. qui (pour une fois) a pondu une très belle vidéo où TOUS les coureurs sont à l'honneur, du premier au dernier...

    Sauf qu'ils auraient également du montrer cette dame (qui a fait le parcours en 12h).

     

    Jour J.

    Levée à 5h du matin pour cette journée attendue depuis des mois...

    J'ai déjà un texto de Spike qui me dit qu'elle n'arrive pas à dormir et est en train de faire du yoga (normal). On ne prendra pas le départ ensemble car nous ne sommes pas dans le même sas. Mais elle viendra à bout de la distance mythique, je le sais déjà.

    Comme un automate : douche, petit-déjeuner, léger maquillage (ouais), et... scotchage de chaque doigt de pied avec un pansement Compeed. Je vais y passer 30 minutes... J'oublie un petit orteil (je vais le payer cher plus tard, mais ça, je ne le sais pas encore...).

    Sortie de chez moi à 7h pour rejoindre le camion Laurette Fugain garé Avenue Kléber.

    Dans un brouillard total, je revis la même scène qu'il y a un an. Sauf que cette année, ça va, je n'ai pas envie de pleurer ou de vomir. Mais je reste associable, prête à mordre, et suis incapable de parler aux gens...

    Sous mon dossard : un dessin. Il sera ensuite remis à un enfant malade de l'Hôpital Saint-Louis, avec un vœu d'espoir.

    Sur mon tee-shirt : "Je cours pour Sacha & Aurore".

    Sacha, c'est mon vieux pote... 15 ans qu'il traîne sa leucémie. Aurore, c'est la jeune femme à laquelle l'Association Laurette Fugette m'a associée. Elle aussi est à Saint-Louis...

    NB : merci pour les sous que vous avez versés à ma cagnotte ! J'ai pu remettre plus de 1000€ à la recherche ! Merci merci merci...

     

    Princesse 150407.jpg

     Sacha aussi m'a envoyé un dessin... Il est également sous le dossard...

    (et une pensée pour Hervé...)

     

    7h30 : je dépose mes affaires dans le camion. Ma collègue Teutonne (Hulkette) qui fait coach comme l'an dernier, m'accroche un ballon violet dans le dos. On prend les paris : va-t'il tenir plus de 5km cette fois-ci ? 

    Ma collègue me dit qu'il faut que je garde ma genouillère. Mes problèmes de genou ne sont plus réapparus, mais on ne sait jamais... Elle dit que c'est psychologique et que ça rassure. Je l'écoute.

    Je vire la veste. Ce sera uniquement un tee-shirt à manches courtes. Il va faire très chaud.

    8h : descente vers notre sas de départ. Je commence à trembler d'angoisse lorsque j'aperçois l'arche de départ... Je réalise : chuis folle de faire ça. Qu'est-ce qui m'a pris d'aller me mélanger avec "les grands" ?

     

    L'attente commence pour les 90 coureurs en violet.

    Des petits jeunes d'une école d'ingénieur sont avec nous dans l'asso. On papote (j'ai subitement retrouvé la parole). Ils sont mignons, en shorts de foot pas faits pour courir, et sans aucune idée de ce qu'est une crème anti-frottement à se passer sur les tétons...

    Caro, une lectrice qui a gagné un Dossard pour le Marathon, me rejoint. Elle a décidé de rester avec moi. Ce sera son baptême.

     

     

    simon.jpg

     Saïmeune-Hulk est en Pom-Pom girl (et est même passé au journal de TF1 !).

     

    9h05 : le départ.

    Comme l'an dernier, tout en douceur. La vague violette qui descend les Champs-Elysées.

     

    11080545_898744210175613_6519047382701751127_o.jpg

     

    Les Kényans, les flèches sont parties bien avant nous. Nous ne gênons personne.

    A tel point que nous nous retrouvons à une petite dizaine, seuls sur les Champs-Elysées, seuls sur la Concorde, seuls sur la Rue de Rivoli. Les spectateurs nous applaudissent. 

    C'est un instant magique.

     

     

    affiche.jpg

     

    Nous sommes dimanche matin, le soleil brille timidement, Paris est à nous, sans voitures, et (parce que nous sommes tarés) nous nous apprêtons à courir 42,195km...

     

    En descendant jusqu'à la Bastille par la rue de Rivoli, je regarde les gens attablés aux terrasses de café. Ils fument des clopes, boivent du café et mangent des croissants.

    MAIS QU'EST-CE QUE JE FOUS LA A COURIR AU LIEU DE FAIRE PAREIL ???

     

     

    photo_generale_7885049.jpg

     

     

    Nous sommes 5 : Caro, Cerise, son chéri, un coureur Laurette Fugain (Thomas) super sympa.

     

    5ème km : derrière moi, Thomas lance à Cerise : "C'est dingue ce qu'elle est régulière Sonia. Elle ne change pas son allure, un vrai métronome. Tu la suis, t'es calé !"

    Je gonfle les plumes.

     

    25535475.jpg

     

     

     

    Cerise me dit qu'elle compte s'arrêter au ravitaillement. 

    Je ne veux pas. Si je commence à m'arrêter maintenant, je vais casser mon rythme. Et si le point de côté arrive, je ne pourrai plus rien faire. J'ai pas besoin de boire grâce au camel-bak, pas besoin de sucre. On verra au 10è km.

    Cerise m'informe : "J'vais pique-niquer. Je te rejoins !".

    Je ne la reverrai plus... Elle terminera ce Marathon, mais très difficilement...

     

    10è km : Caro va chercher de l'eau. Je prends une banane, 2 quartiers d'orange. On est en avance par rapport au temps de l'année dernière. Tout va bien.

    Je mange.

    Je me remets du rouge à lèvre (en courant).

    Ben oui, les lèvres se dessèchent et après chuis collée et ça me perturbe.

     

    15è km : on est nickel chrome.

    Je m'arrête aux toilettes. Caro se verse carrément une bouteille d'eau sur la tête.

    Je bouffe mes bananes. Je me remets du rouge à lèvres.

     

    On est toujours dans le Bois de Vincennes. C'est long, monotone. Je ne connais pas trop cet endroit. Je veux me retrouver sur les quais, un parcours connu, dans Paris, quelque chose que je maîtrise.

     

    20è km : le truc improbable...

    Je sens qu'un coureur me bouscule et me file un violent coup de coude.

    Je braille : Mêêêhhhh, vous m'avez fait mal !!!

    Le coureur s'excuse.

    Je rajoute : Ça fait TRÈS mal. Demain j'avais avoir un bleu !!!

    Le coureur demande : Sonia ???

    Je me retourne.

    Mon Collègue. Je ne savais même pas qu'il participait...

    (le lendemain, je lui enverrai une photo de mon hématome, avec pour seule légende : "Merci pour ce moment :)").

     

     

    photo_generale_7885056.jpg

     

     

    Passage du semi-Marathon. On est toujours au top. Mon petit orteil me fait mal, mais est comme anesthésié. Je ne sais pas encore qu'en fait je l'ai paumé dans le bois.

     

    Des spectateurs me disent souvent : "Attention !!! Vous êtes poursuivie par un ballon !".

    Ah oui, tiens, il a tenu plus de 5km cette fois-ci !

     

    24è km : passage sous le long tunnel des quais. Grosse lolade car on nous avait annoncé des animations au top. Ben on les a pas vues. Je sens les méfaits de la pollution. J'étouffe en fait. C'est tout noir avec quelques lasers qui donnent mal au cœur... Ya un DJ qu'est là. Je me mets à penser qu'il va ressortir tout noir à la fin de la journée.

    C'est à cet endroit que Spike m'a dit qu'elle avait eu des hallucinations, qu'elle s'était mise à penser à des trucs tout cheulous. Ça m'étonne pas... C'est pas vraiment un endroit propice à la méditation !

    Au bout de 1000 ans, on ressort enfin à l'air libre et j'ai commencé à négocier avec Caro : "Ah nan mais là, ya sortie de pont, DONC ya concept de petite côte de bâtard, faut que j'm'économise, ya pas moyen que je cours !". On marche 10 mètres.

    Tout va bien.

     

    photo_generale_7885057.jpg

     

     

    25è km : j'me remets du rouge à lèvres.

    Les spectateurs sont morts de rire. Je réponds : "Ben oui M'sieurs-Dames ! Courir, oui ! Mais dans la dignité ! Ya des photographes !".

    Des Pompiers tiennent de grandes lances à incendie et arrosent les coureurs. On se poste sous la douche. Habillées. C'est normal.

     

    30ème km : qui est le petit rigolo qui a planté deux énormes dessins en 4x3, de chaque côté de la route, et représentant un mur, avec inscrit dessus "Bravo, vous venez de franchir le mur du 30ème km !" ???

    Nan mais sans déconner... Je pense avoir de l'humour en temps normal... Mais là : non.

    Moi, j'l'ai pas le mur. Caro non plus. Mais autour de nous : oui. Des gens le prennent en pleine face. Comme une voiture qui n'a plus de carburant. La machine refuse d'avancer. Le corps plante, tu ne peux rien maîtriser. Ça tombe, ça tombe, ça tombe... Comme des mouches... C'est affreux.

    Je n'ai jamais vu autant de choses horribles sur un parcours de course. Nous étions 54 000 au départ sur les Champs-Elysées. Seulement 40 176 personnes ont passé la ligne d'arrivée... Fais le compte...

    Mon copain Thibault, coach, entraîné, visait 2h33 à Paris, après son 2h37 à Berlin... Il a mangé le mur un peu avant le 30è km. Il a terminé avec les jambes en bois, pieds nus, et en marchant. Il a refusé la médaille.

    Je pense que ces panneaux qui se voulaient drôles : ça ne l'a pas fait marrer du tout (et le p'tit Chinois de Spike non plus... Lui aussi a vécu le mur... Et ça c'est moche, très très moche...).

     

     

    photo_generale_7885054.jpg

     

     

    31è km : on arrive enfin à la Maison de la Radio où est le Point Supporters Laurette Fugain avec l'orchestre Brésilien.

     

    11154665_898745226842178_9124548962386344762_o.jpg

     

    Ma maman est là, avec ma collègue Teutonne (qui va me servir de coach jusqu'à la fin).

    Je me jette dans les bras de ma mère pour lui faire un bisou !

    Je lui lance : "Aloooooors ??? Chuis pas fraîche là ? 15 minutes d'avance sur mes prévisions, Môman !!! C'est qui le patron ? T'as vu ce talent ?".

    En fait, je fanfaronne juste pour la rassurer car je sais qu'elle est stressée...

    J'ai mal. Je ne veux pas qu'elle le sache...

    Mal aux jambes, je sens que ça s'ankylose. Mais c'est préférable à un point de côté ou à un problème de genoux...

     

    Juste avant, il y avait le point massage. La quarantaine de chaises était prise. J'ai hésité...

    Si je m'assois pour confier mes jambes à un kiné : je ne repars plus.

     

    On continue, jusqu'au Pont Mirabeau où m'attendent mon amie Caro, son mari, ses gosses et une pancarte avec marqué des tas de trucs pour moi, et des cœurs partout :)

    Ça me fait tellement plaisir que j'en ai les larmes aux yeux.

    Caro va courir avec moi jusqu'à la Porte d'Auteuil. Elle m'a préparé une petit bouteille d'eau dans laquelle elle a fait fondre un cachet de Citrate de Bétaïne et une Aspirine Upsa.

    Elle me donne à boire, car je suis tellement gonflée que je ne peux rien faire...

    Je lui montre mes mains : "Chouf ! Tu sais, l'an dernier à la même époque, j'avais des Knakis Herta à la place des doigts. Cette année, c'est carrément des Saucisses de Morteau !".

    Je ne peux même plus me remettre de rouge à lèvres (et ça me désole tu sais).

     

    Kat, ma collègue Teutonne me dit "Arhh, tu as l'air bien !" (essaye d'imaginer avec l'accent Allemand, je sais pas faire par écrit).

    photo_generale_7885058.jpg

     

    Concrètement, c'est à ce moment-là que je vais commencer à faire chier le monde.

     

    Passage devant Roland-Garros. Je demande à marcher un peu. Mes cuisses sont en béton.

    Kat me dit que ça doit durer 30 secondes. On repart. La Caro n°1 continue à se verser des bouteilles d'eau sur la tête. La Caro n°2 va me chercher à boire, pendant que Kat prend les bananes et les oranges. Mes mains ne me servent plus à rien (rapport aux saucisses de Morteau... Un peu plus tôt, j'ai essayé d'ouvrir le sachet d'une pâte de fruits... J'ai du me résoudre à demander de l'aide à un adulte...).

     

    35è km : Porte d'Auteuil. On rentre dans le Bois de Boulogne. Il reste 7km... Ce sont les plus difficiles de tout le Marathon.

    Concept de "petite côte de bâtard" : je marche quelques mètres.

    En braillant.

    En maugréant que c'est insensé, innommable, inconcevable. Que "la distance reine de mes fesses ! Ah ça, que suis-je venue faire dans cette galère ? Pourquoi, why ? Personne ne m'a forcée, et en plus j'ai payé pour être là !"

    A-propos de fesses... Une dame passe devant nous : elle a fait popo dans son short blanc (j'ai bien dit "popo", pas "pipi").

    Je lance : "Madame, à ce stade, faut s'arrêter !".

    Kat est scotchée et marmonne plein de trucs façon Karl Lagerfeld scandalisé : "Ahrrr... Mais pourquoi ??? Elle devrait retirer son tee-shirt, courir en brassière, et couvrir ses fesses !".

    Courir : oui. Mais dans la dignité !

    Caro dit que, si ça se trouve, la dame ne s'est rendu compte de rien...

    Je réponds que c'est pas possib'. Que ces choses-là, ça se "sent" (si je puis dire).

     

    Je tente de négocier un peu de marche avec Kat.

    On ne peut RIEN négocier avec Kat.

    Elle essplique que si l'on marche, ça fait mal quand même. Qu'il faut repartir à l'arbre là-bas. Je fais comme si je ne comprenais pas ce qu'était un arbre, et je parle du bus bleu.

    Portnawak.

    Kat part devant car il y a 2 coureurs Laurette Fugain en difficulté. Le Thomas du départ, qui marche depuis plusieurs kilomètres, Il a couru plus vite que nous, et nous a dépassé après le 10ème km. A présent, son genou est coincé. Il ne peut plus rien faire...

    Il y a également un des p'tits jeunes de l'école d'ingénieurs. Il est au bord des larmes, au bout de sa vie. Il découvre la méthode Allemande... Et se traîne derrière nous, complètement à l'ouest.

     

    Je sais même plus à quel kilomètre on est. Ça fait au moins 1 heure que j'ai pas regardé la montre...

    J'm'en fiche, j'ai plus de neurones.

     

    Là, tout ce que je sais (dans le désordre) :

    - Que je terminerai ce Marathon. Pour Sacha, pour Aurore, pour Hervé, pour tous les autres. Et parce qu'il est hors de question que j'arrive dernière du challenge Asics et que je me fasse alllumer par Marc Raquil (dignité).

    - Que j'ai aucun mental.

    - Que je ferai mieux que l'an dernier.

    - Que j'ai subitement envie de manger une choucroute (encore rapport aux saucisses...), et aussi passqu'on vient de passer devant le stand de ravitaillement en produits régionaux. Ya des dames habillées en Alsaciennes qui filent de la bière et du vin blanc aux coureurs. Kat me dit que si je bois de l'alcool maintenant : elle me tue.

    - Que je vais boire un Coca rouge, manger des frites et des nounours à la guimauve et au chocolat, et me bourrer la gueule au Champagne avec les filles d'Asics (le mardi suivant, je suis rentrée chez moi ronde comme une queue de pelle, dans le métro avec Frogita).

    - Qu'il faut vraiment que je me fasse enlever la vésicule biliaire. Après tout, c'est comme les amygdales ou l'appendicite. Ca sert à rien, non ?

    - Que si j'étais Kényane, je serais déjà arrivée depuis 3 heures.

    - Que si je faisais du fractionné, je serai déjà arrivée depuis 1 heure...

    - Que le mari de Céline C. a bien raison : "Comment mange-t'on un éléphant ? Bouchée par bouchée".

    - Qu'il faut que j'arrête de fumer (mais que je rêve d'une cigarette).

     

    Des bénévoles apparaissent sur la route : ils agitent sous nos yeux la Médaille du Marathon, toute brillante avec les sequins représentant les pavés de Paris. Rho la carotte !!! Ya pas moyen qu'elle ne soit pas à nous !  

    1926168_1119843278041653_8570873521790027288_o.png

     

     

    Kat me dit qu'en m'attendant à la Maison de la Radio, elle a vu passer un coureur tout nu, seulement vêtu d'un cache-sexe façon Borat...

    Caro demande : Où est-ce qu'il avait mis son dossard s'il était tout nu ?

    Je réponds que je ne veux pas le savoir. Parfois, il y a certains mystères qu'il vaut mieux préserver...

     

    Je ne veux plus parler. J'écoute Kat. Je la visualise façon Karl Lagerfeld, en train de caresser son chat Choupette dans les bras, et l'éventail à la main (je sais pas ce qu'ils mettent dans les bouteilles d'eau du ravito, mais c'est de la bonne !).

    Caro m'encourage.

    Mon double maléfique apparaît. Celui de fin d'une course difficile. Celui que je ne peux pas maîtriser car je n'ai plus un gramme de sens commun et parce que ça fait plus de 5 heures que je cours...

    Je réponds : J'aime pas les encouragements !

    Elle me dit : Regarde... Ya la tour de l'hôtel Park Hyatt de la Porte Maillot ! On arrive !!!

    Moi : MAIS JE CONNAIS CE PUTAIN DE PARCOURS, JE SAIS OU ON EST !!!

    (en y repensant, j'ai vraiment envie de me coller des baffes)

     

    C'est à ce moment-là que je réfléchis à tout ce que j'ai fait pour en arriver jusqu'ici...

    Les heures d'entraînement... La nuit, en hiver, dans le froid, sous la pluie.

    Les matins où je partais au boulot, avec mon sac sur le dos. Les soirs où je me changeais dans les toilettes du travail pour rentrer en courant, en suivant un parcours de 18km. Seule, avec mes écouteurs dans les oreilles.

    Les fins de journées, où je me disais qu'il serait tout de même plus pratique de prendre le métro, et de rentrer directement chez moi, bien au chaud, le cul dans le canapé, devant la télé ou au téléphone avec mes amis.

    Mais ça c'était avant...

    Combien de fois est-ce que j'ai fait ça ?

    Les privations alimentaires avant la date fatidique. Les repas à base de quinoa... Les soirées où je ne pouvais pas boire d'alcool...

    On n'a rien sans rien. Au bout d'un moment ça paye. Je suis une privilégiée. J'ai le droit de faire ça... Pas Sacha, pas Aurore...

    Les pensées qui se bousculent.

    J'ai pas le droit de me plaindre et d'être imbuvable, comme une connasse.

     

    Le rond-point de la Porte Dauphine apparaît devant mes yeux.

    Le panneau "42km" se matérialise.

    La foule, immense. La petite fille de Caro arrive en courant et lui donne la main, pour terminer avec elle.

     

    arrivée2.jpg

    Crédit Photo : Caro n°3

     

    Je flotte...

    Portée dans un rêve, seulement tenue par mon ballon...

    C'est comme l'an dernier...

    Finalement, ma plus grande angoisse était celle-là : ne pas revivre la même émotion que le 6 Avril 2014... Mais elle est là l'émotion.

    Je veux que les 195 mètres ne s'arrêtent jamais. C'est le moment le plus magique de tout le parcours.

    Les larmes coulent, je ne maîtrise rien. Toute petite devant la grande arche de l'arrivée. Venir à bout de ce défi : la fin de la distance reine, sur l'Avenue Foch.

     

    Finisher des 42,195 kilomètres.

    Pour la seconde fois de ma vie, à 43 ans.

    Moi, Sonia, la nulle en sport, la fille sur le banc. Double-Marathonienne.

    Je m'appuie sur une barrière, juste derrière le tapis d'arrivée. Secouée de tremblements.

    Ma maman est là, apparue par enchantement.

    Comme un gros bébé, elle me prend dans ses bras. On pleure toutes les deux ensemble...

     

    J'entends hurler : "Soniaaaaaaa, ma copiiiiiiiine !!!"

    En relevant la tête, j'aperçois Frogita, depuis la terrasse du bus Asics. Je lui envoie des baisers.

     

    V__1CDF.jpg

     

    Je détache le ballon, et vais l'accrocher sur le Stand Laurette. Stéphanie Fugain me fait un sourire...

     

    Je n'ai besoin de rien d'autre.

    Tout est parfait. Nous sommes hors du temps, demain on reprendra une activité normale.

     

     

    "La force ne résulte pas des capacités physiques mais d'une volonté infaillible."

    Gandhi 

     

     

  • J'ai transformé mon canapé en baskets.

    2 ans.

    Ça fait 2 ans que je cours (et que je ne peux plus m'en passer).

     

    WP_20150329_17_52_26_SmartShoot.jpg

     

    Je me rappelle ce fameux soir où en train de regarder un programme débile à la télé (ça devait être une conneurie du type "la belle et ses princes", c'est te dire...), je me suis dit dans le dedans de moi-même : ça suffit maintenant, bouge-toi, t'as 41 ans.

    Si on m'avait dit à l'époque qu'au bout d'une semaine à sautiller sur place, j'allais sortir de mon appartement avec des baskets aux pieds pour aller courir, jamais je n'y aurais cru. Je te rappelle que je portais des baskets absolument pas faites pour la course, qu'ensuite j'avais eu mal aux genoux, et c'est ainsi que j'ai découvert le merveilleux concept des visites chez le podologue afin de porter des semelles correctrices. Si j'avais su comme ma vie allait changer à partir de ce moment-là...

    Si on m'avait dit, alors que je venais de rentrer de 10 minutes de course à pied, transpirante, essoufflée, que j'allais y retourner dès le lendemain (alors que je jurais que je n'y retournerai plus...).

    Si on m'avait dit qu'un jour j'arriverai à courir 30 minutes sans m'arrêter, puis 1 heure, puis 2 heures, puis plus, beaucoup plus...

    Si on m'avait dit que je franchirai la ligne d'arrivée du Marathon de Paris : ça non plus je n'y aurais pas cru.

     

    asics.JPG

     Si on m'avait dit que j'allais préparer le second Marathon avec un Champion Olympique

    et le tout sponsorisé par Asics...

    (J -15, je commence à moins faire la maline là... Dans 1 semaine, ça va être l'angoisse de J-8...

    Et à J-2, je suis imbuvable et infréquentable...)

     

    Si on m'avait dit que j'allais collectionner les médailles...

    Pour les tee-shirts, si vous ne savez pas quoi en faire (les techniques que l'on donne dans les courses), ya un gentil monsieur qui les récolte pour les enfants du Kénya. J'y en ai expédié 10kgs, y en avait 50...

    Si on m'avait dit que la crème Nok que je mettais sur mes cuisses pour pas que ça frotte, j'en aurais plus besoin (maintenant j'ai le truc des jeunes là, le thigh gap) mais que je l'utiliserais exclusivement sur mes pieds pour éviter les ampoules....

     

    tableau.jpg

    C'est beau hein ?

    C'est Spike qui me l'a offert, fabriqué entièrement par ses petites mains, de A à Z.

    (avant, avec Spike on s'offrait des grelucheries, maintenant c'est des trucs comme ça ou des chaussettes de récupération...)

     

    Rencontrer des personnes de tous horizons, de parcours différents, des gens qui courent vite mais respectent ceux qui courent moins vite, des gens touchants qui ont perdu beaucoup de poids et prennent une revanche sur la vie (Caro si tu me lis...) comme Marie (dont l'histoire est impressionnante) et qui est avec nous dans la Team Asics.

    Franchir des lignes d'arrivée avec toujours plus de mains de copains dans la sienne (ça, ça me fait vraiment plaisir ! Surtout lorsque ce sont des amis d'enfance...).

     

    Parfois je vois cette fille... Quand je termine une séance difficile, lorsque je n'en peux plus, que je dois serrer les dents, mais que je sais qu'au final je serai contente en passant sous la douche.

    Je la vois. Pas toujours... Elle est assise sur un banc, elle me regarde sous ses lunettes. Puis elle se lève, et elle part en me souriant.

    Elle, c'est moi, l'ado du Collège, trop grande, un peu gauche. La fille du banc, dispensée de sport.

    Le vilain canard, la pataude qui ne savait pas enchaîner les mouvements, ni quoi faire avec une balle ou un ballon.

    Maintenant j'ai 43 ans, je ne fais pas d'autre sport que le running (tu me diras, c'est déjà pas mal avec tout ce que je me mange en terme de kilomètres). Je mets des jupes trop courtes, j'ai donné aux œuvres toutes mes fringues (d'avant) et me fiche de l'avis des autres, je suis pas arrivé à ça du jour au lendemain.

     

    Pourquoi le titre ? Parce qu'il y a cette pub qui passe à la télé pour Vittel. Tu sais, on voit un mec qui jette son canapé et qui remarque que sa voisine en fait autant.

    Tu les vois débuter ensemble la course à pied (non sans mal), et au final ils franchissent ensemble une ligne d'arrivée d'un 10km.

    J'aime bien cette pub. C'est moi, mon parcours. La sueur, se lever tôt le Dimanche, les séances avec des inconnus, les nouvelles rencontres, la joie, les larmes, la douleur, les courbatures, la fierté, la déception, et tout le reste...

    Je ne vois pas ma vie sans à présent, ça a tout changé, ma façon de penser, plus calme, moins "je démarre au quart de tour". C'est pas souvent que je raconte ma life, mais j'avais besoin de l'exprimer...

    Moi c'que je voudrais savoir, c'est : combien que vous êtes exactement à vous être mis à courir depuis que je vous en cause ?

    Je sais qu'il y a beaucoup de personnes, car je reçois toujours des témoignages (d'ailleurs, tu ne peux pas savoir combien ça me fait plaisir...). Explique-moi, raconte-moi ce qu'à TOI ça t'apporte ?

     

    Les baskets sur la photo ? Ben elles viennent justement de la pub Vittel :)

    C'est la dame attachée de presse qui m'a envoyée faire du Yoga avec Davina, qui s'occupe également de cette opé, et elle m'en a offert une paire (c'est pas mon canapé à moi, hein ! Le titre du billet n'est pas complètement vrai).

    Le concept, c'était : tu envoyais un bout de ton vieux canapé (même avec du cuir ça fonctionne) et si tu étais tiré au sort, ils fabriquaient ta paire de baskets !

    A présent, la première opération est terminée (mais elle reprendra en Juin, si vraiment tu veux que ton canapé devienne des baskets). Sur le site Vittel Couch Converter (jusqu'au 31 Mai), les internautes peuvent gagner une paire de baskets parmi les 5 modèles "édition limitée". 

    J'adore les miennes, c'est une fabrication Nike. Bon, j'peux pas courir avec, car je suis trop exigeante, mais j'ai des compliments à chaque fois que je les porte pour la ville.

     

    EDIT.

    Marrant la vie...

    J'étais en RTT cet après-midi, donc avec Spike on a décidé de faire une sortie longue en allant se taper des tours de lacs au Bois de Boulogne.

    TT.JPG

    C'est là qu'on est tombées dans une course de 200 enfants (ils devaient faire maxi 10 tours du petit lac d'1km en courant ou en marchant), alors on a joué les coachs.

    "Mais Madaaaaaaame on en est déjà au 2ème tour làààà !"

    "Madame, je m'arrête toutes les 3 poubelles et je recours, promis !" (on a toujours pas compris le concept).


    Y avait beaucoup "d'ados sur le banc" ou des enfants qui marchaient en pestant. Ça m'a rappelé tellement de choses... J'étais émue...

    Trop mignons ces petits minots tous rouges...

    J'avais envie de dire aux filles qui marchaient en râlant "J'étais comme vous à votre âge...". Ça n'arrivait pas à sortir...

    Ils m'ont fait un bien fou ces gosses... On aurait pu être plus tranquilles en faisant des tours du grand lac, mais je voulais rester avec eux pour les encourager...

    (Et ils avaient des pains au chocolat au ravito, ça m'a donné envie tiens !)

     

    Je suis dans la Team Asics pour le Marathon de Paris du Dimanche 12 Avril, mais je porterai comme l'an dernier un tee-shirt Laurette Fugain (avec le prénom de mon Sacha marqué dessus...). 

    A cet effet, j'ai ouvert une cagnotte sur Alvarum. L'argent, on sait où il va. 

    Même 10€ c'est bien, et une grande partie est déduite des z'Impôts (reçu fiscal édité immédiatement).

     

    Donc, à vot' bon coeur M'sieurs-Dames, c'est pour la bonne cause ! Pour une fois que je te réclame des sous :) 

     

     

  • J'ai testé pour toi : le cours de Yoga avec Davina (de Véronique & Davina).

    TOUTOUYOUTOU !!!

    Nan mais les gens, je suis jouasse d'une force, mais alors d'une force !

    Ya plus de 15 ans, j'ai testé le Yoga : et j'ai détesté (gravement). Me rappelle que j'étais sortie du cours en plein milieu, et dans un état d'énervement assez incroyable (alors que normalement c'est fait pour te donner de la zénitude dans le body).

    Dès lors, j'avais décrété : J'aime pas le Yoga passque ça m'énerve.

    Voualà où c'est qu'on en était jusqu'à hier... 

     

    V__E87F.jpg

     

     

    Dernièrement, v'là qu'on m'envoie un dossier de presse me demandant si je veux faire un cours de Yoga.

    Je m'apprête à poliment répondre "Merci mais non, ça c'est pas pour moi", lorsque j'ai avisé un paramètre très intéressant : le Cours sera dispensé par Davina, de Véronique et Davina, le duo emblématique de "Gym Tonic" dans les Années 80.

    J'ai mouru (et fait "toutouyoutou !").

    Pour les plus jeunes, évidemment que ça va pas trop vous parler... Mais pour les gens de ma tranche d'âge (j'ai pas dit "grabataires", "Gym Tonic" c'est seulement une émission vintage...) : Nan mais vous voyez c'que j'veux dire, hein ???

    Qui qu'est jamais descendu un dimanche matin dans son salon, vêtu(e) d'un justaucorps échancré et d'un bandeau fluo pour aller se trémousser devant sa télé ?

     

    md_2864.jpg

     

    Qui qui n'attendait pas impatiemment le générique de fin, juste pour la scène mythique de "la douche" ???

    Note que dans les Années 80 c'était tout à fait normal ça... Aujourd'hui, pour sûr qu'un générique pareil ça serait censuré par le PAF et les ligues bien-pensantes qui iraient crier au loup...

    Bref.

     

    J'ai immédiatement demandé à Cerise si elle voulait m'accompagner (j'avais le droit à un + 1), et elle a dit oui tout de suite.

    Son mec (qui connait "Gym Tonic") a précisé : Je compte sur vous pour ne pas faire les sottes, hein ?

    Nous : Rho ben tu penses... Ce serait mal nous connaître... :)

    Cerise a demandé : Ya 2 Cours donc. La séance de Yoga, ok je comprends ce que c'est... Mais c'est quoi le Qi Gong ?

    J'ai répondu : J'en sais rien... J'ai regardé sur Wikipédia mais j'ai rien compris.... Pis on s'en fout, ya Davina !

     

    Sinon, pour préciser, aujourd'hui Davina elle est Nonne Bouddhiste et habite dans un Ashram dans le Poitou. Elle ne sort de sa retraite qu'une seule fois par mois pour aller donner un cours à Paris. Tous les sous vont à son Monastère de Chökhor Ling qui aide les enfants du Tibet.

    Et maintenant, Davina elle s'appelle Vénérable Davina Gelek Drölkar. Tout est esspliqué sur son Wikipedia.

    En attendant le Jour J, j'en ai causé à TOUT mon entourage (qui était encore plus au taquet que moi) et crevait de jalousie...

    Ma chérie Nama elle m'a dit qu'il fallait absolument que je porte des guêtres.

    J'ai répondu : Je sais pas où on achète des guêtres en 2015.

    Elle a dit que j'avais qu'à lire les Blogueuses Mode (ou aller chez Repetto).

    Ma chérie Caro elle a dit qu'il fallait absolument que je porte des grosses créoles dorées.

    J'ai répondu que je savais pas où c'est qu'on achetait des grosses créoles dorées en 2015.

    Elle a dit que j'avais qu'à aller faire le marché.

    Ensuite c'est ma coupine Lolo de chez Go Sport (qui aurait bien voulu venir aussi...), elle m'a dit : Atta, t'es OBLIGÉE d'y aller avec une tenue fluo ! Nan mais Davina, quoi !

    Donc j'ai reçu une tenue fluo (ça va que ça se vend encore en 2015, sinon moi je dis que tout fout le camp ma brave Dame...).

     

    rayana.jpg

      Collant Fitness Rayana - 17,99€

     

     

    mb000001anl.jpg

     Coupe-vent Running Persia - 19,99€

     

     

    001240450_101_HD.jpg001240450_102_HD.jpg

     

    NB : les photos ne sont pas représentatives de ce que j'ai eu. Les couleurs sont vraiment : Rose Flash ! Notamment, la robe tee-shirt (que je ne trouve pas sur le site et qui est assortie au collant, elle est top !

     

    Et v'là que le Samedi est arrivé et que je ne tenais plus en place.

    Chuis arrivée au Club Med Gym (CMG qu'y faut dire maintenant) au moins 1 heure à l'avance, tellement que je voulais pas être en retard.

    Cerise m'a rejoint et c'est là que nous sommes entrées dans la salle.

    Elle était là.

    Davina.

    J'ai mouru.

    Cerise m'a dit : T'as vu, ya Véronique aussi...

    Je ne te mens pas : j'ai eu les larmes aux yeux (tu peux rigoler, j'assume).

    Cerise m'a dit : T'es subjuguée...

    J'ai répondu : Tu peux pas comprendre... T'as 28 ans et t'es Belge... Ce sont les idoles de mon enfance... On m'aurait mis Casimir en short comme participant au cours, j'crois que je me serais évanouie de bonheur.

     

     

    V__4462.jpg

     

    Chuis allée voir Véronique pour y demander : Les gens qui n'ont jamais fait de Yoga, ils ont le droit de se mettre devant ?

    Elle a répondu : Non.

    Cerise a commencé à ricaner. Alors on s'est mis au second rang (j'arrivais toujours pas à fermer ma bouche).

    Ensuite, leur copine actrice Éva Darlan est arrivée et s'est mis à-côté de nous pour faire le cours.

    J'crois que là on était au top.

    L'attachée de presse du CMG m'a présentée à Véronique & Davina. J'ai été lamentable... Tellement impressionnée que j'ai juste réussi à donner mon prénom (qu'elles ont dit que c'était joli, et qu'on était drôlement bien habillées).

    Puis, le cours a débuté, et là je sais pas ce qui s'est passé, mais j'ai VRAIMENT adoré ce cours.

    Est-ce parce que Davina a une voix tellement douce et tranquille que tout paraît fluide et pas compliqué ?

    Enfin... Quand je dis "pas compliqué", j'me comprends hein...

    J'ai pas tout bien compris, mais fallait relâcher les tension de son body, toussa... Et pour ce faire, ya différentes positions à tenir, dont certaines, assez compliquées... 

    Ya un moment où je regardais Cerise complètement contorsionnée à-côté de moi (y avait qu'un bout de nez qui dépassait) et elle m'a semblé bien rouge. Donc je lui ai fait un guili-guili sous les aisselles.

    Parfois fallait regarder très loin sa main. Davina elle passait toujours entre nous et disait : Voilà, c'est ça que je veux voir... Des choses élégantes... Oui... C'est beau ça, c'est très beau...

    Cerise s'est mis dans une autre position, et là j'ai vu la haine dans son regard...

    Davina a dit : Oui, vous êtes des sirènes !

    Ce à quoi j'ai élégamment répondu avec la grâce naturelle qui me caractérise : Rho ben nous vous savez, c'est plutôt la moule, hein... Ou alors la coquille Saint-Jacques, ça dépend de quel point de vue on se place !

    (c'est certain qu'on sera tricardes du prochain cours)

    Subitement, j'ai pensé au sketch de La Connasse lorsqu'elle a pourri un cours de Yoga (mais on a été très respectueuses).

    Ensuite on a encore fait des tas de choses incroyables qui s'appelaient "chandelle" (Cerise et moi on a fait dans le cierge je pense) ou "lotus" (là on a donné dans la salade), et c'était assez formidable.

     

     

    cours.jpg

     

     

    Puis, il y a eu un autre cours qui s'appelait du Qi Gong (prononcer TCHI KONGUE). Et : j'ai rien bité du tout.

    Autant j'ai adoré le Yoga (qui l'aurait cru ?), autant le King-Kong ça n'a pas du tout été intégré par mon code génétique...

    On a commencé par faire l'Albatros (jusque là ça allait), puis "marcher comme dans un rêve" (admettons), mais quand elle nous a demandé de prendre une boule d'énergie dans le dedans de son ventre et de se promener avec : c'est là que tout s'est barré en couillonnade...

    J'ai fait genre que je devais aller faire pipi, et en fait chuis allée manger des bananes avec les gros mecs qui faisaient de la muscu dans la salle adjacente (oui, chuis irrécupérable, non c'est pas sessouel quand je dis ça).

    J'avais vraiment pas pigé le truc de la boule d'énergie à promener... Mais je regardais Cerise par la vitre, et j'ai constaté qu'elle la trimbalait super bien sa boule (impressionnant d'ailleurs, les yeux fermés, appliquée et tout).

    Quand chuis revenue dans la salle, là y avait un exercice super intéressant : fallait sortir un truc de son ventre (nan, pas accoucher !), genre un truc que t'aimes pas, dont tu veux te débarrasser, et après fallait le jeter violemment très loin, d'un coup, et très fort.

    Ah, j'y ai mis du cœur tu sais ! Cerise m'a demandé : Mais qu'est-ce que t'es en train de jeter ?

    J'ai répondu : Mes cellules graisseuses...

    Elle a dit : Mais t'en as plus !

    Moi : Ben justement... Elles me manquent pas du tout, je tiens pas à ce qu'elles reviennent ! Tiens ! Prends ça ! Mange ! Vilain gras !!!

    Ben quoi ? J'ai le droit, non ? J'ai bien vu un type jeter sa belle-mère.... Chacun son truc et ses priorités dans la vie, j'ai envie de te dire...

    A la fin du cours, on a fait une chouette photo avec Davina, elle nous a dit plein de jolies choses avec sa voix toute douce, ses yeux magnifiques, et son sourire bienveillant.

    J'arrivais toujours pas à parler...

    J'ai juste dit : Vous êtes belle... Merci...

     

     

    IMG_5558.JPG

     

     

    Donc, mon p'tit bouchon, si tu vis à Paris ou pas loin, toi aussi tu peux vivre cet intense moment de bonheur, pour la modique somme de 20€ le cours (pas besoin d'être adhérent au CMG, sinon c'est gratuit pour les abonnés One, Waouw & Pure).

    Voici les dates :

    - Samedi 28 Avril au Waouw Etoile

    - Samedi 16 Mai au Waouw Grands Boulevards

    - Samedi 13 Juin au Waouw Auteuil

     

    Voilà voilà :) Toutouyoutou !

    Le lendemain, j'ai eu un peu de courbatures dans les bras, mais je me suis sentie super bien pour mon 7ème Semi-Marathon (çui de Paris). Zénitude, quoi...

     

    WP_20150308_14_48_42_SmartShoot.jpg

     

  • En route pour mon second Marathon avec la Team Asics ! (et 2 Dossards pour le Marathon de Paris à gagner).

    Gens,

    Cela va bientôt faire 1 an que j'ai vécu cette journée hors du temps... 1 an que je me dis que ce bon vieux Emil Zatopek avait bien raison "Si tu veux courir, cours 1 kilomètre. Si tu veux changer ta vie : cours un Marathon".

    Tu te doutes bien que dès lors, je n'ai plus qu'un seul objectif en tête : revivre la même chose !

    Bon... Je suis bien consciente que ce ne sera pas la même émotion, que ça va faire un peu "ouais ouais j'connais, chuis déjà passée par là". J'ai peur d'être blasée en fait...

    Je sais que mon second Marathon ne sera certainement pas aussi fort à vivre, la preuve que j'en parle en amont, alors que l'an dernier j'étais tellement terrorisée que je ne l'avais dit à personne... Mais une chose certaine : même s'il sera différent au niveau du ressenti, j'ai tout de même hâte d'y être !

    Et cette année, ce sera l'occasion de partager cette incroyable expérience avec mes deux chéries : Spike & Elise. On a dit qu'on irait au bout ensemble, quoi qu'il puisse se passer, et que la ligne d'arrivée on la franchirait en se tenant la main (sans oublier Cerise, bien sûr). Ça c'est sûr.

     

    Il y a quelques mois, j'ai avisé sur le grand Internet mondial, un Challenge qui m'a semblé fort sympathique : la marque ASICS cherchait à monter une équipe exclusivement féminine, afin de permettre à tout ce beau monde d'aller dignement jusqu'au bout du défi.

    Fallait remplir un questionnaire très complet, qu'importe le niveau. Les candidatures allaient être épluchées par des spécialistes, et voilà voilà.

    Au bout de quelques temps, j'ai eu la surprise d'apprendre que j'étais sélectionnée (comme ma coupine Frogita) ! Inutile de te dire que j'étais folle de joie. 

     

    asics1.jpg

     Note la fille qui fait exprès de se positionner subtilement à-côté de la porte...

     

    Le ASICS Challeng'Elles (c'est comme ça que ça s'appelle), c'est donc une team de 30 filles de tous les âges, et de tous les niveaux (et ya même la présentatrice Estelle Denis avec nous !). Et elles sont super sympas. Il y a de l'ultra-traileuse, comme de la mère de famille qui se remet doucement au sport, de la multi-marathonienne, comme de la fille qui n'a fait que La Parisienne (et ça c'est bien !).

    Nous bénéficions d'un entraînement en extérieur tous les 15 jours, et en alternance : un cours de renforcement musculaire.

    Le Running, c'est coaché par M. Jean-Pierre Monciaux. Un TRÈS grand Monsieur (il est "juste" arrivée plusieurs fois 1er Français au Marathon de Paris...).

    J'aime beaucoup Jean-Pierre car il prend le temps d'écouter, ne force en rien, et est très attentif à tes questions et à tes doutes.

    Il a établi des Plans d'Entraînement individuels pour chacune d'entre nous.

    Est-ce que je le suis ? Honnêtement : non (je rappelle que je viens de passer un peu de temps à l'hosto et que je n'ai pas pu courir pendant 1 mois...).

    Mais je vais aux entraînements et je cours au moins 4 fois par semaine (mais pas tout comme il dit Jean-Pierre, pas taper...) !

    Jean-Pierre, ce qu'il aime bien faire, c'est nous emmener tout là-haut là-haut à Montmartre (en courant bien sûr), et une fois là-bas, il trouve une belle côte (de toutes façons, à Montmartre, ya que ça...) et là il nous fait faire des tas d'exercices d'accélération, des allers et des retours, et après on repart. Rincées :)

    Franchement, j'adore ces séances ! 

     

    Asics.jpg

    Article paru dans le Sport Santé Magazine

    (cliquer sur l'image pour qu'elle s'affiche en plus grand)

     

    Et la séance de renforcement musculaire est dispensée par... Marc Raquil (oui, himself... Lui c'est "juste" le Champion du Monde du 400 mètres...).

    Et Marc n'a jamais couru de Marathon, sache-le ! 

    Lui il est joueur... Il aime d'abord nous emmener sur les Quais de Seine histoire de nous échauffer. Et ensuite, il nous ramène au ShowRoom Asics pour une séance de torture, histoire de nous assassiner et faire en sorte que l'on marche en crabe pendant 3 jours ;)

    NB : je continue religieusement l'exercice de la "Planche", j'en suis à 4,30 minutes, et ce, tous les jours depuis des mois ! Je vois les effets au niveau du "tankage" du body (comme dit Spike...). Courir ça te file un de ces égo...

     

    asics.jpg

     

     

    Asics nous a également habillées de la tête aux pieds (vraiment, ils ne se fichent pas de nous sur ce coup-là !).

    Chacune a eu :

    - Un collant de course

    - Un tee-shirt technique

    - Un coupe-vent

    - Une paire de chaussettes techniques

    - Un sac à dos

    - Une paire de baskets (moi j'ai choisi des Gel Nimbus 16)

     

    nimbus.JPG

     J'les aime bien en fluo comme ça, au moins on peut pas me louper !

     

    ASICS, ça veut dire« Anima Sana In Corpore Sano », un esprit sain dans un corps sain.

    Je suis hyper honorée de faire partie de cette équipe, les organisatrices (Agence Bernascom) sont adorables (Coucou mon Irène !!!) et à l'écoute. On est super encadrées, et tout le monde respecte le niveau de tout le monde. Non, pour le Marathon, on ne partira pas toutes ensembles dans le même sas (c'est impossible), mais chacune selon son niveau et son objectif. En revanche, on sera toutes à l'arrivée, ça c'est garanti! (ya une carotte au bout, Asics nous a promis une surprise de malade pour tous les Finishers, mais impossible de savoir de quoi il s'agit...). Donc ya pas le choix, et on va les faire ces 42,195km !

     

    Sinon, comme annoncé en titre de ce billet, je te propose de gagner 2 Dossards pour le Marathon de Paris.

    C'est Baume du Tigre qui les offre (le seul, le vrai l'unique), dont j'ai parlé ICI (et tu connais leurs Patchs ? C'est miraculeux ces trucs !) et ça c'est un super cadeau, étant donné qu'il n'y a plus de Dossards depuis des mois. Il y a également des Dossards à gagner par tirage au sort sur leur Page Face Book

    Je rappelle que le Marathon de Paris aura lieu le Dimanche 12 Avril 2015 (hu hu, oui c'est dans pas longtemps).

    As-tu envie de réussir ce défi en dépassant tes limites, as-tu envie d'appliquer la phrase d'Emil Zatopek ?

     

    Comme d’hab’, les Règles de Concours sont LA 

    (à lire attentivement s'il vous plaît,

    ou votre commentaire risque de ne pas être publié)

    Please : ne cliquez pas plusieurs fois sur votre commentaire pour le valider, sinon il s'affiche en triple exemplaire ! Merci.

     

    EDIT du Vendredi 20 Février, le Concours est terminé, voici les 2 commentaires gagnants : 

     

    Je vais tenter ma chance pour offrir ce dossart à Emilie, qui court tout le temps, tente ses 1eres courses, s'entaine comme une dingue 3fois par semaine, et kiff, vole, saute de joie à l'idée de courir... pourquoi pas l'inciter au Marathon qui est dans ses objectifs malgré qu'elle s'en sente incapable?
    moi, je crois en elle, elle déchire trop!!

    Écrit par : Angie | lundi, 09 février 2015

     

    Chère Sonia,
    Je ne sais pas pourquoi ils ont donné le dossard 1 à un Kenyan... Non mais si je prends pas le départ ca sera un peu comme une fille qu'a pas de shampoing.... Allo Quoi...

    Écrit par : Hulk | lundi, 09 février 2015

     

    (et pour pas trop énerver la Pascale qu'a pas pris ses gouttes, on va dire que j'ai opté pour les 2 commentaires les plus touchants car vous n'avez pas été très rigolos cette fois-ci... Ah vous êtes plus motivés quand il s'agit de pots de crèmes, hein !)

     

  • Les entraînements en Course à Pied, pour en arriver au Running.

    Oui oui, la Course à Pied, c'est du Jogging pour le fun, et le Running c'est quand tu t'y mets de façon plus intensive afin de pratiquer des Courses en Compétition (chronométrées, quoi).

    Et plus je pratique, plus je constate que je ne suis pas faite pour le Chrono, et que je ne me prends absolument pas au sérieux (si je voulais courir plus vite, c'est très simple et ça ne tiendrait qu'à moi : je ferais du fractionné).

    Chaipas comment on appelle le fait d'adorer faire du Jogging, autant que de participer à des Courses Officielles en s'en foutant complètement du temps qu'on va mettre ? Aucune idée, j'vais lancer une nouvelle mode ? Cet avis n'engage que moi, et je respecte les gens qui se donnent des objectifs de temps (je les admire, même !).

    Toujours est-il que Running ou Course à Pied : le fait est que j'aime toujours autant ça ! Si je pars : j'arrive (toujours). En combien de temps : je m'en fiche, car l'important est de l'avoir fait !

    J'adore aller aux séances collectives, tout comme me lever le Dimanche à une heure proprement indécente, pour aller m'accrocher un Dossard sur le poitrail au milieu de milliers d'inconnus.

    Ce qui est marrant avec mes articles sur le sujet, c'est que maintenant, figure-toi que l'on m'invite à des events. Et tu sais quoi ? Autant je ne vais pas aux soirées Blogueurs sur des thèmes divers et variés, autant quand il s'agit de courir : ben j'y vais. Cherche pas à comprendre...

     

    Avec Go Sport :

    Ils ont lancé pour un challenge super sympa (vraiment les gars : faut le refaire !).

    Pendant toute une journée, au beau milieu de la Gare de Lyon, ils avaient installé des tapis de course (j'étais jamais monté sur ces bêtes-là...).

    N'importe qui pouvait y participer, du moment qu'il se mettait en tenue de sport (quoi que... J'en ai vu courir en tenue de bureau).

    Le défi : rallier virtuellement un Magasin Go Sport en courant 5, 10 ou 15 minutes.

    J'ai beaucoup aimé courir en face d'un écran connecté géant, traverser les rues de Paris, avec des gens qui se retournent sur ton passage, et au final : arriver dans un Magasin, avec tous les vendeurs qui te félicitent.

    Le Bonus, il y avait distribution de cadals ! Certains repartaient même avec des Baskets Asics :)

    Moi j'ai eu une tenue complète : un super collant de course, avec le tee-shirt technique tout joli et pailleté.

    J'ai dit à la dame que ça aurait été bien de pouvoir courir plus longtemps sur les tapis (juste 15 minutes, c'est frustrant), mais au moins le challenge était accessible à tout le monde. Vivement la prochaine édition !

     

     

    La Noctambule :

    J'peux te dire qu'avec Spike et son p'tit Chinois, depuis 3 mois, on trépignait comme des acariens au salon de la moquette !

    Imagine : la première fois qu'une course de nuit de 10km est organisée en Région Parisienne.

    A chaque fois que des personnes ont souhaité en mettre une en place dans Paris : elle a été annulée au dernier moment... Pour des raisons de sécurité qu'ils disent... Ya des courses de nuit dans tous les pays du monde, sauf en France.

    Là, c'était bien confirmé à Courbevoie/La Défense, et le départ était donné à 21h. Donc ça va, niveau nuit, on y était bien.

    Etant invitée par l'organisation, on a pu bénéficier de l'espace VIP (Merci Irène !), et on a retrouvé les mêmes gens que la Course We Own the Night (c'est Nike, quoi).

     

    noc.jpg

    1ère Médaille à Paillettes : j'aime !

     

    Je crois que chuis bien devenue pote avec le mec de Sous le Soleil (qui était encore là en tant que Coach). Après y avoir fait la bise, ya une âme bien intentionnée qui a demandé si c'était lui "qui allait nous chauffer".

    En fait il voulait courir... Mais il est mimi, alors il nous a montré les gestes à faire.

    J'ai répondu : Ouais, ben à part décorer, en fait tu sais à rien ?

    Et on a tous bien rigoulé.

    C'est super déstabilisant de courir la nuit, les repères ne sont vraiment pas les mêmes...

    L'ambiance était géniale ! Tous les habitants étaient à leurs fenêtres ou dans la rue à nous encourager. Le départ était terrible ! Et v'là qu'au 5ème km, une personne lance, depuis son balcon : "Bravoooo ! Vous êtes tous des champions !!!". Je réponds : "Merci Madame !", et je rajoute : "Ou... Monsieur... On ne saura jamais, cela restera un mystère...". C'est là qu'une gonzesse devant moi s'est retournée parce qu'elle était bidonnée, et elle a dit : "Sonia ???". J'ai répondu : "Vi !". C'était Mélodie, une lectrice :)

    L'arrivée se fait dans un stade magnifique que je ne connaissais pas. On était tous bien cuits, et la lectrice avec laquelle je courais a été ravie de battre son record de 1h09 aux 10km (on a fait 1h03).

     

     

     

    L'entraînement où c'est que j'avais peur d'aller...

    Un Vendredi soir, j'avise sur le Site Jogg.in une session de Hulks très intéressante. Y avait marqué : "Séance de reconnaissance de la Côte des Gardes".

    Chaipas comment j'ai fait pour cliquer sur "Participer". Chaipas comment j'ai fait pour me retrouver au milieu de 30 Hulks. 

    C'est ça qui était bien finalement : se joindre à une session où tu sais que tu vas en baver des ronds de chapeaux, mais que t'as pas le choix, c'est bien pour toi, ça va te pousser.

    La Côte des Gardes, c'est le truc qui me terrorisait depuis l'an dernier : une affrosité ignominique et ascendante de 2km de long. La Côte qu'ils mettent dans la Course Paris-Versailles, et qui fait que je n'ai jamais voulu participer à cela.

    Ben tu sais ce qui s'est passé ? Je l'ai fait (et j'ai adoré).

    Les Hulks me disaient : Attention, c'est bientôt... Elle va arriver...

    J'angoissais à fond. Pis je l'ai vue, elle était là devant moi.

    J'ai demandé : Nan mais c'est une blague ? On va vraiment courir là-dessus ?

    Et on a couru dessus (et j'ai aimé).

    Là où on a vraiment été morts de rire, c'est qu'après on s'est tous affalés en rang d'oignon devant le magasin Passion Running (à 30 personnes donc), afin d'essayer les électrodes de récupération qui font bouger tes muscles dans tous les sens.

    Y avait un Hulk adepte de la muscu à-côté de moi, super sympa.
    Les gens s'arrêtaient pour nous demander ce qu'on fabriquait avec les machines Compex et si ça servait à muscler (là, on s'en servait pour la récupération). Et moi, à chaque fois, je répondais : "Mais oui, bien sûr Monsieur, bien sûr Madame, regardez ce jeune homme tout musclé, il a commencé il y a 15 jours. Au départ, c'était un haricot vert, et voyez ce qu'il est devenu en si peu de temps !".
    J'ai adoré cette session !!! 

    Le truc c'est que 2 jours après, par on ne sait quel truchement... Saïmeune-Hulk m'a dit : Tiens, je te donne mon Dossard pour le Paris-Versailles car je ne peux finalement pas y aller à cause que je serai pas là.

     

     

    J'ai pris ça comme un signe, et le dimanche, j'étais toute seule sous la Tour Eiffel au milieu de 26000 Hulks, (avec un "E" à "Simon" sur le Dossard, pour faire genre que je porte un prénom Vintage...). Avec les Kényans, les mecs habillés en Révolutionnaires, portant la culotte rayée, le bonnet Phrygien et tout le merdier ! Et un départ donné par Teddy Riner.

    Ben je l'ai faite cette course ! Drôlement fière j'étais. J'avais juré de mettre moins de 2 heures pour courir ces 16km (avec la Côte des Gardes dedans). Et mon pari a été tenu.

     

    PV.jpg

     

    Le plus dur ? Pas la Côte bizarrement, pas la plaisanterie dans le Cimetière (les connaisseurs savent...). Naaaan, le plus difficile : l'arrivée. Quand t'es complètement cuite, et que tu vois le Château de Versailles devant toi, en tout p'tit. Il faut 1,5km pour franchir la ligne d'arrivée... Sur un faux-plat ascendant... Et le Château reste tout p'tit, et t'as l'impression qu'il va jamais être vraiment devant toi.

    Je te raconte même pas dans quel état je suis arrivée. Je suis tombée sur un collègue, frais comme un gardon (qu'avait pas couru, il venait juste chercher sa femme) : et ben il m'a même pas reconnue !

    Ensuite, j'ai fait un truc que j'avais pas fait depuis 1998 : m'affaler dans le RER comme une grosse crotte.

     

    WP_20140928_21_05_19_SmartShoot.jpg

    "Arrête de courir grand fada ! Cela ne te rapportera jamais rien !"

    Jean Pagnol à Jean Bouin 

     

     

    L'entraînement Michel & Augustin

    Ouais ouais, à la Bananeraie chez les Trublions du Goût qui font des gâteaux !

    Canon de chez canon ! Toujours organisé par Jogg.in (je rappelle que c'est gratuit, et que j'ai présenté le concept ICI).

    Nous étions environ une cinquantaine, et y avait même un Coach en la personne de Thibault de No Pain No Gain (que je peux dire qu'en vrai c'est un Bisounours).

    Ils nous a fait faire une séance de toute bôôôté dans le Bois de Boulogne, et même du fractionné (même pas j'ai hurlé/pleuré/insulté quelqu'un - rayer la mention inutile).

    A la fin, on a tous eu des sacs-cadeaux ! Même qu'ya des gens qui veulent me piquer mon superbe sac-vache. C'est scandaleux.

     

    npng.jpg

     

     

    La Course 10km Nike Paris-Centre.

    Où c'est que j'avais pas la foi, où c'est que j'étais fatiguée (dormi seulement 5h la veille, et super malade), mais avec le départ donné par le Maître Carl Lewis, himself.

     

    carl l.jpg

    Crédit Photo : mon amie Zit Zeitoun, qui appelle cela "le sourire de Dieu". 

     

    Tu sais ce que j'ai fait ? Au 9ème km, j'étais à 53 minutes à ma montre chrono. Et : j'en ai eu marre. Pas une histoire de fatigue, juste que j'ai décrété que ça me saoulait. En plein milieu de la Place Vendôme (so chic), j'ai eu mes vapeurs, et j'ai quasiment terminé en marchant.

    C'était la première fois que ça arrivait (faut bien un début à tout). Derrière moi, y avait Cerise en train de faire du coaching mental à Zit Zeitoun qui voulait mourir, là maintenant tout de suite (la seule chose qui l'intéresse dans la Course à Pied : faire son Jogging tous les matins au Parc de la Légion d'Honneur en suivant les fesses des Pompiers - après elle poste des photos intitulées "petits culs" sur Face Book... - Un jour, elle va avoir des problèmes...).

     

    10kmPC.jpg

     

    Bon, y avait quand même un truc drôle dans cette course, c'est quand une jeune excitée avec un vélo a voulu traverser. Le bénévole à-côté lui a fait les gros yeux de l'air de dire "Essaye, et je te promets que t'auras un problème avec moi...".
    Elle trépignait toute seule en hurlant : "Mais y en a trop là !!! Ça finit jamais ? Comment je traverse, moi ?"
    J'ai lancé : "V'nez courir ! Ça vous détendra...  "
    Franchement, comment peut-on être pressée un dimanche à 10h du matin ???

    C'est Zit Zeitoun qui a dit : Laissez tomber, elle doit aller à la Manif pour Tous.

    Blague à part : le parcours était splendide et les tee-shirts techniques noir & vert fluo fournis par Nike, vraiment très jolis (pas de Dossards, nos numéros étaient directement imprimés dessus). Paris qui nous appartient toute une matinée, et courir librement au milieu des plus beaux monuments : ça n'a pas de prix.

     

     

    L'entraînement Portnawak.


    Parfois, on tombe sur un Coach qui a la science infuse (heureusement que ça n'arrive que très rarement). Là, y en a un qui a voulu me faire faire du fractionné sur... 400 mètres...

    Ça faisait longtemps que j'avais pas eu envie de me barrer d'une séance (au final, chuis partie quand même, avec mon Saïmeune-Hulk pour aller courir sur l'Allée des Cygnes).

    On a fait des séances d'accélération progressives sur des tours d'1km (ça, ça allait).
    Mais imposer le fractionné sur 400 mètres à quelqu'un qui n'a pas envie d'en faire ? Sans déconner...

    Il me dit : Oui, mais tu sais - (non je sais pas vu que je suis complètement teubé) - en faisant du fractionné, ton cœur va grossir, et après tu pourras courir un marathon !
    Moi : Ah ouais ? Ben tu sais quoi ? Je crois qu'on peut faire le marathon sans faire de fractionné 
    Lui : Mouais... (genre je voudrais bien voir ça si ça existe).
    Moi : Tu en as la preuve vivante devant toi...
    Lui : ????????? (j'vous jure qu'il s'est retourné pour voir si je ne parlais pas de quelqu'un d'autre)
    Moi : Oui oui, j'te cause bien de moâ. Faut pas se fier aux apparences... 
    Lui : Ouais, ben Bonjour l'état de tes muscles, et la récup' après... Et le mur du Marathonien...
    Moi : Rien de tout cela. Pas vu de mur, je l'ai fait sans m'arrêter une seule fois, et juste 2 jours pour m'en remettre. Nickel.

    *** je crois qu'il me déteste ***   
     
     
     
    L'entraînement où j'ai fait ma Groupie.
     
    Toujours grâce à Jogg.in (et à la Dame qui commercialise la machine à respirer dans laquelle j'ai eue la gourdasserie de m'étouffer...). Enfin !!! J'ai enfin pu voir, toucher mon n'idole : Carmen Oliveras (1ère Française au Marathon de Paris 2013, on s'esscuze...).

    Elle est : adorable (et va p'têt' courir le Canigou avec moi en Août 2015, passqu'elle est gentille et qu'elle est du coin).
     
    J'étais déjà fan d'elle avant, je le suis encore plus maintenant.
     
    Elle a couru avec moi pendant toute la séance, et a conclu : "Toi, tu es un comme un diesel... Il ne faut pas que tu partes vite ou tu te grilles. C'est ce qui a du se passer pour ton 10km de Paris-Centre... Mais une fois que tu es échauffée, tu peux tenir très longtemps en endurance".
     
    Voualà. Enfin quelqu'un qui ne m'embête pas avec le fractionné, et qui m'a juste demandé "Est-ce que tu as pris du plaisir ?".
     
    Top de chez top cette dame ! Respect total (et on a même eu le droit à une séance de renforcement musculaire du tonnerre). 
     
     
     
    La Course Anniversaire : les 20km de Paris.
     
    Tu te rappelles de mon compte-rendu de l'an dernier ? C'est ICI.
    Ben j'ai vécu la Course d'une façon tout à fait différente... C'est vraiment celle où j'ai le plus rigolé jusqu'ici !
     

    LF.JPG


    Tout d'abord : j'étais très embêtée d'avoir oublié ma montre, et ai même songé à faire demi-tour afin d'aller la rechercher.

    Et puis... Quelqu'un m'a dit : "Pas grave, tu vas courir à la sensation !"
     
    La rigolade ça a commencé dès le sas de départ, quand Cerise m'a ordonné de retirer mon poncho en plastique et que je lui ai dit que j'allais attraper la mort ! On a continué à se mettre dessus, devant un mec qui ne savait pas si c'était du lard ou du cochon
    "Mais retire-le !"
    "Mais j'peux pas, j'ai froid, merde !"
    "Tu vas te réchauffer en courant !"
    "Carmen Oliveras, elle a dit que j'étais un diesel. J'peux mettre un certain temps avant d'avoir chaud".
    "Et arrache-le ton sac ! Qu'est-ce que tu fais là ?"
    "Je peux pas le déchirer, c'est contre ma religion, ma maman m'a bien élevée : je le plie !"
     

    20km MD.jpg

    Crédit Photo : Martial Denais (vue depuis la Tour Eiffel - environ 26 000 Coureurs)
     
     
    Cerise avait mal quelque part dans ses fondations, je l'ai attendue. Puis, j'ai eu mal au genou, et c'est elle qui m'a attendue. Puis, on a récupéré une Blogueuse adorable qui porte des oreilles de Minnie sur ses baskets, et elle est restée avec nous. 
     

    117217.jpg

     
    A un moment, vers le 12ème, Cerise a dit qu'elle arrêtait et qu'elle allait m'attendre sur la ligne d'arrivée.
    J'ai donc continué toute seule, mais ai constaté : que je m'emmerdais.
     
    Au 15ème, j'ai entendu : "Sonia !!!". En me retournant, j'ai vu que c'était Cerise.
    Tu m'aurais vue... Les larmes aux yeux...
    Dit comme ça, c'est complètement idiot, mais ça faisait comme dans les films de guerre où on croit que le mec est mort et disparu, et en fait, au moment où l'on ne s'y attend pas du tout : on le voit réapparaître tout boitant et avec un bandage sur la tête.
     
    L'entraide des 3 derniers kms, la rigolade généralisée à une bande de filles inconnues super sympas.
     
    Mon ex-collègue 21 fois Marathonienne qui a fait 1km avec moi vers la fin, main dans la main. 
     
    La phrase de Cerise : "Que le Dieu du Cul et le Dieu du Genou soient avec nous !" J'te jure, ils devraient sérieusement réfléchir à nous employer comme animatrices des gens au bout d'leur vie à la fin d'une course...
     
    Ou encore, le très élégant : "Mesdames et Messieurs, voici sous vos yeux ébahis : la petite côte de batard !".
     
    A "courir à la sensation", on a tellement amusé la galerie, qu'il y a une gonzesse qui était morte de rire. Elle a préféré retirer ses écouteurs car nos conneuries la faisaient mieux avancer que sa musique 
     
    Cerise en a même eu un point de côté à force de rigoler...
     
    Elle portait le dossard de ma Collègue (tombée sur le coccyx la semaine d'avant... Je crois qu'il y a vraiment un truc relié au cul avec ce dossard). Les gens disaient : "Allez Ninaaaa !!!", et moi je répondais : "C'est pas son vrai nom, elle a volé son dossard à une dame... En vrai elle s'appelle Cerise. C'est son véritable prénom, et pour une fois elle va pas arriver à l'état de clafoutis !"
     
    Moi à la Blogueuse abandonnée : "Mais en fait, toi, Aline : tu bronzes pas ?", et elle qui répond "Nan, jamais les gens me disent que j'ai bonne mine, c'est frustrant".
    Les gonzesses à-côté s'en sont toujours pas remises... (oui, je sais, on peut avoir la peau noire et bronzée :) ).
     

    20km.JPG

    Passage de la Ligne d'Arrivée, où c'est qu'après on s'est auto-congratulées comme des traînées...
     
     
    Au final : j'ai adoré cette course.
    Je pense n'avoir jamais autant rigolé !!!
    (et mine de rien avec nos conneuries à alterner la marche et la course (à un moment, je suis même revenue en arrière chercher Cerise), et ben on a fait quelques minutes de mieux que l'an dernier, alors que demander de plus, hein ?). Là, je peux dire à Carmen Oliveras : Oui, j'ai pris du plaisir...  
     
     
     
    L'entraînement où c'est que j'irai plus.
     
    C'est le Défi BOOST en partenariat avec Adidas. Très à la mode à Paris en ce moment.
    Le concept c'est de se faire des Battles de courses entre quartiers.
    Il y a une Equipe BOOST par exemple à Abbesses, Sentier, Bir-Hakeim, etc. Et chaque équipe a son Chef.
    J'ai pas du tout aimé.
    Les gens sont là pour se tirer la bourre, ça n'est pas du tout convivial, et tout le monde se prend trop sérieux (je ne critique pas, mais ça n'est pas mon état d'esprit).
    Quand je cours en Groupe c'est pour échanger avec les autres Coureurs.
    Là, personne ne se parle, personne ne s'attend. Tout le monde est là : pour faire mieux que son voisin.
     
     
     
    L'entraînement où c'est qu'on a fait le trottoir.
     
    Cette session Jogg.in avec mon p'tit Guillaume, était surréaliste... La semaine précédente, j'en avais fait une magnifique avec Morgane, une lectrice qui court pieds-nus et s'en fiche complètement de ce que l'on peut penser d'elle (respect).
     
    Un coureur est venu accompagné d'un énorme chien blanc de toute bôté, répondant au doux nom de "Good Luck" (le chien, pas le coureur). C'était un chien adepte du Jogging.
     
    Or, par on ne sait quel truchement, dès les 5 premières minutes : v'là qu'il s'est cassé la gueule (le coureur, pas le chien).
     
    Impossible de se relever tout seul, ya 4 Hulks qu'ont fini par porter le coureur, tandis qu'avec une autre fille on s'occupait du chien (qui n'en avait strictement rien à faire, et était juste ravi d'être là).
     
    J'ai demandé au coureur : "Est-ce que tu peux retirer ta chaussure, histoire que l'on voit l'état de ton pied ?".
    Et ensuite, j'ai rajouté : "Peux-tu enlever ta chaussette ? Je vais te verser de l'eau fraîche".
    Il a répondu : "Ben, pour la chaussette, c'est-à-dire que c'est un peu intime... On ne se connaît pas encore assez...".
     
    Au final, l'a bien fallu que l'on trouve un taxi pour que le coureur puisse se rendre aux urgences.
    Mais le plus difficile : un taxi qui accepte, dans sa grande mansuétude et son infinie bonté, de bien vouloir prendre également un chien de 60kgs...
    Tu nous aurais vues à faire le trottoir devant le Musée d'Orsay, en train de guetter les taxis "à grande capacité"...
     
    Ensuite, c'était (sourires charmants) : "Sivouplaît Monsieur le Chauffeur, notre ami est tombé en courant, il doit se rendre à l'hosto..."
    Le Taxi voulait bien (normal).
    Puis (sourires charmants) : "Le souci, c'est que notre ami a un chien" (là : omettre de préciser la taille du chien).
    Le Taxi hésite, puis accepte : "Le chien faut le déposer quelque part ?"
    Nous : "Nan, lui il va très bien, mais ira aussi aux Urgences avec son maître, à cause qu'il a pas sa laisse et qu'on peut pas le garder avec nous".
     
    Imagine juste la tête du chauffeur de Taxi en voyant arriver la Bête du Gévaudan qui est directement allée se vautrer dans son coffre...
    (le coureur va bien, quelques semaines d'arrêt forcé de la course à pied).
     
     
     

    Ah nan, mais j'te jure qu'on rigole, hein !  

     

    10449487_354762578005626_3372244577302088681_n.jpg

     

      

  • "Sonia, éleveuse de Marathoniennes" (*) (et des Dossards à gagner !)

    (*) l'expression n'est pas de moi, mais d'Elise (elle se reconnaîtra...).

     

    Petit à petit, à force de vous parler de mon addiction au Running, mine de rien, y en a chez qui l'idée fait son chemin... Sans forcément en parler, sans nécessairement commenter les billets au sujet de la Course à Pied, sans peut-être même s'y intéresser plus que ça.

    C'est peut-être normal, après tout, certains qualifient ce sport "d'égoïste". C'est un travail entre toi & toi-même (avec l'aide de quelques personnes parfois, souvent, ou pas du tout).

    Il y a les moments de doute, la souffrance, l'euphorie, les pleurs, la flemme, le courage, le dépassement de soi, etc.

    Une somme de petites choses qui font qu'au fur et à mesure, parfois, comme moi : on devient complètement accro.

     

    Les 25 Clichés de la Course à Pied (très très drôle, et très très vrai !) 

     

    Et puis un jour, je reçois des messages...

    En voici 3. Complètement différents, mais ayant tous en commun quelque chose : j'ai été extrêmement touchée, et je ne m'y attendais pas.

    (je mets les Dossards à gagner à la fin du billet).

     

    Marie

    "Voilà, je suis officiellement semi-marathonienne"

    Un grand merci Sonia, c'est en te lisant que j'ai compris que c'était possible.

    C'était au Luxembourg, à la frontière allemande. Le parcours est réputé "plat" mais c'est un vrai "faux plat'...

    Sonia, je te l'avais laissé en com' sur ton dernier post - sous mon pseudo . C'est le billet dans lequel tu racontes ton premier marathon qui a causé un "déclic". Tu racontes tout ça d'une façon qui montre ta progression, tes efforts, et c'est surtout ta conclusion qui m'a marquée, quand tu dis "finalement c'est possible", ou quelque chose d'approchant. A force de te lire et de te voir franchir des distances de plus en plus longues, je me suis dit "finalement moi aussi". Je caresse l'idée d'u marathon depuis longtemps mais sans rien faire pour que ça se concrétise - maintenant ça devient une vraie possibilité. Tes billets sont encourageants. 

    Pour la course en elle-même: j'ai passé une semaine "mamie": une sortie le lundi soir de 11.5 km, et plus rien car je craignais les courbatures ou douleurs. La course du lundi soir m'avait un peu endolorie au niveau du genou et des tendons d'Achille, j'ai opté pour le repos complet. je pense que c'était une erreur, la prochaine fois je ferai une sortie le mercredi soir avant une course le samedi ou le dimanche. 

    Pas de sorties le soir, couchée tôt, levée tôt, alimentation à peu près surveillée (pour moi: pas de gluten, pas de lactose), des pâtes ou équivalents les trois jours précédents l'épreuve. Un dîner léger la veille (je garde un très mauvais souvenir de mon dîner de pâtes sans gluten la veille de mon 10 km), un dimanche matin en cuisine histoire de "réveiller la machine" (je ne sais pas pour les autres, mais si je commence ma journée en bouquinant au lit avec un thé, je suis perdue pour la cause...). Pas d'appétit... J'attendais d'avoir faim, ça a fini par des œufs brouillés et une mangue vers 11h30 (je cours d'habitude à jeun, mais là ça me paraissait assez peu raisonnable vue l'heure de départ et la distance). 

    Stress pour récupérer mon dossard car beaucoup de bouchons sur les routes. 

    Puis je me suis préparée, physiquement (équipement) et moralement (j'essaie de méditer avant le départ, de "descendre à l'intérieur"). J'ai écrit sur un petit morceau de papier le nom de ceux pour qui j'allais courir (mon père décédé et ancien coureur, ma nièce qui a un petit ennui de santé et que ça enquiquine) en leur demandant de m'aider. Papier que j'ai glissé entre mes médicaments anti-allergie, dans ma bretelle de soutien-gorge. 

    Je suis descendue vers la ligne de départ, bien sûr incessantes envies de faire pipi, de boire... Il faisait 28°, j'appréhendais la course par une telle chaleur, moi qui m'entraîne à 10-15° ces temps-ci...

    Le départ a été donné, je me suis vite faite dépasser par le troupeau. 

    Vus la chaleur, le soleil, j'ai failli déclarer forfait au deuxième kilomètre.

    Au quatrième je me disais que je pourrais peut-être demander la Croix-Rouge de me ramener en ambulance.

    Au sixième je me suis arrêtée pour baisser ces fichus manchons de contention, qui chauffent plus que des Damart (je sais quoi mettre quand j'aurai froid aux pieds l'hiver dans mon lit). 

    J'ai marché, maudit le soleil, bu à tous les ravitaillements (je ne bois pas normalement sur 10 km), pris une douche toute habillée sous le portique. J'ai couru, râlé, sué, pleuré, maudit le ciel et tous les enfers. 

    J'ai atteint les 10,5 et le portail de demi-tour.

    Marché jusqu'au 11ème kilomètre. Bu, couru, marché.

    Au 12ème je me suis dit que j'avais jamais fait une telle distance de toute ma vie, et que j'allais aller chercher le reste. 

    Jusqu'au 15ème kilomètre ça a été. Puis j'ai marché, couru, bu, pleuré, etc... J'ai envoyé gentiment promener la Croix-Rouge, la Fédération et toutes les voitures-balais qui me disaient "vous arrêtez ? On vous ramène ?". Et moi de leur dire "jamais ! On se revoit après la ligne d'arrivée". Curieusement, leur proposition d'abandonner m'ont dopée. 

    Au 18ème j'ai rattrapé un monsieur qui trottinait gaiement devant moi, marchant, trottinant, marchant... Je l'ai remercié d'être là pour me donner le courage de continuer, il m'a dit "alors je vais m'accrocher pour vous" - et il s'est remis à courir. Puis à marcher. Puis à courir.

    Au kilomètre 19, il y a eu une chouette chanson dans mon Ipod, j'ai repris la course.

    Au kilomètre 20 un copain est venu me chercher - en courant. Plus possible de m'arrêter, de marcher - c'est en courant que j'ai franchi la ligne. 

    J'ai pleuré en la franchissant, émue d'avoir relevé le défi.

    Oui, j'ai mis 2h56, oui, j'étais avant-dernière, mais bon sang, je l'ai fait. Malgré tous ceux qui me disaient que c'était impossible, trop ambitieux, que je manquais d'entraînement (ce qui est vrai), que j'allais me blesser (non), etc. 

    Alors oui, j'ai eu mal, j'ai voulu abandonner, c'était dur, c'était long, il faisait chaud, il y a eu des malaises, des forfaits, des abandons... Mais pas moi. Et mes larmes à l'arrivée, c'était la fierté et le bonheur à l'état pur, parce que c'était la plus belle des victoire; la mienne, sur moi-même.

    Tout a commencé par une sortie de 3 kilomètres...

    Sonia : oui, tes billets courses, ça marche ! Et j'ai toujours hâte d'en lire un. Si tu veux te servir de mon billet chez toi, avec plaisir. 

     

     

    Céline

    Alors je l'ai fait... J'ai fait deux erreurs de débutante: premier tour de 10km trop vite, je me suis cramée... À 16km j'avais plus rien, plus de jambes, et ces murs de 2km en plein cagnard, j'y ai laissé mes tripes... J'ai fini au mental, j'ai mal géré mon hydratation (ma casquette était blanche de sel en arrivant), j'ai passé le portique à 2h18 sur mon chrono. En larmes. Humilité de se croire meilleure que l'on est, fierté d'avoir relevé le défi. 

    Je vais raconter, maintenant que c'est posé, ce semi-marathon. 
    Déjà, j'ai repris la course à pied fin avril, j'ai fait un premier 10 km le 1er août où j'ai tenu mes objectifs, un 10 en une heure.
    Puis je me suis testée sur plusieurs longues sorties, ça allait, j'étais bien... J'ai arrêté de fumer le 20 août. J'ai gagné 30 secondes sur le 1000 mètres, descendant régulièrement à 5'45 du kilomètre lors de mes sorties 10.

    C'est donc avec tout ce bagage que je m'inscris donc pour le semi-marathon de Toulon. Du semi, j'en ai déjà fait, un, à Dakar, il y a 4 ans et demi, j'étais supra entraînée. Mais c'était il y a 4 ans et demi...

    Je pars confiante. Mais vraiment. Un semi ouais ça va tranquille, la blasitude de la fille. Je prépare mes affaires, depuis des semaines je sais que ce semi sera pour Alice, un ange qui nous a quitté le mois dernier, une jeune fille que j'ai eu la chance de rencontrer et dont je garde le souvenir d'une joie de vivre débordante et une beauté à couper le souffle... Petite Alice, je courrai pour toi !!

    Jour du départ. Je fanfaronne avec mon ami Thierry, ouais je le tiens en 2h05 le semi... 

    Premiers 10. J'ai des ailes sous les semelles. Je snobe les ravitos, en autonomie avec mon CamelBak. Je m'enferme dans ma bulle avec mon iPod. En gros je suis en mode connasse. Une côte de 2km ? Je pousse dedans. Une descente ? Bras spaghetti et je réamorce en puissance. Je CROIS que je fais un entrainement de 10. Mon corps le croit. Mon esprit le croit. 

    Je passe les 10 en moins d'une heure, calcul rapide, ouais ça fait le semi en 2h08, haha je tiens mon objectif, trop bien !!! J'ai un melon pas possible. Je double je double et ça me galvanise.

    A 10km les 3/4 des gens s'arrêtent (c'était un 10 et semi), je me retrouve avec d'autres pointures...

    Ok. 11, 12, ça déroule, ça déroule c'est ombragé, c'est du plat. Ravito du 14. Je déboite les écouteurs, je m'arrête au stand. Tiens, des vrais gens qui me parlent. "Bon courage ! C'est super !" Ouais ouais, 14 ça va, déjà fait, je suis laaaaarge dans mes temps. Je snobe les fruits secs. 

    15, je réattaque la côte une seconde fois. Je l'ai faite tout à l'heure, c'est bon !! Ouais, sauf que j'ai pas assez bu. Ma solution électrolytique à wattmille boules, elle est toujours dans le Camelbak. Je bois. Beaucoup. Trop. J'ai envie de vomir.

    16. Je n'ai plus de jambes. Je continue de monter. je bois encore (mais POURQUOI n'y a t'il pas de putains de ravitos !! je veux voir des vrais gens, qu'on m'aide !!!!). Le soleil est brûlant. Mon lycra est brûlant. Je pense (véridique) à la différine qui doit brûler mes joues car je n'ai pas mis assez de crème solaire... J'ai la bouche sèche. 

    17. Je sors une barre énergétique. Je mange en courant. Ça me coupe le souffle. Le paysage est sublime mais je ne l'apprécie pas... Je suis brûlée par le soleil, déshydratée, cramée, je dévisse complètement. Comme en escalade. Je tombe de moi-même, de mon piédestal...

    18... Je marche. Je me fais doubler par toutes les dames que j'ai snobées tout à l'heure. Une reste à ma hauteur et m'encourage. J'ai les larmes plein les yeux. Je pense à la douce Alice, je vois son visage, son sourire...Courir pour Alice, courir pour Alice, courir pour Alice... 

    Je n'ai aucun souvenir du 19eme kilomètre. Je me rappelle juste du panneau 20 au détour d'un virage.

    20. Je reprends la course. Je REPRENDS LA COURSE, BORDEL. Je me pousse. Les jalonneurs m'applaudissent. Je sors mes tripes et mes boyaux, je pose mes couilles sur la table. J'y vais, bordel, j'y vais, je vais le passer, le portique.

    21. Tout le monde crie. C'est la fin. Je me pousse en dehors de moi même. Je vois le portique au bout. J'attaque la dernière ligne droite, A FOND. Je pleure. Je pleure comme un gros bébé qui appelle sa maman... Je le passe, le portique, en larmes, trempée, brûlée, en souffrance... Je m'effondre sur une chaise pour enlever ma puce. De l'eau, de l'eau, de l'eau... Je récupère mes esprits... je pèse mon sac, je n'ai pas bu la moitié de ma boisson. J'ai enchaîné les erreurs. Je me suis pris pour une autre personne. Je ne suis pas restée moi même. Mais, à trop vouloir essayer d'être quelqu'un d'autre, on en oublie qu'ils sont tous déjà pris... Voilà la leçon que j'en tire. Sois humble. Toujours. Tout le temps.

    En tout cas j'ai énormément appris sur moi, sur ce que je peux donner, en gros je me sens comme transcendée, et j'ai été touchée par la grâce de l'ange pour lequel j'ai couru . 

    L'humilité c'est la leçon que j'en tire : tu vas au bout de toi même et tu apprends juste à te taire et à progresser. L'esbroufe c'est pour ceux qui restent dans leur canapé.

    Franchement, y'avait deux personnes qui ont couru ce semi, une prétentieuse sur le premier 10, et moi sur le deuxième.

    Mon papa a commenté sur mon mur FB "la prochaine fois fais-le en 2h"... On comprend pourquoi j'étais pas contente de mon temps. J'ai été élevée dans l'optique de toujours, toujours faire mieux. La course est thérapeutique, parce qu'on ne peut pas se renier et croire qu'on va être quelqu'un d'autre. On est juste face à soi même. Tout seul. Puis je m'arrête là parce que je vais pleurer.

    En tout cas la course, pour moi c'est une vraie thérapie. J'ai eu un premier semestre 2014 catastrophique sur tous les plans (professionnel, privé, santé, tout est parti en live dans ma vie) et j'ai tout raccommodé à coup de kilomètres avalés... Je crois que j'ai vraiment trouvé MON sport, ma thérapie, sans doute moi-même aussi !

    Mon mari a dit : "comment mange t'on un éléphant ? Bouchée par bouchée". Voilà.

     

     

    Bouba

    Bonsoir Sonia,

    Aujourd’hui je voudrais t’adresser un grand merci. Il y a 6 mois, je me suis dit que moi aussi, je pouvais me bouger physiquement. En juin, je courais 5km et j’étais heureuse. 
    Puis je me suis lancé un défi. 

    Et juillet, j’ai couru plus longtemps.
    En août, j’ai couru plus vite. 
    En septembre, je me suis préparée.

    Et dimanche, j’ai couru le Paris-Versailles. Et je l’ai terminé, avec le meilleur temps que je n’aurai jamais pu imaginer.

    Un grand merci à toi, de partager ta passion, tes interrogations, ton parcours – ça m’a vraiment encouragée, et décomplexée face aux « Hulks » de la course. J’ai bien couru, et je me suis amusée – j’ai hâte de continuer !

    Donc merci à toi, et bonne continuation pour la suite !

    (ELLE L'A FAIT EN 1h31 LA GAMINE !!!)

     

     

    Les 3 gonzesses, je voudrais juste vous dire que je ressens une de ces fierté pour vous !!!

    U Rock, girls !

     

    mantra.jpg

     

     

     

     

    Et ces Dossards à gagner ?

    Ben voilà, c'est juste histoire de te dire que oui c'est possible (voir les preuves plus haut).

    TIGER.JPG

     

    Grâce à Baume du Tigre, dont j'ai déjà dit le plus grand bien ICI, la dame qui est la représentante officielle en France est tombée sur mon billet à ce propos, et voudrait donc me remercier en offrant 2 Dossards pour... LE MARATHON DU BEAUJOLAIS ! (ils sont partenaires).

    Alooooooooooors, ne tremble pas... Ce sont 2 Dossards pour la course de ton choix :

    - Le Marathon (42,195 km)

    - Le Semi-Marathon (21 km)

    - Le 12 km

     

    Cela se déroulera le Samedi 22 Novembre 2014. Toutes les arrivées se font à Villefranche-sur-Saône.

    Quant à moi, je ne pourrai malheureusement pas y aller pour cause d'autres engagements.

    Mais que tu sois dans la région du Beaujolais/Rhône-Lyon (ou pas), je ne peux que t'encourager vivement à aller vivre ce moment très très sympa !

    D'après les photos, ça a l'air bien cool :)

     

    Les gagnants disposeront d'un accès "VIP" à la tente Baume du Tigre :)

    Aka, qu'ils pourront s'y restaurer et bouare en toute tranquillité, avant & après la course. Il sera également possible d'y déposer ses affaires (ce qui est plus pratique que d'aller faire la queue ailleurs). 

    DSC_0010.jpg

     

     

    Si tu participes au Concours, fais juste (s'te plaît) en sorte de bien vérifier que tu seras disponible à la date indiquée, que tu as checké les histoires de billets de train et d'hébergement (non offerts).

     

     

    Edit : le Concours est clôturé.

    Les gagnants sont "Boire ou Courir" & "Tortue Trail".

     

     

     

  • Mes (très) chouettes courses de l'été.

    Ben oui, c'est passqu'il y a eu la coupure estivale, que je n'en ai pas profité pour courir quand même !

    L’été, les vacances, toussa toussa, c’était pas que synonyme de mangeage de glace affalée dans un transat au bord de la piscine, les doigts de pieds en éventail.

    No Pain No Gain, c’est pas parce que je suis loin d’être une Hulkette qu’il faudrait en oublier de s’entraîner à la course à pied en saison estivale.

    Et là tu vas rigouler : j'ai quasiment fait que du Trail... En même temps, en été, ya pratiquement que ça...

    Tu sais que j'adore et vénère le Trail n'est-ce pas ?

    (en vrai, je déteste)

     

    Le Trail qu'on en a chié, mais qu'on a quand même eu la coupe.

     

    WP_20140720_11_49_41_SmartShoot (1).jpg

     

    Ça c'est passque la coupinette mal-voyante, elle rêvait de faire un Trail (mais toute seule elle peut pas, à cause que c'est compliqué de pas trop voir les racines par terre et les cailloux).

    Et bien évidemment je me suis dévouée pour l'accompagner dans un trou ravitaillé par les corbeaux (mais très beau, vraiment très très beau comme endroit).

    Comme d'hab' sur ce genre de courses : des Hulks (et nous). Mais comme je disais dernièrement à Spike : "Ma dignité, ya longtemps que je l'ai mise de côté dans un tel environnement".

    A noter : un mec qui avait décidé de faire la Course... pieds nus... (respect).

    Et c'est reparti pour tout ce que je préfère : la boue, les montées et les descentes, les bouts d'arbre en plein milieu, et tout et tout. Et ceci pendant 10km (ouais, on a pris la version courte. Sinon y avait 21, mais faudrait pas pousser la plaisanterie trop loin).

    Aurélia, elle était en pleine découverte de la chose (je sais pas si elle y retournera de sitôt...).

    Est-ce qu'on a aimé ou pas ?

    Aucune idée. On fait comme les Japonais : on GAMAN (accepter son sort, c'est comme ça etpissétou).

    Et, par on ne sait quel truchement : on est chacune reparties avec une Coupe (drôlement fière qu'on était).

     

     

    WP_20140720_20_24_18_SmartShoot.jpg

     Sinon, ces baskets, une fois lavées, au niveau couleur, elles se présentent comme ça en fait...

    (J'aime pas du tout New Balance, ça maintient rien du tout. Ça, c'était une paire que je pouvais pourrir, et mes Hoka One One de Trail n'étaient pas encore arrivées, à cause que celles que j'avais reçues étaient finalement trop petites)

     

     

    Le Trail que je me suis payée la honte de ma vie.

    Ça c'était pendant les wacances.

    Le premier Dimanche où c'est que je suis arrivée : à 8h du matin, j'étais déjà dans mes baskets, sur une ligne de Départ, avec un Dossard épinglé sur le bidon (ça s'appelle de l'Addiction).

    200 Participants, pas de site internet où s'inscrire (les inscriptions étaient sur place) : 13km, 500m de D+, et... les Hulks (comme d'hab').

    Formidable ambiance où c'est que tout le monde se cause en toute convivialité.

     

    WP_20140727_08_59_26_SmartShoot.jpg

     Maya de Bencouscous (et sa coupe d'été) aux Premières loges !

    10€ d'inscription, et cadeau de course : une cagette de pêches & 1 L. de Nectar de Pêche Bio (j'adore !)

     

    Un très bon point : au vu de la chaleur, y avait pas de boue (c'était déjà ça).

    Un moins bon point : un départ à 9h du matin sous plus de 30 C°, et pas un coin d'ombre... C'était dans les vignes, magnifique !

    Des Ravitaillements tous les kilomètres (ce qui n'était vraiment pas de trop, et super appréciable). Marrant d'ailleurs, car les Bénévoles distribuant de l'eau, c'était des gens qui avaient disposé des tables juste devant leurs maisons, avec toute la famille sur des chaises de jardin qui regardaient le spectacle.

    J'ai mouru de chaleur, mais j'ai passé la ligne d'arrivée en 1h30 (ce qui avec le D+ et le cagnard était pas trop nul...). Et tu sais quoi ? Jamais dernière !

    Ah, pourquoi la honte ?

    Ben regarde...

    Ça c'était une photo en grand dans le journal local, le lendemain. Le courage de ce Monsieur a été salué (courir un Trail avec une jambe dans le plâtre, fallait oser le faire...).

     

    trail13.jpg

     A ton avis, qui est DERRIÈRE sur la photo ? Ma gueule.

    (no comment)

     

     

    Le Trail aux 400 Hulks des Montagnes (et moi…)

    10595809_10152216472926573_2064396260_n

     

    Après épluchage des calendriers de courses à faire dans le coin, j’ai avisé un très chouette parcours de 17km avec 500m de D+, là-haut, tout là-haut sur la montagne. Je me voyais déjà, telle Heidi, dévalant gracieusement les pentes, les couettes au vent… (mais en fait, ça n'a pas du tout été ça).

    Étant donné que les inscriptions n’avaient pas l’air d’être actives sur le net, j’ai donc téléphoné au gentil organisateur (Bernie qu’il s’appelle) et qui m’a dit qu’il ne fallait pas que je m’inquiète et que je pouvais le faire par courrier. Il m’a trouvée fort sympathique (ceci étant un paramètre important pour la suite du récit).

    La veille de la course, Bernie m’a envoyé un mail pour me dire que vu que j’avais l’air super motivée, il avait donc décidé de m’attribuer le Dossard n°1… Nan mais tu te rends compte ? A moi ? (de la confiture aux cochons) Est-ce que tu as déjà vécu cet intense moment, toi lecteur, d’arborer fièrement épinglé sur ta poitrine le Dossard destiné aux élites ? Ben figure-toi que moi je ne savais pas ce que ça faisait jusqu’à présent.

    En attendant le départ de la course (19h, ce qui est une très bonne idée, au moins on n’a pas le cagnard), j’ai posé mon fondement sur un banc dans un chouette parc (c’est joli d’ailleurs), et c’est là que j’ai vu les regards dardés sur ma poitrine. J’avais juste envie de leur dire : « Ah nan nan, ne vous méprenez pas, y’a erreur sur la marchandise, vous allez tous arriver devant moi. C’est comme dans Secret Story, faut pas se fier aux apparences. J’ai le dossard n°1, mais c’est uniquement parce que l’organisateur m’a trouvée sympathique et particulièrement motivée ! ». Mais évidemment que j’ai rien dit, vu que je ne les connaissais pas.

    Il est à noter que pour 9€ d’inscription, ici tu n’as pas le traditionnel tee-shirt dont on ne sait plus quoi faire. Là, tu reçois une bouteille de vin, une bouteille d’huile d’olive, un sandwich au jambon de pays et des fruits. 

    Au son d’un orchestre, v’là que le départ de la course a été donné. Et c’est exactement à ce moment-là que je me suis retrouvée à la ramasse… On était à peu près 400 partants. Y avait environ 399 Hulks, et moi.

    A Paris, en partant à 9,5km/h dans les premiers kilomètres, histoire de s’échauffer quoi, et ben ça va c’est correct, et y en a encore plein d’autres derrière moi. Là-bas : nan. C’est pas comme ça. Tout le peloton part super vite, et après tu vois comme un long serpentin de coureurs courir comme des cabris dans la montagne.

    Jusqu’ici, dans les courses, j’avais donc recensé le Hulk traditionnel du bitume (coureur génétiquement pas fabriqué comme moi), le Hulk du Trail (la version champêtre), et là c’était : le Hulk de la Montagne. Le coureur qui est habitué en toute simplicité à galoper à 17km/h en côte… Et même pas ça transpire cette affaire-là ! Incompréhensible, la vérité, je sais pas comment ils font. Sache que jusqu’ici j’ai toujours appliqué la méthode : jamais dernière. Là, je crois bien que malheureusement, sur cette course, vu le niveau, ça n’allait pas être possible.

    C’est également à environ 2km de course que je l’ai entendue, sentie, celle que je n’avais jamais vue de ma vie, là, son souffle dans mon dos : la voiture de la honte.La voiture-balai. J’ai immédiatement pensé que ça ne pouvait pas être possible, que cela ne pouvait être mon destin, alors j’ai accéléré. Ouf, l’honneur est sauf, y avait encore 2 coureurs derrière moi. 

    Au 3ème kilomètre, ça a commencé à grimper (500m de D+ qu’ils disaient… Barbie grosse menteuse !).

    Au 4ème kilomètre, oui, je le reconnais, j’ai été contente de voir plusieurs Hulks redescendre… Honte de penser ça, mais même si eux abandonnent, c’est que vraiment c’est difficile, n’est-ce pas ? (dis-je pour me donner bonne conscience). Ouh que c’est vilain de dire ça… 

    5ème kilomètre, ça grimpe raide. C’est inhumain. Surréaliste. Même pas j’aurais pu penser un jour que ça pouvait exister de courir comme ça… Mais au moins, je ne sentais plus la voiture de la honte dans mon dos. Hé hé, ça s’appelle parler trop vite…. Normal que je ne l’entende plus. La voiture-balai avait été remplacée par : le VTT-balai… Nouveau concept en montagne, un bénévole sur un vélo armé d’un bidon d’eau pour secourir les coureurs en détresse.

    6ème kilomètre… J’avais juré de ne pas marcher. Je marche. Je me trouve lamentable sur ce coup-là, mais j’ai pas le choix car je sens que mon cœur a sauvagement envie de sortir de la poitrine. Alors je rencontre une gonzesse très sympathique et v’là qu’on se met à discuter. On récupère un type derrière, et… le vélo-balai. Foutu pour foutu, hein… On continue le Trail à 4.

    Le monsieur (Belge) nous raconte que c’est la 4ème fois qu’il fait cette course, et qu’à chaque fois il arrive dernier. Je lui demande : « Ben pourtant vous y retournez ? ». Il répond : « Je suis sado-masochiste ». Voilà, il a tout résumé. C’est ça le Trail. Ça fait mal, mais sans savoir pourquoi : on recommence…

    Le bénévole en VTT est super sympathique. Il nous explique qu’il a couru plusieurs fois cette course, et qu’après une chute dans le Canigou, il a du renoncer au Running pour se mettre au vélo.

    NB : le Canigou c’est pas qu’une boite de pâtée pour chien, mais également une montagne très difficile à escalader. La jeune femme (Sarah) est au bout de sa vie, ses copines sont loin devant. Je décide de rester avec elle. Ou plutôt, elle décide de rester avec moi. Enfin, on décide de rester ensemble.

    En haut d’une côte (de toutes façons, y avait que des côtes) : Bernie, l’organisateur. Je lui dit : « Allez, photographiez ma déchéance ! ». Il est mort de rire, je suis morte de rire. Tout le monde est mort de rire dans cette histoire. Sarah me dit qu’elle aurait du s’inscrire à la randonnée. D’habitude, elle ne court que sur du plat vu qu’elle vient du Nord. Comme le Monsieur Belge… On crache nos tripes, et on continue à monter.

    Des ravitos tous les 2 ou 3km tenus par des bénévoles d’une choupinitude absolue.Et ça n’en finit pas de monter. Le VTT-balai nous informe d’un truc très très intéressant : au bout de 2h30 de course, on nous arrête, et on nous met dans la voiture de la honte. De force, sans nous demander notre avis. Juste à ce moment-là, un camion passe, avec plein de lumières dessus. Il est rempli de petits scouts qui nous lancent « On vous ramène ? ». Moi en rigolant : « Même pas en rêve qu’on monte ! Allez, allez, circulez, on veut plus vous voir ». On croise plein de Hulks qui redescendent en sens inverse, en nous criant « Courage, courage ! ». On remercie, parce qu'on est polis, mais Sarah, le Belge, et moi : on est au bout de notre vie…

    Arrivés au bout de 1000 ans (très exactement : 1h30 pour faire 9km, oui, tu peux rire, tu as le droit), tout en haut du Pic : une superbe Chapelle. Ya un observatoire, c’est beau, c’est très beau. Le paysage est somptueux. Je suis tellement ravagée de fatigue que je ne pense même à prendre de photos (en plus, je prends les photos comme un pied). On pointe. Je présente mes excuses pour ne pas avoir fait honneur au Dossard n°1… Et je rajoute : « La vérité, ici vous êtes pas des rigolos, hein… Vous êtes joueurs vous autres ! ».

    Maintenant, faut redescendre sur 8km : là, je donne tout. Sarah s’arrête en disant que c’est trop dur, qu’elle n’a pas l’habitude, la pente est très raide. Je lui conseille de fléchir les jambes en descente. Ça va mieux. On bombe. On a perdu le Monsieur Belge, il est derrière avec le VTT-balai.

    La camionnette de petits Scouts repasse devant nous : « Vous êtes certaines que vous ne voulez pas repartir avec nous ? ». On répond à l’unisson : « Nooooon ! ». J’avais dit que je la ferai en 2h cette course. Bonjour l’ambition… 

    On n’en peut plus, il commence à faire nuit. Tel le Grand Dahut, Bernie apparaît de temps en temps au détour d’un chemin. Il prend les photos.

    On entre dans une forêt. Sarah lance : « Rho la la, il fait noir là-dedans, on voit rien… ». Je demande : « Bernie, vous voulez pas venir avec nous ? On a peur ». Bernie répond : « Y’a la lumière, c’est tout de suite à droite en entrant ». 

    Sortie de la forêt. Une table de ravitaillement où l’on nous demande si on est les dernières. Moi, très fière : « Non, pensez donc… Y en a encore derrière ». C’est mon côté Marseillais ça… J’ai oublié de préciser qu’il s’agissait d’UN seul coureur et du VTT-balai (rho ça va hein).

    5 minutes plus tard, une voiture : « Vous redescendez avec nous ? ». Nous : « Naaaan ! On part, on arrive, et on fera 2h30 ! ».

    Restent 2km, c’est plat. Une autre voiture nous suit… On la laisse passer. Elle veut pas. On se dit que ce doit être un dangereux malfaiteur, et qu’on va nous retrouver assassinées dans la montagne (portnawak). Sarah va voir la conductrice. C’est la dame médecin qui demande si tout va bien. On répond : « Oui oui, ne vous en faites pas ». Elle dit : « Vous voulez que je reste à vous suivre ? ». Nous : « Nan, sivouplaît… Ça nous stresse… ».

    Sarah me dit que le lendemain elle compte passer sa journée à la piscine. Je réponds que l’an prochain je me réinscrirai à la course. Elle dit que je suis tarée. Je réponds que oui, même pas peur.

    Arrivée dans le village, il fait nuit, c’est la fête, tout le monde est en rouge et blanc. On voit l’arche d’arrivée. On se donne la main pour la franchir. Je dis à Sarah : « On l’a fait ! ». En 2h30, et on n’est pas montées dans le camion-de-la-honte.

     

     

    fontaine.jpg

     

     

    Mes accompagnateurs m’attendent. Je retire mes Hoka One One, et vais directement m’immerger dans la fontaine d’eau glacée car je ne sens plus mes jambes (ou plutôt devrais-je dire : m’échouer lamentablement). On me demande : « Ça va Dossard n°1 ? ». Je réponds : « Je crois qu’on m’a filé le mauvais œil » mauvaise foi inside). Des gens viennent me causer. Vu ma tête ravagée, je pense que c’est limite à moi qu’on aurait du lancer des pièces, et pas dans la fontaine.

    L’an prochain, m’en fous : je cours le Championnat du Canigou !

     

     

    La Course que je croyais que ça allait être facile (mais en fait : Non).

    10km dans les Falaises qu'y disaient...

    Rhooo, ben ça va être reposant ça, après les 2 énormités que je viens de passer (ça c'est ce que je me suis dit dans le dedans de moi-même).

    Falaises = cailloux (paramètre auquel je n'avais pas trop réfléchi avant...).

    Falaises = des montées, des descentes ET des gros cailloux (je savais pas).

     

    trailfalaises.jpg

     

    Comment est-ce que j'ai trouvé le moyen, malgré cette ignominie, de faire 1h08 ? Je ne sais pas (je crois que je deviens blasée, en fait...).

    Blague à part, c'est l'une des plus belles courses que j'ai pu faire jusqu'ici (au niveau du paysage). Courir sur le bord de mer, en surplombant les plages, le soir, avec le bruit des cigales : c'est exceptionnel !

     

     

    La Course sur la plage, avec mes nouveaux amis Hulks.

    10km, plat. Ça je sais faire !

    Figure-toi qu'en arrivant, je tombe sur Bernie (Chef des Hulks du coin en fait) et tous ses p'tits copains.

    Je fais la bise à tout le monde, et tu sais quoi ? Ils avaient un cadeau pour moi : un tee-shirt de leur Club. Le premier de toute ma vie ! J'étais hyper honorée (même si je ne me sens pas vraiment des leurs...).

    Et ils ont couru avec moi (s'en foutent du chrono).

    Y en a un qui m'a engueulé passqu'il m'a dit que j'avais fait trop de trucs difficiles à la suite pendant les wacances, et que normalement fallait laisser passer un peu de temps.

    De toutes façons, l'Univers a frappé : les Chaussures de Trail, c'est pas fait pour le bitume plat (enfin : la plage...). Et arrivée à 8km : 2 ampoules géantes.

    J'ai fini quasiment en rampant, et comme cette fois-ci y avait pas de fontaine où me baquer après la Course, j'ai terminé dans la mer à 22h (et après j'ai mangé une grosse glace).

     

    Pour terminer le séjour, j'ai effectivement décidé d'écouter les Conseils du Sage, et ai enquillé sur des parcours de 34km en VTT (même pas peur).

     

    paysage.jpg

    C'était beau...

     

    La Course de la Rentrée.

    Celle-là, c'est une gentille Lectrice qui m'a invitée à la faire !

    Un parcours de 15km là-bas dans une jolie banlieue que je ne connaissais pas.

    Ya juste eu un p'tit souci : les 2 Boucles de 7,5km.

    La première nickel, en presque 45min, c'était fait, et j'étais en forme.

    Seulement, le Speaker a annoncé au micro que le 1er arrivait, au moment où moi j'étais dans la seconde boucle. Ça m'a découragé... Je le confesse, j'avais pas la foi pour un second tour identique (mais je l'ai fait quand même, de façon lamentable... En marchant dans la grosse côte et tout).

    Bilan : 1h45, et vraiment pas fière de ma "prestation". J'assume que j'ai fait n'importe quoi dans la seconde partie, et ai été d'une nullité affligeante.

    Les Parcours en plusieurs boucles : c'est pas pour moi... Je préfère quand ça part d'un Point A à un Point B d'un coup (qu'importe la distance).

    Merci à la Coach Marie pour le dernier km ! Et l'accueil au top.

     

    Voualà, c'est tout pour l'instant, et on va rempiler sur plein de choses jusqu'à la fin de l'année !

     

    Sonia, qui avant, détestait l'endurance, et maintenant : paye pour y aller... (faut pas chercher à comprendre).

     

     

  • Encore des (belles) Courses à Pied que j'ai testées.

    Et même que j'y retournerai !

    Bon, ben puisque ça n'a pas l'air de trop vous déranger que je vous cause de mon addiction au Running, voici donc un nouveau p'tit rapport de ce que à quoi j'ai pu participer dernièrement.

     

    La Course où c'est qu'on y est allé à 46.

    Ouais... 46 personnes... Va en motiver autant pour aller s'inscrire à un truc officiel (aka, ça veut dire qu'un Dimanche à 9h du matin, tu dois pas être dans ton lit, mais dans tes baskets, sur une ligne de Départ afin de t'enquiller 10km...).

    C'était : génial !

    Comme c'est môa qui ai lancé cette brillante idée, les gens m'ont dit : OK, mais alors tu t'occupes des inscriptions, de la Logistique, d'envoyer tout le monde chez le médecin afin d'établir un "Certificat de non-contre-indication à la course à pied" (oui, c'est obligatoire, c'est la Loi du Sport à partir du moment où tu souhaites prendre part à une course en compétition et chronométrée).

    Tu sais ce que j'ai fait pour me venger ?

    Egalement m'occuper des tee-shirts... Et là, y en a qui ont tremblé... (mais on m'a laissé faire quand même).

    Donc : j'ai décidé de mettre tout le monde (filles & garçons) en tee-shirts roses, avec une mention en argent pailleté (ce sont les gênes africains ça, faut toujours que je mette des paillettes partout...).

    Ils savaient pas dans quoi ils se lançaient (avec mon esprit tordu...).


    Donc, voici présentement à quoi ressemblent les 46 tee-shirts que j'ai fait produire (vise-moi cette splendeur) :

    NPNG.jpg


    En les distribuant, j'ai eu le droit à : TOUT.

    Un gars : Sonia, tu peux me donner le modèle Homme ?
    Moi : C'est celui-là...
    Lui : Euh... Je voulais une autre couleur...
    Moi : Ya que celle-là, et c'est la même pour tout le monde. 
    Lui : Même les garçons ? En rose ???
    Moi : Oui. Sinon, tu cours pas...

    Copain-la-vérité-si-je-mens : Sur mes yeux, je porte pas ça ! 
    Moi : Ben c'est-à-dire que t'as pas le choix...

    Copain-gay-friendly : Ah génial, c'est top, j'adooooore !!!
    Moi : Bizarre... J'étais certaine que tu allais dire ça, même pas ça m'étonne. 

    Un autre : Rho ben on va nous voir...
    Moi : C'est justement fait pour !

    Un autre, qui, dès qu'il a vu le tee-shirt, est reparti directement...

     

    J'ai rajouté : N'ayez crainte, l'année prochaine, je ferai PIRE !

    chaussette-superman.jpg

    Ce serait très seyant ça, non ?

    Ya les mêmes en Wonder Woman ou BatMan...

    (ya aussi la version bébé, faut juste taper "Chaussettes de Super Héros" sur Google).

     


    Mais : les filles ont adoré à l'unanimité !!! (on se demande pourquoi, perso, je trouve que c'est une couleur qui va également très bien aux garçons, pourtant !).

     

    simon.jpg

     Tavu ? Saïmeune-Hulk vooooole !!!

     

    Et, en attendant que sonne le Départ, v'là qu'on me tape dans le dos. C'était Laurent Weil (le Monsieur Cinéma de Canal +) et qui m'a demandé : C'est vous Sonia la grande chef qui a fait fabriquer ces magnifiques tee-shirts ?

    Moi : Euh... Ouich... Qui qui vous a dit ça ?

    Lui : Vot' Copine là-bas... J'ai vu arriver votre équipe de 46 Barbapapas, alors j'ai demandé. Je veux un tee-shirt aussi !

    Moi : Ben Laurent... Avec plaisir ! Oui, il m'en reste, mais présentement je n'en ai pas sur moi... C'est un honneur (vous z'êtes beau...). J'peux avoir votre 06 ?

    Hu hu :)

    NB : je lui en ai donné un le surlendemain. Il m'a promis de m'envoyer une photo en le portant...

    LW.jpg

    Ouais, j'ai préféré me cacher,

    car je faisais vraiment une tête de ravie de la crèche complètement ridicule... 

     

    Il faisait beau, c'était convivial, super bien organisé (j'aime bien quand on a nos prénoms sur les dossards), on a bien rigoulé, et après y avait un buffet de tout bôté (par Traiteur s'te plaît !).

    bouffe.jpg

     

    Et pour les gens un peu attaqués par la fatigue : des Massages... 

    massage.jpg

     

    Crédit Photos : Ursine d'Alaune (si vous cherchez une super photographe en événementiel, mariages, anniversaires, Bar-Mizvah, etc. n'hésitez pas à faire appel à elle, elle est top !)

     

     

    Les 10km de L'Equipe.

    Ce sont les 10km les plus importants de France au niveau de la participation : 25 000 coureurs !

    10km equipe.jpg

    J'te jure qu'il ne manque plus que les cacahuètes, à nous parquer comme ça dans le Sas de Départ...

     

    J'ai couru en Binôme avec la coupinette mal-voyante. 

    Mais pas du tout en forme... La veille, j'ai eu une chute de tension (la fatigue, le manque de sommeil...).

    Au milieu du Parcours, je me suis arrêtée pour la pause-pipi, j'étais vraiment pas au top... (Guide en carton, la Sonia).

    Mais y avait mon n'ami d'enfance qui était là, et une très chouette médaille à l'arrivée.

    La Course passe par de beaux endroits de Paris, ya énormément de Supporters, de sympathiques Bénévoles qui te tutoient, et une belle Médaille à l'arrivée !

    Et franchement, avec un tel peuple : rien à dire quant à l'organisation.

     

     

    La Course We Own the Night.

    10km exclusivement pour les Filles, et organisé par Nike.

     

    WOTN.jpg

    Un Départ de Folaï, mes aïeux ! Ce sont les voisins qui ont du être ravis...

    La plupart avaient décidé de prendre leur petit-déjeuner sur leur balcon

    afin de regarder le "spectacle" animé par le DJ C2C.

     

    Au début, j'étais pas trop partante... J'aime beaucoup les courses mixtes en général. Mais fallait au moins que je tente ça une fois, juste pour voir.

    Au final : ravie par la convivialité de la Course (ça se déroule dans le 13ème arrondissement de Paris, et il y a 8000 Participantes).

    Malgré son nom, ça ne se passe pas la nuit (dommage...) du fait que la Ville de Paris est la seule d'Europe à ne pas délivrer les autorisations.

    Le point fort de cette Course : les entraînements gratuits (qui eux, se font pour la plupart, de nuit).

    Une incroyable ambiance ! Sur les quais, avec des fumigènes, des colliers phosphorescents, de la musique à fond les ballons, et des confettis.

    Imagine le concept : tu lâches 100 Gonzesses surexcitées dans les plus belles rues de Paris en pleine nuit (oui, c'est 100 maxi à chaque fois, autant te dire que lorsque tu es choisie au tirage au sort, tu es bien contente).

    Et surtout, on te colle une vingtaine de Coachs Sportifs de toute bôté, recrutés au physique...

    Voilà, les images parlent d'elles-mêmes : 

    WP_20140529_20_51_12_SmartShoot.jpg

     T'as pas envie de chanter "Sous le Soleil" en voyant ça ?

    Me dis pas que tu n'as pas reconnu le "petit" Tom, fils de Caroline ?

    (Il a bien grandit... Qu'est-ce qu'il fait là en tant que Coach Nike ? Je n'en sais rien...)

     

    Et pendant la Course en elle-même, une bande de mecs habillés en Femmes, et que Nike avait chargés de courir avec nous.

    Ils portaient tous des perruques et des jupons, et braillaient (en prenant l'accent du Sud) : Rho la la les filles, qu'est-ce que vous êtes fortes !!! Dis donc, ça, nous on n'aurait pas pu le faire, hein...

     

    WOTN2.jpg

    Et la Médaille de fin, c'est un joli bracelet en fait (et ils sont distribués par de beaux jeunes hommes en costume). Ah ça, Nike sait comment faire courir les Gonzesses, hein...

    Sinon, à 500 mètres de l'arrivée, faut attraper des Ballons, et dans certains ya des Lots : Cerise a eu une Paire de Baskets (elles étaient pas DANS le Ballon, c'est un ticket pour en choisir une paire personnalisable sur le Site Nike), et moi j'ai gagné un Dossard pour les 10km de Paris-Centre le 5 Octobre !  

    Bilan : agréablement surprise. Et rien que pour les entraînements de nuit, l'an prochain j'y retourne.

     

     

    La Course du Château de Versailles.

    Pure merveille !

    A ne pas confondre avec le Paris-Versailles de fin Septembre, ça n'a rien à voir.

    Là aussi on s'est motivés à plusieurs... (c'est tellement mieux de faire ça en groupe !).

    Le Go Sport Running Tour du Château de Versailles c'est organisé par la même agence d'événementiel que le Cross du Figaro (dont j'avais parlé ICI pour en dire le plus grand bien).

    Il y a plusieurs Courses différentes :

    - Un 15km Mixte : la Course Royale.

    - Un 8km réservé au Filles : la Course des Princesses.

    - Des Parcours pour les minous, avec notamment la Course des Chevaliers.

     

    pompom.jpg

     

    Alors figure-toi qu'on était inscrits depuis un bail, et v'là que l'organisateur (Hugo Events) est tombé sur mon Blog, et m'a proposé des Dossards pour les Courses que je voulais.

    J'ai répondu que c'était bien aimable, mais que j'avais déjà payé mon inscription à la Course Royale de 15km (et mes potes aussi).

    C'est là qu'ils m'ont dit : Ben vous voulez pas aussi vous aligner sur la Course des Princesses de 8km ?

    J'ai répondu : Banco.

    Ouais, t'as bien compté, on s'est donc tous conditionné à se taper 23km en une seule matinée (même pas peur).

    Et là, tu vas te demander : mais, et tes copains garçons ?

    Pas grave, ils feront Princesses aussi ! (nous les filles, on était toutes en tutus...). Nina m'avait offert une baguette magique en forme d'étoile (c'est pas très Princesse, mais j'ai pas voulu la contrarier...).

    J'ai dit à la Madame Organisatrice : Ah, mais vous savez, nos amis très beaux. J'vous jure qu'en Princes, ils seront une valeur ajoutée pour vot' Course... Les filles, vous leur mettez des garçons comme ça devant, elle courent !

    Enfin, je précise qu'on est restés élégants, on a habillé Paolo & Saïmeune-Hulk en Princes, en leur collant des capes sur les épaules, et une Couronne sur la tête.

    princes.jpg

     Là y avait pu de Capes, elles étaient tombées car trempées...

     

    Lorsque j'ai esspliqué le concept à Paolo, il a tout de suite été d'accord en répondant : Tou veux dire qué 700 filles elles vont mé courir après ??? Oui, yé veux bien lé faire, alors ! 

     

    Le Parcours était exceptionnel.

    Avec ma Nina, on était encore un peu trauma des Courses dans les Châteaux, depuis l'épisode désastreux de Vaux-le-Vicomte...

    Et on a commencé à avoir très peur lorsque l'on a constaté qu'il avait gravement plu la veille (aka, qu'y avait possibilité d'y avoir de la boue bien glissante).

    Et ben même pas !

    Comment te dire... Oui, il pleuvait, oui, y avait (un peu) de boue, mais heureusement rien de comparable avec Vaux-le-Vicomte.

     

    versailles.jpg

     

    Même s'il avait bien flotté, le sol était à peu près sec. C'était une merveille de courir autour du Château... A un moment, il se reflétait dans l'eau du bassin, c'était vraiment exceptionnel comme cadre.

    Aucune difficulté sur ces 15km, des Bénévoles incroyables de gentillesse (et merci à Hugo Events de nous avoir accueillis en groupe sous la tente VIP, avec le petit-déjeuner en prime !).

    Sincèrement, des Courses dans ces conditions, moi j'veux bien en faire tous les Dimanches.

     

    nina.JPG

     Note la Nina qui se la joue casquette à l'envers, et moi en tee-shirt Barbapapa & tutu...

     

    Y avait également Spike et son p'tit Chinois, et ils ont adoré (même sous la pluie).

    Quant à moi, chaipas trop c'qui s'est passé, mais au 13ème km (alors que j'étais dans une forme olympique), ben mon genou à lâché. Là, comme ça, d'un coup et sans prévenir.

    Nina m'a dit : Mais arrête-toi !

    J'ai répondu : Même pas en rêve ! Je vais jusqu'à la ligne d'arrivée, dussé-je ramper...

    Et j'y suis allé... Dans la douleur...

     

     

    médailles.jpg

     Ne jamais repartir d'une Course sans la Médaille, foi de moi-même !

     

    Du coup, j'ai pas pu prendre le Départ de la Course des Princesses de 8km (c'était mieux, et plus raisonnable).

    Alors, pour la première fois, j'ai fait Supportrice. Ce qui était top, finalement !

    Je me suis postée à 100 mètres de la ligne d'arrivée, et ai encouragé toutes mes copines qui passaient (et les Princes). J'ai tellement hurlé que j'avais plus de voix après...

    Et même si j'étais frustrée de ne pouvoir courir encore, Waouw, c'est génial de faire ça en fait !!!

    Au bout d'un moment, v'là que sont arrivées ma coupine Camomille (celle qui a un mari qui écrit des horreurs dans les commentaires), suivie de sa coupine La Loutre.

    Là, j'ai fait ma grosse rebelle de "même pas j'ai peur de l'Autorité", ai enjambé la barrière de sécurité en m’époumonant : Loutre, tu l'as fait, tu l'as fait !!! Atta, j'arrive ! Maman est là, MAMAN EST LAAAA !!!

    Et j'y ai donné la main afin de l'emmener jusqu'à la ligne d'arrivée (qui passent par les Jardins de Le Nôtre).

    C'était leur première Course Officielle, elles étaient heureuses, elles n'avaient jamais couru 8km de toute leur vie (et ce moment est toujours très important, lorsque tu reçois ta première médaille, après avoir accompli un défi sportif, alors que tu partais du néant).

    Qu'est-ce que j'étais fière d'elles !

     

    Je te laisse regarder cette très belle Vidéo ci-dessous, on voit bien l'ambiance générale de cette matinée au Château.

     

    Au bout de 23km, Saïmeune & Paolo étaient tout de même bien rétamés.

    Après s'être incrusté dans la Course des Princesses, Paolo a déclaré : ya dé filles qu'elles ont dit qué cé n'était pas nourmal qué dé mecs ils courent avec elles ! Mà, nous on était jouste là pour lé décor !

     

     

    La Course que jamais j'en avais fait une aussi difficile jusqu'à présent...

    (mais j'ai vaincu quand même, et j'étais drôlement fière).

     

    J'te jure, à-côté de ça : le Marathon c'était de la rigolade (ouais).

    Saïmeune-Hulk me l'a dit après : Quand j'ai vu le parcours, j'ai eu très peur pour toi, et j'me suis dit "elle va morfler".

    Ça partait bien bucolique et tout. Y avait pas marqué qu'il y avait des difficultés.

    Armée de ma genouillère (maintenant, je dois courir avec ça), j'étais prête à relever le défi...

     

    trail.jpg

     Crédit-Photo : Saïmeune-Hulk

     

    En fait, c'est un peu au bout du monde, là-bas, pas loin du Moulin de Feu Claude François.

    Tout le monde part d'abord pour 13km (jusque là, tout va bien).

    Et en arrivant au 13ème km, tu te décides : si tu vas à gauche, tu fais 25km en tout. Si tu vas à droite, t'en fais 50.

    Donc, avec Saïmeune, dès le départ, on s'est dit qu'on allait partir sur le Parcours de 25 (car il ne pouvait en être autrement).

    C'est en prenant le départ qu'on s'est dit qu'il y avait, comme qui dirait : une couille dans le potage.

    Au milieu des gentils Bénévoles, on retrouve des coupains de Simon qu'avaient déjà effectué le Parcours de 25km, l'année d'avant, avant qu'ils ne soient devenus des Super-Hulks (y en avait un, c'était celui qui était déguisé en Plaquette pendant le Marathon de Paris, et avec nous dans l'équipe Laurette Fugain). Là, ces 2 cinglés étaient alignés sur le 50km.

    Moi, je lance négligemment : Bon, de toutes façons, 25km ça va... C'est juste un peu plus qu'un Semi-Marathon, et c'est plat.

    Là, il a rigoulé (comme Élisa dans "Candy", de façon machiavélique), et il a dit : Plat ? C'est pas plat du tout... Ya presque 1000 mètres de Dénivelé Positif (D+). Même que parfois, tu vas devoir y mettre les mains pour avancer...

    J'ai commencé à trembler, et j'ai répondu : Hein ??? Mais mon max c'est 200 mètres de D+, comme au Cross du Figaro dans le Domaine National de Saint-Cloud ! 1000 ? Mais je sais pas faire ça, moi !

    C'est là que j'ai regardé autour de moi : y avait QUE des Hulks. Pire que les Hulks de la Route & du Bitume... LES HULKS DU TRAIL (une population qu'est génétiquement pas fabriquée comme toi et moi...).

    Ces Hulks-là, ils portaient tous des tee-shirts "Finisher des 100km de Millau", "Finisher de l'Ultra-Trail du Mont-Blanc", "Finisher de l'Ultra-Race de je sais pas quoi".

    J'ai dit à Saïmeune : Mais où c'est qu'on est, en fait ? Qu'est-ce qui m'a pris de m'inscrire à ça ? Je suis pas du tout à ma place.

    Et lui aussi, il a rigolé comme Élisa dans "Candy"...

     

    V'là qu'on est partis, et ça commençait par de la côte.

    Bon, jusque là, tout va bien.

    Ensuite, ya eu un grand passage dans les champs (c'était beau). 

    Et c'est après qu'ya eu le début du parcours dans la Forêt. Bon, ça montait, ça descendait, c'était pas trop boueux. Ça allait... J'me suis dit dans le dedans de moi-même : Ah ben ça va au final, ça grimpe, mais c'est encore correct.

    Note à moi-même : ne pas causer trop vite quand tu n'en est qu'au 5ème km...

    Tu crois que dans une Forêt ça peut pas trop monter ? Détrompe-toi !

    Là, j'peux te dire que j'ai bien compris ce que ça représentait 1000m D+... Oui oui, on imprime très bien la notion...

    Et tout c'que tu montes : faut le redescendre après... Tu crois que c'est facile ? Tssss...

     

    C'est au bout de 9km de souffrance absolue que j'me suis demandé comment que j'allais bien pouvoir terminer cette plaisanterie ?

    Et c'est également à cette distance que j'ai rien compris du tout.

    14h31 : je cours.

    14h32 : qu'est-ce que je fous étalée de tout mon long dans ce ravin ? Par quel truchement, par quel prodige ? Comment une telle chose a pu arriver ? (impossible de me rappeler de quoi que ce soit).

    Y avait des Hulks à-côté qu'ont demandé : Ça va ? Rien de cassé ?

    Moi : Ben chaipas... Faut que je m'organise... J'attends la levée du corps pour savoir si tous mes os sont au complet...

    14h33 : J'me relève (péniblement). Rien de broyé apparemment, mais mon épaule me semble "vivante".

    14h34 : C'est reparti.

    Dans la douleur.

     

    Au bout de 1000 ans, j'arrive à la fameuse bifurcation du 13ème km. L'esprit tellement embrouillé que je m'arrête pour bien lire le panneau où c'est qu'ya marqué dessus "25km" (imagine si je me goure et que je pars sur le 50 ? Ce parcours, les gens le font en 8h, ça te donne une idée de l'ignominie...).

    Je me pointe devant la gentille dame du Ravitaillement, et je lui dit : Bonjour Madame, je suis tombée...

    Elle répond : Ben je vois... Vous ne vous êtes pas loupée.... Ça va ?

    C'est vrai que ne disposant pas d'un miroir, je ne pouvais constater l'étendue des dégâts suite au gauffrage...

    La gentille dame m'invite à me regarder dans le rétro de sa voiture : j'ai eu peur de ma propre personne... Boueuse de la tête aux pieds.

    Elle m'a dit : Attendez, je vais vous verser de l'eau. Ça va vous nettoyer un peu.

    J'ai répondu : Merci Madame (et ai pensé l'espace d'un instant à lui demander de m'emmener avec elle, en voiture, jusqu'à la ligne d'arrivée).

    Mais chuis repartie, en courant.

     

    16ème km : Simon m'appelle (ouais, pour une fois j'avais eu la bonne idée de prendre le téléphone).

    Lui : C'est dur, hein ?

    Moi : C'est rien de le dire... Saïmeune, s'te plaît, chuis au 16è, dis-moi qu'après ya que des champs plats ?

    Lui : Je t'entends pas bien... Courage...

    Et ça a raccroché.

     

    Retour dans la Forêt avec des montées de leur race.

    Et là, devant moi : une porte. Ou plutôt devrais-je dire : un mur haut de plusieurs mètres, tout en boue.

    J'me dis : Bon, ça doit pas être par là le chemin...

    En regardant les fanions orange (ce sont eux qui indiquent par où tu dois passer, histoire de pas de paumer, y en a tous les 5 mètres), je constate avec effarement que la fameuse balise est : tout en haut du mur à angle droit. L'air de nous narguer, en disant : Oui oui, on s'est pas gourés, on est joueurs nous autres... C'est bien par là que vous devez passer.

    Sache, ami-lecteur, que jamais, de toute ma laïfe, je n'ai escaladé quoi que ce soit. Je sais pas faire.

    Là y avait pas de solution... C'était pas possible d'appeler quelqu'un pour y demander de venir me chercher. C'était pas possible de contourner. A part me rouler en boule dans un coin, et attendre de me faire dévorer par une bête féroce : il fallait le faire.

    Alors j'ai grimpé. Et aussitôt glissé jusqu'en bas à cause qu'y avait rien pour s'accrocher.

    Le corps humain a des ressources insoupçonnées.

    Arrivée en haut au bout de 10 minutes d'efforts surhumains, t'as juste envie : de manger le putain de fanion !

     

    Et tu repars, et tu cours... Tu cours passque t'en vois pas le bout, que t'en as marre, qu'il pleut, qu'il fait froid, et que c'est vraiment le truc le plus difficile que tu aies pu faire... Et tu vois le Moulin de Claude François, tu fais n'importe quoi, tu chantes Alexandrie-Alexandra-voile-sur-les-filles-j'ai-plus-d'appétit-qu'un-Barracuda...

    Y avait des panneaux indiquant "Attention, tirs de balles". L'idée de te faire chasser comme un lapin, ça rassure vachement...

    3km avant la fin, Spike (qu'est pas venu sur ce coup-là) m'a envoyé un texto histoire de me demander combien de temps j'avais mis pour faire 25km.

    Je l'appelle pour y dire : Nan mais chérie, c'est un Trail, j'y suis encore, tu vois ! S'te plaît, raconte-moi de la merde, n'importe quoi, mais faut que je me détende l'esprit là...

    En me voyant passer, le téléphone vissé à l'oreille, les Bénévoles ont rigolé :)

    J'ai répondu : Ouais, c'est ma copine qui me fait du Coaching mental passque c'est très important :) Et chuis pas la dernière ! Sinon, vous savez quoi ? Chuis au bout de ma vie, là !

     

    Le pompon de la queue du Mickey, c'est que pour couronner toussa en beauté, vers la fin du parcours, tu as CECI (un ravissement total)  :

    boue.jpg

     

    Et au bout de 3h45 : l'arrivée. T'as juste envie de pleurer... Tu ne peux plus parler... Je vois le regard de Simon, il était très inquiet pour moi (même en temps que Hulk assermenté, lui il a mis 2h20, donc imagine comme ça pouvait être dur).

    Au final, on te sert un barbecue de toute beauté, avec des œufs durs et la mayonnaise maison fabriquée par Jacqueline, et la tarte aux pommes de Maryvonne (nan mais les Bénévoles, j'avais tous envie de les embrasser, mais j'étais vraiment trop dégueulasse).

    J'ai béni le fait de posséder une voiture automatique (j'aurais été incapable de passer les vitesses ou d'utiliser 2 pieds à la fois).

    simon2.jpg

    Les Baskets de Simon...

     

    Non, ya pas de photos de nous lors de cette course. C'est mieux comme ça (faut avoir du respect pour ses lecteurs...).

     

    1 semaine complète pour me remettre des courbatures (alors que pour le Marathon, en 48 heures c'était fini).

    Il n'y avait que 25km, mais c'était la Course la plus difficile que j'ai pu faire. Maintenant, moi aussi j'ai un tee-shirt "Finisher de Trail"...

    Et qui qu'est allée se réinscrire exactement à la même chose fin Août, à ton avis ? Du pur Masochisme.

     

    Pour m'auto-récompenser, je me suis offert des Chaussures de Trail (non, j'aime toujours pas ça, mais y en 4 autres qui m'attendent, et avec des Baskets prévues pour ça, c'est mieux...).

     

    hokaone.jpg

    Les Kailua Trail de Hoka One One (et c'est Français, M'sieurs Dames !).

    Depuis le temps que je louchais sur cette marque de chaussures spatiales ultra-légères...

     

    Le Trail : histoire d'amour et de haine. Tu détestes ça, mais tu y retournes quand même, et même pas tu peux expliquer pourquoi... 

     

    bolt.jpg