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  • Après les Volets : la sombre affaire du garde-manger...

    Gens, la vérité, sur les yeux de Tonton Maurice, quand y aura plus ces histoires d'échafaudages et de travaux : je jure que je ferai une grande fête !

    Tu te souviens de l'histoire des volets ? Que c'est toujours pas résolu cette affaire-là, d'ailleurs...

    Au départ : on devait m'en reposer des nouveaux à cause qu'un Prix-Nobel a, par je ne sais quel truchement, cassé les miens en les arrachant sauvagement.

    Ben au final, ils voulaient remettre les anciens... Qui, je le rappelle, étaient tristement abandonnés dans la cour, cassés en 8 morceaux bien distincts.

    Comment ? Aucune idée. Je ne sais absolument pas comment qu'ils allaient faire leur compte pour recoller les morceaux du puzzle.

    Ben figure-toi qu'il s'est passé un truc bizarre : la moitié des volets à disparu. Ouais...

    Marijuana, ma gardienne-chérie, elle dit que c'est un quelqu'un qui avait besoin d'acier ou d'aluminium (ya des gens qui ont des envies bizarres, mais ça ne me regarde pas).

    Le GrandArchitecte, il dit que c'est un quelqu'un qui avait tout simplement besoin de la moitié du même volet que le mien (j'comprends pas... Vu l'état dans lequel il était).

    Moi j'ai dit que j'y comprenais rien, mais que j'en avais marre de la bâche collée sur ma fenêtre (Cousin Mimine m'a suggéré de faire une découpe de 50cm dedans, mais j'ai estimé que c'était trop compliqué, et que j'avais pas particulièrement envie de me retrouver avec des meurtrières).

    Le GrandArchitecte, il a dit que ça allait mettre 3 semaines pour recevoir des nouveaux volets. Que c'était pas de sa faute, mais de celle du fournisseur (ben oui voyons) à cause que mes volets ils étaient trop impertinents à ne pas être standards.

    Donc, moi j'ai dit "Barbie Grosse Menteuse". Passque ça voulait dire qu'en fait, quand il m'a dit que j'allais en avoir des neufs ya 15 jours : il m'avait juste banané la poire.

     

    Mais là, il s'est passé un truc vachement intéressant...

    V'là qu'un matin je me rendais joyeusement au travail (aka, j'avais mon fessier augustement posé dans le métrokipu) lorsque mon wasin de pallier m'a envoyé un sms très très très intéressant :

    Salut Sonia, dis-moi est-ce que toi aussi t'as payé 850€

    pour qu'ils te changent le garde-manger ?

     

    J'ai pensé dans le dedans de moi-même : Mais What the Fuck avec le garde-manger ???

     

    NB : un garde-manger, comme son nom l'indique, c'est un truc qui ne sert plus à rien, une installation qui donne sur le dehors, et qui avant (aka quand y avait pas encore les frigos) servait de meuble pour conserver les denrées périssables au frais.

    NB 2 : moi, le mien, je l'ai changé lorsque je suis arrivée dans cet appartement y a quelques années. A cause qu'il était un peu vieillot. Je l'ai condamné de l'intérieur, et il me sert désormais de rangement pour les gels douche, et les trucs de la salle de bains. C'est un placard plein jusqu'à la gueule, quoi.

     

     

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     Chouf la beauté de ce bidule ! 

    (qu'on doit garder, sinon y disent que la façade est "dénaturée" LOLILOL)

     

    J'ai renvoyé un sms à mon wasin :

    Je n'ai pas demandé de changement du garde-manger.

    Il sera juste repeint, comme ceux des autres, et c'est compris dans les travaux.

    Donc, je ne peux pas te répondre quant au prix d'un neuf.

     

    C'est là qu'il a écrit :

    Ah ben si... Ils sont en train d'y toucher et de le retirer...

    Moi chuis resté chez moi aujourd'hui passqu'en attendant le remplacement du mien,

    j'ai un gros trou dans la cuisine.

     

    C'est à ce moment-là que j'ai senti jusque dans le métrokipu le gros trou dans ma salle de bains (qu'avant, c'était la cuisine) et c'est là que j'ai estimé que c'était un peu le pomponeau de la pomponette au niveau de la Ouattezefeukerie...

    Ensuite, c'est Marijuana qui m'a téléphoné pour me dire que les z'ouvriers demandaient l'accès à MON appartement pour retirer le garde-manger par l'intérieur... (mais elle a refusé de leur ouvrir à cause que j'étais pas dans la liste des gens qui devaient en avoir un nouveau).

    J'ai donc téléphoné au Cousin Mimine et j'y ai dit d'appeler le GrandArchitecte, passque moi c'était au-dessus de mes forces et que je risquais de dire encore de vilaines choses qui pourraient dépasser ma pensée (faut s'tenir).

    Ça va que Cousin Mimine, il adore prendre ce genre de dossier :)

     

    Et il m'a rappelée pour me dire un autre truc très très intéressant : Ya le GrandArchitecte qui dit qu'il s'est trompé d'appartement. Que c'est pas ton garde-manger à toi qu'il devait changer.

    Mais sans déconner ???

     

    Cousin Mimine, comme il est vraiment trop fort, il a aussi demandé ce qu'il se passait avec ze fucking volet, et également qu'on lui indique les dimensions exactes afin de voir s'il était pas possible de commander plus vite (histoire de rendre service quoi... Même si c'est pas son boulot). 

    Le GrandArchitecte il a dit à Mimine (passque moi j'veux vraiment pas y causer) : Naaaan, mais vous en faites pas M'sieur Mimine... Quand on viendra poser les nouveaux volets, y aura plus d'échafaudages, on passera par l'intérieur de l'appartement.

    Mimine, il a dit : C'est très malin... Ça oblige à une présence ce jour-là, donc un jour de congé à poser, du dérangement. Ce serait tellement plus simple que ce soit fait maintenant, non ?

     

    Bizarrement, semblerait que la procédure se soit miraculeusement accélérée, et on se demande bien pourquoi... Ça c'est simplement passque le surnom de Mimine c'est "The Sticker". Quand il s'occupe d'un truc, il ne lâche jamais.

     

    Alleluiah, Pray the Lord ! (dans l'absolu, tout cela n'est pas bien grave, hein... L'écrire, ça détend !).

     

    Le jour où ce sera terminé : la chouille, la fête, la teuf, j'vous dit...

     

     

     

  • Les entraînements en Course à Pied, pour en arriver au Running.

    Oui oui, la Course à Pied, c'est du Jogging pour le fun, et le Running c'est quand tu t'y mets de façon plus intensive afin de pratiquer des Courses en Compétition (chronométrées, quoi).

    Et plus je pratique, plus je constate que je ne suis pas faite pour le Chrono, et que je ne me prends absolument pas au sérieux (si je voulais courir plus vite, c'est très simple et ça ne tiendrait qu'à moi : je ferais du fractionné).

    Chaipas comment on appelle le fait d'adorer faire du Jogging, autant que de participer à des Courses Officielles en s'en foutant complètement du temps qu'on va mettre ? Aucune idée, j'vais lancer une nouvelle mode ? Cet avis n'engage que moi, et je respecte les gens qui se donnent des objectifs de temps (je les admire, même !).

    Toujours est-il que Running ou Course à Pied : le fait est que j'aime toujours autant ça ! Si je pars : j'arrive (toujours). En combien de temps : je m'en fiche, car l'important est de l'avoir fait !

    J'adore aller aux séances collectives, tout comme me lever le Dimanche à une heure proprement indécente, pour aller m'accrocher un Dossard sur le poitrail au milieu de milliers d'inconnus.

    Ce qui est marrant avec mes articles sur le sujet, c'est que maintenant, figure-toi que l'on m'invite à des events. Et tu sais quoi ? Autant je ne vais pas aux soirées Blogueurs sur des thèmes divers et variés, autant quand il s'agit de courir : ben j'y vais. Cherche pas à comprendre...

     

    Avec Go Sport :

    Ils ont lancé pour un challenge super sympa (vraiment les gars : faut le refaire !).

    Pendant toute une journée, au beau milieu de la Gare de Lyon, ils avaient installé des tapis de course (j'étais jamais monté sur ces bêtes-là...).

    N'importe qui pouvait y participer, du moment qu'il se mettait en tenue de sport (quoi que... J'en ai vu courir en tenue de bureau).

    Le défi : rallier virtuellement un Magasin Go Sport en courant 5, 10 ou 15 minutes.

    J'ai beaucoup aimé courir en face d'un écran connecté géant, traverser les rues de Paris, avec des gens qui se retournent sur ton passage, et au final : arriver dans un Magasin, avec tous les vendeurs qui te félicitent.

    Le Bonus, il y avait distribution de cadals ! Certains repartaient même avec des Baskets Asics :)

    Moi j'ai eu une tenue complète : un super collant de course, avec le tee-shirt technique tout joli et pailleté.

    J'ai dit à la dame que ça aurait été bien de pouvoir courir plus longtemps sur les tapis (juste 15 minutes, c'est frustrant), mais au moins le challenge était accessible à tout le monde. Vivement la prochaine édition !

     

     

    La Noctambule :

    J'peux te dire qu'avec Spike et son p'tit Chinois, depuis 3 mois, on trépignait comme des acariens au salon de la moquette !

    Imagine : la première fois qu'une course de nuit de 10km est organisée en Région Parisienne.

    A chaque fois que des personnes ont souhaité en mettre une en place dans Paris : elle a été annulée au dernier moment... Pour des raisons de sécurité qu'ils disent... Ya des courses de nuit dans tous les pays du monde, sauf en France.

    Là, c'était bien confirmé à Courbevoie/La Défense, et le départ était donné à 21h. Donc ça va, niveau nuit, on y était bien.

    Etant invitée par l'organisation, on a pu bénéficier de l'espace VIP (Merci Irène !), et on a retrouvé les mêmes gens que la Course We Own the Night (c'est Nike, quoi).

     

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    1ère Médaille à Paillettes : j'aime !

     

    Je crois que chuis bien devenue pote avec le mec de Sous le Soleil (qui était encore là en tant que Coach). Après y avoir fait la bise, ya une âme bien intentionnée qui a demandé si c'était lui "qui allait nous chauffer".

    En fait il voulait courir... Mais il est mimi, alors il nous a montré les gestes à faire.

    J'ai répondu : Ouais, ben à part décorer, en fait tu sais à rien ?

    Et on a tous bien rigoulé.

    C'est super déstabilisant de courir la nuit, les repères ne sont vraiment pas les mêmes...

    L'ambiance était géniale ! Tous les habitants étaient à leurs fenêtres ou dans la rue à nous encourager. Le départ était terrible ! Et v'là qu'au 5ème km, une personne lance, depuis son balcon : "Bravoooo ! Vous êtes tous des champions !!!". Je réponds : "Merci Madame !", et je rajoute : "Ou... Monsieur... On ne saura jamais, cela restera un mystère...". C'est là qu'une gonzesse devant moi s'est retournée parce qu'elle était bidonnée, et elle a dit : "Sonia ???". J'ai répondu : "Vi !". C'était Mélodie, une lectrice :)

    L'arrivée se fait dans un stade magnifique que je ne connaissais pas. On était tous bien cuits, et la lectrice avec laquelle je courais a été ravie de battre son record de 1h09 aux 10km (on a fait 1h03).

     

     

     

    L'entraînement où c'est que j'avais peur d'aller...

    Un Vendredi soir, j'avise sur le Site Jogg.in une session de Hulks très intéressante. Y avait marqué : "Séance de reconnaissance de la Côte des Gardes".

    Chaipas comment j'ai fait pour cliquer sur "Participer". Chaipas comment j'ai fait pour me retrouver au milieu de 30 Hulks. 

    C'est ça qui était bien finalement : se joindre à une session où tu sais que tu vas en baver des ronds de chapeaux, mais que t'as pas le choix, c'est bien pour toi, ça va te pousser.

    La Côte des Gardes, c'est le truc qui me terrorisait depuis l'an dernier : une affrosité ignominique et ascendante de 2km de long. La Côte qu'ils mettent dans la Course Paris-Versailles, et qui fait que je n'ai jamais voulu participer à cela.

    Ben tu sais ce qui s'est passé ? Je l'ai fait (et j'ai adoré).

    Les Hulks me disaient : Attention, c'est bientôt... Elle va arriver...

    J'angoissais à fond. Pis je l'ai vue, elle était là devant moi.

    J'ai demandé : Nan mais c'est une blague ? On va vraiment courir là-dessus ?

    Et on a couru dessus (et j'ai aimé).

    Là où on a vraiment été morts de rire, c'est qu'après on s'est tous affalés en rang d'oignon devant le magasin Passion Running (à 30 personnes donc), afin d'essayer les électrodes de récupération qui font bouger tes muscles dans tous les sens.

    Y avait un Hulk adepte de la muscu à-côté de moi, super sympa.
    Les gens s'arrêtaient pour nous demander ce qu'on fabriquait avec les machines Compex et si ça servait à muscler (là, on s'en servait pour la récupération). Et moi, à chaque fois, je répondais : "Mais oui, bien sûr Monsieur, bien sûr Madame, regardez ce jeune homme tout musclé, il a commencé il y a 15 jours. Au départ, c'était un haricot vert, et voyez ce qu'il est devenu en si peu de temps !".
    J'ai adoré cette session !!! 

    Le truc c'est que 2 jours après, par on ne sait quel truchement... Saïmeune-Hulk m'a dit : Tiens, je te donne mon Dossard pour le Paris-Versailles car je ne peux finalement pas y aller à cause que je serai pas là.

     

     

    J'ai pris ça comme un signe, et le dimanche, j'étais toute seule sous la Tour Eiffel au milieu de 26000 Hulks, (avec un "E" à "Simon" sur le Dossard, pour faire genre que je porte un prénom Vintage...). Avec les Kényans, les mecs habillés en Révolutionnaires, portant la culotte rayée, le bonnet Phrygien et tout le merdier ! Et un départ donné par Teddy Riner.

    Ben je l'ai faite cette course ! Drôlement fière j'étais. J'avais juré de mettre moins de 2 heures pour courir ces 16km (avec la Côte des Gardes dedans). Et mon pari a été tenu.

     

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    Le plus dur ? Pas la Côte bizarrement, pas la plaisanterie dans le Cimetière (les connaisseurs savent...). Naaaan, le plus difficile : l'arrivée. Quand t'es complètement cuite, et que tu vois le Château de Versailles devant toi, en tout p'tit. Il faut 1,5km pour franchir la ligne d'arrivée... Sur un faux-plat ascendant... Et le Château reste tout p'tit, et t'as l'impression qu'il va jamais être vraiment devant toi.

    Je te raconte même pas dans quel état je suis arrivée. Je suis tombée sur un collègue, frais comme un gardon (qu'avait pas couru, il venait juste chercher sa femme) : et ben il m'a même pas reconnue !

    Ensuite, j'ai fait un truc que j'avais pas fait depuis 1998 : m'affaler dans le RER comme une grosse crotte.

     

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    "Arrête de courir grand fada ! Cela ne te rapportera jamais rien !"

    Jean Pagnol à Jean Bouin 

     

     

    L'entraînement Michel & Augustin

    Ouais ouais, à la Bananeraie chez les Trublions du Goût qui font des gâteaux !

    Canon de chez canon ! Toujours organisé par Jogg.in (je rappelle que c'est gratuit, et que j'ai présenté le concept ICI).

    Nous étions environ une cinquantaine, et y avait même un Coach en la personne de Thibault de No Pain No Gain (que je peux dire qu'en vrai c'est un Bisounours).

    Ils nous a fait faire une séance de toute bôôôté dans le Bois de Boulogne, et même du fractionné (même pas j'ai hurlé/pleuré/insulté quelqu'un - rayer la mention inutile).

    A la fin, on a tous eu des sacs-cadeaux ! Même qu'ya des gens qui veulent me piquer mon superbe sac-vache. C'est scandaleux.

     

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    La Course 10km Nike Paris-Centre.

    Où c'est que j'avais pas la foi, où c'est que j'étais fatiguée (dormi seulement 5h la veille, et super malade), mais avec le départ donné par le Maître Carl Lewis, himself.

     

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    Crédit Photo : mon amie Zit Zeitoun, qui appelle cela "le sourire de Dieu". 

     

    Tu sais ce que j'ai fait ? Au 9ème km, j'étais à 53 minutes à ma montre chrono. Et : j'en ai eu marre. Pas une histoire de fatigue, juste que j'ai décrété que ça me saoulait. En plein milieu de la Place Vendôme (so chic), j'ai eu mes vapeurs, et j'ai quasiment terminé en marchant.

    C'était la première fois que ça arrivait (faut bien un début à tout). Derrière moi, y avait Cerise en train de faire du coaching mental à Zit Zeitoun qui voulait mourir, là maintenant tout de suite (la seule chose qui l'intéresse dans la Course à Pied : faire son Jogging tous les matins au Parc de la Légion d'Honneur en suivant les fesses des Pompiers - après elle poste des photos intitulées "petits culs" sur Face Book... - Un jour, elle va avoir des problèmes...).

     

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    Bon, y avait quand même un truc drôle dans cette course, c'est quand une jeune excitée avec un vélo a voulu traverser. Le bénévole à-côté lui a fait les gros yeux de l'air de dire "Essaye, et je te promets que t'auras un problème avec moi...".
    Elle trépignait toute seule en hurlant : "Mais y en a trop là !!! Ça finit jamais ? Comment je traverse, moi ?"
    J'ai lancé : "V'nez courir ! Ça vous détendra...  "
    Franchement, comment peut-on être pressée un dimanche à 10h du matin ???

    C'est Zit Zeitoun qui a dit : Laissez tomber, elle doit aller à la Manif pour Tous.

    Blague à part : le parcours était splendide et les tee-shirts techniques noir & vert fluo fournis par Nike, vraiment très jolis (pas de Dossards, nos numéros étaient directement imprimés dessus). Paris qui nous appartient toute une matinée, et courir librement au milieu des plus beaux monuments : ça n'a pas de prix.

     

     

    L'entraînement Portnawak.


    Parfois, on tombe sur un Coach qui a la science infuse (heureusement que ça n'arrive que très rarement). Là, y en a un qui a voulu me faire faire du fractionné sur... 400 mètres...

    Ça faisait longtemps que j'avais pas eu envie de me barrer d'une séance (au final, chuis partie quand même, avec mon Saïmeune-Hulk pour aller courir sur l'Allée des Cygnes).

    On a fait des séances d'accélération progressives sur des tours d'1km (ça, ça allait).
    Mais imposer le fractionné sur 400 mètres à quelqu'un qui n'a pas envie d'en faire ? Sans déconner...

    Il me dit : Oui, mais tu sais - (non je sais pas vu que je suis complètement teubé) - en faisant du fractionné, ton cœur va grossir, et après tu pourras courir un marathon !
    Moi : Ah ouais ? Ben tu sais quoi ? Je crois qu'on peut faire le marathon sans faire de fractionné 
    Lui : Mouais... (genre je voudrais bien voir ça si ça existe).
    Moi : Tu en as la preuve vivante devant toi...
    Lui : ????????? (j'vous jure qu'il s'est retourné pour voir si je ne parlais pas de quelqu'un d'autre)
    Moi : Oui oui, j'te cause bien de moâ. Faut pas se fier aux apparences... 
    Lui : Ouais, ben Bonjour l'état de tes muscles, et la récup' après... Et le mur du Marathonien...
    Moi : Rien de tout cela. Pas vu de mur, je l'ai fait sans m'arrêter une seule fois, et juste 2 jours pour m'en remettre. Nickel.

    *** je crois qu'il me déteste ***   
     
     
     
    L'entraînement où j'ai fait ma Groupie.
     
    Toujours grâce à Jogg.in (et à la Dame qui commercialise la machine à respirer dans laquelle j'ai eue la gourdasserie de m'étouffer...). Enfin !!! J'ai enfin pu voir, toucher mon n'idole : Carmen Oliveras (1ère Française au Marathon de Paris 2013, on s'esscuze...).

    Elle est : adorable (et va p'têt' courir le Canigou avec moi en Août 2015, passqu'elle est gentille et qu'elle est du coin).
     
    J'étais déjà fan d'elle avant, je le suis encore plus maintenant.
     
    Elle a couru avec moi pendant toute la séance, et a conclu : "Toi, tu es un comme un diesel... Il ne faut pas que tu partes vite ou tu te grilles. C'est ce qui a du se passer pour ton 10km de Paris-Centre... Mais une fois que tu es échauffée, tu peux tenir très longtemps en endurance".
     
    Voualà. Enfin quelqu'un qui ne m'embête pas avec le fractionné, et qui m'a juste demandé "Est-ce que tu as pris du plaisir ?".
     
    Top de chez top cette dame ! Respect total (et on a même eu le droit à une séance de renforcement musculaire du tonnerre). 
     
     
     
    La Course Anniversaire : les 20km de Paris.
     
    Tu te rappelles de mon compte-rendu de l'an dernier ? C'est ICI.
    Ben j'ai vécu la Course d'une façon tout à fait différente... C'est vraiment celle où j'ai le plus rigolé jusqu'ici !
     

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    Tout d'abord : j'étais très embêtée d'avoir oublié ma montre, et ai même songé à faire demi-tour afin d'aller la rechercher.

    Et puis... Quelqu'un m'a dit : "Pas grave, tu vas courir à la sensation !"
     
    La rigolade ça a commencé dès le sas de départ, quand Cerise m'a ordonné de retirer mon poncho en plastique et que je lui ai dit que j'allais attraper la mort ! On a continué à se mettre dessus, devant un mec qui ne savait pas si c'était du lard ou du cochon
    "Mais retire-le !"
    "Mais j'peux pas, j'ai froid, merde !"
    "Tu vas te réchauffer en courant !"
    "Carmen Oliveras, elle a dit que j'étais un diesel. J'peux mettre un certain temps avant d'avoir chaud".
    "Et arrache-le ton sac ! Qu'est-ce que tu fais là ?"
    "Je peux pas le déchirer, c'est contre ma religion, ma maman m'a bien élevée : je le plie !"
     

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    Crédit Photo : Martial Denais (vue depuis la Tour Eiffel - environ 26 000 Coureurs)
     
     
    Cerise avait mal quelque part dans ses fondations, je l'ai attendue. Puis, j'ai eu mal au genou, et c'est elle qui m'a attendue. Puis, on a récupéré une Blogueuse adorable qui porte des oreilles de Minnie sur ses baskets, et elle est restée avec nous. 
     

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    A un moment, vers le 12ème, Cerise a dit qu'elle arrêtait et qu'elle allait m'attendre sur la ligne d'arrivée.
    J'ai donc continué toute seule, mais ai constaté : que je m'emmerdais.
     
    Au 15ème, j'ai entendu : "Sonia !!!". En me retournant, j'ai vu que c'était Cerise.
    Tu m'aurais vue... Les larmes aux yeux...
    Dit comme ça, c'est complètement idiot, mais ça faisait comme dans les films de guerre où on croit que le mec est mort et disparu, et en fait, au moment où l'on ne s'y attend pas du tout : on le voit réapparaître tout boitant et avec un bandage sur la tête.
     
    L'entraide des 3 derniers kms, la rigolade généralisée à une bande de filles inconnues super sympas.
     
    Mon ex-collègue 21 fois Marathonienne qui a fait 1km avec moi vers la fin, main dans la main. 
     
    La phrase de Cerise : "Que le Dieu du Cul et le Dieu du Genou soient avec nous !" J'te jure, ils devraient sérieusement réfléchir à nous employer comme animatrices des gens au bout d'leur vie à la fin d'une course...
     
    Ou encore, le très élégant : "Mesdames et Messieurs, voici sous vos yeux ébahis : la petite côte de batard !".
     
    A "courir à la sensation", on a tellement amusé la galerie, qu'il y a une gonzesse qui était morte de rire. Elle a préféré retirer ses écouteurs car nos conneuries la faisaient mieux avancer que sa musique 
     
    Cerise en a même eu un point de côté à force de rigoler...
     
    Elle portait le dossard de ma Collègue (tombée sur le coccyx la semaine d'avant... Je crois qu'il y a vraiment un truc relié au cul avec ce dossard). Les gens disaient : "Allez Ninaaaa !!!", et moi je répondais : "C'est pas son vrai nom, elle a volé son dossard à une dame... En vrai elle s'appelle Cerise. C'est son véritable prénom, et pour une fois elle va pas arriver à l'état de clafoutis !"
     
    Moi à la Blogueuse abandonnée : "Mais en fait, toi, Aline : tu bronzes pas ?", et elle qui répond "Nan, jamais les gens me disent que j'ai bonne mine, c'est frustrant".
    Les gonzesses à-côté s'en sont toujours pas remises... (oui, je sais, on peut avoir la peau noire et bronzée :) ).
     

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    Passage de la Ligne d'Arrivée, où c'est qu'après on s'est auto-congratulées comme des traînées...
     
     
    Au final : j'ai adoré cette course.
    Je pense n'avoir jamais autant rigolé !!!
    (et mine de rien avec nos conneuries à alterner la marche et la course (à un moment, je suis même revenue en arrière chercher Cerise), et ben on a fait quelques minutes de mieux que l'an dernier, alors que demander de plus, hein ?). Là, je peux dire à Carmen Oliveras : Oui, j'ai pris du plaisir...  
     
     
     
    L'entraînement où c'est que j'irai plus.
     
    C'est le Défi BOOST en partenariat avec Adidas. Très à la mode à Paris en ce moment.
    Le concept c'est de se faire des Battles de courses entre quartiers.
    Il y a une Equipe BOOST par exemple à Abbesses, Sentier, Bir-Hakeim, etc. Et chaque équipe a son Chef.
    J'ai pas du tout aimé.
    Les gens sont là pour se tirer la bourre, ça n'est pas du tout convivial, et tout le monde se prend trop sérieux (je ne critique pas, mais ça n'est pas mon état d'esprit).
    Quand je cours en Groupe c'est pour échanger avec les autres Coureurs.
    Là, personne ne se parle, personne ne s'attend. Tout le monde est là : pour faire mieux que son voisin.
     
     
     
    L'entraînement où c'est qu'on a fait le trottoir.
     
    Cette session Jogg.in avec mon p'tit Guillaume, était surréaliste... La semaine précédente, j'en avais fait une magnifique avec Morgane, une lectrice qui court pieds-nus et s'en fiche complètement de ce que l'on peut penser d'elle (respect).
     
    Un coureur est venu accompagné d'un énorme chien blanc de toute bôté, répondant au doux nom de "Good Luck" (le chien, pas le coureur). C'était un chien adepte du Jogging.
     
    Or, par on ne sait quel truchement, dès les 5 premières minutes : v'là qu'il s'est cassé la gueule (le coureur, pas le chien).
     
    Impossible de se relever tout seul, ya 4 Hulks qu'ont fini par porter le coureur, tandis qu'avec une autre fille on s'occupait du chien (qui n'en avait strictement rien à faire, et était juste ravi d'être là).
     
    J'ai demandé au coureur : "Est-ce que tu peux retirer ta chaussure, histoire que l'on voit l'état de ton pied ?".
    Et ensuite, j'ai rajouté : "Peux-tu enlever ta chaussette ? Je vais te verser de l'eau fraîche".
    Il a répondu : "Ben, pour la chaussette, c'est-à-dire que c'est un peu intime... On ne se connaît pas encore assez...".
     
    Au final, l'a bien fallu que l'on trouve un taxi pour que le coureur puisse se rendre aux urgences.
    Mais le plus difficile : un taxi qui accepte, dans sa grande mansuétude et son infinie bonté, de bien vouloir prendre également un chien de 60kgs...
    Tu nous aurais vues à faire le trottoir devant le Musée d'Orsay, en train de guetter les taxis "à grande capacité"...
     
    Ensuite, c'était (sourires charmants) : "Sivouplaît Monsieur le Chauffeur, notre ami est tombé en courant, il doit se rendre à l'hosto..."
    Le Taxi voulait bien (normal).
    Puis (sourires charmants) : "Le souci, c'est que notre ami a un chien" (là : omettre de préciser la taille du chien).
    Le Taxi hésite, puis accepte : "Le chien faut le déposer quelque part ?"
    Nous : "Nan, lui il va très bien, mais ira aussi aux Urgences avec son maître, à cause qu'il a pas sa laisse et qu'on peut pas le garder avec nous".
     
    Imagine juste la tête du chauffeur de Taxi en voyant arriver la Bête du Gévaudan qui est directement allée se vautrer dans son coffre...
    (le coureur va bien, quelques semaines d'arrêt forcé de la course à pied).
     
     
     

    Ah nan, mais j'te jure qu'on rigole, hein !  

     

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  • La sombre affaire des volets.

    Gens, ya des échafaudages sur mon n'immeuble.

    Tu t'en fiche ? T'as bien raison.

    "On va vous ravaler la façade" qu'ils disaient... Note que je ne l'ai pas pris pour moi, et même pas je me suis vexée.

    Et c'est donc ainsi, un beau matin (ou le soir, en rentrant du bureau, je sais plus trop en fait), que j'ai donc découvert que mon immeuble était tout quadrillé de tubulures en tous genres, façon Centre Pompidou.

    En gros : c'était moche. Mais pour ravaler une façade, faut en passer par là.

     

    L'ignominie, ça a commencé, quand j'ai voulu ouvrir mes volets (on était en Juin, il faisait encore jour très tard le soir).

    Et là, note la beauté, installée par un Prix Nobel de l'échafaudage :

     

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    Voilà, tu constates : ça s'ouvre plus (ça va que c'est dans la chambre, et pas dans le salon).

    C'est-à-dire, et pour résumer la chose : même pas on a été prévenus.

    Si le jour du montage des tubulures, t'avais laissé tes volets ouverts : ben tu peux plus les fermer.

    Si tu les avais laissés fermés : ben tu pouvais plus les ouvrir.

    Et cela : pendant des mois (sinon, c'est pas drôle). 

    Donc, chez nous, c'est devenu : le camp de ceux qui les ont ouverts VS ceux qui les ont fermés (je parle des volets).

     

    Les vacances arrivant à grands pas, v'là que je me pose une question existentielle dans le dedans de moi-même : n'importe qui peut monter sur les échafaudages, les appart' vont être faciles d'accès.

    J'ai donc téléphoné au Monsieur du Syndic, la bouche en cœur : Oui, Bonjour, je voulais juste savoir... Ça va rester en place jusqu'à quand cette affaire-là ?

    Il a répondu : Jusqu'à la rentrée.

    J'ai demandé : Et qui a eu la bonne idée lumineuse de faire cette installation avant les vacances ? J'veux dire, sachant qu'en Août y aura personne...

    Il a dit : C'est moi.

    J'ai répondu : Je ne vous félicite pas.

     

    Après je l'ai rappelé... Rapport au fait qu'un samedi matin, j'étais tranquillement chez moi, pas très habillée, et un type se promenait juste devant ma fenêtre.

    J'ai trouvé que c'était déplacé (et je ne m'y attendais pas).

    Ils ont donc juré de ne plus venir le samedi.

    Marijuana, ma Gardienne-chérie, a même déclaré : Le samedi, les gens veulent rester chez eux tout nus. C'est leur droit.

     

    Ceci étant exposé, on s'est tout de même habitués (GAMAN comme disent les Japonais, on accepte son destin).

    Mais le pompon ça a tout de même été le jour où j'ai trouvé un mot épinglé sur ma porte.

    C'était un mot très très intéressant. Dessus, y avait écrit :

    S'il vous plaît Madame, est-ce que vous pouver laissé votre volet ouvert.

    Il faut qu'on le peindre de l'intérieur.

     

    Je suis donc allée voir le chef du chantier, et je lui ai dit : Monsieur, c'est avec grand plaisir que je voudrais bien laisser mon volet ouvert... Mais étant donné que vous avez collé l'échafaudage dessus, même avec la meilleure des volontés, je ne peux rien faire pour vous aider.

    Il a caressé sa p'tite barbichette et a déclaré : mmm... Mouais... C'est pas faux... On n'y avait pas pensé.

     

    En rentrant le soir, j'ai remarqué, comme qui dirait, une couille dans le potage : y avait plus de volet. Mais alors, pudutout. Pas la queue d'un. A la place : une bâche noire.

     

    Je ne m'inquiète pas plus que ça, et le lendemain matin, je vais vouar Marijuana pour y demander qu'est-ce qui s'est passé.

    C'est là qu'elle a eu l'air un peu embêtée ma gardienne...

    Elle a dit : Ben... Comment dire... Ils ont arraché ton volet par l'extérieur... On sait pas trop ce qui s'est passé, mais... Ben... Ils l'ont cassé, et au final, il est tombé dans le jardin de la Taupe de Portugalie.

    J'ai juste répondu : Ah.

    Par chance, que la Taupe n'était pas dans le jardin (imagine le merdier...).

    Marijuana a rajouté : Nan mais c'est de leur faute. Ils vont te remettre un volet neuf.

     

    15 jours plus tard.

    Je me demande : But where is the fucking volet ?

    Toujours pas l'ombre de la queue d'un à l'horizon.

    Et vivre avec une bâche, honnêtement, ya un moment où tu t'en lasses... C'est tellement surfait.

     

    Je rappelle le Monsieur du Syndic, qui là, m'expose une donnée très très intéressante : Ya l'architecte qui veut pas vous payer un nouveau volet. Il dit que celui qui a été cassé était pourri.

    C'est là que j'ai commencé à dire des choses très très vilaines... Et comme quoi que ça n'était pas mon problème (en fait, j'ai pas dit ça aussi poliment), et que c'était super facile de déclarer la mort d'un volet de 7 ans (le pauvre, aucun respect).

    Comme une vile délinquante, chuis allée visionner feu mon ancien volet dans le jardin de la Taupe (note qu'il est toujours à la même place depuis 15 jours) : cassé en 8 parties. Pas pourri du tout. Mais cassé : ça oui (et pas par moi). Passque, j'voudrais pas dire, mais du temps où il était vivant, il s'ouvrait et se fermait sans problème !

     

    L'Architecte a déclaré : Soit elle s'en repaye des nouveaux, soit on lui laisse la bâche, soit on lui remet l'ancien.

    J'ai répondu des choses encore plus vilaines et drôlement impolies.

    Au final, j'ai dit : OK, vous voulez jouer à ça ? Remettez les anciens...

    Ils ont dit que finalement ils pouvaient pas.

    On se demande bien pourquoi ???

     

    Z'inquiétez pas, ya les assurances, toussa toussa.

    Les échafaudages s'en vont cette semaine, et les nouveaux volets (pas payés par moi) seront également posés avant.

    NON MAIS ! 

     

     

  • "Sonia, éleveuse de Marathoniennes" (*) (et des Dossards à gagner !)

    (*) l'expression n'est pas de moi, mais d'Elise (elle se reconnaîtra...).

     

    Petit à petit, à force de vous parler de mon addiction au Running, mine de rien, y en a chez qui l'idée fait son chemin... Sans forcément en parler, sans nécessairement commenter les billets au sujet de la Course à Pied, sans peut-être même s'y intéresser plus que ça.

    C'est peut-être normal, après tout, certains qualifient ce sport "d'égoïste". C'est un travail entre toi & toi-même (avec l'aide de quelques personnes parfois, souvent, ou pas du tout).

    Il y a les moments de doute, la souffrance, l'euphorie, les pleurs, la flemme, le courage, le dépassement de soi, etc.

    Une somme de petites choses qui font qu'au fur et à mesure, parfois, comme moi : on devient complètement accro.

     

    Les 25 Clichés de la Course à Pied (très très drôle, et très très vrai !) 

     

    Et puis un jour, je reçois des messages...

    En voici 3. Complètement différents, mais ayant tous en commun quelque chose : j'ai été extrêmement touchée, et je ne m'y attendais pas.

    (je mets les Dossards à gagner à la fin du billet).

     

    Marie

    "Voilà, je suis officiellement semi-marathonienne"

    Un grand merci Sonia, c'est en te lisant que j'ai compris que c'était possible.

    C'était au Luxembourg, à la frontière allemande. Le parcours est réputé "plat" mais c'est un vrai "faux plat'...

    Sonia, je te l'avais laissé en com' sur ton dernier post - sous mon pseudo . C'est le billet dans lequel tu racontes ton premier marathon qui a causé un "déclic". Tu racontes tout ça d'une façon qui montre ta progression, tes efforts, et c'est surtout ta conclusion qui m'a marquée, quand tu dis "finalement c'est possible", ou quelque chose d'approchant. A force de te lire et de te voir franchir des distances de plus en plus longues, je me suis dit "finalement moi aussi". Je caresse l'idée d'u marathon depuis longtemps mais sans rien faire pour que ça se concrétise - maintenant ça devient une vraie possibilité. Tes billets sont encourageants. 

    Pour la course en elle-même: j'ai passé une semaine "mamie": une sortie le lundi soir de 11.5 km, et plus rien car je craignais les courbatures ou douleurs. La course du lundi soir m'avait un peu endolorie au niveau du genou et des tendons d'Achille, j'ai opté pour le repos complet. je pense que c'était une erreur, la prochaine fois je ferai une sortie le mercredi soir avant une course le samedi ou le dimanche. 

    Pas de sorties le soir, couchée tôt, levée tôt, alimentation à peu près surveillée (pour moi: pas de gluten, pas de lactose), des pâtes ou équivalents les trois jours précédents l'épreuve. Un dîner léger la veille (je garde un très mauvais souvenir de mon dîner de pâtes sans gluten la veille de mon 10 km), un dimanche matin en cuisine histoire de "réveiller la machine" (je ne sais pas pour les autres, mais si je commence ma journée en bouquinant au lit avec un thé, je suis perdue pour la cause...). Pas d'appétit... J'attendais d'avoir faim, ça a fini par des œufs brouillés et une mangue vers 11h30 (je cours d'habitude à jeun, mais là ça me paraissait assez peu raisonnable vue l'heure de départ et la distance). 

    Stress pour récupérer mon dossard car beaucoup de bouchons sur les routes. 

    Puis je me suis préparée, physiquement (équipement) et moralement (j'essaie de méditer avant le départ, de "descendre à l'intérieur"). J'ai écrit sur un petit morceau de papier le nom de ceux pour qui j'allais courir (mon père décédé et ancien coureur, ma nièce qui a un petit ennui de santé et que ça enquiquine) en leur demandant de m'aider. Papier que j'ai glissé entre mes médicaments anti-allergie, dans ma bretelle de soutien-gorge. 

    Je suis descendue vers la ligne de départ, bien sûr incessantes envies de faire pipi, de boire... Il faisait 28°, j'appréhendais la course par une telle chaleur, moi qui m'entraîne à 10-15° ces temps-ci...

    Le départ a été donné, je me suis vite faite dépasser par le troupeau. 

    Vus la chaleur, le soleil, j'ai failli déclarer forfait au deuxième kilomètre.

    Au quatrième je me disais que je pourrais peut-être demander la Croix-Rouge de me ramener en ambulance.

    Au sixième je me suis arrêtée pour baisser ces fichus manchons de contention, qui chauffent plus que des Damart (je sais quoi mettre quand j'aurai froid aux pieds l'hiver dans mon lit). 

    J'ai marché, maudit le soleil, bu à tous les ravitaillements (je ne bois pas normalement sur 10 km), pris une douche toute habillée sous le portique. J'ai couru, râlé, sué, pleuré, maudit le ciel et tous les enfers. 

    J'ai atteint les 10,5 et le portail de demi-tour.

    Marché jusqu'au 11ème kilomètre. Bu, couru, marché.

    Au 12ème je me suis dit que j'avais jamais fait une telle distance de toute ma vie, et que j'allais aller chercher le reste. 

    Jusqu'au 15ème kilomètre ça a été. Puis j'ai marché, couru, bu, pleuré, etc... J'ai envoyé gentiment promener la Croix-Rouge, la Fédération et toutes les voitures-balais qui me disaient "vous arrêtez ? On vous ramène ?". Et moi de leur dire "jamais ! On se revoit après la ligne d'arrivée". Curieusement, leur proposition d'abandonner m'ont dopée. 

    Au 18ème j'ai rattrapé un monsieur qui trottinait gaiement devant moi, marchant, trottinant, marchant... Je l'ai remercié d'être là pour me donner le courage de continuer, il m'a dit "alors je vais m'accrocher pour vous" - et il s'est remis à courir. Puis à marcher. Puis à courir.

    Au kilomètre 19, il y a eu une chouette chanson dans mon Ipod, j'ai repris la course.

    Au kilomètre 20 un copain est venu me chercher - en courant. Plus possible de m'arrêter, de marcher - c'est en courant que j'ai franchi la ligne. 

    J'ai pleuré en la franchissant, émue d'avoir relevé le défi.

    Oui, j'ai mis 2h56, oui, j'étais avant-dernière, mais bon sang, je l'ai fait. Malgré tous ceux qui me disaient que c'était impossible, trop ambitieux, que je manquais d'entraînement (ce qui est vrai), que j'allais me blesser (non), etc. 

    Alors oui, j'ai eu mal, j'ai voulu abandonner, c'était dur, c'était long, il faisait chaud, il y a eu des malaises, des forfaits, des abandons... Mais pas moi. Et mes larmes à l'arrivée, c'était la fierté et le bonheur à l'état pur, parce que c'était la plus belle des victoire; la mienne, sur moi-même.

    Tout a commencé par une sortie de 3 kilomètres...

    Sonia : oui, tes billets courses, ça marche ! Et j'ai toujours hâte d'en lire un. Si tu veux te servir de mon billet chez toi, avec plaisir. 

     

     

    Céline

    Alors je l'ai fait... J'ai fait deux erreurs de débutante: premier tour de 10km trop vite, je me suis cramée... À 16km j'avais plus rien, plus de jambes, et ces murs de 2km en plein cagnard, j'y ai laissé mes tripes... J'ai fini au mental, j'ai mal géré mon hydratation (ma casquette était blanche de sel en arrivant), j'ai passé le portique à 2h18 sur mon chrono. En larmes. Humilité de se croire meilleure que l'on est, fierté d'avoir relevé le défi. 

    Je vais raconter, maintenant que c'est posé, ce semi-marathon. 
    Déjà, j'ai repris la course à pied fin avril, j'ai fait un premier 10 km le 1er août où j'ai tenu mes objectifs, un 10 en une heure.
    Puis je me suis testée sur plusieurs longues sorties, ça allait, j'étais bien... J'ai arrêté de fumer le 20 août. J'ai gagné 30 secondes sur le 1000 mètres, descendant régulièrement à 5'45 du kilomètre lors de mes sorties 10.

    C'est donc avec tout ce bagage que je m'inscris donc pour le semi-marathon de Toulon. Du semi, j'en ai déjà fait, un, à Dakar, il y a 4 ans et demi, j'étais supra entraînée. Mais c'était il y a 4 ans et demi...

    Je pars confiante. Mais vraiment. Un semi ouais ça va tranquille, la blasitude de la fille. Je prépare mes affaires, depuis des semaines je sais que ce semi sera pour Alice, un ange qui nous a quitté le mois dernier, une jeune fille que j'ai eu la chance de rencontrer et dont je garde le souvenir d'une joie de vivre débordante et une beauté à couper le souffle... Petite Alice, je courrai pour toi !!

    Jour du départ. Je fanfaronne avec mon ami Thierry, ouais je le tiens en 2h05 le semi... 

    Premiers 10. J'ai des ailes sous les semelles. Je snobe les ravitos, en autonomie avec mon CamelBak. Je m'enferme dans ma bulle avec mon iPod. En gros je suis en mode connasse. Une côte de 2km ? Je pousse dedans. Une descente ? Bras spaghetti et je réamorce en puissance. Je CROIS que je fais un entrainement de 10. Mon corps le croit. Mon esprit le croit. 

    Je passe les 10 en moins d'une heure, calcul rapide, ouais ça fait le semi en 2h08, haha je tiens mon objectif, trop bien !!! J'ai un melon pas possible. Je double je double et ça me galvanise.

    A 10km les 3/4 des gens s'arrêtent (c'était un 10 et semi), je me retrouve avec d'autres pointures...

    Ok. 11, 12, ça déroule, ça déroule c'est ombragé, c'est du plat. Ravito du 14. Je déboite les écouteurs, je m'arrête au stand. Tiens, des vrais gens qui me parlent. "Bon courage ! C'est super !" Ouais ouais, 14 ça va, déjà fait, je suis laaaaarge dans mes temps. Je snobe les fruits secs. 

    15, je réattaque la côte une seconde fois. Je l'ai faite tout à l'heure, c'est bon !! Ouais, sauf que j'ai pas assez bu. Ma solution électrolytique à wattmille boules, elle est toujours dans le Camelbak. Je bois. Beaucoup. Trop. J'ai envie de vomir.

    16. Je n'ai plus de jambes. Je continue de monter. je bois encore (mais POURQUOI n'y a t'il pas de putains de ravitos !! je veux voir des vrais gens, qu'on m'aide !!!!). Le soleil est brûlant. Mon lycra est brûlant. Je pense (véridique) à la différine qui doit brûler mes joues car je n'ai pas mis assez de crème solaire... J'ai la bouche sèche. 

    17. Je sors une barre énergétique. Je mange en courant. Ça me coupe le souffle. Le paysage est sublime mais je ne l'apprécie pas... Je suis brûlée par le soleil, déshydratée, cramée, je dévisse complètement. Comme en escalade. Je tombe de moi-même, de mon piédestal...

    18... Je marche. Je me fais doubler par toutes les dames que j'ai snobées tout à l'heure. Une reste à ma hauteur et m'encourage. J'ai les larmes plein les yeux. Je pense à la douce Alice, je vois son visage, son sourire...Courir pour Alice, courir pour Alice, courir pour Alice... 

    Je n'ai aucun souvenir du 19eme kilomètre. Je me rappelle juste du panneau 20 au détour d'un virage.

    20. Je reprends la course. Je REPRENDS LA COURSE, BORDEL. Je me pousse. Les jalonneurs m'applaudissent. Je sors mes tripes et mes boyaux, je pose mes couilles sur la table. J'y vais, bordel, j'y vais, je vais le passer, le portique.

    21. Tout le monde crie. C'est la fin. Je me pousse en dehors de moi même. Je vois le portique au bout. J'attaque la dernière ligne droite, A FOND. Je pleure. Je pleure comme un gros bébé qui appelle sa maman... Je le passe, le portique, en larmes, trempée, brûlée, en souffrance... Je m'effondre sur une chaise pour enlever ma puce. De l'eau, de l'eau, de l'eau... Je récupère mes esprits... je pèse mon sac, je n'ai pas bu la moitié de ma boisson. J'ai enchaîné les erreurs. Je me suis pris pour une autre personne. Je ne suis pas restée moi même. Mais, à trop vouloir essayer d'être quelqu'un d'autre, on en oublie qu'ils sont tous déjà pris... Voilà la leçon que j'en tire. Sois humble. Toujours. Tout le temps.

    En tout cas j'ai énormément appris sur moi, sur ce que je peux donner, en gros je me sens comme transcendée, et j'ai été touchée par la grâce de l'ange pour lequel j'ai couru . 

    L'humilité c'est la leçon que j'en tire : tu vas au bout de toi même et tu apprends juste à te taire et à progresser. L'esbroufe c'est pour ceux qui restent dans leur canapé.

    Franchement, y'avait deux personnes qui ont couru ce semi, une prétentieuse sur le premier 10, et moi sur le deuxième.

    Mon papa a commenté sur mon mur FB "la prochaine fois fais-le en 2h"... On comprend pourquoi j'étais pas contente de mon temps. J'ai été élevée dans l'optique de toujours, toujours faire mieux. La course est thérapeutique, parce qu'on ne peut pas se renier et croire qu'on va être quelqu'un d'autre. On est juste face à soi même. Tout seul. Puis je m'arrête là parce que je vais pleurer.

    En tout cas la course, pour moi c'est une vraie thérapie. J'ai eu un premier semestre 2014 catastrophique sur tous les plans (professionnel, privé, santé, tout est parti en live dans ma vie) et j'ai tout raccommodé à coup de kilomètres avalés... Je crois que j'ai vraiment trouvé MON sport, ma thérapie, sans doute moi-même aussi !

    Mon mari a dit : "comment mange t'on un éléphant ? Bouchée par bouchée". Voilà.

     

     

    Bouba

    Bonsoir Sonia,

    Aujourd’hui je voudrais t’adresser un grand merci. Il y a 6 mois, je me suis dit que moi aussi, je pouvais me bouger physiquement. En juin, je courais 5km et j’étais heureuse. 
    Puis je me suis lancé un défi. 

    Et juillet, j’ai couru plus longtemps.
    En août, j’ai couru plus vite. 
    En septembre, je me suis préparée.

    Et dimanche, j’ai couru le Paris-Versailles. Et je l’ai terminé, avec le meilleur temps que je n’aurai jamais pu imaginer.

    Un grand merci à toi, de partager ta passion, tes interrogations, ton parcours – ça m’a vraiment encouragée, et décomplexée face aux « Hulks » de la course. J’ai bien couru, et je me suis amusée – j’ai hâte de continuer !

    Donc merci à toi, et bonne continuation pour la suite !

    (ELLE L'A FAIT EN 1h31 LA GAMINE !!!)

     

     

    Les 3 gonzesses, je voudrais juste vous dire que je ressens une de ces fierté pour vous !!!

    U Rock, girls !

     

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    Et ces Dossards à gagner ?

    Ben voilà, c'est juste histoire de te dire que oui c'est possible (voir les preuves plus haut).

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    Grâce à Baume du Tigre, dont j'ai déjà dit le plus grand bien ICI, la dame qui est la représentante officielle en France est tombée sur mon billet à ce propos, et voudrait donc me remercier en offrant 2 Dossards pour... LE MARATHON DU BEAUJOLAIS ! (ils sont partenaires).

    Alooooooooooors, ne tremble pas... Ce sont 2 Dossards pour la course de ton choix :

    - Le Marathon (42,195 km)

    - Le Semi-Marathon (21 km)

    - Le 12 km

     

    Cela se déroulera le Samedi 22 Novembre 2014. Toutes les arrivées se font à Villefranche-sur-Saône.

    Quant à moi, je ne pourrai malheureusement pas y aller pour cause d'autres engagements.

    Mais que tu sois dans la région du Beaujolais/Rhône-Lyon (ou pas), je ne peux que t'encourager vivement à aller vivre ce moment très très sympa !

    D'après les photos, ça a l'air bien cool :)

     

    Les gagnants disposeront d'un accès "VIP" à la tente Baume du Tigre :)

    Aka, qu'ils pourront s'y restaurer et bouare en toute tranquillité, avant & après la course. Il sera également possible d'y déposer ses affaires (ce qui est plus pratique que d'aller faire la queue ailleurs). 

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    Si tu participes au Concours, fais juste (s'te plaît) en sorte de bien vérifier que tu seras disponible à la date indiquée, que tu as checké les histoires de billets de train et d'hébergement (non offerts).

     

     

    Edit : le Concours est clôturé.

    Les gagnants sont "Boire ou Courir" & "Tortue Trail".