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  • Ma Voisine, cette crotte céleste.

    Où c’est qu’on en était les gens ?

    Ah ouais, à quand Madame de Mon Cul sur la Commode a voulu m’électriser avec son ampoule…

    Bon, alors v’là que j’étais chez moi à reprendre mes esprits (traduction : je continuais à mater « Drop Dead Diva », et je m’apprêtais à rempiler sur « Nurse Jackie »).

     

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    Soudainement, ça sonne à la porte.

    J’me dis dans le dedans de moi-même que si c’est encore Madame de Mon Cul sur la Commode je la déboite.

    J’ouvre.

    C’était pire que tout.

    Là, matérialisée devant mes yeux, tel un ectoplasme et en provenance directe du rez-de-chaussée : la Taupe de Portugalie.

    J’ai vérifié que c’était bien elle car elle me semblait toute momifiée et plastifiée, et oui c’était bien elle.


    D’ailleurs, tu sais comment que je la reconnais ?

    Ben c’est simple : été comme hiver, elle porte jupe, avec les jambes nues.

    Enfin… Quand je parle de jambes nues je me comprends hein… Vu le kilomètres de poils visibles à l’œil nu et qui lui tapissent le mollet dans le genre moquette murale, je crois qu’elle risque pas de prendre froid. Et l’été en pleine canicule, je préfère même pas y penser (ou alors elle fait des tresses, je ne vois plus que ça).

     

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    Le fait est qu’elle ressemblait à une statue du Musée Grévin (traduction : elle avait pas l’air contente du tout), et apparemment c’était à cause du petit sac en plastique qu’elle tenait dans les mains.

     

    Moi (aimable) : C’est pour quoi ? Je fais pas le café.

    Elle : Je crois que c’est à vous !

     

    Là, elle me tend le sac.

     

    Je dis : C’est qu’est-ce que c’est ?

    Elle : Je vous laisse regarder.

     

     

    J’ouvre.

     

    Ami lecteur et velu, sais-tu ce qu’il y avait en offrande ?

     

    Un étron.

    Oui.

     

    Une crotte quoi.

     

    Je hurle : Mais ça va vraiment pas dans votre tête, vous z'êtes vraiment pas terminée !!!

    Elle : C’est à vot’ chien et c’était devant la porte d’entrée du bâtiment.

    Moi : Alors là, c’est impossible. Je la surveille et elle n’a jamais fait ses besoins dans la cour. Je vous rappelle que je suis une femme du monde moi !

     

    Et là, ya une vision d’horreur qui m’est venue à l’esprit.

    Je l’ai imaginée à 4 pattes en train de ramasser la crotte (avec une petite cuillère va savoir… Venant d’elle plus rien ne m’étonne) et de déposer délicatement la chose fumante dans un sac Picard.

     

    J’ai rétorqué (pas aimable du tout) : Vous avez l’habitude de jouer avec le caca vous hein ? Faut croire que ça vous éclate. Vous savez qu’il y a un nom pour vot’ pathologie ?

     

    Elle hurle : Mais il n’y a qu’un seul chien dans la résidence, et c’est le votre ! Donc ça ne peut venir que de là !

    Moi (calme) : Et ben là, vous vous touchez gravement. Passque voyez-vous, je n’identifie pas cet étron. Mon chien ne mange que des croquettes spéciales, d’où popos spéciaux. Et CA c’est pas à elle.

    Elle : Alors à qui ça peut être ?

    Moi : A vous ! On commence à avoir l’habitude ici vous savez… Et je crois que c’est pas trop le moment de me faire chier (si je puis dire) vu que la wasine du dessous vient de présentement essayer d’effectuer un remake de Claude François sur MA gueule !

     

    Sur ce, j’ai claqué ma porte dans son nez (en lui rendant le sac).

     

    Mais cette prostituée me l’a laissé sur le  paillasson…

     

    Et tu sais ce qu’elle m’a fait cette truie le lendemain ?

    Nan mais j’te jure que je vais finir par organiser une expédition punitive pour aller la raser de force hein !

     

    Ben v’là que j’étais dans l’ascenseur de chez moi.

    Et là, v’là que ce diabolique engin de malheur s’arrête.

    Entre le 1er étage et le rez-de-chaussée.

     

     

    Evidemment, les portes elles s’ouvrent pas hein.

    J’appuie sur le bouton d’urgence.

    Il marchait pas (chuis tombée sur l’horloge parlante Italienne).

    NB : penser à insulter les services de l’ascenseur.

     

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    Evidemment, j’avais pas mon portable sur moi.

    Donc j’me mets à taper sur les portes en criant : Youhou les gens, chuis coincée, venez m’aider !

     

    Ben je te le donne en mille, qui qu’est sorti de son antre en 3 secondes ? La Taupe !

     

    Vu que c’est un ascenseur tout transparent, elle a bien vu que c’était ma gueule dedans.

    Elle m’a regardée (j’ai cru qu’elle allait me lancer des cacahuètes).

    Et elle est rentrée chez elle.

     

    J’ai braillé gentiment : Dites, ça vous trouerait le fondement d’appeler les réparateurs ?

    Elle (derrière sa porte) : Non. C’est un numéro en 08.

    Moi : Pute ! (oui j’ai vraiment dit ça. J’assume).

     

    Finalement, je m’apprêtais à passer le restant de la journée dans cet  ascenseur quand par miracle ma concierge est arrivée.

    D'où dialogue surréaliste :

    Elle : Ben Sonia, qu'est-ce que tu fais là ?

    Moi : J'attends le bus.


     



     

    Aux dernières nouvelles il est toujours question que la Taupe porte plainte conte moi (ce que j'attends avec joie, bonheur et délectation à l'idée d'aller esspliquer mon cas à la Maréchaussée)

     

     

     

     

     

  • A ton avis, faut que je déménage ???

    Je t'essplique mon gnou...

    Jusqu'ici, je me dis dans le dedans de moi-même : j'ai opté pour l'habitation en appartement dans une grande ville, DONC je dois subir le voisinage.

     

     

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    Merci à la lectrice qui m'a envoyé cette délicieuse illustration...

     


    Mais là ça atteint un niveau d'athlète j'te jure !

    Le dernier recours qu'il me reste c'est :

    - Soit faire appel à Henri Lecomte pour qu'il vienne faire le médiateur.

    - Soit déménager dans une yourte.

     

    Jusqu'ici j'en plaisante, mais aujourd'hui moi je dis que c'est pu du tout possible de cohabiter avec des abrutis !

    Atta, je t'essplique et tu vas comprendre pourquoi que je m'excite.

    Pourtant ça avait commencé mignon...

     

     

    ACTE 1 : Où Madame de Mon Cul sur la Commode a décidé de me tuer.

     

    V'là qu'un soir j'étais chez moi en train de manger des Fraises Tagada devant la Saison 2 de Drop Dead Diva, quand ça a sonné à ma porte.

    J'ouvre, et là devant moi (ou plutôt à hauteur de genoux) : Madame de Mon Cul sur la Commode en pantalon vert pomme et col roulé orange, sa chevalière à l'annulaire, les naseaux frémissants, et un air de décomposition avancée sur sa tronche.

     

    Elle me dit : Mademoiselle de Bencouscous, c'est affreux !

    Moi : Qué pasa ? La Taupe de Portugalie est malencontreusement décédée ?

    Elle : Nan. Je n'ai plus de lumière.

    Moi : Ben chez moi y en a... Z'avez qu'à vérifier vot' disjoncteur, çui qu'est électrique, pas çui qu'est dans vot' tête !

    Elle (implorante) : Vous pourriez venir regarder ?

     

    Bon.

    Admettons.

    D'autant que ces derniers temps, elle et moi on en est arrivées à un niveau d'entente assez cordial.

    Traduction : je ne l'insulte plus.

     

     

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    Et ben, toi lecteur, sais-tu pourquoi cette chose a osé me déranger devant le Juge Paula Abdul ???

     

    Pour remplacer une ampoule.

    Oui.

     

    Elle me demande : vot' Cousin Mimine il est pas là ?

    Moi (aimable) : nan.

    Elle : il est où ?

    Moi : DTC. A 1000 km de vous.

     

     

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    En fait, elle était en train de lire son oeuvre favorite : "La vie de Jean-Paul II", quand sa lampe de chevet a grillée...

    Elle me dit : j'arrive pas à la changer, sinon je vous aurais pas dérangée hein...

    Moi (très aimable) : pensez bien, je me doute...

     

    Mais c'est quand j'ai vu la lampe de chevet que j'ai commencé à blémir.

    Imagine un truc improbable datant au moins du temps où ma grand-mère vendait du beurre aux Allemands, accroché au mur par un fil bizarre.

    Elle me tend une énorme ampoule JAUNE (du type de celles qu'on met dans les bouates de night).

    Je prends la chose et la regarde d'un air dubitatif : euh, c'est pas le bon format. Ca m'étonne pas que vous arriviez pas à l'insérer dedans.

    Elle (catégorique) : SI ! C'est la même que celle qu'a grillée. Et maintenant j'peux pu lire...

     

    Bon.

    Admettons.


    J'insère la chose.

    La chose veut pas.

     

    Je dis : ça rentre pas.

    Elle me dit : c'est obligé que ça rentre.

     

    Et là, au moment où j'allais dire que vu l'âge de la lampe, c'était plutôt ça qu'il fallait changer, et ben il s'est passé un truc incroyable !

     

    Ca a fait bzouip bzouiiiip BZOUIIIIIIP, ya eu un genre de flash comme si que le soleil venait de s'écrouler.

    J'ai soudainement trouvé que Madame de Mon Cul sur la Commode était une personne de très grande beauté, et POUF !

    Plus rien.

    Nada.

    Me demande pas ce qui s'est passé entre le moment où j'ai pris un coup de jus phénoménal et le moment où j'ai senti que l'on me filait une baffe.

    Non, je ne veux pas savoir ce qu'elle a fait de moi (beurk).

     

    Toujours est-il que :

    - la grosse ampoule jaune et moche, et ben elle était dans mes mains et cassée.

    - les fils de la lampe préhistorique, et ben ils étaient tous noirs.

    - ça sentait un peu le porcinet grillé dans la pièce.

    - j'étais pas du tout contente de constater que mon fondement était posé sur le lit de Madame de Mon Cul sur la Commode (j'veux dire que je me serais bien gardée d'en arriver à un tel niveau d'intimité).

     

     

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    Et ben tu sais ce qu'elle me sort cette truie céleste ???

    "A cause de vous, j'ai plus de lampe de chevet et vous avez cassé mon ampoule de rechange !"

     

    Nan mais paye ta bonté envers ton prochain tiens !

     

    Vu sa tête, elle était à deux doigts de me réclamer le remboursement de sa bouse électrique. Je l'ai senti.

    Mais je lui ai lancé mon regard n°297 (çui qui est très noir et qui veut dire "vaut mieux pas que tu me parles ou je vais m'énerver").

     

    Je suis donc remontée chez moi, et c'est là qu'est entrée en scène : la Taupe de Portugalie (qu'avait été exceptionnellement ressortie du saloir pour l'occasion).

     

     

     

    A SUIVRE...

     

     

     

     

  • J’ai posé pour un photographe.

    Peuple,

    Ouais, je t’ai abandonné ces derniers temps mais je pouvais point écrire tu comprends.

    Et poster un billet sans avoir le temps matériel de vous répondre individuellement et ben j’aime pas. Donc quand je peux pas, et ben je fais pas !


    Ceci étant exposé, passons donc à ma note du jour.

     

    Tout a a commencé quand je suis tombée sur cette magnifique photo de ma coupine Eve (cette gourdasse qui vit là-bas dans le Grand Est rugueux et qui tient une boutique qui déchire sa mère).

     

     

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    Elle m’a dit que c’était pour un vachement sympa projet artistique qui s’appelle « Portraits de Blogueuses ». Donc, j’ai été y faire un tour et j’ai mourru.

    Nan mais vise-moi un peu ces photos de tuerie !

     

     

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    Ensuite, j’ai juste reçu un mail de la part de Tode le Photographe qui disait tout simplement :

    « Sonia, je viens de lire ton blog. Il faut qu’on parle ! ».

    J’ai juste répondu : « Par tous les Dieux du Gloss ! ».

    Alors, d’abord Tode il fait ça bien : il veut te rencontrer (c’est comme un entretien d’embauche et tu peux être recalé après en fait).

    Donc, je me suis pointée la gueule enfarinée au Starbucks et au début j’ai été très sage, une vraie bonne petite fille (l’était hors de question que l’on me recale tu comprends).

    Pis comme on dit, ya un moment où le naturel reprend le dessus…

    Tode il m’a esspliqué : « La photo doit refléter ton Blog et ta personnalité ».

    J’ai dit : « Ah ouais… Donc faut insérer : le Japon, la Taupe de Portugalie, Maya de Bencouscous, Cousin Mimine, mon côté Snob de pacotille, et aussi mon coté beauf ».

    Il a répondu : « Ca va être compliqué de tout mettre. Faut faire un choix dans la laïfe tu sais ? »

    Moi : « no way, j’veux tout mon univers sur la photo ! »

    Ben tu sais quoi ? Je crois qu’il m’a trouvée très sympathique (sauf quand j’ai commencé à dauber. Les garçons c’est pas fait comme nous, ça aime pas trop putifier. C’est chiant les garçons).

     

    Pis je pense qu'il a accepté que je fasse le projet quand je lui ai dit que Maya de Bencouscous venait des mêmes z'îles que lui, là-bas aux Antillies...

    Et je crois qu'il a bien aimé mes moulinets de bras quand j'ai braillé !: "Ah mais nan, je veux pas de maquilleuse ! Je ne supporte pas que quelqu'un d'autre que moi me maquille !".


    Au départ, il était décidé que je pose devant la porte de chez moi après écrit à la peinture rose dessus : « ici vit la Taupe de Portugalie ».

    J’aurais porté une perruque rose (pour le côté Manga).

    Et ben finalement, on n’a pas du tout fait ça…


    Tout simplement passque j’avais commandé une perruque rose « Crazy Horse » sur le Net, et que les gens qui sont dans ma tête se sont gourrés et ont commandé une perruque « Françoise Hardy » à la place.

    Et aussi passque j’ai essayé d’esspliquer au mec du Bricolex que je voulais une peinture rose pour peindre ma porte d’entrée, mais qu’il fallait qu’elle puisse disparaître par la suite.

    Il  m’a prise pour une folle car il a cru que je me prenais pour Houdini le Magicien, et que je voulais escamoter ma porte blindée en fait.


    Du coup, on a fait 3 séries.

    Je te laisse en découvrir 2 ci-dessous comme un Teaser.

     

     

     

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    Pour la 3ème, c’est top-secret et je ne peux pas en parler avant l’expo (que je sais pas quand ça va être exactement).

    Mais je peux juste te dire qu’elle va déchirer… La mise en scène très « grand siècle » est complètement différente des deux autres.

    Je remercie Tode et son assistante Manon (qui a du enlever les crottes de colombe).


    NB : t'en fais pas, j'ai bien conscience que ce billet est fortement égocentrique et narcissique :)))

     


     

     

    Ma Chronique dans GRAZIA est ICI

    (Le Bar à Brushing)

     

     

     

     

     

  • Niveau Voisins, à Marseille : c'est pire !

    Gens,

    Que ce soit bien clair, je crois qu'une conspiration internationale et complotique s'est regroupée contre ma face afin de me présenter à chaque fois que je me trouve quelque part un être maléfique. J'ai nommé : le Voisin.

    Esspliquez-moi pourquoi samedi dernier, alors qu'on était tranquillement en train de gentiment se tartiner la face entre coupines, je suis encore tombée sur un Voisin-vilain ?

    Donc, v'là que j'ouvre la porte et je tombe sur un truc de sexe masculin, vêtu d'un tee-shirt marcel, et d'un âge assez approximatif.

    Il me dit : Té ! Vous z'êtes pas un peu fadas ??? 

    Moi : Plaît-il ?

    Et là, il s'est mis à faire un tas de moulinets de bras de toute beauté (dommage, ma coupine Caro, grande détentrice du concept initial était partie).


    En  fait, il se trouve que la sonnette de l'interphone était cassée voyez-vous.

    Donc, Justine a accroché un panneau dans l'entrée de l'immeuble, avec marqué dessus : 

    "Pour le Beauty Seminar, inutile de sonner.

    Veuillez monter directement au 4ème".

     

    Et vu qu'on avait convoqué très exactement 33 gonzesses en 3 séances, et ben ça a fait comme qui dirait un peu de bruit...

     

     

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    Pourtant, on était très sages et assises !

     


    Le Monsieur il a dit : C'est inadmissible que vous organisiez un Séminaire chez vous ! J'ai VU votre affiche dans l'entrée hein ! Et d'abord, elle est où cette Justine ?

    Moi : Elle est présentement en train de faire caca. Je peux vous aider ?

    Lui (de couleur orange vif) : Les Séminaires, ça se fait  dans les hôtels !

    Moi : Alors là mon p'tit bonhomme, vous vous touchez gravement, passque c'est pas un Séminaire comme vous croyez. C'est une réunion entre coupines, on mange des gâteaux et on se tartine de crèmes. Vous voulez venir ?

    Là, ya Justine qu'est sortie des toualettes et qui a juste dit très noblement au voisin (geste) : Partez !

    Je l'ai vraiment trouvée très digne sur ce coup-là tu sais ?

     

    Chuis allée m'en griller une sur le balcon et discuter de la pertinence d'établir une Thèse : "Du Voisin-crétin à travers les régions".

    C'est là que je sais plus qui a lancé l'idée suivante : faire comme si qu'on était réunies afin de tourner un film de genre pas pour les enfants...

    Ben ouais... Vu que not' balcon donnait sur celui du Voisin-vilain.


    J'ai braillé : Tout le monde est en string ?

    Une Gonzesse : Oui, chuis chaude comme une barraque à frites !

    Une autre : On prend le chien j'espère ?

    Moi : Té, évidemment, c'te question ! Ca tourne !

     

    Mais Yukari qu'est toujours super professionnelle,  elle a dit que ça serait bien de continuer le Beauty-Seminar.

    D'ailleurs, si tu veux lire des comptes-rendus, c'est LA, LA et LA.

     

    C'est à ce moment précis que ça a re-sonné à la porte.

    Et, vision d'horreur absolue : la Femme du Voisin.

    Seulement, cette fois-ci c'est la soeur de Marjorie qu'a répondu. Et elles se sont mises à parler un langage absolument délicieux et chatoyant...

    La Voisine-vilaine : On n'en peut plus ! C'est interdit de marcher avec des talons chez soi !

    La soeur de Marjorie : Mais qu'est-ce que vous m'emboucanez là ??? C'est l'après-midi !

    La Voisine-vilaine : Té, je vais appeler la Maréchaussée !

    La soeur de Marjorie : Mais Peuchère ! Vous avez qu'à les appeler, de toutes façons ils viendront pas, ya une manif' sur le Vieux-Port ! C'est déconné franchement ! (ouais, avec un "é", c'est là que ça prend tout son sens, et ils disent comme ça là-bas).

    Et après, j'ai pas tout saisi, mais il était vaguement question de comme quoi elle comptait lui faire pipi dessus avec une paille de 15 mètres...


    Moi je me suis sentie un peu gênée, alors je suis allée voir Justine en y disant que tout ça c'était un peu de ma faute...

    Elle a rigoulé et a dit : Meuh nan, t'en fais pas. Ils sont tous fadas dans cet immeuble ! La dernière fois, c'est la voisine du dessus qu'a fait caca dans l'escalier...

    J'ai répondu : Nan ? Toi aussi ? Dans mes bras, ma soeur d'étrons !!!

    En plus, Justine elle a acheté un autre appartement ailleurs, et où ya pas de voisins (oui, les miracles existent !).

     

    Sur ces entrefaits, on a super bien terminé la journée.

    A 18h, on s'est ouvert une bouteille de cidre (bien frais, bien agréable). D'ailleurs, c'est à ce moment-là que le Cousin Mimine a téléphoné pour la 10ème fois de la journée, et il a été super choqué d'apprendre qu'on n'était pas au Pastis...

    Ya une fille qui m'a demandé : Mais t'as pas chaud avec tes bottes avé ce temps-là Peuchère ? Moi, quand il fait chaud comme aujourd'hui, si je porte pas des chaussures légères, je fais du jus !

    J'ai trouvé cette expression tout bonnement merveilleuse.

     

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    On a terminé de gravement se baffrer. Faut dire qu'ells plaisantent pas les Marseillaises quand on leur dit que "si elles veulent, elles peuvent ramener un gâteau".

    Y avait des cakes salés, du fondant au chocolat fait-maison, des tartes de toutes sortes, des fruits du jardin, du saucisson-sa-mère, et même des cupcakes !

     

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    Et je termine par l'intervention de la délicieuse Reiko, Japonienne de son état qui nous a fait une cérémonie du thé et qui nous a appris un truc incroyable : le thé vert, si on l'infuse dans de l'eau froide, il perd son côté amer et on peut le boire toute la journée, ça nous empêchera pas de faire dodo (la théine, c'est quand on met de l'eau chaude).

    Ca m'a trop rappelé la Japonie et les bouteilles que j'achetais dans les distributeurs.

    Et si tu récupères les feuilles de thé, tu peux te masser la corne des pieds ou les coudes avec !

    Sa boutique "Massilia Bleue" est ICI (et moi je dis qu'il faut faire marcher le petit commerce quand c'est d'aussi bonne qualité).

     

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    Inutile de te dire que Maya de Bencouscous m'a encore pondu un magnifique étron en plein milieu de la Gare Saint-Charles (chaipas ce qu'elle a en ce moment à me fout' la honte comme ça partout ?).

    Quand on est rentrées à Paris, Yukari était encore tellement au taquet qu'elle voulait faire un Beauty Seminar dans le TéGéVé...

    Moi j'étais à deux doigts de me faire un masque de coton à la Lotion (ouais, j'ai découvert que Menard en faisait, mais que les masques n'étaient pas vendus indépendamment... Sont top classieux d'ailleurs, ya même le logo de Dieu dessus).

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    Avec la Lotion "Beauness" par exemple, contre les problèmes d'Acné !

     

     


    Finalement, on s'est endormies en répétant : S'il n'y a qu'une seule chose à retenir, c'est le double-nettoyage...


     

    Prochain Beauty Seminar : le Samedi 11 Décembre à LYON.

    Je vous donne les détails demain, et vous en faites pas (inutile de demander), on a prévu toutes les principales villes de France, ainsi que Lausanne et Bruxelles !

     

     

     

    Ma Chronique dans GRAZIA est ICI.

    (Comment se sculpter un Corps 90-60-90 !)

     

     

     


  • Ce ouikend j’étais à Marseille, peuchère !

    Et quel bonheur mes zébus, quel bonheur !

     

    Nan mais sans déconner, les gens du sud ils sont définitivement pas comme à Paris… Ils sont, comment dirais-je… Différents.

    Déjà, ils causent un langage absolument fabuleux (que parfois j’ai pas tout compris et que j’ai demandé une traduction simultanée dans l’oreillette j’te jure).

    A l’heure où y a encore de la rosée par terre (c’est-à-dire 6 heure du matin, bordel !) j’avais rencard avec l’apôtre de Dieu (Yukari qu’elle s’appelle) et à moitié pas réveillées, on a mis dans ma Smart : Maya de Bencouscous et une valise chargée de produits de bôôôté  (la valise que si on la vole, tu pleures).

    Ouais, je rappelle que je suis partie pour le Beauty Seminar de Dieu (Ménard quoi).

     

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    Signalons que ce chien a passé sa journée au soleil...

     

     


    Déjà, faut savoir qu'en temps normal, je suis une fille rudement sympathique. SAUF très tôt le matin.

    Disons qu’en arrivant dans le TéGéVé (à 7h du matin donc) ya une sorte de chose (qui apparemment devait être de sexe féminin, mais je n’en suis toujours pas certaine) qu’a commencé à loucher sur Maya de Bencouscous.

    La Chose : Comment que vous faites  pour voyager avec un chien dans le train ?

    Moi, aimable : ben je monte dedans et elle me suit…

    L’Apôtre de Dieu était écroulée de rire derrière.

    Et ben vous savez ce qu’elle a fait c’te brave « dame » ? Elle est allée voir le Contrôleur pour lui dire : « Dites, ya une fille qui voyage avec un chien. Il doit payer ? »

    Nan mais sans déconner, comme dirait ma coupine Mélanie : Où est le Fuck ???

    Du coup, hyper énervée, je vais voir le Contrôleur, je prends ma tête n°42 (celle qui est à peu près aimable) et je lui dit : Bonjour M’sieur l’Agent, ya une dame qui se mêle de ce qui la regarde pas. J’ai un chien de taille disons « compacte », et je voudrais présentement vous acheter un billet.

    Le Contrôleur il a rigoulé et il a répondu : Mademoiselle, aujourd’hui, pour les chiens c’est cadeau !

    Je regagne ma place avec un sourire satisfait, et la Chose me demande : Alooors ? Qu’est-ce qu’il vous a dit ?

    Moi : Qu’il viendrait me voir. Bonne nuit Madame !

    L’Apôtre de Dieu continuait à rigouler, le  train est parti, elle a mis sa capuche sur sa tête façon Kenny dans South Park, et on a roupillé. Remarque, on n’avait pas grand-chose d’autre à faire vu qu’on avait oublié d’acheter des revues débiles (Sonia et Yukari en mode grosses gueuses).

    Enfin, je tiens à signaler qu'en wature-bar du TéGéVé Paris-Marseille, à 9h du matin, ya des z'hommes déjà bien bien bourrés à la bière qui draguent Yukari en y disant : Rho vous avez  de beaux zyeux Mademoiselle !


    Une fois arrivées à Marseille, là sur le quai y avait Marjorie qui nous attendait (aka Madame Beauté du Blog Little Miss Beauty). Tellement j’étais heureuse de la voir que je lui ai sauté dessus de joie et on s’est léchouillé la figure comme des petits chiots.

    Y avait aussi une très forte concentration de filles "blondes sans l'aide de Dieu", qui portaient des grosses boucles d'oreilles créoles en or (j'ai pas vérifié, j'ai pas pu mordre dedans), et aussi des tas de vêtements roses.

    Pis Marjorie, elle nous a fait faire un tour de la ville et c’était assez ébahissant.

     

     

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    Elle a fait un geste vers la droite en disant : Mesdames, Messieurs, this is Versailles Le Vieux Port !

    Nous on fait : oooooooooooooh c’est beau !!!

    Après, elle a fait un geste vers la gauche en disant : Mesdames, Messieurs, this  is Versailles La Cannebière !

    Nous on a fait : aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah c’est  beau !!!

    Ensuite, elle a fait un geste en l’air et elle nous a dit : CA c’est « La Bonne Mère », Notre-Dame de la Garde qui veille sur Marseille !

    Et là on fait encore plein de oooooooohhhhhh et de aaaaaaaaaahhhhhhh.

     

     

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    A  un moment, j'ai dit : J'veux faire un tour de corniche en roulant vachement vite comme dans Taxi !!!

    Mais on m'a répondu qu'on n'avait pas le temps...


    Ensuite, on est arrivés dans la maison de l’autre Little Miss Beauty (ouais c’est un Blog tenu à deux mains) aka Justine, Miss Tête en l’Air, mais qu’on appelle aussi Blondie passqu’elle est vraiment pas toute seule dans sa tête… (une fois, elle m'a dit : Sonia, pour laisser des commentaires chez toi, on est "obligé" d'ouvrir les commentaires ?).

    Du coup, on se re-léchouillées la figure tellement qu’on était jouasses.


    Pis on a tout installé le Beauty Seminar avec les petits miroirs, les pinces pour se tenir les cheveux, les z’éponges, toussa. Et le premier groupe de 11 gonzesses est arrivé.

     

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    Ben mazette ! J’peux te dire que même un peu fatiguées, les Marseillaises en bande ça te requinque et ça te  donne la pêche !

    Remontées comme des coucous qu’elles étaient (mais ça va, elles ont tout fait bien comme il faut).

    Pis y avait aussi ma Caro qu’a travaillé pendant 5 ans avec moi, et même que c’est grâce à elle que je  sais aussi bien faire  les moulinets de bras. Et pis aussi ma Peggy qu’avait gagné un magnifique service à café sur mon Blog…

    Elle avait ramené son grumeau qui m’a demandé : Pourquoi elle se met des crèmes sur la figure maman ?

    Moi : Ben pour être encore plus belle.

    Lui : Elle a pas besoin, elle est déjà belle !

    Moi : Ouais, c’est pas faux c’que tu dis mon gars

     

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    A un moment, ça a re-sonné à la porte. Moi je vais ouvrir en pensant que c'était une retardataire.

    Mais c'était pas une fille.

    C'était un homme (moche).

    Le voisin...

     

     

     

    A SUIVRE ICI...