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comment se taper l'affiche

  • C'est quoi ta plus grande honte ?

    Salut toi ! Ca va derrière ton pécé ? T'es heureux d'être là, au lieu de bosser ?

    Bon, aujourd'hui je t'ouvre un concours à la con... T'aimes ça hein ?

    Alors voualà, j'vais te raconter mon plus grand moment de solitude humaine.

    Ensuite, toi dans les commentaires, tu me racontes ton cas perso (sur n'importe quel thème. Juste le jour où toi tu penses que tu as eue la plus grosse teu-hon de toute ta laïfe...).

     

    Cui qui me fait le plus rigouler et ben il gagne la chose suivante :

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    Charmant et classieux n'est-il pas ?
    Une souris Diiiiiiiior...

    Si t'es un mec on s'en fout, t'auras qu'à l'offrir à ta nana, femme ou maîtresse. Tu verras comme elle sera heureuse...

     

    Bon allez, on y va.

    Mon pire moment de honte sur ma face... Que même aujourd'hui j'en rigoule encore dans le dedans de moi-même...

     

    Quand je travaillais dans les Telecom, on était que 20 filles pour environ 200 mecs.

    Et ça c'était vachement bien...

    Même que pour le 8 Mars, not' coupain Sacha adoré il nous offrait une rose.

    Des vraies princesses.

     

    Des princesses frustrées surtout.

     

    Tu t'imagines toi à travailler en face de tant de force vive sans pouvoir y toucher ?

     

    Enfin... 

     

    Je voudrais pas dire, mais y en a qui touchaient... Même qu'ya une gonzesse qu'était mariée et fière de l'être, et ben on l'a retrouvée dans le stock en train de "téléphoner" à un collègue...

     

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    Allô ?
    Copyright "Pierre & Gilles"

     

    Bref, c'était pas ça que je voulais te dire.

     

    Cette société c'était un truc qu'appartenait à des riches z'Américains.

    Et comme les z'Américains y aiment bien contrôler tout ce que font les Français, et ben régulièrement ils nous envoyaient des gens de chez eux.

    Là, en l'occurrence c'était pour le passage à l'An 2000.

    Rappelle-toi, tous les médias avaient grave psychoté en disant que le 31 Décembre 1999 à Minuit, et ben ya tous les systèmes informatiques qu'allaient sauter et que ça allait être un gros bordel passqu'y aurait un bug mondial, que tous les ordinateurs deviendraient possédés, méchants, fous, et tout et tout.

     

    Alors pour éviter de payer un désenvoutement des z'ordinateurs, les gros z'Américains y nous ont envoyé des tas de gens de leurs équipes d'informatique. Des gens super doués et qu'étaient capables de te décortiquer un ordinateur et de le remonter rien qu'en soufflant dessus.

    Ya 10 types en costumes qui sont arrivés. Et chacun devait s'occuper d'une vingtaine de personnes.

     

    Et moi, chuis passée dans le bureau de l'assistante du Président du monde, pour lui demander une gomme.

    En fait, nan, c'est passque je suis rien qu'une 'tite vicieuse, et que j'avais remarqué depuis 2 jours que l'un des informaticiens était franchement très très urbain...

    Des z'yeux bleus et des dents blanches et tout et tout.

     

    Alors je remets mon protège-slip en place, je me refous un coup de gloss pour mieux affronter l'adversité et je demande à ma collègue si elle a une gomme.

    Et cette pouffe elle me répond pas...

    Normal, elle était occupée à baver sur l'informaticien.

    J'y redemande : tu sais pas où que je peux trouver une gomme ?

    Elle me répond : dans ton cul.

     

    Pendant ce temps-là, à Véra Cruz, le sexy-informaticien il fourgonnait toujours dans le pécé de ma coupine.

    Et vu le filet de bave qui coulait de sa bouche, j'ai compris que ma gomme je pouvais me la carrer où je pensais.

     

    Je m'apprête à repartir et v'là que l'apparition divine s'adresse à moi en English : Mademoiselle, quand j'aurai terminé avec le pécé de votre collègue, je viendrais vous voir. Je pense mobiliser votre ordinateur pendant une petite heure.

    Alors, super fière de ma science, j'y réponds toujours en Anglais : ok no problem, whenever iou want, gna gna gna, and I have in ze biloutes iou know !

     

    Et là je rajoute en Français à ma collègue : de toutes façons, il peut lui faire ce qu'il veut à mon ordi. Avec des yeux et un sourire pareil. S'il veut même me décortiquer moi aussi, ya aucun problème.

    Ma collègue répond : moi je suis prête à passer sous le bureau...

    Je dis : il me fait complètement craquer, même pas il a besoin de me demander la permission. C'est où il veut, quand il veut pour la galochade !

     

    Et là...

     

    Le type me répond...

    Dans un Français plus que correct : Merci beaucoup...

    Avec un petit clin d'oeil...

     

    Tu visualises une glace qui fond d'un coup en plein soleil ?

     

    Ben voilà.

    C'était moi.

    Une flaque...

    Une limace...

    Un truc tout mou. 

     

    J'y dit : euh... D'où iou parlates Français vous ?

    Lui : depuis que je suis jeune...

    Moi : mais euh.... Pourquoi que vous l'avez-vous pas dit plus tôt ? Ca fait 2 jours que vous êtes là !

    Lui : comme ça.... Oeillade de braise... Ca permet de comprendre les choses discrètement...

     

    3 jours plus tard on s'est roulés des pelles tout en haut de la grande roue de la Place de la Concorde...

     

    Mais avant, j'ai bien du bouffer ma honte et me cacher dans mon bureau... Je voulais pas lui parler... Et lui à chaque fois qu'il repassait devant mon bureau, il rigoulait.

     

    Quoique... J'hésite aussi avec ce grand moment de honte...

    Cette magnifique phrase sortie de ma bouche si délicate...

    Attention, c'est de moi, Sonia, toute seule et personnellement :

    Moi, avant, je travaillais avec 2 Verges !

    (au lieu de Belges...)

     

    A toi maintenant !