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  • Retour de Balee !!!

    Les z'enfants...

    Vous m'avez gravement manqués vous savez !!!

    Si, vous me laissez encore 48h pour me remettre des 20h d'avion et du décalage horaire et du passage de 36°C à la température Parisienne : c'est promis je vous raconte TOUT !!!

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    Et c'est difficile de se remettre de CA ! Moi j'vous le dit hein...
  • Le wayage que vous m'avez généreusement offert...

    Bon, chose promise, chose due.

    Attendu que j'ai beuglé pendant 3 semaines pour que vous me fassiez partir à Balee.

    Attendu que vous avez voté pour mon histoire du popo d'Alexis quand on est allés faire les pintades à Nou-Iork (qui, je le rappelle est celle-ci).

    Attendu que j'ai gagné le concours organisé par Naël de YoutoYou.

    Attendu que Zilles de la société Vinivi m'a généreusement donné tous les numéros de sa carte bancaire pour acheter les billets d'avion. Mais bizarrement, il m'a pas laissé aller sur sephora.com...

    Attendu que Bruno de la Villa Mathis m'a tout aussi généreusement ouvert les portes de son paradis sans que je débourse 1 Euro.

    Attendu que je suis donc parti à Balee.

    Attendu que me voilà reviendue.

    Faut que j'vous raconte tout ça.

    Balee c'est beau, c'est très beau, c'est très très beau.

    Mais c'est aussi très loin. Sa race les 20h d'avion !

    Finalement, je ne suis pas partie avec Eliiiiiiiise (car pour des raisons qui lui appartiennent, elle m'a plantée c'te gueuse). Donc, j'ai embarqué mon pote Sébastien sous le bras et nous voilà partis.

    PARTIE 1 :

    Déjà j'ai cru que le voyage allait très mal se passer vu que pour être à l'aise dans l'avion on a demandé des places "pour les grandes jambes", on nous a collés sur les places réservées aux bébés... Et à côté de moi, ya une Australienne qui est venue s'installer... avec son grumeau de 8 mois... Mais finalement, ça a été. Je crois que c'était un grumeau muet en fin de compte... Ou alors il a du sentir que j'étais anti-grumeau et il a pas moufté pendant 14h. Et l'Australienne c'était la femme du Commandant de Bord (qui était d'une beauté... Maman... Ya pas à dire mais l'uniforme de pilote sur 1m90 de force vive, ben ça le fait grave). En plus je me suis dit que vu que c'était lui qui conduisait l'avion où qu'y avait sa femme et sa fille dedans, ben il allait faire gaffe et pas rouler bourré et tout et qu'on n'allait pas mourir !

    Quand on est arrivés à Hong-Kong après 14h de vol j'étais toute gaite car je pensais voir la fameuse baie avec les jonques dessus et tout. Je me voyais déjà faire comme dans le film "Banzaï" avec Coluche où le pilote complètement shooté hurle "nan nan nan" et "si si si".

    Ben le problème c'est que l'aéroport il y passe plus par la baie. Donc : dans ma face la baie !

    J'ai juste vu 2 montagnes... Moches les montagnes d'ailleurs. Entourées de brume en plus. C'te arnaque !

    Et puis j'avais tanné Séb' pendant tout le vol car j'avais une de ces envies de fumer !

    J'ai dit : Séb' faut que je fume ou je vais crever.

    Il m'a répondu : Sonia, tu ne peux pas. On est dans un avion je te rappelle.

    J'ai répondu : et discretos dans les toilettes ?

    Séb', la voix de la sagesse : Sonia c'est interdit. Tu risques de payer une grosse amende.

    Dès qu'on s'est posés à Hong-Kong j'ai avisé des pièces spéciales marquées "Smoking Room".

    Je m'y suis jetée comme un koala sur son eucalyptus.

    Et je suis ressortie aussi sec 2 secondes plus tard...

    J'ai hurlé comme un putois : mais bordel de queue ! WHAT ZE FUCK ??? C'est quoi CA ? Ca pue dedans ! Comment ils aèrent ? Ya 20 mecs qui fument en même temps dans 2 m² !!! J'vais crever !!!!

    Séb' m'a laissée râler et est rentré tranquillement fumer sa clope dans la Smoking-Room.

    Moi je suis restée derrière la vitre. La larme à l'oeil et tout. Un peu dans la position de la mouche collée.

    Quand Séb' est ressorti tout puant du fumoir, j'ai demandé : euh... Tu crois que je peux sortir de l'aéroport pour aller fumer dehors ?

    Séb', la voix de la sagesse : Sonia, nous sommes en transit. Tu n'as pas de Visa Chinois. Donc tu ne peux pas sortir pour fumer.

    J'ai fini par me dire que finalement je ne devais pas être aussi intoxiquée que ça... Vu que l'antichambre de la mort par asphyxie c'était juste pas possible pour moi...

    Séb' m'a proposée un patch de Nicopatch. j'ai regardé le machin comme une poule qui aurait trouvé un cure-dents dans un champs de maïs et j'ai dit : Séb', dans ta face le patch !

    En attendant de repartir pour Balee, on s'est posés dans un bistrot.

    Séb a commandé un "croissant". Et voilà ce qu'on lui a apporté :

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    Magnifique nan ?

    En Chine, ils grillent les croissants et il foutent des tomates dessus (ça doit être culturel). Et ça coûte 13€ avec un jus cette affaire-là...

    Au moment de prendre l'avion, nous nous sommes aperçus d'un phénomène très très étrange...

    OK, on le savait que Bali c'était une des destinations les plus prisées pour les voyages de noce et les roucouleries et tout ça... Mais là, dans l'avion, sagement rangés 2 par 2, y avait plein de Taiwanais (ou de Japonais ou de Hong-Kongais, on savait pas trop). Chaque fille était habillée exactement comme son mec (ou le contraire). Genre on a vu un couple en bermuda bleu ciel avec un polo rayé. Un autre en total look panthère rose... Ou un en vert pomme. Etrange...

    Moi j'étais la seule fille en robe de laine noire avec des collants et des souliers Roger Vivier, que même le douanier à Roissy il  m'a dit qu'elles déchiraient leur race mes chaussures mais qu'elles bipaient quand même à cause du machin en fer dessus (et je voyais pas du tout Séb' habillé comme moi...). Dois-je encore rappeler que je voyage chic ? Seulement, là, en l'occurrence, je voyagais dans la connasse attitioude vu que tout le monde était en tongs. Et que mes tongs à moi elles étaient dans la valise (valise qui était dans la soute à bagages évidemment...).

    Et puis, à un moment Séb' m'a regardée et a dit : euh... T'as vu ta tête ?

    J'ai dit : ben nan. Qu'est-ce que j'ai ?

    Chui allée me regarder dans une glace.

    Et là j'ai pas rigolé du tout.

    Infestée de gros boutons j'étais ! Une allergie à je sais pas quoi qui a subitement défigurée ma peau de rêve. Ah j'le voyais bien le rapatriement en avion sanitaire.

    Du coup, pour me détendre, je suis allée faire pipi.

    Et j'ai pas réussi.

    Rien à faire.

    Bouchée la Sonia.

    J'ai dit à Séb : Je crois que je suis en train de me désagréger de l'intérieur... Ya cette histoire de boutons et pis euh... Comment dire... Mon pipi il reste collé dans le dedans de moi-même. Tu crois que je vais mourir ?

    Séb il a été sympa. Il m'a dit que je pouvais pas mourir avant d'arriver à Balee. Que même si j'avais des boutons et un ventre de femme enceinte de 14 mois (rapport aux 2 litres de flotte que je m'étais bue dans l'avion pour me réhydrater mais que maintenant ils étaient coincés dans le dedans de moi et refusaient catégoriquement de sortir), ben que je resterais vivante quand même.

    Même que j'étais pas maquillée, et que j'avais mes cheveux frisés (dois-je rappeler que personne ne m'a vue avec mes cheveux naturels) et mes lunettes de vue (car les lentilles dans l'avion c'est juste pas possible passque ça colle aux yeux et après on ressemble à un lapin Russe).

    Avec la couverture de l'avion, j'ai voulu me faire un genre de foulard pour me cacher le visage. Pis je me suis dit que ce serait une très mauvaise idée. Que déjà j'avais un nom de famille bizarre... Que je risquais de me faire arrêter à la douane passque j'allais ressembler à un membre d'un truc terroriste et tout.

    Alors chui allée faire amie-amie avec les hôtesses de l'air de la Cathay Pacific. Incroyable ces hôtesses... Des peaux... mais alors des peaux...

    J'ai demandé : euh... Scusez-moi Madame la Pétasse Volante mais comment vous faites pour avoir une peau de visage comme ça ? Que même moi AVANT j'avais la même... Soupir...

    Elles m'ont répondu : ben rien... On utilise des produits Français. Mais pas ceux les plus chers.

    Ca m'a conforté dans mon idée que ça sert à rien de foutre des crèmes à 3 Milliards sur sa tronche. Qu'on paye juste la boite. Que tout ça c'est du Marketing.

    Juste avant de reprendre l'avion je suis quand même allé voir si y avait rien pour soigner mes boutons.

    Ya un mec dans une boutique qui a voulu me vendre un truc bizarre chinois fabriqué avec du venin d'écrevisse et de la bave de tortue. J'ai dit nan merci et j'ai gardé mes boutons (qui grossissaient de plus en plus.... Au point que Séb' m'a surnommée : la petite vérolée).

    Et j'étais très très malheureuse... Il faut que vous le sachiez...

    Passque ma peau et moi c'est une grande histoire d'amour. Et là... Ben visiblement, mon visage avait décidé de divorcer du restant de mon corps.

    Aucune idée d'où ça pouvait venir cette allergie. Pis le pipi coincé aussi. Mystère...

    5 heures d'avion plus tard, on est enfin arrivés à Baleeeeeeee !!!

    Et là, j'ai tout de suite constaté que l'aéroport était pas climatisé. Et que la robe en laine, les collants de contention spécial wayage en avion et ces putains de chaussures Roger Vivier (car le machin en fer il commençait à me chauffer sérieusement les pieds) : ben je les regrettais !!! J'aurais vendu ma mère pour une robe de plage pourrie et des Havanaias... Ce qui est très chic au départ de Paris peut s'avérer totalement ridicule et inadapté sous les tropiques... Mais vu que je suis une fille très bête et sans logique, c'est pas le genre de chose à quoi j'aurais pu penser avant de partir...

    Et il a fallu encore attendre 1 heure debout avant de passer les services d'immigration (passque les douaniers Balinais ils prennent tout leur termps...). Comment je les ai enviées ces pétasses asiatiques habillées pareil que leur mec !

    A défaut de pouvoir faire pipi, j'ai du perdre les 2 Litres de flotte par tous les pores de ma peau...

    Mais après, ça a été le début du bonheur...

     

    A SUIVRE...

     

     

  • Quand l'Orient rencontre l'Occident (et vice-versa)

    Une fois qu'on est arrivés à Balee, ya quelqu'un de la Villa Mathis qui nous a emmenés là-bas.

    C'est là qu'on a commencé à halluciner tout debout avec Séb.

    Passque faut dire que les photos on les avait bien matées avant ; mais de là à se retrouver en face de la réalité de la laïfe...

    J'vous laisse juger. C'est tout pareil comme ça en vrai !

    Bruno, l'heureux proprio il nous a fait faire le tour.

    Alors en fait, ya 3 Villas.

    Et nous il nous en a donné une. Vu que dans l'autre j'ai immédiatement remarqué une famille d'Australiens avec des p'tits grumeaux Australiens qui couraient partout et faisaient beaucoup de bruit... Et ça... ca aurait été au-dessus de mes forces !

    Bruno, il nous a tout bien expliqué comment ça se passait. C'était un peu compliqué passque le soir fallait qu'on choisisse où on voulait dîner. Genre au bord de la piscine... genre dans le jardin sous une tonnelle... genre sur des coussins. Vous pouvez pas vous imaginer comme le choix était difficile.

    Moi je rappelle que j'étais toujours infestée de boutons avec des litres de pipi coincés dans moi qui voulaient pas sortir. Pis j'avais ma robe en laine, et mes collants et mes chaussures Roger Vivier à plaque en fer qui chauffe grave les pieds.

    Et Bruno il était content de nous accueillir chez lui. Et nous on était contents de voir Bruno.

    Mais moi j'étais encore plus contente quand je me suis jetée là-dedans :

    Et encore plus quand j'ai enfin enlevé mes collants et enfilé une robe légère et des tongs !

    Bruno il a dit : A vous de découvrir Bali. Et vous verrez ce que Bali va vous donner... Enfin un truc dans le genre car j'étais en grave déconnection moi.

     

    Alors le lendemain, on est allé découvrir ce que Bali pouvait nous donner. Et c'est comme ça qu'on a atterri dans une crémation.

    Oui.

    Et ça m'a beaucoup impressionnée.

    On est arrivés dans une sorte de temple en plein air.

    Y avait plein de gens habillés colorés et tout qui chantaient et qui dansaient.

    Avec Séb' on était les 2 seuls touristes et personne ne nous a calculé. Je sais même pas si ils se sont rendus compte qu'on était là.

    Moi je voulais aller voir les morts avant qu'on les brûle mais Séb' il a pas voulu venir avec moi. Il est resté assis par terre avec les musicos.

    Et moi j'ai vu 6 p'tits lits (parce que les crémations c'est collectif). Et là j'ai appris un truc effarant : c'était des gens qu'étaient morts depuis 6 mois et qu'on avait déterrés pour attendre qu'y en ait d'autres qui meurent et qu'on les brûle tous en même temps !

    Donc y avait 6 petits lits : avec des gens dedans.

    Des gens pas vivants donc.

    Des gens qui avaient un peu macéré depuis quelques mois si je puis dire.

    Vu qu'y étaient décédés depuis un certain temps...

    Chuire revenue m'asseoir à côté de Séb et j'ai dit : euh... Sébastien, ya une odeur bizarre là-bas dans les lits... J'me sens pas trop bien là tu vois.

    Séb il a répondu : ben c'est normal... ya 6 morts en putréfaction dedans. Pourquoi tu crois que je vais pas là-bas moi ?

    J'ai commencé à me sentir pas bien du tout.

    Alors on a attendu qu'ils mettent le feu aux lits. Il a commencé à faire très très chaud.

    Et on s'est barrés.

     

    Pour nous changer les idées on a décidé d'aller justement changer de la monnaie.

    Moi qui suis d'un naturel méfiant et qui regarde pas trop les prix j'ai changé des sous dans un Authorized Money Changer avec des tickets et tout.

    Séb qui travaille dans la Bourse et qui calcule plus vite que son ombre il m'a dit : attends j'ai vu un truc dans la rue où ils ont un super taux de change.

    Mais ce qu'on savait pas nous c'est que c'était pas un bureau officiel de change de monnaie.

    Déjà, on est arrivés dans le boui-boui et le mec dormait sur un canapé.

    Déjà il nous demande d'où on vient.

    Moi je dis : from France !

    Et là me mec répond : Aaaaah France !!! Nicolas Sarkozy !

    J'ai dit à Séb : viens on se barre. Même ici on nous en cause. J'me sens mal... J'vais vomir.

    Et mes boutons ils commençaient à grossir de plus en plus. 

    Mais Séb il a quand même changé ses sous.

    Et là le mec il est pire que Houdini le Magicien sitôt que tu le vois, sitôt que tu le vois plus.

    Il a compté une tonne de sous en p'tites coupures, et genre je reprends les billets et genre je te les rends, et genre je fais ami-ami et j'rigole avec toi et tout.

    Eh ben à la fin de l'histoire, Séb il lui manquait la moitié de ses sous.

    J'ai dit : dans ta face Séb ! Tu m'as pas écoutée. J't'ai dit qu'il comptait trop vite le mec ! Et moi j'le sentais pas vu qu'il nous a direct parlé de Sarko.

    Alors on y est retournés et Séb a fait plein de moulinets de bras (il apprend vite avec moi) : tomorrow I will call ze Police et tout et tout ! And if you don't give back ze money they gonna casser ta gueule you know !

    Et le mec s'est esscusé et lui a redonné une partie des sous.

    Pendant ce temps-là, j'étais toujours bloquée du pipi moi.

     

    Après pour se détendre un peu les idées on est allés se faire masser.

    NDLR : un massage d'1h = 4 €........

    Là on a opté pour un "Lulur" juste parce que le nom nous faisait rigoler.

    On est rentrés dans une jolie pièce avec 2 petits lits pas conçus pour les gens de plus d'1m80 comme nous (mais ça allait en fait).

    Là, les 2 masseuses nous ont donné.... 2 culottes... en papier.

    J'ai regardé Séb et j'ai dit : euh... Faut vraiment qu'on mette ça ou bien ?

    Séb a dit que oui.

    J'ai rajouté : et pourquoi elles restent devant nous les bras croisés au lieu de nous laisser nous déshabiller tranquillos ?

    Séb a dit : ben chaipas. On fait quoi ?

    Moi : ben ya rien à faire, Tu vas être obligé de leur montrer ta quéquette je crois.

    Lui : ben nan. Elles verront juste mon cul.

    Moi, vu que je suis pas trop pudique, je me suis mise nue comme un ver et j'ai enfilé cette foutue culotte pendant que Sébastien nous présentait sa lune.

    Une fois allongée, ya une des masseuses qui me dit : you are soooo pretty Sonia !

    J'dis à Séb : aaah j'crois qu'elle me kiffe !

    Pis l'autre elle rajoute : yes, good skin, good body.

    J'dis à Séb : euh... Oué elles me kiffent grave. Désolée mais toi tu dois pas trop être leur genre.

    Séb me répond : c'est parce que t'as des gros seins. Elles ont pas l'habitude ici. Pis la peau blanche et les traits fins aussi.

    J'ai dit aux filles : oh yes thank you and I have in ze biloutes you know ! But actually I've got an allergy... Look at my big spots on ze face.

    Là elles ont rigolé, et elles nous ont étalé une sorte de pate jaune fluo sur tout le corps.

    Elles nous ont laissé sécher.

    Pis elles sont revenues et ont gommé toute la pâte.

    En enlevant une bonne partie de notre peau avec.

    ET DE MES BOUTONS SUR LA GUEULE !!!! Youpeee !!!

    Pis elles ont fait l'autre face.

    Séb et moi on ressemblait à un homard et une écrevisse.

    Là elles nous ont versé sur tout le corps... DU LAIT ET DE LA CREME...

    J'ai dit à Séb : on va nous cuire comme du paté en croûte et nous bouffer ensuite tu crois ?

    Séb : meuh nan voyons... Elles vont juste nous masser !

    Grave comme c'était bon !

    Ensuite elles nous ont envoyés nous doucher.

    En plein air.

    Toujours avec les culottes en papier.

    Au point où on en était, que faire de notre pudeur n'est-ce pas ?

    Et là, ouverture des portes du Paradis : une immense baignoire en marbre de 4 mètres sur 3 remplie d'eau chaude, parfumée aux huiles essentielles et remplie de fleurs...

    Avec du thé au Ginseng pour nous remettre les idées en place.

    On a macéré dans le bain. Moi j'ai failli ronfler tellement j'étais béate et heureuse. Même que j'avais un filet de bave qui me coulait au coin des lèvres...

    Tu ressors de là, tu n'es plus la même femme, ni le même homme.

    C'est là que tu décides de voir ce que Bali va te donner. Tu prends une nouvelle orientation dans ton existence...

    Alors, du coup on a décidé de louer une moto.

     

    A suivre...

     

     

     

  • Parfois on peut aussi passer des moments de loose totale...

    Donc on est allé louer une moto vu que c'est le moyen de locomotion le plus pratique pour se déplacer dans l'île.

    Les gens ils ont le droit de monter sur les motos à 5 maximum.. Et je vous jure qu'ils le font !

    On a vu le papa avec un enfant devant, la maman avec un bébé sur elle et un autre grumeau coincé derrière. Parfois y avait aussi un chien ou des bottes de paille (ou d'herbe ou de riz je sais pas trop bien).

    Au début on en avait louée une via la Villa Mathis.

    Quand on a voulu payer la note (8€ de location à la journée) on nous a dit qu'on s'était fait arnaquer par le loueur... Donc, les gens de la Villa ils ont râlé contre le loueur et on a donné que 4€...

    Le lendemain, on s'est rendus compte que le prix officiel pour louer une moto à la journée c'était : 3€... Et le plein de la moto c'est : 1€...

    Ah nan mais j'vous jure qu'on s'est ruinés pendant ce séjour hein. Séb' il arrêtait pas de me dire : 'tain on va exploser le budget à ce tarif là...

    Quand on a pris la moto, j'ai demandé au mec : euh... Ya un antivol avec ?

    Le mec il a rigolé et il a dit : pourquoi faire ?

    Moi : ben... Euh... pour pas qu'on nous vole la moto !

    Le mec il a encore plus rigolé : mais on vous la volera pas. Et de toutes façons ça existe même pas les antivols à Bali !

    Alors j'ai repensé à ce que nous avait dit Bruno de la Villa Mathis : une fois ya 2 cambrioleurs Javanais qui se sont fait arrêter dans un champs après être rentrés par effraction dans la maison d'un expatrié. Les villageois les ont attrapés.

    Et ils ont brûlé les 2 Javanais sur le chant !

    Donc j'ai bien compris que c'était pas un peuple de voleurs les Balinais.

    Pis il nous a donné 2 casques. Dont un qui est resté à l'hôtel pendant tout le séjour vu que Séb' il a fait son rebelle et il a refusé de le mettre.

    On a fait fort quand même : on a loué la moto sans pièce d'identité et sans permis de conduire. Tout marche à la confiance là-bas...

    Souvent on oubliait les clés sur la moto... Ya jamais eu de problème.

     

    Le lendemain, Bruno nous a proposé de partir en excursion. Il s'agissait de monter tout en haut d'un volcan et de redescendre en VTT par les rizières. Soit 20 kilomètres de promenade.

    Comme j'avais pas fait de vélo depuis longtemps, j'étais folle de joie.

    Je me voyais déjà, dans une longue robe blanche et vaporeuse, les cheveux au vent, dévaler les pentes en roulant...

    Sauf que ça a pas été du tout ça !

    Déjà parce que j'ai du me lever du pied gauche ce jour-là...

    Arrivés en haut du volcan avec le guide il m'ont donné des gants, un casque, des protections pour les genoux et les coudes. Et puis ils m'ont filé un VTT...

    Et moi je sais faire du vélo.

    Je fais même très bien du Vélib'.

    Mais le VTT... C'est pas du tout pareil...

    Le guide a commencé à m'expliquer l'histoire des grands plateaux et des petits plateaux.

    J'ai rien compris.

    Après il m'a parlé des changements de vitesses à gauche qu'étaient pas pareils comme à droite.

    J'ai rien compris.

    Et après il m'a dit qu'il y avait un frein pour l'avant et aussi un frein pour l'arrière.

    J'ai rien compris du tout.

    Alors Sébastien m'a patiemment réexpliqué tout.

    J'ai encore rien compris.

    Chui montée sur le truc.

    Je le sentais pas du tout.

    Je suis redescendue.

    Je commençais à avoir trop chaud.

    Et avant de tomber, je me suis mise à pleurer comme une madeleine.

    Et c'est là que j'ai rejoué ma grande scène du 3 (celle que j'avais déjà faite au ski il y a quelques années). Un peu comme dans le film "Les Randonneurs" quand la fille pète un câble sur son rocher parce que c'est trop dur pour elle :

    "Mais mais mais, je comprends pas, c'est pas un vélo normal. Et pourquoi qu'ya une barre au milieu ? Moi je veux un vélo de fille ! Quand je monte dessus on voit ma culotte (pour une fois que j'en mets une). Cui-là il est pas stable. J'vais tomber, je vais m'écorcher les genoux. Je vais casser mes dents alors que j'ai quand même l'un des plus beaux râteliers de la place de Paris. Et j'veux ma mère ! Et j'ai trop chaud ! Et pourquoi ya pas des Vélib' ici ? Et j'veux mourir. Et j'veux pas porter de casque vu que ça m'aplatit la tête et que ça me donne la migraine et j'ai mal au dos courbée comme ça et j'en ai marre ! Et fuck les volcans ! Et j'veux rentrer me coucher !"

    Séb' il a regardé le guide et il a dit calmement : We have a problem.

    Et à moi il m'a dit : bon, c'est pas grave, tu as une crise de panique. Arrête de pleurer. Tu vas monter dans la voiture climatisée et tu nous suivra.

    Et moi j'ai dit : nan j'veux pas ! Chui qu'une grosse nulle. Chui même pas capable de monter sur cette daube de VTT. Mais je peux pas. Je ne sais pas. Et je reste plantée là. les Lois ne font plus les hommes mais quelques hommes font la Loi.

    Le guide il a pris le VTT et il l'a jeté dans le coffre.

    Et il m'a jetée moi aussi dans la voiture vu que je commençais sérieusement à pêter un câble.

    Peut-être que c'était à cause de l'histoire du pipi coincé ? P'têt' qu'en fait, le niveau m'est monté jusque dans le cerveau et a inondé toutes mes facultés mentales jusqu'au point de me faire perdre tout sens commun ?

    Séb' il m'a dit : quand on rentre à la Villa on parle de ton problème de pipi à Bruno.

    J'ai dit : Nan c'est hors de question ! C'est trop intime. Je ne parle de mon problème de pipi à personne !

    NDLR : mais notez que ça ne me dérange pas de vous en parler à vous hein... Allez comprendre ma logique parfois...

    Alors je les ai suivis dans la voiture. Et j'en ai vues de rizières, et encore des rizières, et des temples, et encore des temples et des rizières....

    Pppfffffff...

     

    On s'est arrêtés à Ubud et là on a trouvé la forêt des singes.

    Et avec la poisse de la journée, je suis tombée sur 2 macaques obsédés sessuels qui m'ont montré leur bite.

    On est ressorti de la forêt des singes sinon j'allais en taper un avec les mini-bananes ! J'étais vraiment pas d'humeur là...

     

    Alors on est rentrés dans une boutique d'art. Passqu'il faut savoir une chose : les boutiques qui vendent des peintures à Bali elles déchirent leur race !

    Ya que des beaux tableaux avec pas des truc gnan-gnan et tout.

    Moi je voulais ramener un tableau orange à ma môman. Un truc avec plein de gribouillis dessus que je trouvais très chic.

    Vu que j'avais plus trop d'énergie, j'ai pas voulu discuter les prix vu que j'étais bloquée sur un tableau précis.

    Mais Séb' il a voulu discuter les prix lui ! Il était en pleine forme. Je crois que c'est le coup du VTT qui l'avait mis de bonne humeur (contrairement à moi).

    Alors il s'est mis à marchander 3 tableaux : un pour ma môman, un pour moi avec des femmes carrées et rouges, et un pour lui (avec des bambous...).

    J'ai pas voulu le vexer, mais je les aimait pas moi ses bambous. Mais Séb' il était ultra-motivé pour l'achat voyez-vous.

    Et les marchands d'art ils ont vachement fait monter les prix.

    Alors Séb', j'l'ai jamais vu comme ça mais il est parti dans une super grande envolée lyrique : "You know, c'est pas que je respecte pas votre travail. I really want to buy, you know. Mais le price that you propose c'est One day of my salary you know ! Alors you grow up ze prices higher and higher (geste vers le plafond) but it's incredibeul ! I don't want to be arnaqued ! I want good price you see. It's not because we are tourists that you need to leave us à la rue quoi bordel de merde !"

    Du coup, on a pas eu les tableaux.

    On est sortis de la boutique. Et moi j'étais aussi orange que le tableau de ma mère...

     

    Et pis pour le retour, on avait plus la voiture climatisée.

    Alors il a fallu qu'on trouve un taxi.

    Ya un type qu'est venu nous voir pour nous dire qu'il était chauffeur de taxi.

    Moi j'ai demandé : ok mais elle est climatisée ta caisse ou bien ?

    Le mec a dit : of course !

    Et... Je vous laisse imaginer la tronche que j'ai pu faire pendant 1 heure dans une voiture-four sans clim évidemment. Même que ça soufflait de l'air chaud !

    Pendant tout le trajet, j'ai pas arrêté de faire des moulinets de bras à l'encontre du chauffeur : mais what ze fuck ??? Mais pourquoi qu'il nous a menti ce mec ? You know what ? C'est pas bien ! Menteur va ! Sportif ! Pourquoi tu dis qu'il fait froid dans ta voiture alors qu'il fait 45°C dedans hein ? Homo-Sapiens Connardus va ! J'te préviens aujourd'hui c'est pas ma journée, vu que je me suis rendue compte que j'avais peur d'un vélo et que j'ai pas pu acheter un tableau orange car Sébastien a décidé de faire dans le spirituel et même qu'ya un singe qui m'a montré sa bite ! Je vais t'en coller une dans ta face ça va pas faire un pli j'te l'dit moi !

    Séb' il m'a laissée parler dans le vide. Et on pouvait pas changer de taxi vu qu'on en a pas croisé d'autre dans ce bout de campagne profonde.

    Je suis descendue du taxi-poubelle raide comme la justice. Aussi momifiée que la statue de la déesse à l'entrée de la Villa devant laquelle il fallait saluer tous les jours.

    Quand on est rentrés à l'hôtel, tout le personnel a gentiment demandé : so what about the cycling ?

    Moi j'ai dit : Fuck ze bicycle ! In your face ze vélo ! Do not talk to me. Talk to my hand.

    Et je suis allée boire plein de Bloody-Mary et de Mojitos pour oublier que j'étais qu'une grosse nouillasse.

    Et qu'on ne me parle plus de bicyclette hein !

    Chui allée me coucher ivre morte...

     

    A SUIVRE : la Journée du Vice à Bali...

     

     

  • La journée du Vice à Bali

    Déjà, quand je me suis levée le matin j'aurais du me douter que ça allait être une journée particulière... Parce que figurez-vous que dans le jardin de la Villa y avait 2 crapauds en train de copuler. Au p'tit déj', ça remet bien les idées en place cette affaire-là.

     

    Précedemment, Bruno il nous avait aussi dit : "pour trouver ce que Bali a à vous donner : il faut se perdre !"

    Nous on a bien essayé de se perdre, c'est pas ça le probléme. Mais vu que Sébastien il a un GPS dans la tête (Global Positionner for Sonia), ben on y est jamais arrivés...

    Alors, on a pris la moto et on a décidé d'aller au Beach-Club de la Villa Mathis. Le Beach-Club il était à environ 10 minutes de moto dans les rizières. Et moi j'avais un p'tit problème avec cet endroit... Le petit pont de bois... Ben oué... Même que je te mets une photo passque sinon tu vas pas comprendre de quoi je veux te parler...

    Tu vois, comme ça au premier abord ça a l'air super ludique et tout hein. Ben en fait nan. Dèjà j'ai encore failli mourir vu que le truc il était tout branlant. Et en plus j'avais grave peur de tomber dans l'eau. Alors on y est allé que 2 fois au Beach-Club. Pourtant il était super beau le Beach-Club, et même qu'on y mangeait super bien. Mais nouillasse je suis, nouillasse je reste...

    Passqu'il faut garder à l'idée qu'on avait une mission vachement importante : se perdre, pour trouver ce que Bali devait nous apporter. Alors on a fait un super plan d'attaque et tout. Même que j'ai dit à Sébastien que ça m'excitait gravement parce qu'on avait l'impression d'être dans "Ford Boyard" !

    D'abord on est allés à "Kuta". Passque c'est là-bas qu'il faut aller dès que t'arrives à Bali. On s'est posés sur la plage. Moi je comptais me délecter de la vision des surfeurs Australiens... Mais ya plein de gens qui sont venus me faire chier.

    Déjà ya un type qu'est venu me voir pour me vendre une "magic-box".

    Moi j'ai dit : à quoi elle sert ta bouate ?

    Apparemment, m'enfin j'ai rien compris comme d'hab', tu mets tes cigarettes dedans et les cigarettes sortent toutes seules.

    J'ai dit : Ah.... C'est super en effet. Je me demande comment j'ai pu vivre sans ça auparavant.

    Pis ya encore un type qu'est venu me vendre un mini-lit pour poser ma tête sur la serviette, et que le sable me fasse pas trop mal quand je bronze. J'en ai acheté un, vu que ça c'était pas trop compliqué à comprendre par mon mono-neurone.

    3€ de bonheur...

    J'ai enfin pu me régaler à loisir de l'observation non-discrète des surfeurs Australiens... Aaaah tout cet amas de force vive... En fait ça devait être le soleil qui me tapait trop fort dessus.

    Séb s'est enfin décidé à sortir de l'eau et a dit : on bouge ? Ya trop de monde et il fait trop chaud ici ! Là on a repris la moto et : ENFIN ON S'EST PERDUS !!!

     

    On est arrivés dans un super bel endroit. Une plage privée avec plein de transats et de l'herbe toute verte par terre. Et même que là y avait pas de petit pont de bois à traverser.

    Alors on s'est installés, on a commandé à bouffer et à boire et c'est là que Séb m'a dit : euh... Tu trouves pas qu'ya un truc bizarre ?

    J'ai regardé autour de moi et j'ai dit : ben... Ya que des mecs apparemment.

    Oui, on était bien sur la plage pédé !

    J'ai commencé à me sentir de mieux en mieux. Vu que moi, dès que je suis entourée de garçons sensibles, je me sens tout de suite très très bien.

    Mais visiblement, les mecs y en avait rien à carrer que je sois gay-friendly. Ils en avaient qu'après Sébastien... En fait ils attendaient qu'il se déssape pour se mettre en maillot de bain.

    Moi, j'aurais pu me promener à poil ça aurait été égal. Même pas qu'on m'aurait vue.

    Et là, j'ai remarqué que les mecs entre eux pour se dire bonjour il se tapotaient très délicatement le zizi.

    Et aussi, derrière nous y avait plein de "cabines" spéciales où les garçons pouvaient aller se faire masser...

    Et il y avait aussi ce type... Il portait un slip rouge très très moulant, à tel point qu'on pouvait lui voir la religion.

    Faut croire que le type ça l'émoustillait de dire Bonjour à tous ses copains.

    J'ai regardé.

    Et là j'ai dit à Sébastien : Séb', retourne-toi discrètement, mais le type en slip rouge la... Ben il a une érection d'au moins 14 mètres !

    Et visiblement, le type ça le faisait beaucoup rigoler d'être autant en pleine forme !

    Et tous ses amis rigolaient aussi.

    Parce que le type, il fallait bien qu'il fasse redescendre toutes ses émotions, alors il se pinçait grave l'appareil pour qu'il retourne dans sa niche.

    Séb, ça a commencé à lui tuer les nerfs, alors il a dit : ouais, bon ben je vais me baigner hein.

    Il s'est levé.

    Et ya un type qui l'a suivi direct.

    Alors moi je me suis levée aussi et j'ai décidé d'aller sauver Sébastien de la perdition. Passque Sébastien, ya vraiment aucune raison qu'il devienne homossessuel un jour voyez-vous...

    Et là, il une fois dans l'eau, il s'est passé un truc incroyable : j'ai fait pipi...

    Dans la mer.

    Pendant au moins 1/4 d'heure.

    Même Sébastien il y croyait pas.

    J'ai compris ce qui devait bloquer : fallait que je retrouve un peu de mes repères de ma vie normale. Donc : quelques garçons sensibles qui se tripotent autour de moi et hop, tout allait mieux !

    Quand même pas compliqué non ?

     

    En repartant de la plage homo, ya un type sur une moto qui s'est arrêté pour nous demander un renseignement. Séb il était vachement fier et tout car il commençait à super bien connaître Bali, et donc il comptait lui indiquer la route.

    Et là ya le type qui sort plein de cartes avec des photos de putasses gonzesses dessus...

    Et il dit à Sébastien : Porno ? You want porno ? You want women ?

    Moi j'ai recommencé à faire des moulinets de bras et j'ai dit au mec : nan mais ça va Ducon ! Te gêne pas hein ? Shame on you la vérité ! T'as pas honte ? Si tu casses pas direct, moi j'appelle ta mère !

    Séb il a rigolé.

    Moi non.

     

    Arrivés au centre de Kuta, j'ai dit à Sébastien : bon ben moi je vais me faire faire une réflexologie plantaire hein. Tu me rejoins dans 1 heure ?

    Passque Sébastien on peut pas lui toucher ses pieds sinon il rigole... Ouais... 

    Le mec qui m'a massé les pieds, il m'a appris un tas de trucs super interessants :

    Dans mon gros orteil ya mon cerveau.

    Dans mes autres doigts de pieds ya mes poumons. Le mec il m'a dit : good for you en montrant ma cigarette. C'est formidable Bali, tu peux fumer partout : dans les salons de massage, dans les boutiques, dans les bars, chez le coiffeur...

    Dans mes autres doigts de pieds ya ma rate, mon foie et plein d'autres trucs incroyables dont je soupçonnais même pas l'existence. 

    Dans ma voute plantaire, ya mes hormones....

    Et dans mon talon ya : MON MODJO....

    Et le mec il m'a grave massé le MODJO en disant encore "good for you, good for you".

    Résultat : quand Séb est revenu me chercher au salon de massage, j'étais chaude comme une baraque à frites.

     

    Quand on est ressortis mon MODJO et moi du salon de massage, ya une fille qu'est venue voir Sébastien, et, comme si je n'étais pas à-côté de lui, elle lui dit : You want a massage ? A full body massage ? Come with me "little arms"...

    Et là j'ai rugi : nan mais dis donc Connasse ! Daughter of bitch ! D'où il a des p'tits bras Sébastien ? Tu les veux in your face mes p'tits bras à moi ou bien ? D'où tu veux lui masser la full-totality de son body ? Séb te laisse pas faire, je suis sûre qu'avec celle-là t'auras même pas besoin de la mettre la culotte en papier !

     

    Comme j'ai vraiment failli taper la gonzesse, Séb', pour me détendre, il m'a emmenée dans un Lounge au bord de la mer.

    Un truc de malade mental, tout en teck.

    Regarde :

    Ca s'appelle le KU-DE-TA (et moi je pensais que c'était "coup d'état").

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    Là, il faut se poser sur les transats avec vue sur la mer. Quand le soleil se couche c'est incroyable. Et ya de la musique qui déchire sa race !

    Et ensuite tu bois à peu près toute la production d'alcool du monde...

    Même qu'ils sont dingues les gens du KU-DE-TA : ils ont mis des escaliers à la sortie. Et comme généralement, quand tu sors de là tu peux plus arquer droit vu que t'es tout bourré, ben tu peux vraiment mourir tu sais !

    Comme on avait fait ami-ami avec les serveurs (vu tout le fric qu'on leur laissait tous les soirs), y en a un qui vient me voir et qui me dit : si ça ne vous dérange pas, vous pouvez partager un transat avec le couple là-bas.

    Quand j'ai vu le mec j'ai dit oui tout de suite. Vu que j'avais mon MODJO au top de sa forme je vous rappelle.

    Et à côté du mec ya avait une gonzesse. Sa gonzesse...

    Enfin...

    Maintenant c'était une gonzesse. Si je puis dire...

    Mais à la base, non...

    Même qu'avant c'était sûrement un homme.

    C'était très certain même.

    Et Séb il a commencé à rigoler.

    Et moi j'ai gentiment demandé à la chose si elle pouvait se pousser (tout en essayant de comprendre comment elle faisait pour se taper un mec pareil !).

    Mais visiblement elle avait pas la lumière à tous les étages. P'têt' que quand on se fait enlever une partie de sa virilité ya des neurones qui partent avec...

    Là j'ai dit à Séb : n'empêche que c'est supair vexant. Pourquoi qu'ils m'ont pas calculée les 2 gueux dans la rue qui voulaient faire des choses avec ton MODJO ?

    Séb il a répondu : ben j'en sais rien moi. P'têt' qu'ils t'ont pas vue. Tout simplement !

    Moi : d'où ils m'ont pas vue ??? Je fais 1m80 j'te rappelle. Même si toi tu fais 1m86 c'est pas une raison pour que l'arbre cache la rivière !

    Et là, Séb il a dit un truc merveilleux : rappelle-toi de ce qu'ya d'écrit dans le livre à la Villa Mathis "Ma Vie Balinaise"... T'as bien vu toutes ces femmes qui se baignaient dans les rivières au bord de la route ?

    Moi : ouais. Même qu'elles étaient à poil et que visiblement ça les dérangeait pas qu'on les mate. Quelle bande d'exhibitionnistes ! C'est dégueulasse quand même hein ?

    Lui : meuh nan. Dans le livre ils disent que c'est parce que toute femme qui se baigne dans la rivière devient invisible aux yeux du monde... Alors ça doit être ça, vu que toi t'es un être de lumière : ben t'es devenue invisible !

    Et là, j'ai répondu : Séb', d'où je suis transparente maintenant ? Ca se saurait quand même hein... Si t'es pas sage et que tu me racontes encore des grosses conneuries, je te ramène le Monsieur en slip rouge de la plage pédé... Et si ça te suffit pas, y aura aussi son pote "tatoo-man" !

    Ca m'a épuisée tout ce déballage d'hormones.

    Alors j'ai enlevé mon MODJO du dedans de moi et je l'ai jeté sur la plage.

    Après, on est rentrés se coucher.

     

    A SUIVRE...

     

     

     

  • Comment on a fini par trouver ce que Bali avait à nous donner...

    La fin du séjour approchait et fallait toujours qu'on remplisse not' mission.

    Vu que l'anniversaire de Sébastien est tombé le 11 Octobre et qu'on était encore à Bali, j'ai appelé Bruno et j'ai dit que je voulais emmener Séb' dans le meilleur restau de toute l'Île.

    On a atterri à "La Lucciola" qu'est un endroit formidable où les serveurs ils sont tous beaux et ils ont une fleur sur l'oreille... Sébastien quand il a vu ça, il a voulu faire exactement la même chose.

    Je m'inquiète pour lui... Depuis qu'il est rentré de la plage Homo il devient bizarre..

    Après on a fini au KU-DE-TA où là on a terminé de boire toute la réserve d'alcool de Mirabelle du Lounge...

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    Et j'ai fait une vachement belle surprise à Sébastien, même qu'il s'en rappellera toute sa vie.

    Les serveurs du KU-DE-TA, ils sont tous venus lui apporter un gâteau d'anniversaire et ils ont chanté en Balinais, et après ils lui ont dit des tas de paroles sacrées pour qu'il ait du bonheur dans sa laïfe et tout ça.

    Le lendemain il fallait qu'on aille acheter les cadeaux-souvenirs.


    Sinon, j'ai trouvé un très joli truc à ramener à Alexis, cette traînée qui vit à Lyon :

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    Le grand dilemme ayant été :  mmmm... Lequel choisir ?

     

    Je tiens aussi à présenter toutes mes esscuses à Zilles de la Société Vinivi qui m'a généreusement offert les billets d'avion.

    Il m'a filé des tee-shirts. Moi j'avais un tas d'idées sur comment mettre en scène les fameux tee-shirts tout ça. Mais par quel miracle, on se sait pas, on ne l'explique pas : les photos sont noires... Je vous laisse juger. J'ai honte...

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    Normalement, c'est écrit "Vinivi, j'ai vu, j'ai viendu et chui pas déçu"

     

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    Et là aussi... En principe...

    Son entreprise, c'est un site d'avis de voyageurs sur les hôtels du monde entier. Même que si vous écrivez un avis en ligne, sur n'importe quel hôtel que vous connaissez dans le monde, ben vous pouvez gagner un voyage et tout. Donc je vous conseille de jouer. Je suis la preuve vivante que parfois on gagne et que ça n'arrive pas qu'aux autres !

    Et puis, tant qu'on y était à traveloter les gens, j'ai pas résisté à l'envie de faire pareil sur mon chien :

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    Tenue Balinaise traditionnelle...

    En rentrant à la Villa pour faire nos valises, on s'est dit qu'il fallait qu'on remplisse le Livre d'Or.

    Alors on a d'abord lu ce qu'y avait marqué dedans :

    "oui on vient de se marier depuis 3 jours, gnagna on est heureux gnagna"... Ouai ben c'est bien.

    "oui c'est super beau l'hôtel"... Ouai ben t'as pas besoin de lunettes pour t'en rendre compte hein.

    "oui Bali c'est très beau et tout, même qu'il fait chaud et qu'ya du soleil"... Ouai ben ça aussi on sait.

    Alors, nous, pour être un peu original, on a écrit CA :

     

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    J'vous jure qu'on a pas fait exprès de leur porter la poisse pour leur séparation.... gnarf...
    Mais tu peux aussi dire que j'ai une vachement belle écriture hein quand même ?

     

    Avec Séb, la dernière nuit, on s'est posés dans le jardin de la villa et on a regardé le ciel... Il était tout clair et y avait un tas d'étoiles dedans.

    Alors on a fait un résumé de tout ce qui s'était passé à Bali :

    • Des gens qui sont brûlés par 6 en même temps, même que ça fait tellement plaisir aux autres gens qu'ils dansent et qu'ils chantent quand ya le feu.
    • Des gens qui massent tellement bien qu'on a envie de leur rouler une pelle.
    • Un pauvre MODJO lachement abandonné sur la plage.
    • Une Sonia qui fait de la moto en slip de bain et que tout le monde s'en fout vu qu'elle est invisible.
    • Un bar terrible sur la plage où tu te mines la tête toute la nuit pour 15€, et qu'après tu fais trop gaffe quand tu descends les escaliers.
    • Un tableau orange et un autre avec des femmes carrées et rouges, que même quand j'y repense ça m'énerve qu'ils soient pas dans mon salon.
    • Des Singes obsédés du sesse.
    • Des VTT possédés.
    • Des types en slip rouges obsédés du sesse aussi, qui se tripotent le sboub devant tout le monde.
    • Des Balinais qui s'appellent tous pareil (ouais.. C'est un peu chiant pour les prénoms).
    • Des Balinais qui peuvent pas se marier s'ils ont pas les dents limées (peut-être pour ça qu'ils ont un super beau sourire toute la journée...).
    • Une île bénie des Dieux, avec tout plein de démons qui viennent de la mer et une tripotée de Dieux qu'habitent dans les Volcans.

    Et puis soudain, ça nous est apparu comme une évidence. Ben vouala ce qu'on devait trouver à Bali :

    Finalement, la Villa Mathis c'était le Paradis. Et Bruno c'était Saint-Pierre. C'est tout...

    Encore merci de nous avoir fait partager ce secret... Mais comme je suis très très bavarde (même qu'en hiver j'ai langue qui gèle), j'vais le répéter !

    Crédit Photos : La Villa Mathis par Bruno Béguin.

     

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    En haut du Volcan.
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    Coucher de soleil sur Tana-Lot, le temple marin

     

    Bon ben voualà, tu te rends compte que c'est la fin de mes aventures Indonésiennes ? Tu pleures j'espère hein ?

    Si tu lis ce blog qui est gros, qui est fort et qui est tout plein lu que t'as même pas idée de combien je peux avoir de visiteurs uniques. Que même si tu le savais t'en tomberais de ta chaise. Mais que je le dis pas, vu que j'aime pas me vanter et étaler mes stats...

    Si tu possèdes un hôtel ou une thalassothérapie ou un Riyad dans le désert ou une cabane au Canada. Si tu veux m'inviter là-bas et que j'en cause ici à ma manière et que je te rameute tellement de monde que tu seras obligé de faire dormir les gens dans la baignoire ; ben t'hésites pas à me contacter : mon mail il est en haut à gauche en-dessous de ma photo !

    Vouala, c'est dit c'est fait. Oué je suis une vendue au grand Capitalisme mais je m'en tamponne le coquillard avec des saucisses plates.

     

    Vous en faites pas, je reviens la semaine prochaine avec mes conneuries habituelles !