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filles

  • Véronique et le pervers Teuton…

     

     Avec ma petite Véronique, avant qu'elle ne rencontre le pervers teuton...

    Ma copine Véro, c’est une super fille vachement brillante qui a fait un tas d’études super compliquées. Ma copine Véro elle est ingénieur et elle assemble des boulons, enfin tout plein de trucs aux antipodes de ce que moi je sais faire (déjà qu’il m’a fallu 1 an avant de savoir faire moi-même le plein de ma voiture pour la première fois de ma vie… Avant ça, je me suis faite arnaquer par tous les pompistes de la Place de Paris….).

    Donc ma copine Véro, elle est pas tombée de la dernière pluie. C’est une fille intelligente, juste, qui a toujours le bon mot au bon moment et est toute pleine de bon sens. Elle peut parler de plomberie, de branchements électriques et aussi de sacs à main coordonnés aux souliers.

    Seulement, elle aimerait bien rencontrer un gentil garçon, bien fait de sa personne, sain de corps et d’esprit…

    Alors, voilà qu’elle sort un soir et elle rencontre de l’Homme Allemand. Du Teuton, grand, beau, intelligent (Véro, elle a vécu à Pékin, donc elle parle Chinois, et aussi l’Anglais et l’Allemand). Voilà qu’ils se mettent à papoter en langue de l’est et à échanger diverses idées.

    Tout va bien.

    Ils se conviennent d’un autre rendez-vous (parce que chez les Teutons, il faut plusieurs rendez-vous, culturellement chez eux, ça marche par paliers successifs d’après ce qu’elle m’a expliquée).

    Donc, ils se revoient une seconde fois pour prendre un verre.

    Ils se revoient une troisième fois pour aller dîner.

    Ils se revoient une quatrième fois pour s’embrasser.

    Et ils se revoient une cinquième fois pour dîner et s’embrasser.

    Et après ils se revoient encore (très certainement pour se grimper dessus, mais ça, la bienséance ne m’a pas permise d’en savoir plus).

    Bref, ça se passait très bien entre Véro et son Allemand.

    Un soir, à table (ça mange tout le temps un Allemand…), il lui demande entre la saucisse et l’appfle-strüddel ce qu’elle attend d’une relation comme la leur.

    Elle répond sincèrement : "la complicité, l’humour, la confiance etc…"

    Réponse édifiante du teuton : Moi je suis à la recherche d’une relation un peu plus « spéciale »..

    Véro : « Comment ça, spéciale ? »

    Le Teuton : « Oui…. Tu n’as jamais eu envie de dépasser les conventions et d’explorer de nouvelles choses ? ».

    Véro (qui sentait venir l’enfoirage) : « Peux-tu préciser le sens de ta pensée ? ».

    Et là, cet empaffé s’est mis à lui expliquer les tenants et les aboutissants de la relation soumis-dominé.

    En gros, il voulait qu’elle lui donne une bonne fessée !

    Véro était pétrifiée d’horreur. Elle a tout de suite vu son teuton avec une cagoule en latex, à 4 pattes, avec un collier clouté et une laisse (comme ceux qu’on voit à la « Nuit des Punitions Interminables » au Queen).

    Elle a expliqué qu’elle était absolument incapable de fouetter qui que ce soit et elle s’est sauvée en courant…

    Encore, un malade atrophié du bulbe (et avec ça on s'étonne qu'il y a de plus en plus de célibataires à Paris...).