Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

voisin exhibitionniste

  • J'ai testé pour toi : rendre service à son prochain...

    Gens,

     

    Ca t'arrive parfois toi de te dire : mais qu'est-ce que j'ai été faire dans cette galère ?

    Genre, tu te retrouves au beau milieu d'un truc incongru, et tu te hurles dans le dedans de toi-même : mais pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiii ? (ici, prendre l'intonation de Moundir quand il crie tout seul dans la forêt).

     

     

    moundir.jpg


     

    Ben voilà ce qui m'est arrivé Samedi.

    Par une belle journée, voilà que Sonia sort de chez elle, chien en main, lunettes de soleil sur le nez, et ce, en vue d'aller se promener.

     

    Tu sais qu'en général, j'ai le don pour vivre des trucs bizarres ?

    Ben là, j'ai pas eu à aller très loin...

     

    J'ai à peine fait très exactement : 5 mètres.

     

    Je sors de mon immeuble.

    Je passe sous le premier porche.

    Je me retrouve au milieu de la cour intérieure.

     

    Quand j'entends une voix venue d'en haut : "Euh, s'il vous plaît ?"

     

    Je lève la tête en pensant que j'avais enfin reçu la révélation divine.

     

    Et là, je vois une tête blonde dépasser d'une fenêtre du 3ème étage.

     

    Je dis : Oui, plaît-il ?

    La fille à laquelle appartenait la tête, me répond : Scusez-moi, je suis enfermée chez moi...

    Moi : Ah c'est ballot !

    Elle : Vous pouvez venir m'ouvrir ?

    Moi : Ben... Euh... Oui bien sûr !

     

    Elle me lance les clés dans la cour, et m'informe qu'elle vit au 3ème gauche.

     

    Je me mets à 4 pattes, car le trousseau est allé se nicher malencontreusement derrière un arbre (évidemment) et je pars effectuer la délivrance.

     

    Le problème, c'est que dans ce bâtiment-là, les appartements ils sont pas faits comme dans mon bâtiment à moi.

     

    Alors déjà, y avait une chiée de portes au 3ème étage gauche...

     

    Porte n°1 : je mets la clé dedans, la clé tourne à gauche.

    Mais pas à droite (truie).

     

    Porte n°2 : je mets la clé dedans, la clé veut pas tourner du tout (mmm... Impertinente en plus !).

     

    Porte n°3 : je mets la clé dedans, et ya un Monsieur qui ouvre, pas très content qui me demande ce que je fabrique... Je m'excuse platement en disant qu'ya méprise, complot, toussa...

     

    Porte n°4 : ça ouvre, Alleluiah, Dieu existe !

     

    Là, j'entends une voix venue du fond de l'appartement qui hurle : "On est ici, on est ici !!!".

     

    Je me dirige vers la pièce, et par terre, j'avise une poignée de porte.

    Je recolle donc la poignée de porte dans le trou, pendant que je sens que de l'autre côté, ya quelqu'un qui fait la même chose.

    poignee-de-porte.jpg

     

    J'ouvre la porte.

    Et là : c'est le drame...

     

    6 personnes.

    Nues (ou presque).

    3 filles.

    3 garçons.

     

    Et visiblement ils étaient pas en train de jouer au Scrabble (ou alors c'est un nouveau jeu dont je connais pas les règles).

     

    Y avait un des mecs qui portait en tout et pour tout : un oreiller pour se cacher la biroute (je pense).

     

    Une fille qui était cachée derrière sa copine (la blonde).

    Une autre qui... Non, je sais pas en fait, j'ai pas regardé, je veux pas savoir.

     

    Un autre type drapé dans un rideau.

    Et le dernier, ben il pouvait pas dire grand chose vu qu'il était encore attaché...

     

    Je rappelle qu'étant toujours accompagnée de Maya de Bencouscous, cette dernière n'a rien trouvé de mieux à faire que de se jeter sur tout le monde histoire de dire Bonjour. Et un chien aime beaucoup lécher ce qui dépasse des gens : mains, bras, jambes, et autre...

     

    J'ai dit : Bon, ben... Euh... Je vois que vous êtes occupés hein... Maya viens ici ! On ne lèche pas les gens à cet endroit !

     

    La fille blonde qui m'avait jetée les clés par la fenêtre, elle a dit : Ben c'est-à-dire que...

     

    J'ai essayé de genre faire cool : Ah mais vous faite c'que vous voulez hein ! Même pas ça me choque de voir mes voisins à poil...

     

    Elle a demandé : Vous habitez ici ?

    Moi : Oui, le bâtiment à-côté du votre, dans la même résidence.

    Elle : Ah merde...

    Moi : Ben quoi ?

    Elle : Je pensais que vous juste étiez une cliente du médecin d'en-bas... Là ça craint pour notre réputation...

    Moi : Mais naaaan, je suis discrète vous savez. Bon, j'ai un Blog avec xx xxx connections par jour, mais ça reste anonyme (gnarf).

     

     

    Là, j'ai rappelé Maya qui était en train de faire un tas de comparaisons olfactives (tu m'étonnes, y avait matière à).

     

    La fille elle m'a dit : Merci hein. Au fait, moi c'est Maud.

    Moi : Ravie ! Moi c'est Sonia. Mais j'ai pas serré sa main, oui je le confesse... Vu que je savais pas trop ce qu'elle en avait fait avant...

     

    Et chuis repartie comme une fleur (en constatant que vu les fringues entreposées dans le salon, voualà pourquoi z'avaient pas pu se rhabiller...).

     

    Mais après réflexion, ya 3 trucs qui me turlupinent :

     

    1°) Pourquoi s'enfermer un Samedi après-midi quand il fait beau pour partouzer ? Normalement, c'est plutôt le soir que ça se passe ces choses-là non ? Chaipas trop, je suis pas spécialiste... Pis de toutes façons, les gens font ce qu'ils veulent hein !

     

    2°) Comment que ça se fait qu'ils avaient les clés de l'appartement sur eux (si je puis dire) ?

     

    3°) A quoi a bien pu servir la poignée de porte ?

     

     

     

     

     

     

    Ca m'a rappelé cette histoire-là...

     

     

     

     

     

  • Voisins, Voisines : tout le monde tambourine !

    Aujourd'hui, lecteur-chéri, j'vais te causer de ma coupine Déborah qui vit à Biarritz.

     

     

    Biarritz ça a été pendant un temps un peu ma seconde maison, vu que j'y descendais tous les ouikends au début de quand je fréquentais Stabilo-Boss Man l'Enfoiré...

    Ma coupine Déborah elle vit donc à Biarritz, et évidemment dans son immeuble elle a des voisins.

     

    Malheureusement comme tout le monde, j'ai envie de te dire.

     

    Et Déborah c'est une fille très liante, un peu comme moi tu vois.

    On discute facilement.

    Sauf pendant les réunions de famille en Afrique, où ya au moins 500 personnes, et que je parle à personne passque je sais que si j'ouvre la bouche on va me marier tout de suite...

     

    Et après on dit que je suis prétentieuse...

     

    Alors Déborah elle tenait beaucoup le crachoir de ses voisins, genre quand elle prenait l'ascenseur ou en sortant les poubelles tout ça.

    Et elle s'est mise à sympathiser avec Micheline, sa voisine de palier.

    Voisine qui était mariée et mère de 2 grumeaux tu vois.

    Et ça discute le bout de gras tout ça.

    Et ça s'invite à boire le thé.

    Et ça fait ses courses au marché ensemble et tout.

    Ca nourrit les plantes vertes pendant les vacances.

    Ca donne à bouffer au chat (Cassoulette qu'il s'appelait... No comment).

    Et Déborah elle invite toute la famille de voisins à dîner chez elle.

    Et ensuite Débo elle va regarder des dvd chez eux.

     

    Et un jour, Déborah elle se trouve du mec.

     

    Comme quoi les miracles arrivent...

     

    Alors, folle de joie elle dit à sa voisine : Micheline, je ne suis plus célibataire ! Ya du bel Espagnol dans ma vie !

    Alors Micheline elle est super contente pour Déborah et elle lui dit : mais c'est géniiiiiiial !!! Présente-le nous. Viens donc dîner à la maison Samedi ! Les grumeaux sont chez leur marraine.

     

    Et Débo, toute fière, elle se ramène avec son Alberto sous le bras.

     

    Le dîner se passe super bien.

    Tout le monde bouffe des Croustibats, rigole et tout.

    Et vers le dessert, le mari de Micheline, allume la télé...

     

    Et leur télé c'est un énorme truc plasma que vraiment si tu le vois pas dans le salon, c'est que t'es juste gravement myope.

     

    Et bizarrement ça tombe sur Canal +.

     

    En Clair.

     

    Sans Décodeur.

     

    Un premier Samedi du mois.

     

     

     

    Sur l'écran : une biroute en action

     

     

    Bientôt rejointe par d'autres...

     

     

    Et quelques foufounes aussi

     

    Enfin...

     

    Plein de gens qui ont l'air très très heureux de s'amuser ensemble

     

    et surtout pas frileux...

     

    et pas pudiques

     

    et qui aiment mélanger leurs biroutes et leurs foufounes.

     

     

    Déborah regarde son Alberto un peu gênée, en pensant que le mari de Micheline va mettre Laurent Ruquier à la place des turgescences.

     

    Mais Micheline commence à regarder très attentivement le film.

     

    Son mari se rapproche.

     

    Et juste un détail :

    Tu sais quand des filles se parlent, elles se touchent un peu entre elles.

    Genre le bras, l'épaule tout ça.

    Mais ça veut pas dire qu'elles font des choses lesbianniques ensuite hein !

    Bon, perso, moi je trouve ça normal, car en tant que Gauloise-Africaine, chez nous on est très tactiles.

     

    Et là, la Micheline elle touchait beaucoup Déborah en lui parlant.

     

    Mais ce qui a le plus gênée Déborah : c'est que le mari de Micheline il touchait aussi Alberto...

    Et ça c'était un peu moins normal...

    Passque Alberto c'est du genre d'homme très très viril et pas du tout du tout homossessouel...

    Et Alberto, il veut bien qu'on lui mette une main sur l'épaule, mais pas qu'on lui caresse délicatement le bras. Surtout si on est de genre sexuellement masculin !

     

    Alors Débo elle s'est levée de sa chaise raide comme la justice.

    Et le mari de Micheline, il a arrêté de caresser le bras d'Alberto. Et il s'est tellement collé contre Déborah, qu'elle a senti qu'il était aussi énervé que les Messieurs qui jouaient tous nus dans le film de Canal +.

     

    Elle a dit : bon ben, Alberto et moi on va y aller hein...

     

    Et Micheline, elle a ouvert 3 boutons de son corsage, elle a détaché ses cheveux comme une grosse shagasse, façon bourgeoise au chignon ébouriffé et au chemisier arraché, et elle a répondu : mais nan, restez voyons... On pourrait... S'amuser un peu...

     

    Déborah elle a remis du gloss à Alberto passque sinon elle a senti qu'il allait dire une conneurie.

     

    Et le mari de Micheline a rajouté, tout en se caressant le fondement : vous savez... On te l'avait jamais dit Débo... Mais bon... On aime bien inviter des "amis" à la maison... Et généralement on passe de très bonnes soirées. Moi j'adore prêter Micheline et regarder ! Et je ne suis pas contre le fait d'avoir des relations homossessouelles vous savez... hu hu hu...

     

    Et Micheline elle avait grave l'air d'accord d'être prêtée à Alberto.

     

    Mais Alberto il a pas du tout voulu qu'on lui prête Micheline. Il a juste dit au mari : si tu me touches encore j'te déboite !

    Et il a pris Débo sous le bras et il se sont cassés.

     

    Et en rentrant à la maison, Débo elle était très très contente, passqu'ils se sont directement connectés sur "seloger.com" pour trouver une aut' maison où qu'ils pourraient habiter tous les deux.

     

    C'est une vachement belle histoire nan ?