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katia

  • Ma Voisine, cette crotte céleste.

    Où c’est qu’on en était les gens ?

    Ah ouais, à quand Madame de Mon Cul sur la Commode a voulu m’électriser avec son ampoule…

    Bon, alors v’là que j’étais chez moi à reprendre mes esprits (traduction : je continuais à mater « Drop Dead Diva », et je m’apprêtais à rempiler sur « Nurse Jackie »).

     

    NURSE-JACKIE-Season-2-2.jpg

     

    Soudainement, ça sonne à la porte.

    J’me dis dans le dedans de moi-même que si c’est encore Madame de Mon Cul sur la Commode je la déboite.

    J’ouvre.

    C’était pire que tout.

    Là, matérialisée devant mes yeux, tel un ectoplasme et en provenance directe du rez-de-chaussée : la Taupe de Portugalie.

    J’ai vérifié que c’était bien elle car elle me semblait toute momifiée et plastifiée, et oui c’était bien elle.


    D’ailleurs, tu sais comment que je la reconnais ?

    Ben c’est simple : été comme hiver, elle porte jupe, avec les jambes nues.

    Enfin… Quand je parle de jambes nues je me comprends hein… Vu le kilomètres de poils visibles à l’œil nu et qui lui tapissent le mollet dans le genre moquette murale, je crois qu’elle risque pas de prendre froid. Et l’été en pleine canicule, je préfère même pas y penser (ou alors elle fait des tresses, je ne vois plus que ça).

     

    JAMBES.jpg

     

     

     

    Le fait est qu’elle ressemblait à une statue du Musée Grévin (traduction : elle avait pas l’air contente du tout), et apparemment c’était à cause du petit sac en plastique qu’elle tenait dans les mains.

     

    Moi (aimable) : C’est pour quoi ? Je fais pas le café.

    Elle : Je crois que c’est à vous !

     

    Là, elle me tend le sac.

     

    Je dis : C’est qu’est-ce que c’est ?

    Elle : Je vous laisse regarder.

     

     

    J’ouvre.

     

    Ami lecteur et velu, sais-tu ce qu’il y avait en offrande ?

     

    Un étron.

    Oui.

     

    Une crotte quoi.

     

    Je hurle : Mais ça va vraiment pas dans votre tête, vous z'êtes vraiment pas terminée !!!

    Elle : C’est à vot’ chien et c’était devant la porte d’entrée du bâtiment.

    Moi : Alors là, c’est impossible. Je la surveille et elle n’a jamais fait ses besoins dans la cour. Je vous rappelle que je suis une femme du monde moi !

     

    Et là, ya une vision d’horreur qui m’est venue à l’esprit.

    Je l’ai imaginée à 4 pattes en train de ramasser la crotte (avec une petite cuillère va savoir… Venant d’elle plus rien ne m’étonne) et de déposer délicatement la chose fumante dans un sac Picard.

     

    J’ai rétorqué (pas aimable du tout) : Vous avez l’habitude de jouer avec le caca vous hein ? Faut croire que ça vous éclate. Vous savez qu’il y a un nom pour vot’ pathologie ?

     

    Elle hurle : Mais il n’y a qu’un seul chien dans la résidence, et c’est le votre ! Donc ça ne peut venir que de là !

    Moi (calme) : Et ben là, vous vous touchez gravement. Passque voyez-vous, je n’identifie pas cet étron. Mon chien ne mange que des croquettes spéciales, d’où popos spéciaux. Et CA c’est pas à elle.

    Elle : Alors à qui ça peut être ?

    Moi : A vous ! On commence à avoir l’habitude ici vous savez… Et je crois que c’est pas trop le moment de me faire chier (si je puis dire) vu que la wasine du dessous vient de présentement essayer d’effectuer un remake de Claude François sur MA gueule !

     

    Sur ce, j’ai claqué ma porte dans son nez (en lui rendant le sac).

     

    Mais cette prostituée me l’a laissé sur le  paillasson…

     

    Et tu sais ce qu’elle m’a fait cette truie le lendemain ?

    Nan mais j’te jure que je vais finir par organiser une expédition punitive pour aller la raser de force hein !

     

    Ben v’là que j’étais dans l’ascenseur de chez moi.

    Et là, v’là que ce diabolique engin de malheur s’arrête.

    Entre le 1er étage et le rez-de-chaussée.

     

     

    Evidemment, les portes elles s’ouvrent pas hein.

    J’appuie sur le bouton d’urgence.

    Il marchait pas (chuis tombée sur l’horloge parlante Italienne).

    NB : penser à insulter les services de l’ascenseur.

     

    noelbd0.jpg

     

     

    Evidemment, j’avais pas mon portable sur moi.

    Donc j’me mets à taper sur les portes en criant : Youhou les gens, chuis coincée, venez m’aider !

     

    Ben je te le donne en mille, qui qu’est sorti de son antre en 3 secondes ? La Taupe !

     

    Vu que c’est un ascenseur tout transparent, elle a bien vu que c’était ma gueule dedans.

    Elle m’a regardée (j’ai cru qu’elle allait me lancer des cacahuètes).

    Et elle est rentrée chez elle.

     

    J’ai braillé gentiment : Dites, ça vous trouerait le fondement d’appeler les réparateurs ?

    Elle (derrière sa porte) : Non. C’est un numéro en 08.

    Moi : Pute ! (oui j’ai vraiment dit ça. J’assume).

     

    Finalement, je m’apprêtais à passer le restant de la journée dans cet  ascenseur quand par miracle ma concierge est arrivée.

    D'où dialogue surréaliste :

    Elle : Ben Sonia, qu'est-ce que tu fais là ?

    Moi : J'attends le bus.


     



     

    Aux dernières nouvelles il est toujours question que la Taupe porte plainte conte moi (ce que j'attends avec joie, bonheur et délectation à l'idée d'aller esspliquer mon cas à la Maréchaussée)